Cela faisait dix ans que le monde entier attendait que se déclare la septième guerre galactique.
Eh bien, nous y voilà !
Dix ans après le dernier épisode, quarante ans après le premier épisode, nous sommes en pleine guerre des étoiles et ce troisième week-end de décembre a vu déferler dans une grande partie du monde vers le côté obscur des salles de cinéma pour découvrir les nouvelles aventures de « Star Wars : le réveil de la force ».
Au Six n’étoiles comme ailleurs, nous avons vu débouler des princesses Leia, des Han Solo, des Dark Vador, tous armées de ce sabre laser aujourd’hui plus mythique que l’épée du Roi Arthur et de Merlin l’enchanteur, Excalibur.
Est-ce que cette nouvelle mouture va déboulonner notre autre légendaire James Bond qui est en train de battre des records d’audience… L’avenir nous le dira.
Quand à l’avenir de notre galaxie, il est plutôt mal en point au vu de ce septième épisode fait de bruit et de fureur car jamais un film n’a jamais si bien porté son nom : c’est une guerre de folie où tout éclate, tout explose (aurait dit Cloclo !) durant plus de deux heures car, lorsque la force se réveille, elle fait des dégâts !
Vous raconter l’histoire ? Il n’en est pas question. Tout d’abord parce que la production veut qu’on garde le mystère jusqu’au bout afin que chaque spectateur fasse une vraie découverte du film et… parce que, franchement, moi qui ne suis pas le super fan de la série et qui n’en ai vu que deux ou trois, j’avoue que j’ai eu du mal à suivre l’histoire. J’aurais dû réviser mon petit mémento « Stars Wars » avant de venir voir le film !
Mais c’est un peu comme James Bond : au bout d’un moment, on se fout de l’histoire et l’on suit les aventures des héros comme dans une BD où les images vont à deux cents à l’heure, où les bagarres et les poursuites se suivent à la vitesse grand V et où, à la fin, on ne sait plus qui est vivant ou mort, qui est le gentil ou le méchant.
Moment d’émotion quand même : le face à face retrouvé de Han Solo (Harrison Ford) et la princesse Leia (Carrie Fisher). Drôlement bizarre de les retrouver avec 40 ans de plus, Leia sans ses mythiques téléphones, Han avec ses cheveux gris et quelques rides en plus.
Bien évidemment, hormis Luke (Mark Hamil lui aussi bien vieilli), il y a la relève avec la belle Daisy Ridley qui est Ray, le sculptural John Boyega qui est Finn, le bel Oscar Isaac dans le rôle de Poe et l’impressionnant Adam Driver qui est Kylo au regard de glace.
Il est vrai que, même si, pour des néophytes comme moi, l’histoire est quelquefois difficile à suivre, on se laisse porter par la mise en scène et les effets spéciaux somptueux.
George Lucas a, depuis quelques épisodes, abandonné la réalisation de la série dont ce dernier volet est signé J.J Abrams et la production est assurée par Walt Disney qui n’a certainement pas fait une mauvaise affaire en rachetant les droits.
En plus du film, nous avons donc eu droit au Six n’étoiles, au concours de costumes (ne pas dire « déguisements » il paraît que ça froisse les fans !), à une démonstration, hélas un peu brève, de la Ligue Cote d’Azur de Karaté animée par M Guillot qui a ajouté à son club cette section sabre au laser qui est très spectaculaire et à la découverte d’un énorme merchandising qui découle du succès de la série qui, de décennie en décennie, amène un nouveau flot d’admirateurs. Car les parents ont entraîné dans leur sillage étoilé les enfants qui ont abandonné les contes de fée pour s’immerger dans la science-fiction où la force des ténèbres est cent fois plus haletante que la citrouille qui se transforme en carrosse !
Il faut dire que les carrosses de « Stars War » sont bigrement plus sophistiqués !
« James Bond »-« Stars Wars »… « Stars Wars »-« James Bond »… qui va gagner cette guerre cinématographique ?
Rendez-vous dans quelques mois.
Jacques Brachet