Archives mensuelles : février 2025

Pascal LEGITIMUS… Coucou le revoilou !

Décidemment, Pascal Légitimus ne quitte plus Six-Fours !
Déjà, le 24 janvier on le retrouvait à la Batterie du Cap Nègre où il nous présentait, non pas un film mais une expo photos de coquillages. Coquillages dans tous ses états et de toutes les plages du monde sur lequel il s’est posé.
Mardi dernier le revoici pour parler de cette expo avec une foule presque aussi nombreuse qu’au vernissage de l’expo.
Coucou, le revoilou le lendemain au Six-N’Etoiles pour cette fois présenter un film dans lequel il joue mais qu’il a réalisé : « Antilles sur Seine ». Un film qui date de l’année 2000, une comédie hilarante dans laquelle il a invité tous ses amis, de Chantal Lauby à Edouard Montoute de Chevallier à Laspalès, d’Anthony Cavanagh à un certain Théo Légitimus, qui n’est autre que son frère, ses complices Inconnus Didier Bourdon et Bernard campan… campant deux femmes de ménage hilarantes à ne pas manquer à la fin du film. Et bien d’autres encore.

Pourquoi présenter un film qui date de 25 ans ? Tout simplement parce que la directrice du Six N’Etoiles ne voulait pas rater la venue de l’artiste si près du cinéma !
Et le public fut nombreux et ravi de les revoir, et le film et le comédien-réalisateur.
« Rassurez-vous – me dit-il en riant – je repars ce soir chez moi ! »
Il  m’avait, lors de sa venue, accordé une interview mais là, nous avons juste trinqué… à l’eau minérale, je précise, car il ne boit pas, juste le temps de faire quelques photos avec Noémie et son co-directeur Jérôme Quaretti et Fabiola Casagrande, adjointe au service culturel de Six-Fours qui l’avait accueilli au Cap nègre.

Soirée conviviale s’il en fut, non dénuée de rires et de bonne humeur, qui nous a apporté un petit air de Marie-Galante où fut en partie tourné le film.
Dernières confidences de Pascal : Une expo qu’il prépare autour toujours de ses coquillages dans des lieux emblématiques de Paris au point du jour, une autre plus lointaine du côté de New-York et un livre, non pas biographique mais sur la santé, lui qui ne boit pas, ne fume pas, est en partie végane et a une silhouette de jeune homme à 60 ans passés.
Rassurez-vous Pascal… On sera toujours heureux de vous accueillir à Six-Fours !

Jacques Brachet

Sylvain DESCLOUS… Retour au pays

David (Damien Bonnard) est directeur de travaux sur un chantier de la Défense à Paris.
Un chantier pharaonique qui va inévitablement prendre du retard, au grand dam du promoteur qui lui met une pression énorme, d’où les énervements, le stress, les coups de gueule, ce qui n’avance pas les travaux pour autant.
Et voilà que David rencontre Victoria (Jeanne Balibar), une belle et mystérieuse DRH internationale de laquelle il va tomber amoureux. A ses risques et périls peut-être car elle est tout aussi troublante qu’énigmatique et lui assène le chaud et le froid avec une apparente sincérité, chose qu’il ne voit pas au départ tant elle agit avec finesse, avec grâce, avec subtilité.
Qui est en fait, cette femme ? Une femme audacieuse et libre ? Une femme manipulatrice ?
Le film « Le système Victoria » est réalisé par Sylvain Desclous, d’après un roman d’Éric Reinhardt et dont le réalisateur a été séduit dès la première lecture. Entre thriller et film d’atmosphère, souvent dans un clair-obscur, il met face à face deux comédiens magnifiques qui semblent si loin l’un de l’autre, lui bourru, énervé, stressé, brut de décoffrage,  elle, impériale, énigmatique, impénétrable, d’un calme olympien.
Film superbement maîtrisé qui nous laisse en haleine jusqu’à la fin.
Etape « régionale » pour le réalisateur qui a vécu à Toulon et est venu présenter son film au Six N’Etoiles de Six-Fours.

