En 2016, le concours « Les Disques d’Or » a fêté, à Sanary, son lieu de naissance, ses 40 ans.
Plus de 40 ans donc, que ce concours est un tremplin pour des artistes en herbe dont le plus beau fleuron n’est autre qu’Hélène Ségara. Mais aujourd’hui, la télévision s’intéresse à cet événement puisque, pour la finale, était présente Valérie Mendez.
Le jury avec, à l’extrême droite, Noël Lebrethon : Jacques Brachet, Geneviève Machto, Brigitte Julien, Marjorie Guerdoux, Jean-Michel Machto, Nadine Millour, Claude Millour, Daniel Darigot.
Valérie Mendez, la reine du casting
En avril 2013, notre belle Marseillaise décide de créer un grand concours de chant sur la région PACA, pour donner la chance aux artistes de se faire connaître. Elle contacte alors Bruno Berbères, directeur de casting, qui devient très vite parrain du projet, et c’est lui qui choisit le nom de « La meilleure voix ».
A partir de 2014, elle propose un grand casting régional destiné à présélectionner les artistes pour les présenter à Bruno Berbéres pour ses différents projets : The Voice ou des comédies musicales.
Et ça marche puisque, depuis, l’on a pu découvrir Alexandre Bertrand dans la saison 3, Francesca et Delphine Mailland dans la saison 5, Imane dans The Voice Kids 2017, Florent Marchand The Voice 2017, gagnant des Disques d’Or la même année.
Il y a eu aussi aux Voice Kids, Iliana, Victoria Adamo, Eva Giordano, présente cette année sur les Disques d’Or, Angelina qui a gagné aux Voice Kids 2017… Beau palmarès !
Si Valérie a été chanteuse très peu de temps et a gagné pas mal de concours elle a vite compris que, comme la chanson d’Alice Dona, elle préférait être derrière celui qui est devant et s’occuper du devenir de ces graines de stars.
Valérie Mendez (en blanc), entourée de ses concurrents des Disques d’Or 2018
La preuve cette année, ont participé aux Disques d’Or , Marie Heinrich et Eva Giordano, arrivées 1ère et 2ème des kids, Clara Kehlhoffner, Tessa Cernacciaro, Océane Perrault, Celia Justibelli, et enfin, le grand gagnant de cette année, Pacey Marine-Jacquot… C’est dire si elle a du flair !
Après avoir écumé la région PACA, aujourd’hui elle s’étend sur Montpellier, Monaco et même l’Italie.
Mais ce n’est pas tout : propriétaire du restaurant « L’étoile des Artistes », à Pont de l’Etoile, , elle y organise des master class, aidée de deux coaches, la chanteuse Julia Eden et le metteur en scène Valéry Rodriguez pour préparer des chanteurs de haut niveau à de gros castings. Et elle les présente sur scène lors de soirées intitulées « Les Talents de l’Etoile ».
On la retrouve aussi au Novotel du Vieux Port, à Marseille où tous les samedis soir elle présente des artistes en herbe. Pour cela elle a créé l’association « Open Mic » et le parrain n’est autre que, une fois de plus, Bruno Berberès. Avec cette association et avec l’aide d’Ahmed Moussi (Les 10 commandements) elle organise des soirées en faveur de l’association « Stop à la violence, espoir pour les enfants », enfants victimes de viol afin de passer un message.
Comme on le voit, Valérie est une passionnée, une femme de cœur d’une énergie folle, fière du travail qu’elle fait, et on le serait à moins
Et de voir le palmarès de cette année aux Disques d’Or, qui ne le serait pas ?
Surveillez de près les prochaines émissions de « The Voice » et de « The Voice Kids »… et vous reconnaîtrez certains de nos lauréats de cette année !
Symphonie in yellow : Jacky Lacomba, producteur et une partie de l’équipe « Sanary Animations » : Maryse Loigne, Noël Lebrethon, Serge Loigne – Yves Julien, animateur des trois soirées.
Alors, la « promo 2O18″… Qu’en penser ?
Eh bien, comme chaque année, l’on a découvert de superbes voix, de vrais talents et… quelques concurrents qui croient savoir chanter, qui veulent chanter, qui reviennent malgré tout chaque année (On n’en peut plus de certains !) qui veulent se faire plaisir… et qui ne font pas toujours plaisir, ni aux spectateurs, ni au jury qui, quelquefois, grince des dents ! Il faudrait peut-être une sélection plus sévère.
Juste quelques mises au point : faire chanter du Piaf à une enfant de 5/6 ans, est-ce vraiment raisonnable ? « Non, je ne regrette rien »… Qu’a-t-elle à regretter à cet âge et comprend-t-elle ce qu’elle chante alors qu’elle n’a pas encore vécu ? Avec toutes les jolies chansons d’ados qui existent aujourd’hui, il serait temps de passer à autre chose que de chanter sempiternellement du Piaf. Pour le faire, il faut des voix et le talent d’un Johnny Hallyday, d’une Céline Dion, d’une Michèle Torr.
