Échos système est un programme d’expositions envisageant le vivant, un vivant incertain, en transformation et en mutation. Ce vivant s’entremêle dans des contextes territoriaux marqués et singuliers. Les artistes nous plongent, par différentes approches, dans des problématiques actuelles en lien avec les migrations, (Les Chants del’Asphodèle, Mathias Benguigui et Agathe Kalfas), la mémoire (Sauvegarde retrouvée 2.0, Jérôme Cortie ; Cuba, Manuel Rivera-Ortiz), le féminisme (Les marques,Elsa Leydier) ou encore le décolonialisme.Images analogiques, numériques, réalité virtuelle,augmentée (Au bord du réel, Jean Christian Bourcart) etarchives (Time Atlas, Niina Vatanen) façonnent une vision et une perception renouvelée du vivant et des relations sociétales qui en découlent. Des récits-fictions pour trouver notre place, exprimer nos désirs et apprivoiser nos peurs (D’ici, ça ne paraît pas si loin, Les Associés) ou les subir en les exprimant par la violence ou l’exaltation (American Mirror, Philip Montgomery).
D’ici ça ne paraît pas si loin (Sébastien Sind) – Les marques (Elsa Leydier)
Ces visions explorent les facettes de l’individu face à lui-même et son environnement, qu’il soit géographique ou social, telle la solitude (Métropolis, Barbara Wolff), le genre (Identité et masque, Anno Wilms) ou l’érotqui met en évidence la notion du masque que tout individu porte pour répondre aux exigences de la vie sociale.
Un ensemble protéiforme faisant écho à l’humain et à l’environnement, un système inter relié face aux multiples problématiques actuelles, telles que les crises sanitaires (Sauver les corps, Les Associés/ParisBerlin), écologiques et politiques (Drop Out, Hoël Duret). Ces approches documentaires, par la photographie et le film, nous éclairent sur un monde en mouvance et nous questionnent sur l’avenir de l’humanité (Surviving Humanity, Alberto Giuliani).
Plus de 60 artistes, 15 expositions présentées cet été parla Fondation Manuel Rivera-Ortiz du 4 juillet au 26 septembre, dans le cadre du programme associé des Rencontres de la Photographie d’Arles
Les chants de l’asphodèle (Mathias Benguigui) – Behind desire (Heinz Hapak)
18 rue de la Calade
Tous les jours 10H00 – 19H30
La vente des billets cesse 30 mn avant la fermeture
Vernissage le mercredi 7 juillet
Vernissage en continu durant la journée, ouverture jusqu’à 21h