Archives mensuelles : septembre 2020

Six-Fours : Hashtag#summer6fours… Des photos par centaines

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Il fallait bien que cet été très préoccupant voit à un moment un certain rayon de soleil au milieu de tous ces événements reportés ou tout simplement supprimés.
Le service culturel a ainsi trouvé un joli prétexte à mettre  en lumière à la fois la ville de Six-Fours et la photographie qui est aujourd’hui un art majeur culturel.
C’est ainsi qu’a été lancé sur Instagram avec le hashtag#summer6fours, un grand concours photo ouvert à tous sur le thème «L’été à Six-Fours». Large thème qui regroupait tous les sports et les activités de loisirs liés à la mer.
Et ce fut un énorme succès, tant par le nombre que par la diversité des thèmes choisis par les amateurs qui nous ont fait découvrir des lieux, des scènes, des sports avec une créativité incroyable, une imagination débordante et un talent pour certains, dignes de photographes confirmés.
Sur les 400 images reçues, un jury a eu du mal à n’en sélectionner que quinze qui sont exposées tout le long du chemin piétonnier qui part de la Maison du Cygne à la mer.

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Pascal Salot – Raphaël Raquin

Ce chemin déjà superbe et merveilleusement végétalisé, est devenu un incontournable lieu de promenade et n’en est que plus attrayant avec ces photos agrémentant le mur jusqu’à la mer.
En ce vendredi, les participants avaient été conviés à connaître le nom des trois lauréats dont deux seulement avaient pu être présents : le 3ème, Pascal Salot et le second, Raphaël Raquin qui se virent remettre leurs prix par deux conseillères municipales, Christiane Giordano et Viviane Thiry, sous le regard de quelques élus et bien évidemment de Fabiola Casagrande, adjointe aux Affaires Culturelles qui, outre son discours de bienvenue et l’explication de ce concours, devait rendre hommage à Peter Bathurst, grand habitué de ce concours qui vient de disparaître le 24 août à l’âge de 61 ans.
Fabiola devait aussi souligner l’engouement de ce concours qui nous a fait prendre davantage conscience de l’importance des réseaux sociaux.
Il faut aussi préciser que Six-Fours est une ville très connectée d’où l’importance des innovations techniques et numériques qui mettent Six-Fours dans une extrême modernité.

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Un verre de l’amitié réunissait les concurrents et les élus dans ce lieu aujourd’hui incontournable qu’est la Maison du Cygne, qui devait d’ailleurs recevoir le soir même l’un de nos plus grands (si ce n’est le plus grand) violoncelliste français : Gautier Capuçon. (Article à suivre)

Jacques Brachet


«30 jours max», entre cascades et humour… évidemment !

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Et revoilà Lacheau et Boudali !
On avait Laurel et Hardy, Poiret et Serreau, Footite et Chocolat, Pipo et Mario… Aujourd’hui on a Lacheau et Doudali ! On ne voit pas l’un sans l’autre, ils écrivent ensemble, ils jouent ensemble ils réalisent… l’un après l’autre prenant toujours l’autre dans son casting.
Donc évidemment, pour ce nouveau film «30 jours max», c’est Tarek Boudali qui est aux commandes mais tous deux se retrouvent aussi devant les caméras.
Duo de charme, d’humour et d’action, une fois de plus, et un accompagnement top niveau : Vanessa Guide, la petite nouvelle, Reem Kherici la fidèle, Julien Arruti, fidèle itou et deux comparses incroyables : Marie-Anne Chazel qui ressemble à Sylvie Vartan années 70 et José Garcia qui fait penser à Dolph Lungrun !
Rayane est un jeune flic trouillard et maladroit sans cesse moqué par les autres policiers. Le jour où son médecin lui apprend à tort qu’il n’a plus que trente jours à vivre, il comprend que c’est sa dernière chance pour devenir un héros au sein de son commissariat et impressionner sa collègue Stéphanie. L’éternel craintif se transforme alors en véritable tête brûlée qui prendra tous les risques pour coincer un gros caïd de la drogue…

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Tarek, Au-delà de la comédie, étiez-vous tenté par l’idée d’un fil d’action ?
Pas spécialement. L’idée de base, c’est la question que tout le monde s’est posée à un moment ou un autre : que ferais-je s’il me restait trente jours à vivre ? Je voulais tirer de la réponse une comédie, avec comme détonateur comique le fait que le personnage condamné se rend compte qu’il n’est plus condamné…
Or, entre temps, il fallait qu’il fasse des trucs de fou, n’ayant plus rien à perdre, et qu’il soit impossible pour lui de stopper l’engrenage. Et le métier où on prend beaucoup de risques, c’est évidemment policier. À partir de là, le film d’action s’est naturellement collé à la comédie.
Comment avez-vous préparé votre rôle ?
En passant un peu de temps avec la police. Un service de jour et un autre de nuit avec la brigade anti-criminalité (BAC). C’est peu, mais ça laisse le temps de voir comment ça se passe… et de vivre des trucs

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Etes-vous fan de films policiers ?
Non seulement ça, mais aussi des émissions comme «90’ Enquêtes» ou «Appels d’urgence ». Sinon, au cinéma «Piège de cristal», «Mission impossible»…
Vous auriez aimé être cascadeur ?.
D’une certaine manière, je le suis — cascadeur, pas policier ! En bon amateur de sensations fortes, j’ai décidé de faire toutes mes cascades moi-même. Je n’ai aucune doublure. Le tout premier jour de tournage, je suis passé à travers la planche d’une hauteur de 5 mètres pour la séquence du début. À partir de là, l’équipe savait dans quoi on s’embarquait…
Et le numéro de funambule ?
Je suis vraiment monté sur cette planche entre deux immeubles ! Je voulais tout faire pour de vrai. J’ai dû batailler avec la production, mais au bout du compte, c’est passé. Et à la fin du tournage, j’ai remercié le courtier qui m’a assuré !
Et la poursuite à moto ?
Oui. J’ai même passé mon permis moto deux mois avant pour ça ! Mais ce ne sont pas les cascades qui étaient le plus dur, mais la météo. La plupart des séquences où je suis en cape et torse nu ont été tournées entre Novembre et Décembre, souvent la nuit par -2° ! Quand je slalome en moto à 90 km/heure, sans casque ni protection, il faisait un froid de gueux et il s’est même mis à pleuvoir… Si je me loupais, je mourais !