« Sylvain, qu’est-ce qui vous a donné l’envie de faire ce film ?
En 2011, j’ai découvert le roman d’Éric Reinhardt, il m’a tout de suite beaucoup plu, entre autre parce qu’à l’époque, il me touchait de près…
C’est-à-dire ?
J’évoluais alors dans un milieu professionnel de grandes entreprises qui ressemblait assez à celui qui est décrit dans le roman, une ambiance très business, de travail. Du coup, je lui ai envoyé un petit message lui disant que j’étais très admiratif de son livre. A l’époque, je n’avais fait que deux courts-métrages et je n’étais pas en mesure de lui proposer quoi que ce soit. Une dizaine d’années plus tard, en 2020 exactement, Éric m’en envoyé un mail pour savoir si son roman m’intéressait toujours et, si, dans l’affirmative, je serais prêt à l’adapter.
Vous ne vous connaissiez pas et il vous a fait tout de suite confiance ?
Il avait vu mon premier long métrage « Vendeur » qui lui avait beaucoup plu et nous nous étions croisés quelquefois. Il aimait bien mon regard et ma manière de travailler mais nous ne nous connaissions pas plus que ça.
Donc, confiance totale et c’est vous qui l’avez adapté ?
Lorsque j’ai pris le projet, Éric avait déjà écrit une première version du scénario. Je l’ai lu et j’ai vu qu’il y avait des modifications à faire, modifications qu’il a d’ailleurs acceptées. Donc je ne partais pas de zéro.
Combien de temps avez-vous mis pour mettre tout ça en place ?
Je me suis mis à l’écriture durant plus de deux ans, après quoi il a fallu un an pour trouver des financements, puis préparation, tournage, montage, une grosse année. Entretemps j’avais fait deux autres longs métrages « De grandes espérances » et « La campagne de France ».
Vos deux comédiens sont magnifiques. Comment c’est fait votre choix ?
Je connaissais Damien Bonnard, que vous avez peut-être pu voir dans « Les misérables ». J’ai fait quelques courts métrages avec lui. On se connaît depuis très longtemps et c’était assez évident car il avait le physique et la gueule de l’emploi. Je l’ai tout de suite imaginé en directeur de chantier. Quant à Jeanne Balibar, c’est une comédienne que j’aime beaucoup. Et, c’est ce qu’on disait tout-à-l’heure, pour être crédible Il ne fallait pas qu’on tombe dans la caricature. Ce n’est pas Cruella ! C’est un personnage assez fort qui joue sur deux tableaux. Avec elle il fallait travailler sur le fait qu’il ne fallait pas qu’elle soit trop antipathique, trop torturée et elle a fait un travail formidable pour y ramener un peu d’humour et de folie, tout en laissant le mystère jusqu’à la fin : Est-elle amoureuse ou manipulatrice ? Elle a ramené quelque chose qui n’était pas forcément dans le roman, quelque chose d’un peu vénéneux, mystérieux.
Elle a un jeu particulier, Jeanne, on ne sait jamais sur quel pied danser avec elle 

