La passion d’Elian Bachini a toujours été la photographie. Durant des années il a en quelque sorte été le photographe « officiel » de Châteauvallon où aucun chorégraphe, aucun danseur n’a pu lui échapper. Puis il s’est essayé, toujours avec bonheur, à d’autres thèmes, à d’autres supports.
Il sera l’incité de Phot’Azur, mercredi 7 juin à 20h à l’auditorium du collège Reynier.
Une rencontre sous le signe de l’art pur.
Élian Bachini, né en Toscane, fait des études de Lettres Italiennes à Aix-en-Provence, pratique le dessin, la peinture, avant de se consacrer à la photographie, sa passion. Attaché pendant plus de vingt ans à Châteauvallon, scène nationale de Toulon (1980-2001), aux Hivernales d’Avignon (1991-2017)et à d’autres lieux, il photographie la danse, le théâtre, la musique et les événements culturels. Ses images de spectacle partent avec les compagnies, sont publiées des États-Unis jusqu’au Japon, et font l’objet de plusieurs expositions.
Hors scène, il développe un travail sur le corps qui aboutit à plusieurs expositions très différentes : Picturales de danse et Silences écrits de danse, dont il fait lui-même les tirages grand format sur toile de jute sensibilisée artisanalement; Amours premières, dont les photographies, par le post-traitement, évoquent le dessin, la peinture, la sculpture.
Certaines commandes le rapprochent des éléments de la nature. Il aborde la matière minérale dans l’exposition Pierre(S); l’eau dans Fantastiques fontaines de Brignoles; la mer, les poissons – et l’humour – dans Civilisation aquatique.
Aujourd’hui son travail artistique se poursuit dans les mondes du minéral et du vivant, qu’il unit dans Osmoses minérales.
Rapide portrait
«La réalité du quotidien ne m’a jamais suffi pour vivre. Dès mon enfance, je l’ai embellie par le dessin et la peinture, et depuis longtemps par la photographie».
Sa curiosité, son désir d’aborder autrement la réalité, le refus de s’enfermer dans un dogme, nous conduisent à ses travaux actuels sur le corps et la matière.
Sur le plan technique, le passage à la photographie numérique lui ouvre des horizons nouveaux. L’appareil numérique et les nouvelles possibilités du traitement de l’image sont des outils de création très performants qui lui permettent de dépasser la photographie pure.