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Des blessures ?
Une seule blessure, et lors d’une scène dite facile ! Et de ma faute, en plus ! Quand je saute du fauteuil et je m’étale sur le bureau. Le responsable cascades m’a demandé de mettre mes protections, mais on était dans le speed et je ne voyais pas le danger. Et je me suis fait mal. La traversée de la vitre, également : j’ai été stoppé net par la façade extérieure, et je me suis fait un gros hématome à la cuisse.
Le rôle de crétin, vous l’avez donné à votre complice, Philippe Lacheau !
Bien sûr ! C’était une vengeance. Il m’a quand même bien défoncé sur «Nicky Larson et le parfum de Cupidon» ! Maintenant, quand on travaille sur un scénario, on ne prête pas tout de suite attention aux personnages qu’on va jouer. On étudie surtout la mécanique de l’histoire, l’efficacité des gags…
Avez-vous beaucoup ri sur le tournage ?
Moi non. J’étais trop stressé ! D’autant que les scènes à l’ambassade, par exemple, étaient parmi les premières du plan de travail. Comme on a commencé à tourner fin septembre, il fallait profiter des derniers beaux jours pour la garden-party. De toute façon, d’une manière générale, quand Philippe réalise, on est tous très détendus tandis que lui est très concentré, et quand c’est moi qui mets en scène, c’est l’inverse !



Hyères : Fête des Salins

Communique Presse Base

La Métropole Toulon Provence Méditerranée et le Conservatoire du littoral vous convient cette année à deux journées d’animations exceptionnelles regroupant les Journées Européennes du Patrimoine (37eme édition) et la Fête de la Nature. Rendez-vous les samedi 19 et dimanche 20 septembre, le Salin des Pesquiers est en accès libre et gratuit durant tout le weekend : Initiations, ateliers, visite en calèche, concerts, danse, balade céleste… Bienvenus aux salins !
Au Programme
Samedi 19 septembre
10h ~ Ouverture du site – 10h15 ~ Initiation au yoga – 10h30 ~ Visite guidée histoire du sel – 12h ~ Inauguration – Lancement du concours photos de l’OGS – 12h30 ~ Concert duo jazz C. Gleizes – P. Teboul – 14h ~ Visite guidée histoire du sel – 15h ~ Visite botanique – 16h ~ Visite guidée histoire du sel – 16h30 ~ Balade exquise, lecture sensible des salins – 18h ~ Fin des animations – 19h30 ~ A-DN (Cornucopiae) Performance sur réservation (Danse) –  21h30 ~ Balade céleste sous les étoiles (Observation astronomique)
Dimanche 20 septembre
10h ~ Ouverture du site – 10h30 ~ Visite guidée histoire du sel – 14h ~ Visite guidée histoire du sel – 15h ~ Visite botanique – 16h ~ Visite guidée histoire du sel – 16h15 ~ Initiation au yoga – 16h30 – Balade exquise, lecture sensible des salins – 18h ~ Fin de la manifestation

Communique Presse Base Communique Presse Base

Animations
Aire de la prairie
Accueil – Départ des visites en calèches – Petits tours en ânes – Ferme pédagogique – Photobox – Le manège à pédales – Food truck
Aire de la camelle
Ateliers artistiques Modelage ~ Dessin ~ Créations – Atelier de land art – Ateliers scientifique –  Grains de sel ~ Graines de plantes
Aire du salin
Permanence ornithologique – Le bestiaire imaginaire, dessins sur plaque de verre – Ateliers artistiques, modelage ~ dessin ~ créations – Ateliers scientifiques Grains de sel ~ Graines de plantes
Expositions
Dans le magasin
Méditerranée Mer vivante, panneaux et maquettes du Musée départemental du Var – Milieux marins, exposition du Parc national de Port-Cros – Association Déclic Bleu Méditerranée, photos sous-marines
Dans la mouture
Les Salins d’Hyères, histoire, biodiversité et gestion actuelle – Les arts dans les salins, N. Chardon, M. Photos, C. Attard et I.Campos – Christian Gleizes, projections (time lapse, slow motion et photographies en infrarouge)
Les participants et partenaires
Le Musée Départemental du Var ~ Le Parc national de Port-Cros ~ Déclic Bleu Méditerranée L’Office du Tourisme d’Hyères ~ La LPO PACA ~ Les Petits Débrouillards ~ Les Amis de la Presqu’île de Giens ~ La Soptom ~ S’pece ~ Le Bazar du Lézard ~ Créateliers de Cendrynn ~ Anahata Yoga Le Petit Jardin des Artistes ~ Myrtille Ducat, artiste ~ Hippothera ~ Les ânes de Maélia ~ Julie Thoury Photobox Chercheurs en herbe ~ L’Oseraie du possible ~ Valeria Tarroni, artiste ~ Cornucopiae ~ Baz-Art Grand bal ~ L’observatoire astronomique du Pic des Fées ~ L’art des shows ~ Il était une fois la ferme Christian Gleizes, photographe, musicien ~ Pierre Teboul, musicien
Infos pratiques : Masque obligatoire
Parking sur site – Salin des Pesquiers – Site TPM – 1746 route de Giens – 83400 Hyères
Renseignements : 04 94 01 36 33
www.metropoletpm.fr/salins-hyeres


Sanary : Eclats d’Arts à l’Espace Saint-Nazaire

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Patrone

La ville de Sanary-sur-Mer, en collaboration avec l’Espace Castillon, organise «Eclats d’Art» une exposition à (re)découvrir à l’espace Saint-Nazaire, 8 rue Joseph Courrau, du samedi 5 septembre au dimanche 4 octobre.
Révéler le talent de créateurs parmi les plus originaux, telle est l’ambition de ce rendez-vous incontournable depuis 10 ans !
Douze artistes y exposent leurs œuvres du mardi au dimanche de 10h à 12h30 et de 15h à 19h.
Venez à la rencontre de diverses formes d’art qui forment un tout vibrant de singularité.
L’Espace Castillon en quelques mots…
Depuis 1994, Arlette Bernard, directrice, accueille à l’Espace Castillon d’art contemporain de Toulon, une soixantaine de talents. Leur éclectisme offre une multitude de styles et matières, pour que « tout le monde puisse trouver une œuvre à son goût ».
L’Espace, sous statut associatif, souhaite en effet « ouvrir l’art à tout le monde » !