Pareil pour les chansons en anglais : Est-ce que tous ces apprentis chanteurs savent qu’il existe une chanson française d’une richesse incroyable ? Chanter en anglais pourquoi ? Pour envisager une carrière internationale dont certains sont loin car il faudrait déjà maîtriser l’anglais. Alors pitié, chantez français ! D’ailleurs, cette année, des voix dans le public se sont élevées contre cette cascade de chansons souvent en anglais mal maîtrisé.
Malgré cela, 2018, en général, a été un bon cru et ce qui est étonnant, c’est qu’à la première demi-finale, sur les huit retenus, un seul garçon est resté et sur la deuxième demi-finale, deux seules filles sont restées, ce qui faisait une presque parité pour la finale.
Lyana Pouilly – Eva Giordano – Marie Heinrich
Par contre, côté enfants, ce fut du 100% filles puisque nous avons eu droit à huit gamines dont certaines étaient un peu petites mais d’autres ayant déjà tout de grandes et une belle aisance sur scène, ce qui était quelque peu difficile à comparer.
Parmi elles, la petite Lola Martin-Teissère qui a eu l’honneur de partager une chanson sur scène avec Amandine Bourgeois, lors de son passage à « Sanary sous les étoiles »…
Un jury fidèle, qui suit le président de « Sanary Animations » et organisateur des Disques d’Or, Noël Lebrethon, était encore réuni pour sélectionner ces graines de stars : Nadine et Claude Millour (régisseurs du groupe Guitar ZZ), Brigitte Julien, responsable cinéma à la Ciotat, Geneviève Machto, productrice et son époux Jean-Michel musicien et chanteur, Marjorie Guerdoux, chanteuse, gagnante des Disques d’Or 2016, Daniel Darigot, ex président du comité des fêtes de la Ciotat et un certain jacques Brachet.
Comme chaque année, nous retrouvions avec plaisir « l’animateur de service », l’ami Yves Julien qui, avec sa faconde et son accent que l’on prend en naissant du côté de… la Ciotat, rassurait certains candidats un peu stressés et anima les trois soirées.
Julien Quillet – Florian Ringuet – Pacey Marine-Jaquot
Le Palmarès
Parité totale puis chez les kids, on retrouve trois filles, et côté adultes, ce sont trois garçons qui se sont placés en tête.
Les kids :
-3ème : Lyana Pouilly, de St Mandrier qui a chanté « Dommage » en demi-finale et « Je serai là » en finale.
– 2ème : Eva Giordano, d’Allauch, qui a chanté « Yallah » en demi-finale et « Creep » en finale.
– 1ère : Marie Heinrich, de la Ciotat qui a chanté « Bella Ciao » en demi-finale et « All by myself » en finale… Fallait le faire !
Chacune a reçu un trophée et un bon d’achat de 100€
Les Adultes :
– 3ème : Julien Quillet , d’Avignon, qui a chanté « Plus je pense à toi » en demi-finale et « L’envie d’aimer » en finale.
– 2ème : Florian Ringuet, de la Seyne-sur-Mer, qui a chanté « Zombie » en demi-finale et » I can’t stand the rain » en finale
– 1er : Pacey Marine-Jaquot, de Sanary (quand même !) qui a chanté « A friend like me » en demi-finale et » Old man river » en finale.
Trois vois superbes, trois personnalités qui devraient faire leur chemin.
Chacun a reçu un bon d’achat de 150€, un trophée et le 1er, un séjour d’une semaines pour deux personnes à la station de ski du Puy St Vincent, partenaire des Disque d’Or.
Serge Loigne – Robert Porcu – Yves Julien – Noël Lebrethon – René Hoquet
Noël Lebrethon a fêté ses 20 ans
Moment d’émotion cette année, en début de soirée de la finale : la célébration des 20 ans du président de « Sanary Animations », Noël Lebrethon, 80 ans passés ! Succédant à René Hoquet qui créa voici plus de 40 ans « Les micros d’or » devenu « Les Disques d’Or », celui-ci vint nous raconter la genèse de cette manifestation, saluer Noël et rappeler que le technicien d’alors n’était autre que Jean Loigne, père de Serge Loigne, complice de Noël. L’adjoint au service animation de la mairie de Sanary, Robert Porcu vint également féliciter Noël, dit Nono et qui, malgré son nom, est normand bon teint !
La soirée était loin d’être finie puisque, après la remise des prix, une fête attendait le héros du jour avec discours, diplôme et cadeaux émanant de toute son équipe. Ce fut une bien belle et émouvante soirée.
Ainsi se terminait la saison 2018 de « Sanary sous les étoiles » avec entre autres ces « Disques d’Or » toujours très attendus et qu’on espère retrouver l’an prochain… avec notre infatigable Nono !
Jacques Brachet