Archives mensuelles : janvier 2021

Du nouveau sur France 2

 

LES SANDALES BLANCHES

Les Sandales blanches avec Amel Bent – Lundi 25 Janvier à 21h05 – 90′
Écrit par Mikaël Ollivier et Christian Faure Un film réalisé par Christian Faure
D’après le livre de Malika Bellaribi-Le Moal (Éditions Calmann Lévy, 2008)
Avec Amel BENT (Malika), Naidra AYADI (Fatima), Mhamed AREZKI (Mohamed), Stéphane RIDEAU (Christian), Théo FRILET (Paul), Laurence JOSEPH (Gabrielle)
Malika Bellaribi, la Diva des quartiers
Tirée d’une histoire vraie, la fiction « Les Sandales blanches » retrace la vie de Malika Bellaribi, une mezzo-soprano française d’origine algérienne rescapée d’un grave accident de la route alors qu’elle n’était qu’une fillette dans les années 1960.
Les soins qu’elle doit suivre seront pour elle, de nombreuses souffrances qui l’éloignent de sa famille et la conduisent d’hôpitaux en maisons de convalescence. Soignée par les sœurs de Saint Vincent de Paul, elle se rend à la messe. Ce jour est une révélation : elle découvre le chant sacré et au final, sa voie (et sa voix!), jusqu’à devenir « la diva des banlieues ».

LES SANDALES BLANCHES LES SANDALES BLANCHES

LES SANDALES BLANCHES LES SANDALES BLANCHES

Tout commence au début des années 60, dans le bidonville algérien de Nanterre.Malika a 5 ans. Sa mère vient de lui acheter une paire de sandales neuves.
Des sandales si blanches que la fillette ne les quitte pas des yeux et ne voit pas le camion qui recule.
C’est le début d’années d’hôpital, d’opérations à répétition, de souffrance et de lutte. Des années loin des siens durant lesquels la petite musulmane, aux mains de bonnes sœurs et d’infirmières catholiques, va, à la messe, découvrir la musique et le chant. Dès lors, affrontant le racisme d’une société française qui peine à se remettre de la guerre d’Algérie, mais butant aussi contre les aprioris tenaces de sa propre communauté, Malika va suivre son rêve et déplacer des montagnes pour devenir celle que toutes et tous appelleront un jour « la Diva des quartiers. »

 DISPARITION INQUIETANTE

Disparition inquiétante : Une affaire personnelle – Mercredi 27 janvier à 21.05 – 90’
Réalisation  Arnauld Mercadier  – Scénario Johanne Rigoulot
Une Affaire Personnelle
Avec : Sara Forestier (Maya Rosetti), Pierre Rochefort (Clément Herrmann), Bruno Dreyfürst (Lieutenant Dietsch), Selma Kouchy (Lieutenant Perez), Nicolas Giraud (Tony Koenig), Delphine Cogniard (Alexandra Koenig), Arthur Huster (Mathis Koenig)
Avec la participation de Gabrielle Lazure
Marié, deux enfants, un petit pavillon, Tony coche toutes les cases du bonheur de carte postale. Mais, cette perfection a un prix et ses fins de mois seraient intenables sans les petits deals auxquels il se livre en cachette de sa famille. Tony s’accommode de ces coups de canif à ses valeurs jusqu’à ce que, Laura, l’une de ses clientes meurt d’une overdose. L’enlèvement de la procureure Dassault serait-il en lien avec ce fait divers ? C’est ce que va tenter de découvrir Maya Rosetti, enceinte, en explorant l’intimité d’une femme dont elle ignorait tout.

DISPARITION INQUIETANTE DISPARITION INQUIETANTE
DISPARITION INQUIETANTE DISPARITION INQUIETANTE

 

 



Robert HOSSEIN
Un de nos derniers monstres sacrés

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Décidément, cette année n’aura pas épargné nos artistes en fin d’année.
Sans spectacles passés et à venir, sans rencontres, on fait des nécrologies à n’en plus finir.
Le dernier en date est Robert Hossein.
Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois dans ma carrière et au départ, ce n’était pas en tant que journaliste.
J’étais alors responsable du festival du premier film de la Ciotat et chaque année, nous rendions hommage à un grand : Claude Lelouch, Annie Cordy, Françoise Fabian, Vladimir Cosma, Claude Pinoteau…
Et j’avais demandé à Robert Hossein de venir pour rendre hommage à une carrière exceptionnelle, tant au théâtre qu’au cinéma, tant en tant que comédien que réalisateur. Hommage qu’il refusa.

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Lorsque je le joignis au téléphone, il me dit qu’il n’était pas très friand de ce genre d’honneur car cela prouvait qu’il avait un certain âge et pas loin de disparaître !
Il me le dit avec drôlerie et gentillesse mais, comme chaque année, nous rendions aussi hommage à un musicien et compositeur qui avait écrit des musiques de films, il se trouve que sortait alors un CD regroupant les musiques de films de son père, André Hossein, grand musicien et compositeur natif d’Iran.
Il avait signé entre autres, les musiques de «Le chant du monde», «J’ai tué Raspoutine», «Un été 42» et des films de son réalisateur de fils «Toi le venin»,  «La mort d’un tueur», «Les misérables», «Point de chute» avec Johnny Hallyday.
Et Robert venait de réenregistrer une musique de son père pour son spectacle théâtral titanesque «Ben Hur».
Et c’est par là que j’ai pu le convaincre en lui demandant de venir recevoir le trophée posthume pour son père.
Et là, il me dit aussitôt oui et fit mieux en m’envoyant l’enregistrement de la symphonie qu’il utilisa pour «Ben Hur» et qui n’était pas sortie !
Il arriva donc en toute simplicité à la Ciotat, me remerciant chaleureusement de cet hommage à son père que personne alors ne lui avait rendu. Il fut d’une gentillesse extrême et chaque fois qu’on lui proposait quelque chose, ou qu’il désirait quelque chose, il était très gêné, ne voulant pas nous importuner.

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Le soir où l’on rendit hommage à son père et où nous passâmes donc ses musiques, il ne put se retenir de verser une larme et ce fut un moment très émouvant.
Il était heureux de se trouver parmi nous, de retrouver des amis communs que j’avais aussi invités, Macha Méril et Laurent Malet et ce fut une magnifique soirée où l’on découvrait un homme tout aussi magnifique.
Il repartit deux jours après avec le trophée de son père et, dès son arrivée à Paris, il fit parvenir à mon épouse un énorme bouquet pour nous remercier de l’accueil que nous lui avions fait.
Ce fut un joli moment, une belle rencontre et le regret de n’avoir pu mieux le connaître.

Jacques Brachet