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Lonzi, Polidori, Mattio

Les artistes de cette édition :
Agnès Patrone, Cécile Guieu, Cécile Derez, Jean-Loup Lietart, Marc Polidori, Nina Passa, Philippe Lonzi, René Barranco, Sophie Mattio, Sylvie Serre, Cyrto, Véronique Lancien.

Six-Fours – Théâtre Daudet
Fantaisies Toulonnaises : C’est la reprise !

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Comme beaucoup de lieux de spectacles, le Théâtre Daudet de Six-Fours avait fermé ses portes suite à ce satané virus qui nous complique la vie de tous les jours.
Aujourd’hui, peu à peu l’on revit et même si ce n’est pas une renaissance totale et avec toutes les mesures barrière à respecter, il semble que la vie culturelle reprenne ses droits… Jusqu’à quand ? L’avenir nous le dira et on l’espère plus clément.
Du coup, nous voilà masqués et désinfectés au Théâtre Daudet, afin que Jérôme Leleu nous fasse découvrir la programmation des Fantaisies Toulonnaises, qui mêlent tous les styles d’humour et nous font à chaque saison découvrir de nouveaux talents et des talents confirmés.
Comme Benjy Dotti qui ouvrira la saison vendredi 25 septembre et qui, pour l’occasion de cette soirée, est devenu le Michel Drucker de l’humour pour présenter avec Jérôme, le programme de la saison, recevant tour à tour Dominique Ducasse, qui fut, durant trois mandats l’adjointe aux affaires culturelles de la ville de Six-Fours, suivie de celle qui aujourd’hui a pris sa place, Fabiola Casagrande et Florence Fournier qui animera les cours d’improvisation durant toute cette année.

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Précisons que, malgré le nombre clairsemé de public faute au virus, la soirée était retransmise par streaming, ce qui permit à ceux qui n’étaient pas là d’assister à la soirée.
Précisons que Facebook Live vous permet de «streamer» des évènements, des performances et des rassemblements en direct sur Facebook. Les spectateurs peuvent regarder ces diffusions depuis leur téléphone, leur ordinateur ou leur TV connectée.
Bien évidemment, avec un animateur aussi plein d’énergie et d’humour, la soirée n’était pas triste. Il est vrai que souvent, la longue litanie des spectacles à venir est quelquefois un peu soporifique. Mais là, avec Benjy, ce fut drôle, émaillé de bons mots et de fous rires, de précisions de Jérôme sur les spectacles et les humoristes et des séquences nous faisant découvrir le show de chacun. De jolies découvertes qui nous ont donné très envie d’en savoir plus car, comme l’a dit Benjy après chaque séquence «Si c’est un spectacle à voir, c’est bien celui-là» ! Conclusion : ils sont tous à voir !
Auparavant donc, Dominique Ducasse énuméra quelques grands moments qui se sont déroulés durant sa délégation comme le Festival du Gaou remplacé par le Pointu Festival, le festival de musique de la Collégiale, les concerts de l’Espace Malraux et bien évidemment, l’arrivée depuis deux ans des Fantaisies toulonnaises.
Quant à Fabiola Casagrande qui reprend les rênes, vu son passé culturel, la relève est assurée. Son parcours est jalonné de belles rencontres comme celle de Jean Bertolino avec lequel elle a démarré sur TF1 à Paris, puis, durant huit ans à partir de 90, elle vint travailler à Châteauvallon avec Gérard Paquet où alors, tous les plus grands chorégraphes sont passés. Avec Boris Cyrulnick elle créa le Théâtre de la Science avant d’être appelée par le maire de Six-Fours, Jean-Sébastien Vialatte, devenant, durant quinze ans son assistante parlementaire.
Dominique, se dégageant de ses fonctions, la remplaçante était toute trouvée.

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Dominique Ducasse – Fabiola Casagrande – Florence Fournier

Comme l’ont précisé tous les acteurs de cette soirée, la Culture a énormément souffert durant ces derniers mois il faut espérer que, malgré les contrainte «The show must go on», tous les acteurs de la Culture devant travailler, retrouver un public et donner du plaisir, de la joie à tous, car on en a énormément besoin.
Jérôme lui-même nous avoua que le programme eut quelques difficultés à se mettre en place, étant toujours dans l’incertitude d’une deuxième vague venant encore tout suspendre. Mais les artistes n’ont pas hésité à lui dire oui, tant ils ont besoin de retrouver leur public, même masqué !
C’est vrai que Benjy devait souligner que de se priver des rires et des sourires du public est à la fois étonnant, perturbant mais, la force de l’habitude aidant, il vaut mieux jouer devant un public masqué que pas de public du tout !
Le confinement a eu quelque chose de bon : permettre à Jérôme de peaufiner une saison qui va mêler de belles découvertes à des artistes confirmés sur un large panel : one man shows, stand up, improvisation, théâtre, spectacles pour enfants… Il y en aura pour tous les goûts.
Depuis des années, Jérôme traîne ses pas dans toutes les salles de spectacles, les festivals afin de nous offrir le nec plus ultra de l’humour, essayant de tenir la barre très haut et trouver des artistes qui ont quelque chose à dire.
Afin que le plus grand nombre puisse venir aux spectacles, il a conçu des abonnements originaux en, offrant, pour 400€ l’année, à raison de 40€ par mois sur dix mois, accès à tous les spectacles de la saison.

