Dans le cadre du festival « Femmes ! », Emmanuelle Béart et Anastasia Mikova, brisent le silence : l’inceste, avec ce film bouleversant « Un silence bruyant ». Toutes les deux ont décidé de faire parler des victimes sur ce sujet qui reste encore hélas, tabou sinon nié mais qu’elles ont décidé de révéler au grand jour en rencontrant des victimes – hommes et femmes – pour parler des effets destructeurs qui ont bousillé leurs vies, en particulier Emmanuelle Béart qui en a été victime. Ces personnes marquées à vie avouent avoir eu peur d’en parler, pire d’en parler sans que leurs propres familles les croient ou préfèrent rester ans le déni, pour sauver les apparences. Témoignages poignants de ces victimes qui vivent toujours dans la peur ou la honte, qui ne se remettent jamais de ce crime, souvent accompagné de viol, qui les laissent anesthésiés et qui auront toute leur vie à vivre « avec ». Ces deux artistes, l’une réalisatrice, l’autre comédienne, nous offrent de remarquables témoignages de ceux qui « osent » en parler, car ça leur est à la fois très difficile de revenir sur ces actes qui les ont démolis à jamais mais c’est aussi un courage et une force, de pouvoir être enfin écoutés sans paraître les coupables. Et peut-être aussi délivrés… Encore que…
Ces actes sont révoltants mais la justice aussi peut être révoltante lorsqu’on voit souvent le peu de cas qu’elle fait de ces déclarations, aussi bien d’enfants que d’adultes qui ont un mal fou à se faire entendre, prenant souvent ces aveux comme des affabulations ou prétextes à se faire remarquer. Ces deux magnifiques artistes ont osé briser les tabous en faisant ce film qui nous émeut, qui nous révolte, qui nous glace. Et que le festival « Femmes ! » nous a présenté au Six-N ’Etoiles en la présence d’Emmanuelle Béart
En attendant Emmanuelle… Nous devions nous rencontrer à 19h30. Mais à 20h, les discours de Luc Patentreger, président du festival, de Jean-Sébastien Vialatte, maire de Six-Fours et de Noémie Dumas, directrice du Six N’Etoiles se sont faits sans elle, avant qu’elle n’arrive, le regard bleu Méditerranée, sinon triste, du moins absent, sans un mot pour personne. A-t-elle souri ? On ne le sait, la moitié de son visage étant recouvert d’une écharpe qu’elle n’aura enlevé que pour aller vapoter sur la terrasse avec une amie et grignoter quelques petites choses qui étaient proposées aux invités. Pas un mot pour personne. Donc… pas d’interview, qu’elle a d’ailleurs refusée en précisant qu’il y aurait un débat après la projection du film. Mais le film, nous l’avions vu la veille afin d’en parler avec elle. Le public aura eu plus de chance que nous ! Dommage.
Hugues Aufray fait partie de ces artistes que j’ai toujours rencontrés au fil des décennies puisque, démarrant mon métier dans les années 60, il était déjà connu. Je l’ai donc très souvent rencontré dans les galas, les tournées qui alors duraient deux mois d’été. Et toujours il m’a reçu, on a fait beaucoup d’entretiens, de photos car, au contraire de ces pseudo-stars d’aujourd’hui, il n’a jamais refusé une rencontre. Le retrouver cette semaine au théâtre Galli de Sanary a été un nième plaisir de pouvoir bavarder avec lui.
« Alors, Hugues, à 94 ans passés, vous voilà toujours en tournée ? Une mise au point : Une tournée, ça ne veut plus rien dire pour moi aujourd’hui. Avant, les tournées étaient comme un cirque. On allait de ville en ville durant deux mois… Aujourd’hui je fais des concerts, je prends le temps entre deux dates mais je ne prends jamais de vacances. Je ne sais pas ce que c’est car en fait, je ne travaille jamais… Je joue ! Je m’amuse car pour moi, chanter c’est un jeu. Jamais le trac ? Le trac ? Je ne sais pas ce que c’est. Je suis peut-être un imbécile mais je n’ai jamais compris qu’on puisse, comme Brel, avoir le trac de faire ce qu’on a choisi de faire. J’ai été un athlète, un champion universitaire du 4×100 mètres et là, je peux vous dire qu’on a le cœur qui bat. Alors que monter sur scène a toujours été un immense plaisir. Je vous avoue que je suis un mélange de courage et de paresse. La seule chose pour moi qui n’est pas un travail, c’est la scène, les galas, les potes avec qui je pars. J’ai ma guitare, je chante et c’est là la vraie vie. Après, il faut écrire et ça, c’est le boulot car me retrouver face à moi-même c’est plus dur que de couper les arbres, monter un mur… ou un cheval !