Vous me disiez que c’était un peu un milieu que vous connaissiez… C’est vraiment un univers impitoyable ?
Vous savez, il y a beaucoup d’enjeux, de pouvoir, d’argent, il y a beaucoup d’ambitions, de passions… Comme dans beaucoup de métiers d’ailleurs.
Où avez-vous tourné ?
A la Défense à Paris puis deux jours à Bruxelles parce qu’il y a une co-production belge !
Et à la Défense, on trouve des lieux aussi grands et aussi vides ?
Il y a pas mal de tours vides à la Défense ! Malgré cela, il faut beaucoup d’autorisations. Ca n’est pas si facile que ça.
Vous êtes en tournée d’avant-première ?
Oui, ce soir c’est la 23ème ! Et ça se passe très bien. Par contre, il y a des questions auxquelles je ne veux pas répondre…
Ah ! Lesquelles ?
Est-ce que Victoria a une idée en tête depuis le début ? Est-ce qu’elle est vraiment sincère ? La possible emprise de l’un sur l’autre… Je pense qu’il ne faut pas trop déflorer le sujet et que les spectateurs doivent se faire leur propre idée.
Parlez-moi un peu de vous, de Créteil où vous êtes né à Aix-en-Provence où vous avez fait vos études…
De Créteil, je me suis très vite retrouvé à… Toulon où, de 4/5 ans à mes 18 ans j’ai fait mes études jusqu’au bac… Vous connaissez le lycée Dumont d’Urville ! J’y ai de bons souvenirs. Après je suis parti à Aix faire mes études. Puis il y a eu le service militaire et je suis « monté » à Paris.
Et vous aviez déjà dans l’idée de faire du cinéma ?
Non ! J’étais donc à Paris à 24/25 ans. Ça a commencé doucement à germer. Comment c’est venu ? Je ne sais pas. J’ai toujours aimé le cinéma…
Moi aussi ! Mais ce n’est pas pour ça qu’on en fait son métier !
(Il rit) OK, disons que ça me titillait très fort, j’aimais l’écriture, la création, j’ai vu des fenêtres s’entrouvrir, je m’y suis faufilé. Je voulais dépasser le statut de spectateur… Et je ne le regrette pas !

Comment avez-vous choisi les comédiens qui gravitent autour de ce duo ?
Je connais certains pour avoir déjà travaillé avec eux. Puis je suis beaucoup les acteurs. Il y en a que j’aime beaucoup, d’autres que je repère car je vais beaucoup au cinéma
Est-ce qu’Éric Bernhardt a vu le film ?
Oui, il en est très content. Il a toujours été tenu au courant des différentes étapes. Il connaissait en gros le scénario puisqu’il en avait écrit une première mouture et les changements que j’en ai faits ne l’ont pas fait tomber de sa chaise ! D’abord, c’était le deal du départ, je lui avais expliqué comment je voulais procéder. S’il avait dû imposr des choses, que ce soit par exemple à 100% fidèle au roman, je n’y serais pas allé.
Dans quel état êtes-vous à quelques semaines de la sortie du film ?
Il y a encore un peu de temps, de travail mais je suis content qu’il sorte et je commence déjà à penser à la suite.
Qui est ?…
A l’étude ! C’est assez embryonnaire mais j’espère revenir vous la montrer dans quelques temps.
Ici vous êtes un peu chez vous !
Bien sûr, j’y reviens souvent, j’ai encore mes parents à Toulon et ils seront là ce soir, avec plein de gens que je connais.
Dans ce cas, cela vous met-il une pression ?
Pas plus que ça. Je ne l’ai encore jamais montré à des gens que je connaissais dans une salle mais ça ne change rien. Je ne dirai pas que je m’en fous, j’ai bien sûr envie que ça se passe bien mais je ne suis pas spécialement angoissé… Je pense qu’ils le sont plus que moi !
Ils connaissent le sujet ?
Oui, nous en avons parlé, ils ont vu la bande-annonce, ils ont lu les quelques articles qui sont sortis. On n’arrive jamais vierge sur un film.
Après sa sortie, le 5 mars, vous serez à nouveau vierge ?
Oui, c’est l’objectif. Il faut que je réfléchisse et que je m’active un peu car quatre ans c’est long. Il ne faut pas trop attendre… pour pouvoir revenir vous voir !