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Les spectacles seront tous proposés en streaming pour 1€, pour tous ceux qui auront des hésitations à entrer dans une salle.
Florence Fournier proposera à tout public, chaque samedi matin à 10h des cours d’impro d’où sera issus un spectacle par trimestre.
Parmi les artistes amis, habitués et appréciés du public, seront présents cette année Eric Collado, Gil Alma, Yves Pujol et quelques autres, dont, pour la première fois dans un one woman show, la grande comédienne Firmine Richard qui nous proposera son «histoire vraie» depuis Pointe à Pitre jusqu’à Paris où le cinéma l’appellera et à Cannes où elle montera les marches du Festival.

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Venons-en donc à notre ami Benjy qui ouvre la saison ce 25 septembre et qu’on reverra pour le réveillon du jour de l’An le 31 décembre où il enfilera trois shows à 18h, 21h et 22h30, pour fêter la nouvelle année dans les bulles… et sans masque, espérons-le !
Comment présenter son spectacle ? Laissons-le nous l’expliquer :
«Je l’ai intitulé «The late comic show»… C’est un show à l’américaine mais sans les américains… et sans le budget !».
En fait, le spectacle est fait de caricatures des people, des politiques, de l’actualité… Un late show à l’Américaine, quoi !
Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous ce 25 septembre à Daudet !

Jacques Brachet




«Demain nous appartient»… Linda HARDY revient !

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Elle est belle et lumineuse, ce n’est pas pour rien qu’elle fut Miss France. Celle qui voulait être pédiatre avant de devenir Miss puis comédienne, est aujourd’hui Cllémence, prof de gym qui a eu beaucoup de problèmes à cause d’un accident, qui a lâché son mari, prof également pour Maxime, un de ses élèves qu’elle quitte pour tomber dans les bras de Victor puis être enlevée par son notaire… Bref, c’est une tombeuse malgré elle et qui se laisse prendre à chaque fois par le charme d’un homme.
Elle avait disparu du petit écran pour aller danser avec les stars où, avec son coach et partenaire, Christophe Licata, elle a tenu dix semaines.
Elle réapparait donc dans la série de TF1 où elle retrouve son métier de coach et où, dès les premiers épisodes, une histoire est en train de se dessiner avec l’autre coach avec lequel ils sont en compétition. Elle ne s’arrêtera donc jamais !

«Vous avez un rôle bien ambigu, Linda !
Vous trouvez ? Je n’ai pas cette impression. Elle montre la femme sous des facettes différentes, C’est une femme d’aujourd’hui, libre avant tout. Je vous accorde qu’elle est quelquefois un peu naïve mais je crois qu’elle est toujours sincère.
Malgré tout elle quitte son mari pour un élève, invente une histoire invraisemblable pour sauver son mari, a une histoire avec un type peu recommandable et fait confiance à son notaire qui l’enlève… Ça fait beaucoup, non ?
Oui, c’est vrai que Clémentine n’est pas hyper simple mais ce n’est pas de sa faute si elle plait aux hommes et c’est très excitant de jouer un tel rôle, avec plein d’histoires, de rebondissements. C’est ce que j’inspire aux auteurs qui me font confiance. Il se trouve que mon personnage leur inspire des malheurs et qu’ils me font vivre des événements difficiles. Peut-être arriverai-je à leur inspirer des choses plus gaies à l’avenir !

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Les évènements vont vite chez vous !
C’est aussi peut-être parce que le format de la série qui est en fait un soap, exige une rapidité dans l’action. Il faut que ça aille vite et ce n’est donc pas le temps de la vie réelle. On ne peut pas rester X temps sur une histoire sinon on ennuierait vite le public. Il faut le tenir en haleine. C’est pour cela que la façon de vivre de Clémentine est si rapide. On n’est pas dans la vraie vie.
Qu’est-ce qui vous plaît dans ce rôle ?
C’est justement les changements qui se bousculent dans sa vie. De femme aimante, bien rangée entre fille et mari, tout à coup elle tombe amoureuse d’un ado. Elle sait que ça ne pourra pas durer, que ça peut scandaliser et que ça va lui apporter des complications. Mais elle se lance à corps perdu dans cette histoire. L’affaire terminée elle tombe amoureuse de Victor dont elle sait qu’il peut être un homme dangereux. Elle vit en fait tout le temps sur un fil.
En fait, elle est assez solitaire ?
C’est vrai, elle n’a pas d’amis, sa fille ne vit plus avec elle et elle a besoin de protection. Et surtout elle est très attirée sexuellement par Victor. A chaque fois, elle ne joue pas sur les mêmes sentiments et c’est pour cela qu’elle représente la femme actuelle, faible et forte à la fois, libre de sa vie, de son corps, malgré les conséquences  qui peuvent en découler, elle en est consciente mais elle fonce.
Je vous signale que tout cela est très loin de moi dans la vie. Je ne serais pas capable de vivre ce qu’elle vit !
Ce serait effectivement difficile à vivre !
Oui mais l’idée est que le spectateur soit toujours en attente, se pose des questions, reste sur sa faim pour mieux repartir dans l’histoire. C’est le principe de la série et je pense que mon personnage va encore évoluer. Dans quelle direction ? Je suis aussi curieuse que vous de le découvrir !»