Vous rappelez-vous de la première fois où vous êtes monté sur scène ? Oui, c’était vers 40/41, après mon service militaire. Et vous avez tout de suite eu envie d’en faire un métier ? Mais pas du tout, je n’avais jamais rêvé de gagner ma vie en chantant ! D’ailleurs à l’époque, je ne pensais pas qu’on pouvait être payé pour chanter ! Mais je détestais l’école, j’étais incapable de faire des études, les maths, même l’orthographe, j’avais envie de faire de la peinture, de la sculpture. Et la chanson alors ? J’avais toujours avec moi un instrument qu’on appelle la guitare et dont je jouais, comme seuls, alors, le faisaient Félix Leclerc et Gorges Brassens. Et les gitans. C’était alors un instrument rare. Je jouais mais je ne pensais pas à en faire mon métier. J’étais attiré par les arts plastiques. D’ailleurs, aujourd’hui, après avoir abandonné longtemps, je reviens à la sculpture. Je vis à Marly-le-Roi dans la maison d’un des plus grands sculpteurs : Maillol. Ça m’a donné l’envie de m’y remettre… Et même de faire une exposition, chose que je n’ai jamais osé faire. La seule chose que je n’ai jamais exposé c’est un portrait de Dylan. Revenons en arrière… Voilà que vous décidez de chanter et que vous allez rencontrer Gainsbourg, alors pas connu. Je m’étais marié très jeune, j’avais déjà deux filles et il fallait que je gagne ma vie. J’ai commencé à chanter dans les cabarets et un jour j’entends Gainsbourg qui chantait deux chansons. J’ai aimé ce qu’il faisait même si pour lui, ça ne marchait pas mais j’ai compris que si je devais chanter, il fallait que je me crée un répertoire. Je lui ai alors demandé si je pouvais chanter ses chansons, dont « Le poinçonneur des Lilas ». Malheureusement, cela m’a mis en marge du métier car Gainsbourg avait mauvaise réputation à cause de l’alcool et du tabac. Or, ni je busvis, ni je fumais. De ce fait, nous n’avons pas créé des liens permanents. Et puis j’ai concouru aux « Numéros uns de demain » à l’Olympia et j’ai gagné. Ente autres rencontres, il y a eu Vline Buggy, qui écrivait déjà des chansons pour Claude François et qui en a écrit pas mal avec vous. J’ai été présenté à Vline par Jean-Pierre Sabard qui était alors le pianiste de Claude. Je l’ai rencontrée et je venais de récupérer une chanson du folklore américain : « If I had a hammer » que je voulais chanter en français. C’est devenu « Si j’avais un marteau »… Que Vline a donné à Claude ! On s’est quand même accordé et on a fait « Allez, allez mon troupeau » qui a été un vrai succès, malgré Daniel Filipacchi qui ne voulait pas la passer à « Salut les copains ». Mais, le succès aidant, il a bien dû s’y résigner ! Comme passer sur la photo célèbre de Jean-Marie Périer avec tous les yéyés du moment !!!
Vous avez continué à écrire avec Vline … « Céline », « Adieu Monsieur le professeur », « Hasta luego » entre autres… Oui mais je veux faire une mise au point : Je lui dois autant que ce qu’elle me doit. On a partagé ces chansons et… je n’y suis pas pour rien ! Je pense lui avoir aussi apporté beaucoup ! Autre rencontre : Bob Dylan Oui, je l’ai rencontré, j’ai tout de suite aimé son style, ses chansons, et j’ai eu envie de les traduire en français pour les chanter. Et j’ai demandé à Pierre Delanoé de les adapter. Il l’a fait pour me faire plaisir car il n’aimait ni l’artiste, ni ses chansons ! Vous traversez donc les années dites « yéyé » alors que vous êtes totalement à contrecourant… Et ça marche car vous collectionnez les succès ! C’est vrai que je n’ai jamais été « yéyé » et d’ailleurs je déteste ce mot qui ne veut rien dire. J’avais dix ans de plus qu’eux mais c’est vrai que j’ai été incorporé à ces jeunes, moi « le vieux » de la troupe. Mais ça m’a permis de connaître Johnny. Et dans les hits, j’étais devant lui. Il était un peu dans le creux de la vague. Du coup j’ai été pris pour faire ses premières parties. Et quelques années après, c’est lui qui vous aider à revenir sur le devant de la scène. Lorsque ma maison de disques m’a lâché parce que je n’étais plus assez vendeur, j’ai décidé de me produire mais hélas, ça a mal tourné car si vous n’êtes pas soutenu par un label, on ne vous reçoit pas. Mais je vous précise que n’ai jamais arrêté de faire des spectacles car le public m’est toujours resté fidèle. Ce sont les médias qui n’ont plus parlé de moi. C’est Johnny qui m’a présenté à Mercury et je suis ressorti de la boîte.
