OLYMPE : Un nouveau disque, une tournée !

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Une pochette somptueuse avec, en prime, trois photos souvenirs.
Évidemment, déjà on a envie d’aller plus loin. Sans compter que la voix et la personnalité d’Olympe nous intriguent et l’on attendait ce disque avec impatience car, si son premier disque était agréable à écouter, ce n’étaient que des reprises. Et voilà ce qu’on peut considérer comme son premier opus.
De belles mélodies, des rythmes très dansants, une voix bien posée, qui va du grave à l’aigu avec une aisance époustouflante, on pense à Freddy Mercury, à Jimmy Sommerville, à Polnareff, Mika. La voix est puissante et les chansons la mettent en valeur. Ecrites par de jeunes auteurs-compositeurs de talent comme Quentin Bachelet, Cécile de Laurentis, Davide Esposito, Emmanuel Moire, David Gategno, Olivier Schulteiss…..
C’est du sur mesure et c’est un vrai plaisir que de suivre la voix de cet original personnage qui a su s’imposer à ce télé-concours qui l’a placé second. Sa voix d’ange fait merveille et ce disque est un vrai plaisir à écouter, « C’est facile » est une de mes chansons préférées, très dansante, chanson qu’on retrouve en fin d’album sur un tempo lent et en acoustique. C’est inattendu et les deux versions sont aussi réussies que différentes. « Superstar » est aussi une sympathique chanson et une profession de foi; « Une saison en enfer » est fort émouvante et Olympe la chante avec beaucoup de sentiment.
On l’attendait bien sûr au tournant et le tournant est bien pris !
Par contre, que le N°2 de ce concours sorte un disque avant le N°1 (qui était Yoann Frégé), c’est une première !
Il rit lorsque je le souligne :

« C’est vrai mais d’abord, juste après la finale, Mercury m’a demandé si je voulais faire une sorte d’album souvenir de l’émission en reprenant quelques chansons phares que j’avais chantées. J’ai trouvé que c’était une belle idée et puis, ne nous le cachons pas, ça me permettait de rester tout de suite sur le terrain. Aujourd’hui les choses vont très vite, on est aussi vite oublié qu’on vous a plébiscité. Il faut donc rester lucide et profiter de la vague. Attendre un an pour sortir un disque, c’est long et on a le temps de vous oublier et de passer à autre chose.

Donc parlons de ce disque où là, il n’y a que de nouvelles chansons. Mais alors, pour les auteurs et compositeurs, quelle distribution ! Comment avez-vous fait ?
Il y a eu les rencontres, la chance…
Par exemple, Emmanuel Moire a suivi toutes les émissions et m’envoyait souvent des twiters pour me soutenir. Puis il est venu sur le plateau et en rigolant, je lui dis : « Et si on faisait une chanson ensemble ? » A mon grand étonnement il a dit oui tout de suite, il m’a emmené chez lui, m’a fait écouter des chansons et j’ai choisi « Depuis peu » qui m’a beaucoup ému.
Olivier Schultess était le chef d’orchestre sur « The Voice » et tout le temps il me disait : « Alors, on le fait quand ce disque ? ». il est donc venu tout naturellement.
Pour les autres, c’est Mercury qui les a approchés pour moi.

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Aviez-vous le choix de beaucoup de chansons ?
Une cinquantaine ! Ca fait plaisir et en plus c’est flatteur. J’avais donc un gros choix et ça a quelquefois été très difficile car il y en avait de très belles. Par exemple il y en avait une dont la maquette était chantée par une femme et que j’aimais beaucoup. Mais chantée par moi les paroles n’avaient pas la même saveur. C’est à regret que j’en ai laissé quelques-unes de côté.

Alors, une chose originale, rarement faite sur un même disque : chanter de deux manières différents la même chanson : « C’est facile ». Justement… est-ce facile ?
C’est une de mes chansons préférées, c’est au départ un titre acoustique. Avec toute l’équipe, on l’a essayée en version rapide puis, plus lentement, en piano-voix. On s’est rendu compte qu’en plus d’être une bonne chanson, ça donnait une autre lecture au texte. Du coup j’ai trouvé que l’offrir en bonus était une bonne chose.

Quelle version chanterez-vous sur scène ?
Les deux ! C’est à dire que je fais un mix :  je la démarre en piano-voix et puis je fais la deuxième version dans la seconde moitié.

Vous jouez sur deux tableaux : le côté très « dance », dans l’énergie et le côté plus romantique, plus émotionnel…
Parce que ce sont mes deux facettes : j’aime le côté festif, je suis d’un tempérament heureux et ce côté énergique me ressemble tout comme le côté romantique. C’est vrai qu’on m’a vu plus souvent dans ce deuxième registre dans l’émission mais les deux… c’est moi !
Et puis, pour un spectacle, il faut qu’il y ait les deux pour ne pas lasser les gens, les endormir… ou les faire pleurer !

Racontez-moi ce qui vous a poussé à faire cette émission qu’est « The Voice »
Il faut que vous sachiez que j’ai toujours été refoulé partout où je me suis présenté : la star Ac’, la nouvelle star… Je n’ai jamais franchi les sélections. J’avoue que c’est très déstabilisant et que je me suis posé beaucoup de questions : suis-je si mauvais ? Qu’est-ce qui cloche ? Ne vais-je jamais aller au-delà des petits concerts que je faisais dans ma région ? Je rongeais mon frein en regardant « The voice » et puis j’ai mis quelques vidéos sur You Tube. Là, quelqu’un de l’équipe m’a vu et m’a proposé de me présenter à l’émission. Et ça a marché !

Jennifer était votre coach… Parlez-moi d’elle.
C’est une femme d’une grande gentillesse et d’une grande simplicité, malgré tout ce qu’on peut écrire sur elle. Elle est passionnée par ce métier, elle a été très impliquée, m’a donné beaucoup de conseils, m’a dirigé, a fait un choix de chansons pour moi, je lui en proposais, on en discutait et elle ne m’a jamais imposé quoi que ce soit. Ayant fait la Star Ac’, elle m’a été de très bon conseil pour vivre au mieux « l’après Voice » et elle me suit toujours de près. On continue à s’appeler, à se voir. Nous avons passé de très beaux moments ensemble. J’ai eu beaucoup d chance.

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Vous chantez en français, ce qui devient rare, même si sur l’émission tu as beaucoup chanté en anglais.
Je suis Français et je trouve évident de chanter en français. Même si j’adore aussi chanter en anglais, ce que je peux faire de temps en temps. Mais entre une langue et l’autre il y a une grande différence dans la façon de chanter. En France, les mots ont beaucoup d’importance, il y a une interprétation plus forte. En Anglais, c’est la mélodie et la performance vocale qui priment. Ca oblige à chanter différemment. Et c’est intéressant à faire.

Alors, la tournée ?
Eh bien, on y est bientôt puisqu’elle démarre le 1er octobre au Pasino d’Aix-en-Provence…
J’ai bien sûr un peu d’appréhension mais en même temps j’ai hâte d’y être ! »

Et nous aussi pour découvrir ce nouveau phénomène qu’est Olympe !

Jacques Brachet