Jacques Brachet


M6 – Arnaud DUCRET, «Un homme ordinaire»

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Son passage sur M6 aura mis un an. Le film de  Pierre Aknine «Un homme ordinaire» est tiré d’un fait divers qui a fait couler beaucoup d’encre. On se souvient de cette abominable histoire de cet homme, Xavier Dupont de Ligonès, qui, avant de disparaître, a tué sa femme, ses quatre enfants et ses chiens, les a enterrés et s’est enfui.
Anne Badel et Pierre Aknine, ont décidé d’en faire une série de quatre épisodes de 45’ qui a été présentée en ouverture du Festival de la Fiction TV à la Rochelle en septembre dernier. Inutile de dire que la projection a quelque peu plombé l’atmosphère festive de l’événement. Déjà, avant sa projection, des rumeurs assez négatives circulaient sur cette série : Pourquoi faire un film de ce crime sordide, de cette tuerie abominable ? Pourquoi Arnaud Ducret pour jouer le rôle de cet homme alors qu’il représente le papa  sympa de la série «Parents mode d’emploi» ou le mec déjanté de ses one man show ?
Le soir de la représentation, après que Madénian, le présentateur de la soirée, l’ait chambré en disant que la série aurait pu s’intituler «Une famille formidable», une chape de plomb est tombée sur la dernière image, les applaudissements ont été très brefs et tout le monde est parti se précipiter sur le repas d’ouverture.
Il est vrai que ces deux épisodes ont mis le public très mal à l’aise, même si Arnaud Ducret en contre-emploi, y est sidérant. Mais l’événement était encore trop frais, trop horrible, l’enquête n’étant toujours pas close peut-être pour en faire un film, qui plus est une série et le scénario pêchant par des scènes invraisemblables, entre autre la pauvre Emilie Dequenne qui a un rôle de hackeuse qui arrive à entrer dans les arcanes des réseaux de la police et, plus forte que celle-ci, fait des découvertes.
Beaucoup de choses inventées pour la circonstance, tant l’histoire est ténébreuse, mystérieuse et cet homme étant terriblement complexe.
Arnaud Ducret, alias Christophe de Salin (On n’a pas gardé le nom du vrai héros» le procès n’étant pas clos !), y est époustouflant de froideur, d’ambiguïté, jouant le feu et la glace, mais voilà, la sauce ne prend pas, d’abord parce que le film est très lent et peut-être qu’un unitaire aurait mieux servi le scénario qui est quelquefois à la limite de la caricature.
Nous avons rencontré l’équipe à la Rochelle le lendemain de la projection, déçue évidemment par l’accueil mitigé de la veille mais Ducret, fidèle à lui-même, marrant, sympa, comme on a aimé à le retrouver, a joué le jeu, aux côtés d’une Emilie Dequenne quelque peu éteinte.

UN HOMME ORDINAIRE UN HOMME ORDINAIRE

Pourquoi avoir choisi ce rôle, Arnaud et comment entre-t-on dans un tel personnage ?
Parce que, tout d’abord, c’était en contre-emploi total avec ce que je fais habituellement.
J’ai donc abordé ce rôle en lisant beaucoup d’articles et de bouquins sur l’affaire… et j’avais le choix ! J’ai surtout voulu faire exister le personnage en gommant tout ce qui pouvait ressembler à «du Ducret», car le personnage est très, très loin de ce que je fais habituellement.
En dehors du fait que je peux lui ressembler physiquement, j’y ai ajouté les lunettes, j’ai modifié ma voix. Il a fallu faire avec un personnage qui a existé et même si ça reste une fiction, la base est une histoire vraie. Il fallait que je sois sans arrêt dans la sobriété et la retenue. Mais c’est ça la vraie fonction d’un comédien, que de changer de personnalité.
Pourquoi, Pierre Aknine, avoir l’idée de cette série ?
J’ai travaillé avec Anne Badel sur ce fait divers qui a aujourd’hui huit ans et qui n’est pas terminé et mon but était d’essayer de comprendre un tel personnage qui, dans la vie, semblait être une personne ordinaire et qui, tout à coup, va passer à un tel acte. Que pouvait-on en faire ?
– Anne Badel : C’est vrai que, psychologiquement, il est difficile à comprendre et ce qui nous intéressait c’était d’essayer – je dis bien essayer – de comprendre comment un homme «normal» peut arriver à commettre un acte aussi barbare.
Arnaud, comment ressort-on d’un tel rôle ?
D’abord il existe et jusqu’à nouvel ordre on ne sait toujours pas s’il est mort ou vivant. Il faut donc faire avec les éléments que l’on a à notre disposition. Mais je l’ai abordé comme n’importe quel rôle même si c’est un personnage complexe et que moi, père, je me suis posé beaucoup de questions dont comment peut-on arriver à tuer ses propres enfants. Ça semble impensable et indéfendable, d’où l’ambigüité du personnage. Peut-on lui trouver des excuses ?
Indépendamment de tout ça, il ne faut pas oublier que c’est un rôle et que, heureusement pour moi, j’en sors indemne sinon il serait difficile de jouer des méchants, des tueurs, des fous… La seule scène qui m’a mis très mal, à l’aise c’est lorsque je tue mon fils. Ça a été un moment difficile car je me suis imaginé devant mon propre fils. Heureusement, sur un plateau, on a le rire pour exutoire et on y a beaucoup ri. Il fallait ça pour désamorcer le stress, cette ambiance parfois glauque. On n’aurait pas pu tourner autrement.
Mais il m’a fallu beaucoup de concentration. J’ai d’ailleurs travaillé mon rôle avec une coach remarquable, Patricia Palin, qui m’a beaucoup aidé.
Pierre Aknine, pourquoi ce choix d’Arnaud Ducret qui est à l’opposé du personnage ?
D’abord parce que je trouve qu’il lui ressemble physiquement et ça m’a beaucoup aidé à construire le personnage. Une fois les lunettes mises, j’ai su que c’était lui.  Et justement, parce qu’il en était à l’opposé et je dois dire qu’il n’a pas «joué» mais «incarné»
Arnaud : J’avoue que j’ai d’abord été surpris de son choix mais je me suis très vite dit que c’était un rôle pour moi et… que ça allait être chaud ! C’est quand même excitant de jouer un personnage si complexe. C’est plus agréable que de jouer un professeur de Karaté ! Ce qu’il a fait est détestable mais il a ses raisons, que l’on ne connaît pas. De plus, dans la vie, il était peut-être un homme très sympathique Il a plusieurs couleurs… Il a fait quelque chose d’inimaginable, d’autant qu’il aimait ses enfants. Ça dépasse la raison.

