« Katia Kabanova » Opéra en trois actes de Leoš Janáček (1854-1928)
Livret de Vincence Cervinka (1877-1942) , d’après la pièce L’Orage d’Alexandre Ostrovski
Création : Brno, Théâtre National, 23 novembre 1921
Direction musicale Alexander Briger (photo) – Mise en scène Nadine Duffaut
Décors Emmanuelle Favre – Costumes Danièle Barraud – Lumières Jacques Chatelet
Avec : Christina Carvin (photo), Ladislav Elgr, Marie-Ange Todorovitch , Mikhail Kolelishvili, Zwetan Michailov, Valentine Lemercier, Elmar Gilbertsson, Sébastien Lemoine, Caroline Meng
Orchestre et chœur de l’Opéra de Toulon
Nouvelle production , coproduction Opéra de Toulon et Opéra Grand Avignon
Dimanche 25 janvier 14h30 – Mardi 27 janvier 20h – Vendredi 30 janvier 20h
Au XIXe siècle, dans une petite ville de Russie au bord de la Volga, Katja Kabanova vit avec son époux Tikhon et sa belle-mère Kabanicha, une femme autoritaire et intolérante qui écrase son fils et méprise sa belle-fille. Katja est secrètement aimée par Boris, le jeune neveu du riche marchand Dikoï. En l’absence de son mari, parti pour quelques jours, Katja, fuyant un instant le climat déplaisant de son foyer, rencontre Boris et se laisse courtiser par lui.Mais une fois Tikhon revenu à la maison, Katja adopte un comportement de plus en plus erratique. Une rencontre inattendue entre Boris et Katia, Tikhon et Kabanicha déclenchera une série d’événements funestes menant au suicide de Katja.
Alexander Briger Direction musicale
Pour la première fois à l’Opéra de Toulon
Alexander Briger est né en Australie. Il a étudié à Sydney, puis à Munich et remporté plusieurs concours internationaux notamment en République Tchèque. Il a travaillé en étroite collaboration avec Sir Charles Mackerras sur de nombreux projets et Pierre Boulez à Aix-en-Provence avec l’Ensemble Inter Contemporain.
Alexander Briger a dirigé des orchestres tels que : Philharmonia Orchestra, London Philharmonic, BBC Scottish Symphony, English Chamber Orchestra, Scottish Chamber Orchestra, Academy of Saint- Martin in the Fields, Northern Sinfonia, London Sinfonietta, Hanover Band, Birmingham Contemporary Music Group, City of Birmingham Symphony Orchestra, Royal Liverpool Philharmonic, Bournemouth Symphony Orchestra, Orchestre de la Radio Suédoise, Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre de Paris, Orchestre Philharmonique de Radio France, Philharmonique de Monte-Carlo, Berliner Sinfonie-Orchester, Orchestre de la Radio de Francfort, Sydney et Melbourne Symphony Orchestra, Südwestrundfunk Sinfonieorchester, Orchestre du Mozarteum de Salzbourg, Camerata de Salzbourg, Rotterdam Philharmonic et Orchestre Symphonique de Göteborg.
Parmi les opéras qu’il a dirigé citons, Jenufa, La Petite Renarde Rusée, Madama Butterfly, Cosi fan Tutte, Le Nozze di Figaro, Le Songe d’une Nuit (Opera Australia), La Petite Renarde Rusée (Festival d’Aix-en-Provence), The Rape of Lucretia (Covent Garden), La Fiancée vendue (Opéra de Stockholm), Die Zauberflöte (Glyndebourne), Rigoletto, L’Affaire Makropoulos (English National Opera), Les Contes d’Hoffmann (Copenhague), De la Maison des Morts (Canadian Opera), Nixon in China ainsi que I was Looking at the Ceiling and Then I Saw the Sky de John Adams (Châtelet)…
En 2011, Alexander Briger a fondé l’Australian World Orchestra à Sydney qui réunit les meilleurs musiciens Australiens.
Christina Carvin Katia (soprano)
Originaire de Sarrebruck, Christina Carvin bénéficie d’une éducation bilingue franco-allemande. Elle s’oriente d’abord vers des études littéraires à l’Université de Strasbourg, avant de se consacrer entièrement au chant. Elle travaille avec d’éminents professeurs tels que Gudrun Bär et Siegmund Niemsgern, et participe aux master classes de Udo Reinemann ainsi que d’Alexander et Julia Hamari. Elle remporte en 2006, 3e prix du Concours de Toulouse, et obtient la même année le 1er Prix au Concours de Bilbao. Elle a aussi reçu le Prix du Jury et le Prix du Public à Marmande. Elle est engagée au sein de l’Opéra Studio d’Amsterdam pour la saison 2007/08. Elle a alors l’occasion d’incarner Proserpine et Eurydice/La Descente d’Orphée aux Enfers et la Prostituée/Reigen de Boesmans, rôle qu’elle reprend la saison suivante à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille. En 2010/11, on a pu l’entendre dans une Fille-Fleur/Parsifal, Hanna Glawari/Die Lustige Witwe, la 1re Dame/Die Zauberflöte au Deutsche Oper am Rhein. Elle a également repris le rôle de la Première Dame puis celui de Musetta/La Bohème au Capitole, Vitellia/La Clemenza di Tito puis une Fille-Fleur/Parsifal à Düsseldorf. Elle se produit souvent au Staatsoper de Vienne : Donna Elvira/Don Giovanni, Eva/Les Maitres Chanteurs de Nuremberg, une Fille-Fleur/Parsifal. A Séville, elle a interprété le rôle titre de Sárka de Janácek et à l’Opéra d’Avignon celui de Jenufa. Prochainement, elle sera Donna Elvira/Don Giovanni à Anvers puis Amelia/Un Ballo in Maschera à Metz. A Toulon, elle a chanté le compositeur/Ariane à Naxos la saison dernière.