Et il y a l’Eurovision en 64. Inattendu, non ? Oui. Il se trouve que, voyant mon succès, Maritie et Gilbert Carpentier me proposent de m’y présenter pour le Luxembourg avec une chanson de Robert Gall, le père de France : « Lorsque le printemps revient ». Ils me trouvaient beau garçon, aimaient ma voix et mon originalité. D’autant que tout le monde chantait avec un orchestre symphonique alors que je me suis présenté avec trois musiciens : mon Skiffle Groupe. En face de moi il y avait Romuald pour Monte-Carlo et Gigliola Cinquetti pour l’Italie. Je suis arrivé 4ème et j’avais dit à Gigliola : « Tu vas gagner ». Ce qu’elle a fait ! Et ce beau garçon n’a-t-il pas eu envie de faire du cinéma ? Oui. J’en ai fait… trois jours ! J’avais fait des essais pour le film « La vérité » avec Bardot, qui était une fille adorable. J’avais d’ailleurs été pris mais je n’ai tenu que quelques jours avec Henri-Georges Clouzot qui n’arrêtait pas d’insulter les gens. Je suis parti avant de lui mettre mon poing dans la figure ! Avez-vous toujours votre maison en Ardèche ? Oui mais elle n’est plus à moi. Lorsque ma première femme est décédée, je l’ai donné à mes deux filles, Marie et Charlotte et elles y habitent encore. Et vous êtes installé à Marly-le-Roi ! Oui, avec ma seconde épouse. Je dois vous avouer qu’elle est belle et beaucoup plus jeune que moi, ce qui a un peu fait jaser. Mais je m’en fiche ! Aujourd’hui, les concerts vont se terminer et j’ai pour projet de me remettre à la sculpture et de présenter enfin mon travail que je n’ai jamais montré ». On va donc enfin découvrir une autre face du talent de l’artiste très bientôt. Hugues Aufray n’a pas fini de nous surprendre !
Et déjà, il nous a surpris avec un spectacle de plus d’une heure et demi, où il chante autant qu’il parle (comme durant l’interview !, où il raconte ses chansons et nous assène, avec ses cinq remarquables musicien, des succès que tout le monde chante, de « Quand le printemps revient » en passant par « Céline », « Le petit âne gris », « Stweball », « Hasta Luego », « La fille du Nord », « A bientôt nous deux », «L’épervier », « Adieu Monsieur le professeur » que tout le monde chante avec lui les larmes aux yeux, terminant par « Santiano »repris debout par la salle entière. Plein de moments d’émotion et d’humanité dont cette version de « Je vous salue Marie » de Brassens C’est un cadeau que nous offre cet artiste exceptionnel qui, à 94 ans, n’a perdu ni sa voix, ni sa superbe. Bravo l’artiste !
Propos recueillis par Jacques Brachet Photos Alain Lafon… et Jacques Brachet !
Petite, elle avait des ambitions originales. Hormis collectionner les cailloux, elle voulait être sculptrice de… petits beurre ou encore interprète pour oiseaux voyageurs ! C’est dire qu’elle était déjà dans un monde de poésie et du coup, ayant des velléités de dessin, elle s’est lancée dans la peinture, l’aquarelle après avoir fait des études d’art plastique à Nantes. Elle s’est donc retrouvée à illustrer « les contes de la chouette » d’Éric-Emmanuel Schmitt, « Le fantôme de Canterville » d’Oscar Wilde et de beaucoup d’autres livres. Il y a quelques mois, est sorti « Les loups des quatre saisons » (Flammarion jeunesse) et voici que sort « Le livre de la nature » (Ed Michel Lafond), les poèmes de jeunesse d’un certain Marcel Pagnol. Des poèmes qu’il écrivait déjà enfant et que Flammarion a décidé de lui confier les illustrations, avec l’assentiment de Nicolas, petit-fils de l’écrivain. Des illustrations magnifiques de poésie, de légèreté et qui s’imbriquent parfaitement aux poèmes naïfs, véritables odes à la nature.