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Anne Badel, vous êtes psy, est-il possible de s’attacher à un tel personnage ?
Non, on ne peut ni l’aimer ni l’excuser, c’est certain. On peut juste essayer de le comprendre et savoir ce qui peut amener à un tel geste. Ce qu’il fait est horrible mais a ses raisons. Il y a le poids de la mère, de la religion, d’une vie ratée, d’humiliations… Ce qui n’empêche que ça dépasse la raison.
Emilie Dequenne, vous avez un rôle un peu en retrait mais très important puisque vous faites des découvertes qui vont servir à la police. Parlez-nous de ce rôle ?
Je joue une hackeuse qui a permis de découvrir des choses. Au départ, dans la vraie histoire, c’est un hackeur et on n’en sait pas beaucoup sur lui. Et puis, la rencontre avec le personnage est inventée, suite à un accrochage de voitures qui aurait pu être sans importance. Mais, découvrant le drame, elle reconnait cet homme et décide d’en savoir plus. Et ça va devenir obsessionnel.
J’ai été confrontée à un exercice, disons technique et original puisque mon partenaire principal était… un ordinateur !
C’était un challenge et c’est ce qui m’a plu, sans compter qu’elle a l’obsession de comprendre, de découvrir qui est cet homme. J’ai dû construire un personnage solitaire qui a une énergie farouche. C’était à la fois très amusant et très fatigant !»

Voilà. Aujourd’hui bien sûr, beaucoup de questions se posent encore.  Est-il mort ? S’est-il suicidé ? A-t-il changé de pays et de personnalité ? On peut imaginer le dilemme des scénaristes. Comme l’a également dit Madénian, peut-être ce soir est-il dans la salle pour se découvrir sur l’écran !!!
Une histoire n’est donc pas terminée et, n’ayant vu qu’un épisode à la Rochelle, on est curieux de savoir ce que nos deux scénaristes ont écrit pour la suite.
A suivre sur M6 à partir du 15 septembre.

Propos recueillis par Jacques Brachet


Toulon – Festival «Présences Féminines»

Nous vous l’avions promis, le festival Présences Féminines 2020 existerait d’une manière ou d’une autre. C’est donc une édition plus réduite et respectueuse des consignes sanitaires en vigueur, que nous vous proposons et pour laquelle nous vous donnons rendez-vous du 12 au 20 octobre prochain !
L’équipe du festival

Cosmicomiche

La compositrice en résidence
Nous n’avons pas complètement manqué notre rendez-vous avec la compositrice Edith Canat de Chizy qui sera bien des nôtres pour cette édition reportée ! Sa résidence au festival sera notamment marquée par la création de trois de ces œuvres : le 14 octobre avec l’ensemble Hélios et Françoise de Maubus au musée national de la Marine de Toulon, le 17 octobre à La Garde avec le quatuor Van Kuijk et le 20 octobre avec l’accordéoniste Pascal Contet.
Programme
Lundi 12 octobre,  Concert réservé aux scolaires

Conservatoire TPM Toulon / 10h et 14h30 :
«Chant de coton» – conte musical – Cécile Brochoire comédienne – Michaël Dian piano
Mardi 13 octobre, Conférence & projections
Conservatoire TPM Toulon / 18h30

Conférence : « Comment vivre sans inconnu devant soi ? » suivi de la projection du portrait documentaire « Edith Canat de Chizy, un portrait ». Edith Canat de Chizy compositrice – Michèle Tosi musicologue
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Mercredi 14 octobre ,Concert
Musée national de la Marine, Toulon / 20h
Ensemble Hélios – Françoise de Maubus harpe
De 8 à 15€
Vendredi 16 octobre, Concert
Théâtre Marélios, La Valette / 20h

Récital de piano Célia Oneto Bensaid
De 7 à 15€
Samedi 17 octobre, Concert
Chapelle médiévale, La Garde / 20h

Quatuor Van Kuijk : Nicolas Van Kuijk violon ; Sylvain Favre-Bulle violon Emmanuel François alto ; Anthony Kondo violoncelle
De 8 à 15€

canat de suchi ff1f9731-4ffc-4cba-be22-09db5de5bcc3 Celia onito

Dimanche 18 octobre, Journée non-stop
Musée national de la Marine, Toulon / De 10h à 19h

Compositrices au long cours et…contes de fées
Une journée organisée en partenariat avec le Musée national de la Marine de Toulon pendant laquelle musique et contes de fées côtoieront grands mats et histoires de marins !
Laetitia Cottave, hautbois & Olga Bondarénko, piano ; Lisa Heute, accordéon & Gabriella Bannura-Péhu, alto  – Duo Hælix ; Claire Laplace, piano ; Aniana Malalaharisoa, soprano & Léa Garnier, piano ; Marie-Louise Duthoit & Anna Veyrenc, conteuses.
Tarif unique 8€
Mardi 20 octobre, Concert  
A Musée national de la Marine, Toulon / 20h
Pascal Contet accordéon – Isabel Villanueva alto & François Dumont piano
De 8 à 15€
Samedi 21 novembre, Opéra contemporain   « LE Cosmicomiche »
Salle Jedrinsky de la Diacosmie, Nice / 16h
Deux opéras de poche de Michèle Reverdy. D’après deux nouvelles extraites de Le Cosmicomiche d’Italo Calvino : « Un segno nello spazio » et « Tutto in un punto ».
Léo Warynski direction, Victoria Duhamel mise en espace, Emily Cauwet-Lafont costumes et accessoires, David Simon-Deshais lumière, Mélanie Boisvert soprano, Albane Carrère mezzo-soprano, Francesco Biamonte baryton
Coproduction Opéra de Toulon, Festival Présences Féminines & Le Liberté, scène nationale de Toulon
12€ et 5€ pour les étudiants
Infos / Billetterie sur www.presencesfeminines.com
Réservation par e-mail : resapresencesfeminines@gmail.com
Réservations par téléphone (à partir du 1er septembre) : 06.13.06.06.92

 

Annie CORDY… Ma Nini que j’aimais…

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Annie… Ma Nini…
Pour la première fois tu ne me fais pas rire…
Pour la première fois tu me fais de la peine…

Nous nous sommes connus en 1973. Tu passais à l’Opéra de Toulon avec «Hello Dolly».
Entre nous ce fut un coup de foudre. A tel point que, quelques jours plus tard, je te rejoignais à Cannes pour fêter la 200ème !

