Archives mensuelles : juin 2021

Opéra de Toulon

Printemps des Jeunes – 5e édition
10 & 11 juin 2021
Auditorium du Conservatoire de Toulon
Action pilotée conjointement par l’Opéra de Toulon, le Festival de Musique de Toulon et sa Région, la Ville de Toulon, l’Inspection Académique du Var, le Conservatoire Toulon Provence Méditerranée, avec le financement de Canopé et la Fondation Daniel et Nino Carasso    ; Grâce au soutien de la Société Fortil.

Le Printemps des Jeunes est un partenariat entre l’Opéra de Toulon, le Festival de Musique de Toulon et sa région, l’Inspection Académique du Var, la ville de Toulon (service éducation) et le Conservatoire Toulon Provence Méditerranée.
Ce dispositif permet à des élèves de participer à la création d’une production musicale, vocale ou chorégraphique et ainsi de les sensibiliser à l’art lyrique dans le but de contribuer à former le spectateur de demain.
Il est destiné aux élèves des classes élémentaires de la métropole.
Quatre établissements scolaires participent à cette 5e édition : L’école Philippe Rocchi – Le Revest, l’école Val Fleuri – Toulon, l’école Lucie Tardivier – La Garde, l’école La Florane – Toulon
Accompagnés par l’Orchestre de l’Opéra de Toulon, sous la direction de Cédric Clef, les élèves interpréteront :
Les mille tours d’Edison et Les Musiciens de Brême de Julien Joubert,
Un petit Prince de Coralie Fayolle, Les Indes Galantes de Rameau
Le Printemps des Jeunes se déroulera cette saison les 10 et 11 juin à l’Auditorium du Conservatoire de Toulon

thumbnail_Cédric Clef MarzenaDiakun©ChristopheAbramowitz valerio galli©Imaginarium Creative Studio
Cédric Cerf, Marzena Diakun, Valerio Galli

Cédric Clef direction musicale
Percussionniste de formation, diplômé au Conservatoire de Toulon dans la classe de G. Van Gucht, cofondateur des «percussions de Strasbourg», Cédric Clef rejoint la Musique des équipages de la flotte de Toulon, orchestre de la  Marine Nationale, à l’âge de 19 ans où il y restera jusqu’en 2017.
Il aura l’opportunité de diriger cette formation lors de son dernier concert. Durant cette période, il enseigne la percussion dans les conservatoires de Nice, Toulon et à l’école de musique de Cuers. Actif au sein de différentes formations, il participe à la création d’ensembles de percussions et New Orleans. Il se produit avec les ensembles Musicatreize, Télémaque, Polychronie et joue dans l’Orchestre de l’Opéra de Toulon, l’Orchestre des Pays d’Aix et l’Orchestre philharmonique de Varsovie lors du festival de la Roque d’Anthéron.
Attiré par la direction d’orchestre depuis son plus jeune âge, il décide de créer son propre orchestre l’Azur Symphonic Orchestra, avec le soutien de Giuliano Carella, ancien directeur musical de l’Opéra de Toulon.
Dans le cadre du «Printemps des Jeunes», il est chef invité à l’Opéra de Toulon depuis 2017, année de la création du dispositif.
Marzena Diakun et Valerio Galli à la tête de l’Orchestre de l’Opéra de Toulon
La direction de l’Opéra de Toulon a le plaisir d’annoncer la nomination à partir de septembre 2021 de deux chefs principaux : la cheffe polonaise Marzena Diakun pour l’activité symphonique et l’italien Valerio Galli pour l’activité lyrique. Ce talentueux duo succède ainsi au Maestro Jurjen Hempel qui occupait cette fonction depuis 2018.
Conscient de l’importance des enjeux en matière d’égalité Femme- Homme et des richesses artistiques et humaines qu’ils représentent, l’Opéra de Toulon s’est à maintes reprises engagé dans cette voie.
La jeune et brillante cheffe Marzena Diakun a déjà dirigé l’Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon pour un concert mémorable avec Richard Galliano en 2020. Elle a récemment été à sa tête pour l’enregistrement vidéo de musiques de grands films hollywoodiens qui sera diffusé en juillet sur la chaîne YouTube de l’Opéra de Toulon. Elle dirigera l’orchestre en décembre pour un concert Prokofiev/Tchaïkovski/ Waksman/Duparc.
Valerio Galli est l’un des chefs les plus prometteurs de sa génération et fait partie des grands noms de chefs d’orchestre déjà invités à l’Opéra de Toulon. Accueilli à deux reprises, en 2017 pour  Madama Butterfly» et en 2019 pour «L’Elisir d’Amore», il dirigera la saison prochaine «L’Heure Espagnole» de Ravel et  «La Bohème» de Puccini. l’Opéra de Toulon souhaite la bienvenue à ces deux grands artistes.

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Ile des Embiez
CapSein… 1 an… Une belle journée

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Beaucoup de sourires derrière les masques !

