David Lelait-Helo, invité de la librairie Charlemagne
David Lelait-Helo, que j’avais rencontré (voir rubrique portraits) pour la sortie de ses deux livres « Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri » et (Dalida » (réédition). est venu passer plus d’une heure avec ses lecteurs à la librairie Charlemagne, interviewé tout en finesse par Virginie. Très volubile, il nous a parlé de la genèse de ce livre, à la fois roman et autobiographie, avec la passion qui l’anime et la sérénité qui se lit dans son regard et son sourire. Le charme a opéré et avec sincérité, humour, émotion il a évoqué son enfance et son adolescence, son cheminement, quelque part initiatique pour être l’homme qu’il est aujourd’hui.
Entouré de femmes et souvent âgées, il lui semble, avec elles, retrouver cette grand-mère complice qui fut la sienne et dont il parle avec beaucoup d’amour dans ce « bio-roman » comme il aime à dire.
Un très joli moment passé en sa compagnie.
Christian Philibert, André Neyton, Franck Litot, Philippe Barra
Christian Philibert, invité du Comédia
C’est au Comédia, haut lieu de la culture occitane, accueilli par André Neyton, comédien et directeur du théâtre, que Chritian Philibert, entouré de son co-réalisateur et co-producteur Philippe Barra et de son monteur Franck Littot, tous trois purs Varois, est venu présenter en avant-première le film qu’il a consacré au groupe marseillais mythique Massilia Sound System qui vient de fêter ses trente ans d’existence. Sans télé, ni radio, ni producteur, ni agent, le groupe continue sa route et remplit places, stades et festivals. Et tout comme eux, Christian Philibert et son équipe, continuent de tourner des films contre vents et marées.
Soirée chaleureuse et musicale autour de Massilia, soirée qui s’est poursuivie, après une anchoïade, avec ce film devenu lui aussi aujourd’hui mythique : « Les quatre saisons d’Espigoule ».
« Massilia » sortira le 5 avril mais vous ne pourrez le voir dans la région qu’au Six N’Etoiles de Six-Fours, l’unique cinéma d’art et d’essai de Toulon n’ayant pas jugé de le programmer. Pas assez intello peut-être ? Le groupe fait pourtant partie de notre culture et délivre beaucoup plus de messages qu’on pourrit le croire, sans parler de son côté festif.
On a dansé, on a ri « avé l’assent » en cette soirée chargée de soleil et de complicité.
Jacques Brachet