« Barbara, comment êtes-vous venue sur ce projet ? Je ne l’ai pas fait exprès ! C’est tout à fait par hasard que les éditions Michel Lafond m’en ont parlé et j’ai tout-à-fait aimé cette ligne poétique. D’autant que ça me parlait dans la mesure où je suis de la région, où j’ai de la famille disséminée en Provence. Adulte je suis revenue en Provence, à Valréas et je vis à Grignan. Il y avait plein d’éléments qui faisaient que j’ai très vite aimé ce projet, avec évidemment l’assentiment de Nicolas Pagnol… que je n’ai pas rencontré mais qui m’a donné carte blanche. Comment avez-vous abordé ce beau projet ? Je me suis lancé dans la relecture de l’œuvre de Pagnol, entre autres ses souvenirs d’enfance, enfance durant laquelle il a écrit ses poèmes. Qui sont vrais, touchants, tellement ancrés dans sa Provence. J’ai fait aussi quelques recherches sur son enfance, rassemblé un maximum d’infos sur celle-ci, son état d’esprit d’alors, car tout est lié et je voulais être fidèle à l’auteur. Et je me suis lancée !
Comment avez-vous travaillé entre votre éditeur et Nicolas Pagnol ? J’avais carte blanche mais, déjà, j’ai essayé de faire un classement des poèmes par rapport aux écrits, aux rythmes, certains se font écho et voulais qu’il y ait une logique dans le déroulement de ces dix-sept poèmes. Un peu comme un calendrier de l’Avent ! Après ça, à chaque fois que j’illustrais un poème, je l’envoyais à l’éditeur, qui le montrait à Nicolas Pagnol. Et qui, à chaque fois, s’est montré enthousiaste. Jamais une fois ne n’ai eu à refaire une illustration. Vous ne travaillez que sur coups de cœur ? Oui, très souvent et la plupart du temps grâce à des propositions qui m’arrivent, d’éditeurs ou d’auteurs. J’ai ainsi collaboré avec des auteurs. Mais c’est aléatoire. Il se peut que je n’aie pas de projets qui viennent. Et alors ? Alors, on attend ou on fait autre chose. On change de métier. C’est ainsi qu’à une époque j’ai ouvert un salon de tatouages en instaurant un style plus fin et je peux vous dire que le travail à la plume m’a fait évoluer sur mon travail d’illustration. Ca a changé ma façon de travailler, l’esthétique, j’ai appris de nouvelles techniques, ça a été une période très formatrice. Et vous continuez ? En ce moment non car depuis quelques années je travaille pas mal et je n’ai plus guère de temps mais je sais que j’y reviendrai car c’est devenu aussi une passion. En dehors de ce « Pagnol » que faites-vous ou qu’avez-vous fait ? J’ai sorti au printemps « Les loups des quatre saisons » chez Flammarion et début 2025, sortira un livre chez Rober Laffont. Un livre que nous avons fait avec Céline, une auteure. J’aime bien travailler en binôme.
Que faites-vous de ces illustrations ? Je les garde ! Du moins un certain temps car je fais des expositions. Souvent aux salons du livre, je suis invitée dans une classe pour parler de mon travail et je montre ce que j’ai fait. Je suis aussi demandée dans des expositions comme celle qui aura lieu à la mairie de Valréas et qui débute le 5 décembre. Peut-on dire que vous avez un style ? Je ne sais pas car mes illustrations s’adaptent à l’écrit ou à l’auteur. Donc je ne sais pas si l’on peut dire ça. D’ailleurs, plusieurs fois, des gens qui voient mon travail me posent la question de savoir si « tout » est de moi ! Je m’adapte à ce que l’on attend de moi et je ne peux pas garder le même style pour une œuvre d’Éric-Emmanuel Schmitt, des poèmes de Pagnol ou l’univers fantastique d’Oscar Wilde ».
