Echos de Ramatuelle

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Cyril BRUNEAU au Garage !
Cyril Bruneau est un garçon aussi charmant que discret, ce qui pourrait sembler antinomique lorsqu’on adjoint le mot «discret» à «photographe».
Mais tout en étant jeune, il fait partie de ces photographes qui n’agressent pas les artistes, qui sont respectueux et ne les attendent pas derrière une porte.
Si si… ça existe encore ! la preuve ! Ce qui ne l’empêche pas de faire de belles photos avec la complicité de ceux-ci.
Ce parisien travaille depuis des années dans la photo institutionnelle. Il a «shooté» pour des marques de prestige comme Cartier, l’Oréal, Yves Rocher avant de se retrouver «photographe officiel» du Festival de Ramatuelle, invité par Jacqueline Franjou, lorsqu’il a fallu remplacer notre ami Jean-Marc Fichaux qui nous a quittés voici dix ans.
Dix ans. Le temps de bien prendre ses marques dans ce festival et de les fêter en présentant à la galerie «Le Garage» de Ramatuelle, les photos coups de cœur qu’il a réalisées. Et c’est de la belle ouvrage.
Si cela lui rappelle de beaux souvenirs, il en est de même pour nous qui suivons ce festival depuis qu’il est né dans le village de Gérard Philipe, devenu également celui de Jean-Claude Brialy.

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Cyril collabore aussi à des magazines comme Paris Match ou le Monde et de temps en temps, il vient faire une petite incursion chez nous à Six(Fours.
Ainsi est-il venu exposer ses photos l’an dernier à la Maison du Cygne et cette année il nous a présenté un ami photographe : Tony Frank, qui fit les beaux jours de «Salut les copains» et a vécu une étroite collaboration avec Johnny Hallyday à qui il rend hommage tout l’été dans ce lieu six-fournais superbe.
Il a également écrit un livre fort instructif pour tous ceux qui rêvent d’apprendre l’art de manier photoshop.
Fidèle au poste, nous nous retrouvons chaque soir au Festival de Ramatuelle pour photographier les artistes… lorsqu’ils y consentent où qu’ils ne sont pas trop en retard !
A ce soir donc, Cyril !
Photos Christian Servandier… et Cyril Bruneau ! (cyril@photographe-concert.com)

LE TEMPS QUI RESTE

Fiona Gelin : Des projets plein le sac
Joie et surprise de rencontrer dans les coulisses du festival de Ramatuelle, mon amie Fiona Gélin, toujours pleine d’énergie, toujours belle et volubile, toujours avec mille projets en tête.
Elle est en vacances à St Tropez et en a profité pour venir embrasser son ami Christian Vadim. Entre deux verres de champagne, elle me parle de tout ce qu’elle a fait ces temps-ci et de tout ce qu’elle va faire dans les mois à venir.
«Après les tournées de deux pièces «Les Amazones» et «Les frangines» (qu’elle était venue jouer au Théâtre Galli de Sanary avec Sonia Dubois et Katia Tchenko) je serai les 14 et 15 août au festival de poésie de Brive la Gaillarde où je dirai des poèmes de mon père… J’en suis très fière !
A la fin de l’automne je jouerai à la Bastille «Rebelle», un «seule en scène» tiré de mon second livre «Si fragile» dans une mise en scène de Muriel Hanna.. Figure-toi qu’à ma grande surprise, le livre continue à se vendre ! Ça me rend très heureuse.

A LE TEMPS QUI RESTE
Et puis, je termine l’écriture de mon troisième livre «Chronique des gens humbles». Je me suis découvert la passion d’écrire, c’est devenu vrai besoin et j’espère le terminer très vite.
Il y a aussi deux projets de films qui sont en train de se concrétiser et dont on reparlera.
Cette année est une très belle année pour moi et pour ouvrir une belle page, je déménage dans quelques semaines».
En attendant, quelques jours de repos à St Tropez dans ce qu’elle appelle sa roulotte, d’où en fait elle sort peu, sinon pour aller faire ses courses et aller voir des potes…
Et Dieu sait si elle en a !
Photos Patrick Carpentier

A

ZAZIE… le plein d’énergie
Zazie sur scène, c’est quelque chose !
Longiligne silhouette toute de noir vêtue, surmonté d’un Borsalino de même couleur, elle arrive sur scène avec un sourire éclatant et elle va tout de suite vers le public qui a rempli le théâtre. Tout au long du spectacle d’ailleurs, elle sera en prise directe avec lui, ne le lâchant pas d’une seule seconde… enfin presque, une personne ayant fait un malaise, il fallut arrêter le concert quelques minutes pour que les secours viennent la chercher.
Hormis cet arrêt, c’est à 200 à l’heure qu’elle va mener ce spectacle avec ses cinq musiciens, dont deux femmes à la guitare, sous des éclairages magnifiques.
Elle a su doser ses nouvelles chansons comme «Speed» qui lui va comme un gant, avec les anciennes que la salle reprendra en chœur comme «Zen», «Je suis un homme», «Rodéo», «Un point c’est toi», «Larsen»… Un très émouvant moment avec «J’étais là» et point d‘orgue avec un retour piano-voix et «J’envoie valser» repris par toute la salle avec une ferveur incroyable, au milieu des fameux coussins que tout le monde a… envoyé valser.

B C

L’on nous avait dit qu’elle avait une côte cassée et croyez-moi, ça ne s’est pas vu du tout tant elle se démène, danse, saute, traverse la scène jusqu’à sauter dans la salle pour faire un tour à travers le public subjugué.
Sauf petite ombre au tableau : un orchestre beaucoup trop fort qui nous empêcha souvent – hormis les fans ! – d’entendre les paroles.
Nous n’avons pas fait partie « du » chanceux qui a pu l’interviewer, et encore très brièvement. Les chanteurs aujourd’hui sont très parcimonieux et n’ont pas le temps de nous accorder dix minutes de leur temps… Enfin, c’est ce que nous disent leurs entourages qui font aujourd’hui une barrière à tout rapprochement… sans que souvent l’artiste ne soit au courant.
Iznogoud pas mort !
Mais ne boudons pas notre plaisir d’avoir retrouver Zazie sur scène après trois ans d’absence !

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Jacques Brachet