Nous vous avons déjà parlé de cette belle association varoise qu’est CapSein, créée en partenariat avec la Clinique du Cap d’Or à la Seyne, sur une idée de Béatrice Métayer qui en est la coordinatrice et qui, en ce jeudi 3 juin a fêté ses 1 an sur l’île des Embiez, sous un chaud soleil annonçant l’été, dans un lieu idyllique : l’île des Embiez. Mais Béatrice avait tout prévu : chapeaux de paille et crèmes solaires offertes par Rachel Springer, directrice France des laboratoires Avène et sa déléguée médicale Isabelle Picchioli.

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Cécile Limier, Patricia Mancini – Christine Castello / le Dr Stéphanie Guillaume, Cécile Limier, Jean-Philippe Pastor

Cette journée avait pour but, évidemment, de fêter avec faste cet anniversaire qui rassemblait 21 patientes en rémission de ce cancer du sein que toutes les femmes redoutent, et qui souvent se sentent seules et désemparées.
L’idée, donc de cette association est de réunir autour de ces femmes un collectif de professionnels afin de les aider, de la découverte de la maladie à cette rémission tant espérée, et de les accompagner tout au long d’un parcours qui est loin d’être un long fleuve tranquille.
Ainsi, dès la découverte de la maladie, Béatrice et son équipe prennent en charge ces femmes souvent en détresse et les aide à affronter toutes les phases auxquelles elles vont devoir passer.

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Béatrice Métayer avec Gilles Granguillotte et le Dr Stéphanie Guillaume

Il y a d’abord la découverte du cancer, qu’il faut psychologiquement affronter puis toutes les démarches à faire, suivies de l’opération qui est un grand traumatisme car elle atteint le physique et par-delà, l’état moral. Après l’opération qui est déjà un grand moment de solitude, il y a les soins, la chimiothérapie, la radiothérapie quelquefois très difficiles à supporter, sans parler de tous les effets secondaires divers et variés dont la perte des cheveux.
Tout cela est très déstabilisant et CapSein est donc là pour soutenir, aider toutes ces femmes à passer toutes ces épreuves et dans cette association, si elles trouvent une aide, un réconfort physique et moral, tout autour ont été créés des rencontres, déjà entre malades en rémission qui peuvent échanger, se retrouver, se soutenir mais aussi trouver des services leur permettant de garder le moral de prendre soin d’elles, par la proposition de soins esthétiques, de réunions autour d’une activité, d’un sport, encadrées par des professionnels qui donnent bénévolement de leur temps.
L’association accompagne à ce jour 100 patientes. 21 participaient à cette journée.

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Après le bateau, le petit train

Pour fêter la création de ce réseau, Béatrice Métayer organisait donc jeudi dernier, une balade aux Embiez, qui réunissait toutes ces femmes autour de tous les bénévoles, les sponsors et de personnalités qui soutiennent l’association, ainsi que nombre de médecins, chirurgiens, oncologues, nutritionnistes, prothésistes, psychologues, radiothérapeutes, gynécologues…
Et la journée fut loin d’être triste !
D’abord, ce qui frappait, c’était l’énergie, la positivité de ces femmes si complices, si joyeuses, si courageuses contre l’adversité, cette bonne humeur communicative qui se dégageait d’elles.
Déjà, ce mini-voyage en bateau était source de rires, d’excitation et ces 21 femmes étroitement unies faisaient plaisir à voir tant elles avaient la pêche.
Après le chaleureux accueil de Gille Granguillotte, directeur de l’île des Embiez, un petit train, offert par Virginie Beugnet, prothésiste capillaire les attendait pour faire le tour de cette merveilleuse île créée par Paul Ricard puis un grand pique-nique réunissait tout le monde où chacun avait tenu à apporter sa contribution en confectionnant quiches, pizzas, tartes pissaladières, salades, boissons diverses (et même du champagne !) le tout couronné par de succulents gâteaux venus tout droit de la boulangerie de l’île.

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Une partie des patientes

Mais la journée était loin d’être terminée puisque de nombreuses activités leur était proposées, des massages à la sophrologie en passant par une séance de tai chi et de gym taoïste, offerte par Cécile Limier, éducatrice spécialisée,  une séance de reïki offerte par Audrey Prost, une séance de massages Amma offerte par Émilie Luret, balade en paddle dans une eau encore fraîche pour la saison offerte par Frédéric Mouysset
Durant le déjeuner, Béatrice devait remercier toutes les personnes qui, tout au long de cette année, apportèrent leur aide à l’association et Dieu sait si la liste est longue tant elle sait, avec son sourire lumineux, son énergie, sa foi et sa passion, convaincre les gens de l’aider dans ce combat essentiel auquel elle s’attelle corps et âme et sait entraîner son monde. Difficile de lui résister et il est vrai aussi que chacun de nous a eu une amie, une parente, une proche qui a dû livrer ce combat contre cette maladie qui atteint les femmes, quel que soit leur âge, dont on peut heureusement aujourd’hui guérir. Mais souvent, les soins médicaux ne suffisent pas, il faut garder un moral à toute épreuve et ne pas céder à la solitude.

