Nombreux sont ceux qui vous ont présentés des journaux de bord, des conseils judicieux pour découvrir Porquerolles, Port Cros et le Levant.
Personne n’atteint la réussite de Sabine dans ce domaine.
Tout d’abord l’ouvrage est beau et c’est important car il vous incite à l’ouvrir et, immédiatement après avoir franchi les premières pages, à découvrir tout ce que l’auteur, véritable artiste marine, veut vous faire connaître de ces lieux paradisiaques traduit par ses aquarelles d’une grande sensibilité.
Mais ce n’est pas que cela, c’est aussi très gentiment proposé, tout ce que vous pouvez faire avec votre bateau et tout ce qu’il ne faut pas faire risquant de détruire ne serait-ce qu’une minime partie du biotope.
Séduit par une présentation didactique vous ne pouvez que suivre ces directives nécessaires. Par exemple comment mouiller votre bateau sans arracher les posidonies, ce poumon de la mer ?
Dans mon cas, il m’a été possible de revivre des moments inoubliables, des aventures et quelques anecdotes picaresques vécues dans les « Les Îles de Sabine ».
Le Langoustier, ce sont mes premières recherches archéologiques sur une épave antique située au milieu de la baie. Au large il y a l’épave d’un sous-marin de poche allemand coulé lors du débarquement de Provence. Il est peu connu car il y a 80 mètres de fond.
La pointe d’Escampobariou, il m’est arrivé de la franchir en route sur Toulon alors que, plongeur dans la marine, il y soufflait un mistral violent. C’est au cours de l’un de ces passages alors que j’étais à la barre de la VP 771 du GERS que j’ai été guéri totalement du mal de mer, selon une méthode virile mais efficace.
À la pointe Prime, dans peu de fond, j’ai pêché des rougets que nous accommodions selon une recette porquerollaise » Le rouget sauce foie » car c’est ainsi que les gens de l’île en sont friands.
L’Alycastre et son dragon qui cache l’épave de la Tempête, une canonnière servant de cible qui repose là, ayant largué ses amarres sous la canonnade.
Àu large de l’Oustaou de Diou, se trouve une épave, connue seulement par un corailleur, le British Monarch, un cargo coulé par uns sous marin allemand en 1917. Mais il y a 100 mètres de fond.
À la Galère, j’ai fais des recherches archéologiques sur ce qui pouvait encore rester du village antique des potiers. J’y ai trouvé nombre de tessons cassés par les tempêtes. Au large j’ai souvent plongé sur les grandes épaves du Donator et du Grec. Sur le Donator nageaient des liches dans le bleu autour du mat encore en place dans les années 50.
Les Mèdes, ces rochers au pied desquels il y a, coté nord, les restes d’une cargaison de tuiles romaines provenant d’une épave. Juste à côté devant la Pierre Ponce, il y a eu longtemps un moteur d’avion, certainement un B 26 Marauder et qui en est reparti un jour dans le filet d’un chalut. Il y avait autour des restes de fusils certainement destinés à la Résistance.
Je ne vais pas vous en dire plus, Sabine le fait beaucoup mieux que moi. Pour ce faire, vous pouvez consulter son site sur www.atelierdesabine.com.
Mais dites-vous bien que si vous voulez naviguer autour des Îles d’or ce document en plus d’être agréable vous sera indispensable.
Vous le trouverez à l’Atelier de Sabine.
Ou alors, vous pouvez lui en faire la commande par chèque de 31 € (25 € + 6 € de port) adressé à : Sabine Chautard – Rue joseph Pellegrino – 83400 – Porquerolles
Sur votre demande elle vous dédicacera son ouvrage.
Gérard Loridon