Propos recueillis par Jacques Brachet

HI-Han

Immergé dans tant de qualités vantées de l’Intelligence Artificielle (IA) je décidai de lui faire écrire un poème, étant à court d’inspiration. J’allai vers une IA gratuite de base. Mais fallait-il la tutoyer ou la voussoyer. J’optai pour le tu, plus simple dans la conjugaison.
– IA, veux-tu avoir l’obligeance de m’écrire un poème.
– Qu’est-ce qu’un poème ?
– La façon d’écrire de la poésie.
– Très bien. Qu’est-ce que la poésie ?
Moi, très érudit, pour lui en mettre plein la vue.
– C’est un art du langage.
– Je ne suis pas qualifié en art. Je n’ai pas eu de formation. Allez voir un ancien, ChatGPT. Il pourra certainement combler votre attente.
Surpris par sa courtoisie je le remerciai chaleureusement. Faut être humain, après tout.
– Serviteur, me répondit-il. Diable, il avait la notion de classe sociale.
Je dis « il », faute de neutre, car les machines n’ont pas de sexe, du moins jusqu’à maintenant. Que n’avons-nous pas dans notre langue un pronom neutre comme « it » en anglais, ou encore « es » en allemand. A défaut j’ai choisi « il », car « elle » est trop poétique pour une machine.
Donc même demande à ChatGPT, qui m’avait reçu fort courtoisement, car ces machines ont du savoir vivre.
– Cher ChatGPT, écris-moi un poème.
– Je ne connais pas ce mot.
– C’est un texte poétique.
– Ah bon ! Donne moi un exemple. (Lui aussi me tutoyait)
– L’été, l’oiseau cherche l’oiselle ;
Il aime — et n’aime qu’une fois !
Qu’il est doux, paisible et fidèle,
Le nid de l’oiseau — dans les bois !

Je ne lui dis pas que c’était de Gérard de Nerval dans ses Odelettes.
– C’est joli. Je vais essayer.
– Ce matin il faisait beau
-Les oiseaux chantaient très faux
– J’étais si content très haut-
De produire un fabliau

–  Pas mal, lui dis-je, pour un débutant. L’avant dernier vers, très fort, très chargé de connotations.
Il se montra modeste. Je vis des lumières s’animer. Il ne semblait pas satisfait.
– Essayer peut-être le chinois, DeepSeek. Il vous fera des haïkus.
– Les haïkus c’est japonais.
– Personne n’est parfait (Nobody’s perfect).
Dommage qu’il ne sache pas sourire. Connaissait-il le film « Certains l’aiment chaud » dont c’est la dernière réplique ?
Me voilà chez DeepSeek. Moins accueillant, plus terne.
– C’est quoi un poème ?
Il parlait le français vulgaire, peut-être pour se mettre au diapason de ses utilisateurs.
Je lui donnai le même exemple.
Il répondit aussi sec :
– Bla bla bla bla bla
– Bla bla bla bla bla
– Bla bla bla bla bla
– Bla bla bla bla bla

Certes il connaissait la métrique : quatrain de cinq syllabes, rimes très riches. La structure de son poème était parfaite, mais il restait quand même plutôt sibyllin.
Devant son air supérieur et sa mimique moqueuse, j’allais arrêter mes recherches, quand il me lança :
– Hé ! C’est bien l’IA.
Avec son accent chinois il prononçait « Hi-Han ».
Serions nous tous des ânes?

Serge Baudot

André NEYTON nous a quittés

La famille Comédia

1921. Au commencement était une grange achetée par Joseph Rosa. Et le Comédia, premier cinéma de Toulon naît.
Mais après sept ans de réflexion, M Rosa revend sa grange qui va passer dans plusieurs mains.
En 1943, en pleine guerre, une bombe le transforme en grand trou béant.
Mais il renaîtra de ses cendres en 1950.
En 1984, à l’ombre de Jacques Tati, il se dote de deux salles, trois cents places, un bar.
Et arrive André Neyton en 1991. Enseignant, fou de théâtre et de langue occitane il a beaucoup bourlingué, a créé deux chapiteaux dont l’un s’est envolé, a squatté au théâtre de la porte d’Italie qui n’était alors qu’un dépotoir, il a subi de nombreuses pressions, des revers de fortune des suspensions de  subventions,  des problèmes avec différents maires, dont un maire qui ne connaissait pas la culture, Maurice Arrecks, puis l’arrivée du FN…
Une grande épopée avant qu’il ne pose ses valises à ce qui deviendra l’Espace Comédia. il y créera une salle de théâtre, une salle de répétition, un atelier occitan, des pièces, monté une troupe, le Centre Dramatique Occitan et nombre d’artistes de la région vont  y naître et s’y produire, de Miquèu Montanaro à Miquela e lei Chapacans, en passant par Philippe Chuyen, Yves Borrini et Maryse Courbet, Trompette et Bourguignon,  et tant d’autres. Mais pas que…
Car André est ouvert à toutes les formes de spectacles, à tous les genres et c’est ainsi que nombre de troupes de Méditerranée viendront y jouer, des chanteurs, des danseurs, des musiciens,  et des artistes nationaux comme Rufus, Anne Sylvestre, Romain Bouteille, les frères Belmondo, l’auteur et réalisateur Paul Vecchiali (qui est né au Mourillon) qui est venu y créer une pièce… Chez lui, Molière et Brecht se sont superbement entendus. Il y a joué Jean Siccardi, un toulonnais, Obaldia, Neruda, René Char, Robert Laffont. Il a créé une pièce autour de Gaspard de Besse et de l’affaire Dominici et encore Maurin des Maures de Jean Aicard.
On l’a traité de fou, d’utopiste… Mais il fallait l’être pour que le vaisseau vogue sur les rives de la Méditerranée.

