Toulon – Le Liberté : 33ème Thema : « Féminin-Masculin »

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Charles Berling et Pascale Boeglin-Rodier, co-directeurs du Liberté et de Chateauvallon

Chaque année, le Liberté propose un travail avec les jeunes autour d’un thème choisi en rapport avec les discriminations. Ce travail consiste à réaliser des courts-métrages autour du thème choisi et ce 33ème Théma est donc inscrit sur « Féminin-Masculin ». Grande question d’aujourd’hui où, même si le mariage pour tous est devenu une loi il est encore loin de faire l’unanimité, tout comme le transgenre, l »homosexualité, les travestis qui posent encore de nombreuses questions sur la normalité. Peut-on être un homme efféminé, une femme masculine ? Quelle part chaque être a de féminin ou de masculin ?
Y a-t-il une norme ?
Toutes ces questions vont donc être abordées au cours de ce Théma et nombre de personnalités viendront se joindre à Mme Christiane Taubira, qui sera la marraine de cet événement et présidera une table ronde le lundi 13 mai à 19h30, entourée d’artistes, de réalisateurs, d’intellectuels, de jeunes…
De nombreux films seront présentés tournant autour de ces thèmes, présentés par des réalisateurs, des conférenciers des chorégraphes, des photographes, qui, d’ailleurs, proposent leur travail au Liberté.

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Il s’agit de Stéphanie Renoma, styliste et photographe qui a créé avec sa famille la marque Renoma, d’où son pseudonyme. Styliste et photographe, ses modèles sont androgynes, ce qui l’intéresse particulièrement, et dans la mode et dans la photographie. On y retrouve une part de sensualité, de mystère, de glamour et d’érotisme, où hommes et femmes se mêlent dans un jeu de miroir, de faux-semblants.
Quentin Houdas s’est intéressé au phénomène « Queer » qui signifie, » étrange, bizarre » créé dans les années 2000 aux Etats-Unis, regroupant tous les genres sexuels. Et si la Gaypride représente tous ces genres, toutes ces identités dans une fête colorée et exubérante. Quentin Houdas a voulu montrer que dans tous les genres, il y a l’humain. il n’a pas voulu montrer des corps mais des personnages habillés de façon originale. Ses portaits ressemblent à des peintures des XVIIIème et XIXème siècles.
On pourra également découvrir au centre historique de Toulon, rue des Arts, des photographie d’Alejandra Carles-Tola, artiste espagnole basée à Londres où elle présente des vietnamiens masqués qui se distinguent justement par ces masques et une équipe de rugby féminine loin des stéréotypes qu’on se fait d’une sportive.
La sexualité dans tous ses états durant deux mois au Liberté

Jacques Brachet