Belle, talentueuse, Barbara entre donc dans le monde de Pagnol. Normal, non, lorsque l’ami de César s’appelle Monsieur Brun et que la fille de Raimu s’appelait Paulette Brun ! Elle ne dépare pas dans le monde de cet illustre écrivain !
L’association Les Chantiers du Cinéma présente la 23e édition de FEMMES ! Festival du cinéma Toulon-Provence-Méditerranée sur le thème « Éclat d’elles » qui met à l’honneur la création au féminin. Le festival a lieu du 29 octobre au 23 novembre 2024 dans six salles de quatre villes du territoire de la Métropole TPM : Théâtre Liberté et cinéma Le Royal à Toulon, cinéma Six n’étoiles à Six-Fours, Casino Joa et centre culturel Tisot à La Seyne-sur-mer et pour la première fois cinéma Le Rocher à la Garde. Des invités marqueront cette édition cinématographique et artistique avec entre autres les deux invitées d’exception : Emmanuelle Béart, actrice de renommée internationale défenseure des droits des femmes, Laetitia Marty, auteure BD et comédienne, Malou Khebizi, jeune comédienne varoise, et Marie-Hélène Lafon, écrivaine à l’écriture puissante et singulière.
La partie artistique s’annonce riche et diversifiée : 26 films de 16 pays en compétition pour le Prix du Public 7 avant-premières et 7 films en sortie nationale (pas encore sur les plateformes TV) ; Le Prix du Jury, avec les 7 films en avant-première en compétition ; le jury est composé de professionnels du 7e art ; 1 film documentaire sur la famille, la maternité et l’adoption avec débat en présence de la co-autrice Laëtitia MARTY ; Des séances scolaires pour collégiens et écoles primaires avec débat ; Des soirées spéciales événementielles : « Soirée inauguration » en présence d’Emmanuelle BEART, film documentaire et débat sur l’incest « Soirée Khmer » : musique + danse + film + cocktail « Soirée mexicaine » : musique + danse + film + cocktail «Soirée flamenco» : musique + danse + film « Soirée clôture» : Prix du Public Crédit Mutuel + récital chants lyriques + film + cocktail
10 débats animés par des professionnels du cinéma, l’Ong Soroptimistet l’association Unis Cité ; 3 spectacles de danses : ballet royal cambodgien avec la compagnie Ballet Classique Khmer, danses mexicaines avec Sayuri Canto et Mariachis Corason de Mexico, danse Flamenco avec la Compagnie Rosa Negra ; 1 concert : Ensemble Vocal de Tamaris 1 séance dédicace avec Marie-Hélène Lafon « Nos adoptions » Planches de bandes dessinées de Laëtitia Marty et Jung sur le thème de l’adoption : vernissage le 6 novembre 11H, Galerie Perrin, place Perrin à la Seyne-sur-Mer Et toujours la convivialité, marque de fabrique de l’équipe du festival.
Dans un monde où les voix féminines résonnent avec toujours plus de puissance, il est essentiel de leur offrir un espace de liberté et d’expression. Chaque film, chaque exposition, chaque débat de cette programmation sont un éclat de lumière, une invitation à repenser notre rapport à la féminité, à l’art, et à la vie elle-même. Le festival est soutenu depuis le début par l’État pour la cohésion sociale et les droits des femmes et aussi dans le cadre de la politique de la ville, la Région Sud, la Métropole Toulon Provence Méditerranée, la ville de La Seyne sur Mer la ville de Six-Fours les Pages, la ville de La Garde, le Théâtre Liberté les cinémas Six N’Etoiles Le Royal et Le Rocher, le groupe Joa, le Centre Tisot, Ciné83, des partenaires mécènes Domaine d Terrebrune, le Crédit Mutuel, La Piazza et Rives d’Or Hôtel, la librairie Charlemagne Grâce à de solides partenariats, Femmes Festivalpropose : L’entrée à 7 euros pour chacune des séances, La carte PASSà30 euros les 5 films, Les soirées événementielles à10€. Toutes les informations sur le site www.femmesfestival.fr Ensemble, célébrons la force et l’inventivité des femmes à travers le monde.