Il faut savoir que, jusqu’à l’arrivée des frères Berling et du Liberté, Toulon ne possédait pas de théâtre hormis celui de la Porte d’Italie et le Comédia. Oui, il y avait l’Opéra avec pour seules pièces de théâtre celles du Boulevard parisien.
Grâce à des gens comme Robert Laffont qui l’a beaucoup aidé et qui a produit pour France 3 en 85 «La révolte des cascavèus» qu’il a écrit et tourné avec la troupe d’André,  Jack Lang, qui a beaucoup aidé les théâtres en région, les langues vivantes et la langue occitane entre autres, à Jean-Louis Barrault qui a créé le Théâtre des Nations à la Sorbonne et où André et sa troupe y ont joué pour la première fois en professionnels.
Toujours avec cette force de persuasion, cette volonté de défendre les théâtres, les cultures, les langues, les libertés, il a monté de grandioses spectacles hors les murs à l’instar du Puy du Fou créant en pleine nature des épopées magnifiques dont tout le public se souvient encore : «Le siège de Mons», «Maurin des Maures», «Gaspard de Besse».
A noter qu’André pourrait  apparaître dans un jeu de sept familles : Vous demandez le père et André aparaissait, la mère , Josyane, sa femme, comédienne, Michel le fils, technicien, éclairagiste, Sophie, la fille, comédienne, Isabelle, femme de Michel, costumière, Xavier-Adrien Laurent, dit Xal, comédien qui fut le beau-fils et reste un membre de la famille… La famille Comédia s’est toujours portée bien !!!
Voilà donc plus de 30 ans qu’André, comédien, auteur, metteur en scène, directeur de théâtre nous faisait rêver, nous faisait réfléchir et nous présentait des spectacles que nous nous n’aurions pu voir nulle part ailleurs dans la région. Qu’il invitait des artistes, des compagnies  venant de Grèce, d’Italie, d’Algérie, d’Espagne… de tous les pays bordés par la Méditerranée…
Ca méritait un bel anniversaire et surtout ce film très émouvant, « Le Comédia, un théâtre dans la ville »  à la fois joyeux et nostalgique et qui nous rappellent tant de beaux souvenirs de spectacles et d’événements, film que nous ont offert XAL et son complice Hervé Lavigne. Travail de recherche incroyable, témoignages d’artistes, de journalistes, de personnes ayant des liens très forts avec ce théâtre et cet homme magnifique qu’était André Neyton qui se battait corps et âme pour la culture, la nôtre, celle des autres, qui n’a jamais baissé les bras dans la tourmente qui a jusqu’au bout continué à mener les combats dont celui de taille : la vente du lieu par le propriétaire des murs pour des raisons familiales pour le vendre à un promoteur.
Comment empêcher une telle hérésie ? Détruire un tel lieu pour un simple profit de promoteurs est impensable.

André… Tu nous manques déjà
Jacques Brachet