« Passions slaves » : Vasks, Tchaïkovski, Dvorak
Valeriy Sokolov violon (photo) – Guillaume Deshayes cor anglais
Antony Hermus direction musicale (photo)
Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon
Vendredi 6 février – 20h30
Valeriy Sokolov violon
Né à Kharkov, Valeriy Sokolov a été admis à l’âge de neuf ans dans la classe du Professeur Sergueï Evdokimov à l’Ecole Spéciale de Musique de Kharkov. Il se produit pour la première fois en soliste à l’âge de 11 ans. En 1999, à la suite de ses succès en Ukraine et lors de concours internationaux en Europe de l’Est, il remporte le grand Prix du Concours International Pablo Sarasate de Pampelune en Espagne. Financé par Vladimir Spivakov, ce prix permet à Valeriy Sokolov de poursuivre ses études à la Yehudi Menuhin School en Angleterre. De 2001 à 2005, il étudie donc à la Yehudi Menuhin School dans la classe de Natalia Boyarska et apparait dans de nombreux concerts au sein de l’école. En 2005, il est lauréat du Concours International George Enesco de Bucarest. Il participe à des master classes données par Mstislav Rostropovich, Zvi Zeitlin, Dora Schwarzberg, Zakhar Bron, Ruggiero Ricci… En 2006 est paru en DVD, le film-portrait que lui a consacré le réalisateur Bruno Monsaingeon : Un Violon dans l’Âme.
Ces dernières saisons, il a joué notamment avec le Tonhalle Orchester de Zürich sous la direction de David Zinman, avec l’Orchestre Gulbenkian dirigé par Rudolf Barshai, avec le Bournemouth Symphony dirigé par Yan Pascal Tortelier, le Kollegium Winterthur et Howard Griffiths, le Philharmonique de Brême et Stefan Blunier, l’Orchestre Symphonique de Bâle avec Rumon Gamba.
Il a aussi joué avec le Philharmonia Orchestra, le London Philharmonic Orchestra, le Royal Stockholm Philharmonic Orchestra et le China National Symphony Orchestra. Il a notamment enregistré les Concertos de Bartok et Tchaïkovski avec David Zinman, celui de Sibelius avec Vladimir Ashkenzy (DVD), ainsi que la Sonate n°3 de George Enesco avec la pianiste Zvetlana Kosenko.
Antony Hermus direction musicale
Le chef néerlandais Antony Hermus a commencé sa carrière en Allemagne à l’Opéra de Hagen. Depuis la saison 2009/10, il est, à Dessau, le directeur musical de l’Opéra et le chef de l’Orchestre Anhaltische Philharmonie.
Son répertoire comporte déjà plus de 50 Opéras et 200 oeuvres symphoniques. Il a dirigé Carmen, Don Giovanni, Le Nozze di Figaro, Faust, La Bohème, Tosca, Katja Kabanova, L’Enfant et les Sortilèges, Il Barbiere di Siviglia, La Forza del Destino, Der Fliegende Holländer, Tannhäuser, Die tote Stadt, Elektra, Manon, Falstaff et Un Ballo in Maschera, Lohengrin, La Muette de Portici, Turandot et La Kovantchina…
En 2010, il fait ses débuts en concert avec l’Orchestre de l’Opéra National de Paris au Palais Garnier. Sa carrière prend alors un essor important, il dirige Der Freischütz, Don Giovanni (Rennes), Cosi fan Tutte (Rennes et Opéra National de Paris), Le Tsar Saltan de Rimsky-Korsakov (Maastricht), Il Matrimonio Segreto (Opéra National de Paris), Le Nozze di Figaro (Komische Oper Berlin)…
Antony Hermus a dirigé tous les orchestres symphoniques de son pays ainsi que le Sonderyilland Orchestra, Norrköping Symphony Orchestra, RTE, National Symphony Orchestra of Ireland, Taipei Symphony Orchestra ; en France, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre de Haute Normandie ; en Allemagne, les Orchestres Philharmoniques de Duisburg, Jena et Freiburg, les Orchestres symphoniques de Bamberg, Bochum et d’Osnabrück, la Norddeutsche Philharmonie, l’Orchestre de la WDR …
Durant la saison 2014/15, Antony Hermus dirigera l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre de la Suisse Romande, le Nederlands Philharmonisch Orkest, Residentieorkest De Haag, l’Orchestre Philharmonique de la BBC, le NDR Hannover, le Philharmonia Orchestra Londres, l’Orchestre de Göteborg, la Philharmonie Zuid-Nederland… En France, il sera l’invité de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon, l’Orchestre de Bretagne.
Parmi ses projets à l’opéra : Madama Butterfly à Essen, Der Vampyr (Marschner) au Komische Oper de Berlin et dirigera également La Tétralogie de Wagner à Dessau.
En plus du répertoire classique, Antony Hermus a dirigé de nombreuses oeuvres peu abordées telles que Die Königskinder de Humperdinck, Kleider machen Leute de Zemlinsky ou encore des oeuvres contemporaines telles que Where the Wild Things are d’Oliver Knussen, la création de Helle Nächte de Moritz Eggert et la première allemande de Dead Man Walking de Jake Heggie.
A Toulon, il a dirigé Faust en 2011.