Voici la quatrième année que la ville de Six-Fours, sous l’impulsion de son adjointe à la santé, Stéphanie Guillaume célèbre « Octobre Rose », cette manifestation dirigée pour vaincre le cancer du sein qui, chaque année, atteint nombre de femmes dont certaines n’en réchappent pas. Même si aujourd’hui, ce crabe est de mieux en mieux soigné dans la mesure où la femme n’est pas dans le déni ou l’ignorance, beaucoup se préoccupant plus de la santé de leur famille que de la leur. C’est pour cela que le mois d’octobre est aujourd’hui devenu incontournable pour réunir les femmes à travers des manifestations diverses leur permettant de mêler, celles qui l’ont, qui l’ont eu et sont guéries et celles qui peuvent l’avoir, en confrontant leur expérience, en rencontrant des spécialiste mais aussi en formant une chaîne d’entraide et d’espoir. Tout un mois de manifestations diverses mais aux bout duquel les échanges sont positifs et constructifs et permettent à toutes les femmes de se poser beaucoup de questions qui leur ouvrira les portes de la connaissance de ce mal.
En ce matin du 2 octobre, Monsieur le Maire de Six-Fours, Jean-Sébastien Vialatte, le Dr Guillaume, nombre d’élus, d’amis, de bénévoles, tous vêtus de rose, inauguraient ce mois sous un joli soleil, signe de moments beaux et forts à partager. Le Maire qui soutient magnifiquement ce projet auprès de son adjointe, devait déclarer : « La municipalité a pris à bras le corps les problèmes de la santé, avec, on peut le dire, un certain succès en installant des espaces et des médecins disséminés dans la ville et nous attendons encore, dans les jours à venir, cinq médecins généralistes qui devraient s’installer dans l’ancien poste de police municipale, accompagnés vraisemblablement d’un rhumatologue et d’un dermatologue mais… restons calmes, ce n’est pas encore fait même si nous avons bien avancé et si nous faisons tout pour les installer au mieux. Je dirais que je suis un peu jaloux parce qu’on parle toujours des femmes mais je voudrais rappeler que, même s’il est moindre, (1%) le cancer du sein touche aussi les hommes. Je vous rappelle qu’après Octobre Rose, il y aura la marche bleue contre le cancer du côlon puis le cancer de la prostate, puis le bus du cœur qui reviendra. En fait, on va vous découper en rondelles, tout va y passer mais tout cela est mis en place pour la prévention de la santé où, il faut le dire, on est très en retard. Il est donc nécessaire de développer ce genre de manifestations ».
Prenant sa suite, le Dr guillaume devait expliquer ces grands événements qui se dérouleront tout au long du mois (Voir le Programme dans notre agenda). « Je remercie note maire qui place la santé au cœur de préoccupations municipales. Prévenir, sensibiliser, expliquer, échanger, témoigner, dépister, tout cela c’est pour guérir plus vite, pour reconnaître une anomalie avant qu’elle ne soit fatale. Une femme sur huit va être confrontée au cancer du sein et il faut savoir qu’aujourd’hui il y a 90% de guérison si le cancer est dépisté au tout début. Le dépistage est important à tous les âges, pas seulement en octobre, pas seulement que pour le cancer du sein qui commence à partir de 20 ans. Il faut acquérir très vite les bons réflexes, comme l’autopalpation, la mammographie tous les deux ans. Il y aura d’ailleurs durant ce mois, des ateliers explicatifs. Notre programme ce mois-ci est d’une grande intensité, une vraie impulsion de vie grâce à nombre d’associations, de professionnels venant bénévolement pour soutenir un magnifique programme sous le village rose installé sur l’île du Gaou. Il y aura un dîner caritatif, « Le gala du cœur »au bistrot Frégate le jeudi 10 octobre. Durant ces journées, il y aura nombre de manifestations auxquelles toutes pourront participer. Le Six N’Etoile, toujours à nos côtés grâce à Noémie Dumas sa directrice, nous offrira une avant-première du film « Les jours », le 17 octobre, suivi d’un débat animé par les docteurs Barroux et Rousset-Rouvière… Tout cela dans un immense élan de générosité et de solidarité. »
Balades à cheval, marches, courses, baptêmes de l’air, balades en voiliers, pointus, pique niques tous ensemble… Il y en aura pour tous les goûts et chacune d’entre vous pourront y participer. Comme vous le voyez, l’équipe du Dr Guillaume aidée de nombreux bénévoles et d’association, sans oublier Béatrice Métayer, femme de l’ombre mais oh combien efficace, vous ont concocté un mois dans tous les tons de roses, sur terre, sur mer, dans l’air… Un moment intense dans la vie six-fournaise.