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200ème de « Hello Dolly » à Cannes

De ce jour, nous ne nous sommes jamais perdus de vue. Rencontres multiples, petits mots, coups de fil. Tout était prétexte à nous retrouver avec ta nièce, Michèle, fidèle compagne de ta vie depuis la disparition de Bruneau, ton mari, ton mentor, ton producteur qui te «badait », comme on dit chez nous. Combien de fois m’appelait-il pour me dire de te faire «un bon papier» !
On s’est vu sur des tournages, sur des spectacles, sur «Age Tendre» et que de moments magiques, de rires, d’émotions, de tendresse toujours.

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Avec C.Jérôme pour la première de Michèle Torr à l’Olympia – Avec la famille Thibault, Mei Chen Chalais – Avec Marcel Amont… 80 ans… -Visite de la villa Michel Simon à la Ciotat – « Les joyeuses commères de Windsor » – En tournée.

Je me souviens de cette soirée à Paris où, après l’Olympia de notre amie Michèle Torr, on se retrouvait avec plein d’amis dont C Jérôme, mon «petit frère».
Je me souviens de Ramatuelle où tu étais venu jouer «La Célestine» et où nous avions fini la soirée avec Charles Aznavour.
Je me souviens de la magnifique présidente du jury que tu fus lors du festival du premier film de la Ciotat où je t’avais invité avec la famille Thibault au grand complet, Corine le Poulain et Mei Chen Chalais.
Je me souviens du télé-film «Les rebelles de Moissac» tourné à St Raphaël, où l’on n’a pas arrêté de rire de la journée.
Je me souviens de la tournée de la comédie musicale «Nini la chance» avec Edward Meeks et Jacqueline Monsigny… De jolis moments de complicité.
Je me souviens de l’anniversaire commun durant la tournée Age Tendre» où l’on avait fêté tes 80 ans avec Marcel Amont qui en avait un de moins.
Je me souviens de nos retrouvailles avec l’ami Patrick Préjean avec qui tu avais joué dans «Envoyez la musique» et qu’on retrouvait dans «Les joyeuses commères de Windsor»
Je me souviens de cette tournée de «Lily et Lily» que tu reprenais après Jacqueline Maillan et où tu étais époustouflante, jouant des jumelles, sortant côté jardin en Lily 1 et revenant quelques secondes après côté cour en Lily 2…

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Lili &… Lili !

Evidemment, je ne peux pas raconter 50 ans d’amitié en un article mais que de bons moments nous avons passé entre Gémeaux, toi née un 16 juin, moi un 17 juin…
Aujourd’hui tu ne me feras plus rire, nous n’aurons plus de moments de connivence et de complicité, nous ne nous souhaiterons plus d’anniversaires, de Noëls de Bonne Année, nous ne nous enverrons plus de petits mots et je suis très triste comme doit l’être Michèle… Vous vous aimiez tant !
C’est elle qui veillait sur toi depuis la mort de Bruneau avec qui je partageais des parties de boules alors que je ne jouais pas très bien et que je me faisais engueuler !
Du jour où il est parti, j’ai eu peur que tu sombres car vous étiez tellement fusionnels. Mais avec courage, avec une folle énergie et l’optimisme qui te caractérisait, tu t’es lancée dans le travail, accumulant les rôles sur scène, à la télé, en concerts. Tu n’arrêtais jamais.
Je me souviens d’une tournée Age Tendre où on ne te voyait pas arriver… Et te voilà, déboulant comme une tornade, venant de… Belgique où tu tournais un film entre deux spectacles de la tournée…

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Tournée « Age Tendre » avec Denise Fabre, Christian Estrosi, maire de Nice, Richard Anthony, Frank Alamo, Danyel Gérard, Stone et… son mari, Patrick Topaloff

Je pouvais t’appeler n’importe quand et à chaque fois tu m’apprenais que tu allais tourner, jouer ou chanter aux quatre coins de la France… et de Belgique où tu étais née, où tu fus anoblie, où un parc porte ton nom et une fresque te représente à Bruxelles. Tu es aussi commandeur des Arts et lettres en France car tu étais autant aimée dans un pays comme dans l’autre.
Et surtout, tu as traversé les générations sans jamais être démodée, sans jamais décliner, étant toujours là où l’on ne t’attendait pas, tes fans étant ceux de Tintin… et plus encore !
Et il ne faut pas passer sous silence que, si sur scène, tu étais une amuseuse et une show-woman incroyable, tu étais aussi une comédienne prodigieuse, ce qu’on n’a peut-être pas assez mis en exergue dans  ce métier où, lorsqu’on te met dans une case, difficile de t’en sortir.
Aux Etats-Unis tu aurais fait une carrière incroyable mais ce n’était pas dans vos envies, à Bruneau et à toi. Mais tu nous as tellement donné de grands moments, de grandes leçons de ce qu’est une vraie artiste.

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Annie dans tous ses états… Le nez rouge… C’est moi qui l’ai !

Je me souviens d’un jour où l’on parlait des «stars» de la télé- réalité et où tu avais eu cet avis très juste : «Etre star, c’est facile, être artiste, c’est un peu plus compliqué»
Mais toi tu étais mon artiste, ma star, mon amie…
Et je te pleure aujourd’hui.