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Balade en paddle – Cécile Limier

CapSein est là pour pallier à tous ces problèmes qui entourent le cancer et une main tendue est toujours la bienvenue dans ces moments de détresse, de solitude, de souffrance.
C’est en cela que cette association est admirable, tout comme ce petit bout de femme qu’est Béatrice, qui a su réunir autour d’elle un immense élan d’amitié, d’aide, de solidarité et de tendresse dont ces femmes ont besoin.
On s’en est rendu compte en cette belle journée.

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Émilie Luret  en plein travail 
Béatrice avec Aurélie Vion, ingénieure scientifique sur l’ïle des Embiez

Jacques Brachet
Photos Monique Scaletta

Parmi les personnalités, étaient présents : Jean Vérillon, directeur de la Clinique du Cap d’Or et Nathalie Sebban, trésorière et patiente ressource de la clinique, le Docteur Stéphanie Guillaume, adjointe au maire de Six-Fours, Patricia Mancini, organisatrice d’événements à Six-Fours, jean-Philippe Pastor, conseiller municipal de Six-Fours, Marie-Ange Aubert, centre Alter Ego, Jean Roquel, président de l’Aviron Toulonnais, Christine Castello, kinésithérapeute, Nicolas le Moine, Move in Med Montpellier, Marie-Christine Battesti et Isabelle Perez IDEL, Leslie Comte, coordinatrice 3C varois, Jean-Philippe Garcia-Lavezzi, Florian Bonouvrier

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Six-Fours – Rendez-vous au jardin
Entre couleurs et clair-obscur

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On vous l’avait promis, l’été sera chaud, ensoleillé et coloré.
Ces «Rendez-vous aux jardins», événement national qui a lieu un week-end par an à l’approche de l’été, ouvre ses portes à tous les parcs et jardins, égaillés d’expositions, de musique, d’ateliers.
A Six-Fours, qui se dote d’un jardin remarquable à la Maison du Cygne, c’est la fête aux couleurs, au plaisir des sens, durant deux jours, initiés par la municipalité, Fabiola Casagrande, adjointe aux affaires culturelles, Dominique Baviéra, directeur du Pôle Arts Plastique et de toute leurs équipes.
Dès l’entrée majestueuse du parc, c’est un orchestre de jazz du Conservatoire de musique qui nous accueille.

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A partir de là, nous allons balader de surprises en événements, le jardin par lui-même étant magnifique, où se mêlent essences rares, arbres, petits carrés de fleurs, de fruits, de légumes et parmi lesquels se sont installés des objets décoratifs comme ces arrosoirs multicolores s’érigeant ici et là, ces poubelles au regard rieur qui flirtent sous des parasols arc en ciel, on peut se reposer sur des chaises longues, véritables objets d’art signés Caroline Chaylart dont on avait pu admirer les œuvres disséminées dans le jardin durant le confinement, et qu’on retrouve sur ces transats du plus bel effet.
Tout au fond du jardin, les troncs d’arbres ont été habillés de laine malgré la chaleur par toute une équipe de tricoteuses qui les ont parés de joyeuses couleurs.

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Pas très loin, on retrouve enfin cette immense bulle de cannes tressées de Flora Kuentz dont on avait suivi la création. D’un tapis est né un volume,  une œuvre légère, aérienne venue s’accrocher au chêne centenaire dont elle a épousé la forme.
A l’ombre, au milieu de la verdure, de jeunes enfants apprennent à tresser en miniature, au milieu de jolis paniers.
Tout cela, vous pouvez le retrouver encore dimanche avec d’autres animations comme ateliers créatifs, initiation au rempotage, activités autour des oiseaux et des abeilles, un jardin zen avec initiation au yoga et au Qi gong, des moments musicaux et un «troc vert» où vous pourrez venir échanger plantes et graines…
Et puis, n’oublions pas le seul lieu ou la couleur n’est pas de mise mais où la place est à la nostalgie, au mystère, à la sérénité : dans les deux galeries d’art, s’est installé un magnifique photographe, Michel Lecoq qui a choisi de nous présenter notre région devenue la sienne en noir et blanc.

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Sportif, voyageur, écrivain, moniteur de plongée, il vit  à Carnoules depuis 1997, après être né à St Dizier et s’être installé à 12 ans avec ses parents, à la Seyne su Mer. On avait pu le voir à Sanary lors du salon Photo Med en 2012, il a exposé dans différents lieux prestigieux dont le festival de la photo de Mouans Sarthoux. Depuis des années, il vadrouille dans la région, entre mer et montagne pour rapporter des images belles, originales, surprenantes et nous fait découvrir notre région différemment, dans des brumes matinales, des clair-obscur, des reflets dans l’eau, à travers arbres et forêts. Il a intitulé cette exposition «Mélancolie Varoise» et nous entraîne à travers un Var inattendu et poétique. Après le soleil, les mille couleurs et le bruit de l’extérieur nous entrons dans la galerie où le silence se fait et où l’on peut admirer ses somptueuses images qui, quoique varoises, nous font voyager hors du temps. Vous pouvez les découvrir jusqu’au 4 juillet.
Et demain, s’il ne pleut pas de trop, n’oubliez pas d’aller faire un tour dans ce lieu magique qu’est la Maison du Cygne.

Jacques Brachet