Rebecca HAMPTON
« J’ai deux amours : mon métier et ma fille »

hampton1 - Copie

Déjà quatorze ans qu’on a découvert son beau regard bleu dans cette série aujourd’hui mythique qu’est « Plus belle la vie ». Sous les traits de Céline Frémont, notre belle comédienne s’est très vite imposée et aujourd’hui on ne concevrait pas la série sans elle.
Installée à Marseille avec sa petite Eléa qui a aujourd’hui, précise-telle 4 ans, 6 mois et quelques jours; elle vit la vie d’une femme heureuse, certes artiste et célèbre mais qui vit sa plus belle histoire d’amour avec sa fille, tout en vivant, au jour le jour, cette belle aventure de cette série marseillaise.
Entre temps elle fait plein de choses puisqu’on a pu la voir dans la série « Camping Paradis », l’autre série à succès « Meurtres à… » tournée à Carcassonne, mais aussi au cinéma dans « Amour, désamour » de Dominic Bachy, auprès d’Anthony Delon, Linda Hardy, Joy Esther, Denis Maréchal…
Mais ce n’est pas tout puisque aujourd’hui elle remonte sur scène et écrit un second livre…
On se connaît depuis quelques années, de Marseille à la Rochelle et même à Ste Maxime, où nous avons participé à « Stars en cuisine » avec nos amis Gui Gedda et Michel Hébréard.
Retrouvailles pour parler de tout ça et bientôt encore, à Toulon où, le samedi 10 mars elle jouera au Colbert « On meurt si on veut ».

9791097426019IMG_0078

D’abord Rebecca, revenons à ce livre paru aux éditions Pascal Maurice « Nouvelles lettres de là-bas, qui est en fait le second, le prier s’intitulant tout simplement « Lettres de là-bas ».
C’est en fat un échange épistolaire avec Paul Melchior qui fut le dernier producteur de Colette Renard. Colette était depuis le début de l’aventure de « Plus belle la vie » et nous avions tissé de forts liens d’amitié. Nous étions le 6 octobre 2010, je sortais d’une répétition lorsque une radio vient m’interviewer pour parler de Colette Renard qui venait de mourir, ce que je ne savais pas J’étais totalement bouleversée et prise de court cr c’est une comédienne et une femme que j’aimais infiniment, mais je pus exprimer à quel point je l’aimais. C’est là que Paul Melchior m’a contactée pour savoir si je voulais participer à l’hommage qu’il voulait organiser. J’ai bien sûr dit oui et de ce jour, nous nous sommes beaucoup téléphoné, envoyé des SMS et enfin, nous avons commencé une correspondance.
Un jour, il m’a proposé d’en faire un livre. Pourquoi pas ? Seule condition : qu’on ne voit pas ma tête.
Tu n’as pas hésité ? Car c’était en fait une correspondance assez intime ?
C’est vrai mais je ne l’ai pas vu comme ça car il s’était passé quelque chose d’intense entre lui et moi, c’était un bel échange…

 Desamour
Des amours, désamour

Et ça permettait de parler de toi sans sortir une biographie, non ?
C’est un peu ça mais c’était surtout pour qu’il reste quelque chose de cet échange épistolaire. La preuve : je n’en ai même pas parlé à mes parents ! Nous avons continué à nous écrire et il m’a proposé de faire un nouveau livre. C’est peut-être un peu plus intime cette fois, mais il y a toujours entre nous beaucoup de pudeur avec une photo d’enfant sur la couverture dont on ne sait pas si c’est moi ou ma fille dont je parle beaucoup dans ce livre et qui est ma lumière.
Il y a d’ailleurs des photos de toi et elle…
Oui mais toujours de dos car je n’ai pas envie qu’elle souffre d’âtre la fille d’une comédienne. Ce sont des photos importants pour moi, c’est pourquoi je les ai mises dedans car on y voit notre lien sans qu’on la reconnaisse. Ce sont des moments de vie importants pour moi. Mais je refuse toujours, lorsque je me balade à Marseille avec elle, que qui que ce soit la photographie.
Dans ce livre, en fait, on apprend beaucoup de choses sur toi, comme tes débuts sur scène avec Chantal Goya !
Oui, j’avais 8 ans et j’ai passé un casting pour jouer dans « Le soulier qui vole ». J’ai été prise, j’ai joué deux ans en tournée avec Chantal et nous avons même fait le Palais des Congrès !
D’ailleurs, lors de la reprise du spectacle, en clin d’œil, j’ai repris la chanson « L’alphabet ». J’étais aussi émue qu’elle et surtout de voir une petite fille porter « ma » robe ! Je crois que ma fille aurait ben voulu monter sur scène. Mais elle est trop petite d’abord et puis, je ne la lâcherai pas comme ça !
Tu as donc gardé des rapports avec Chantal ?
Oui, on n’est jamais loin l’une de l’autre, j’aime et j’admire cette femme, elle était tellement gentille avec nous ! C’est un de mes plus beaux souvenirs. Je suis toujours là pour elle, où qu’elle soit, quoiqu’elle fasse.
En ce moment tu est toujours sur « Plus belle la vie » et tu joues une pièce de théâtre.
Oui, j’adore la série et je dis toujours, lorsqu’on me demande si je n’en ai pas marre, que tant que j’aimerais la tourner, que je m’amuserai, je resterai. Mon personnage évolue au fil des saisons, c’est toujours nouveau et j’aime ça.
Ce qui ne m’empêche pas d’aller m’aérer ailleurs de temps en temps.

014 - Copie IMG_5605

Comme avec ces « Contes de la plume blanche » (Ed Cherche Midi)
Que je n’ai pas écrit ! C’est Anne-Laure Filière qui a écrit le conte et l’a illustré. Son mari m’a proposé d’en faire une lecture au profit d’une association. J’ai proposé à mon ami Serge Dupire avec qui je joue dans PBLV et à un ami ingénieur du son de faire cette lecture.
Parlons donc de la pièce !
Effectivement. Elle s’intitule « On meurt si on veut », elle est signé, mise en en scène et interprétée par Anouk Franchini et je joue avec elle. Le sujet est très particulier : Ce sont deux femmes qui s’occupent d’une clinique qui a pour but d’assister des gens en bonne santé qui désirent mourir. C’est une comédie dramatique que j’adore jouer, que nous avons créée à Marseille, qu’on va rejouer et on fera quelques dates à Bandol et, le samedi 10 mars à 20h30 au Théâtre Colbert à Toulon.

index 6hampton-wahid

Alors, évidemment… rendez-vous au Colbert !
Propos recueillis par Jacques Brachet