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Jacques Brachet




Toulon – Le Colbert : Florent PEYRE on ne peut plus «nature»

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Valence, l’Ardèche, St Raphaël, Paris, Marseille, Paris….
Il faut un GPS pour suivre le cheminement de Florent Peyre, humoriste et comédien, l’un des plus en vue de cette rentrée.
Après des mois d’arrêt, de confinement, Florent sort de sa boîte avec un tout nouveau spectacle intitulé «Nature», qu’il est venu présenter en ce début septembre et pour la presque première fois, au Colbert à Toulon.
Avant d’en parler, on se retrouve pour une rencontre fort sympathique. Florent a un visage souriant et malicieux et le voilà prêt à nous raconter ses vagabondages.

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«Je suis né à Valence mais j’ai vécu mes premières années en Ardèche puis je suis parti durant 15 ans en Sport-Etudes à St Raphaël et c’est au Centre Culturel que je découvre le théâtre. Du coup j’arrête mes études et je pars à Paris où je vais suivre durant un an les cours Florent.
Pourquoi alors revenir à Marseille ?
Je ne me sentais pas bien à Paris, j’avais grand besoin de mon Sud natal et il me semblait alors que le métier de comédien était dur et dangereux. Du coup je reviens à Marseille pour entrer au conservatoire. Là je commence à écrire et jouer mes textes au Quai du rire.
Et puis vous revoilà à Paris !
Oui, je me rendais compte que je devais revenir à Paris si je voulais en faire ma profession.
Et là, les rencontres vont se multiplier : Ruquier, Arthur, Hanouna puis Dany Boon, Elie Seymoun… Pas les moindres… Ça va pour vous ?
Ça va pour eux non ?… Je plaisante !
C’est grâce à Laurent Ruquier que tout s’est déclenché avec l’émission «On n’demande qu’en rire». Son émission a changé beaucoup de choses. Et puis Arthur a voulu produire mon spectacle et tout s’est enchaîné. Mais je ne dois pas oublier quelqu’un : Anne-Sophie Aparis car c’est elle qui a provoqué les rencontres avec Arthur et Hanouna.
Et pour la remercier vous l’avez imitée !
(Il rit). Oui, elle faisait partie du jury de l’émission et j’ai eu le culot de faire ça ! Mais elle a beaucoup ri.
Grâce à elle aussi, j’ai pu rencontrer Dany Boon et il m’a pris dans son film «Raid dingue». C’est le premier film que j’ai tourné
Vous avez fait peu de cinéma. Est-ce à cause de la télé ?
Non, c’est surtout à cause de la pièce de théâtre «Le prénom» qui m’a bloqué presque un an et demi… Ce que je ne regrette pas car ça a été une aventure formidable. Mais en tournée durant des mois, ça oblige à faire un choix et j’ai dû refuser des propositions. Plus ou moins intéressantes d’ailleurs. Quant à la télé, je pense qu’aujourd’hui, on peut y passer et faire aussi du cinéma. C’est beaucoup moins cloisonné qu’avant.

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Bon, revenons donc à ce tout nouveau spectacle intitulé «Nature». Pourquoi ?
Tout d’abord c’est un spectacle qui mêle théâtre, musique et il y a longtemps que je rêve de faire ça. A Marseille, j’ai été fasciné par Philippe Caubère qui, plusieurs soirs de suite, offrait un spectacle qui mêlait les deux et dans lesquels il faisait tous les personnages. Et je me suis dit : «C’est ça que je veux faire», toutes proportions gardées car Caubère, c’est énorme. Mais j’aime la musique, j’aime jouer, chanter, je trouve que c’est magique de pouvoir tout mêler.
Du coup, avec mes comparses Philippe Caverivière et Matthieu Burnel, on a commencé à monter un spectacle dans le spectacle.
C’est à dire ?
C’est une histoire et non des sketches. C’est la préparation d’une comédie musicale où l’on montre les coulisses, les répétitions et où je fais tous les personnages qui naviguent autour d’un tel spectacle. J’ai toujours adoré les comédies musicales américaines et je voulais que ce soit dans cet esprit-là mais… tout seul !
Il y a des chansons…
Oui, il y en a huit et là, chance encore : Matthieu contacte Pascal Obispo qui est friand de ce genre de spectacles et il est OK pour s’embarquer dans l’aventure.
Comment ça s’est passé avec lui ?
On se connaissait à peine, on s’était croisé quelquefois avec Canteloup, aux Enfoirés et je me demandais justement comment ça allait se passer. Comment refuser des chansons à un tel artiste sans le vexer, si ça ne me convenait pas ? J’avais beaucoup d’appréhensions.
Et alors ?
Ça a été formidable. Nous avons travaillé tous ensemble, Philippe écrivant les textes avec moi et comme Obispo est un grand gourmand, il prenait, il composait, on en parlait et tout ça s’est fait dans une grande simplicité. Un vrai bonheur. Il s’amusait de tout, rebondissait sur une idée, modifiait sans problème. Un grand moment.
Et pour la mise en scène ?
Là encore, grande chance puisque c’est Éric Metayer qui la signe. Il a l’habitude de ce genre de spectacle (Il a mis en scène «Rabbi Jacob» au théâtre). C’est vraiment la personne qu’il fallait car il a une culture musicale et nous avons une énergie commune».
Tout ça ne me dit pas pourquoi le spectacle s’intitule «Nature» !
Parce que je suis un écologiste convaincu et que j’en parle beaucoup dans le spectacle. Je suis en temps normal un mec assez discret mais là, j’avais envie de prendre position sur un sujet grave et qui nous concerne tous.»

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Lors de sa venue au Six N’étoiles  de Six-Fours avec Audrey Lamy et le réalisateur Frédéric Quirinq

Mais voilà qu’il doit répéter car le spectacle est encore fragile et il le fait avec minutie, concentration, car c’est un perfectionniste et qu’entre les bandes orchestres, les bruitages, le spectacle doit être parfait, précis. C’est drôle de le voir changer de voix, de personnalité, par moment on se croirait dans un cartoon, et Florent y est à son aise. Ce qui ne gâte rien, c’est qu’il a une très belle voix en tant que chanteur.
Notre ami Florent Peyre est vraiment… nature !

Jacques Brachet