Et revoici ce festival éclaté que Loutcha Dassa et son association « Les chantiers du Cinéma » nous propose depuis treize ans : Portraits de Femmes ».
Ce sont des films que, durant toute l’année, Loutcha va glaner de festivals en rencontres cinématographiques un peu partout en France.
C’est la femme dans tous ses éléments, qu’elle soit réalisatrice ou simplement comédienne, elle est le pivot des films présentés où tous les sujets la concernant sont abordés.
Cette année, le thème choisi est l’absence : absence de repères, de travail, d’identité, de maternité, de famille, de souvenirs… Vaste sujet que Loutcha nous propose dans toutes les langues puisque, de la France au Japon, ces films nous arrivent de Turquie, de Pologne, du Maroc, d’Angleterre, d’Italie, d’Irlande, d’Israël, de Roumanie, du Canada, de Chine, d’Australie, des Etats-Unis.
Festival éclaté car il fait escale à Toulon (Théâtre Liberté, Espace Comédia, Cinéma le Royal) à la Seyne où il est né (Théâtre Apollinaire, Centre Nelson Mandella), à Ollioules (Châteauvallon), à Six-Fours (Six n’étoiles).
Il démarrera le samedi 8 novembre à 19h au Théâtre Liberté, avec la présentation du programme suivi du film turc de Yesim Ustaoglu « En attendant les nuages », suivi lui-même d’un thé à la menthe et de pâtisseries orientales.
Il se terminera le samedi 6 décembre au Théâtre Apollinaire avec le film de Ken Loach « Jimmy’s Hall ». Deux théâtre donc pour l’ouverture et la clôture d’un festival dédié au cinéma. Mais qu’importe le lieu pourvu qu’on ait les films !
Cette année, plus de films français que d’habitude avec de beaux réalisateurs : Mélanie Laurent, Aube Breton, fille d’André Breton, Julie Bertuccelli, Bruno Dumont, Eric Omond, Fabienne Godet, Solveig Anspach, André Téchiné…
Et puis un point d’interrogation : Le Théâtre Apollinaire devant fermer ses portes, où va, l’an prochain, s’installer le festival qui se passe en grande partie dans la ville où il est né : la Seyne.
Un an de réflexion et il faudra trouver une solution car ce superbe festival ne doit pas déserter sa ville natale.
A suivre, donc…
Et à suivre surtout cette treizième mouture riche en grand moments cinématographiques, où la femme est le personnage central.
A noter, durant tout le festival, une très belle exposition de Sumie (peinture à l’encre japonaise) de Michel Marchando, du 21 novembre au 7 décembre.
Pour avoir le programme et vous inscrire : 04 94 09 05 31 – 04 94 91 69 66 – 06 14 82 24 18
Jacques Brachet