Archives mensuelles : mai 2018

Les nouvelles folies de SHIRLEY & DINO

Une mise en scène spectaculaire de l’opéra comique « La Fille du Régiment »
Du 4 au 8 juillet 2018 – Montpellier – les Folies d’O

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Ils ont pimenté les émissions de variétés à la télévision avec leur duo burlesque, et ont déjà conquis le public et la presse en tant que metteurs en scène lors de la revisite déjantée du « King Arthur », créé à Montpellier en 2008, et repris à l’Opéra Royal de Versailles. Ils se lancent cette fois avec chaleur et modernité dans l’œuvre de Donizetti. Une création qui va faire aimer l’opéra au plus grand nombre !
Une création « made in Montpellier » qui a nécessité un mois de répétition.
Louis Chedid avait déjà donné en 2007 les rênes de la mise en scène du « Soldat Rose » à Shirley et Dino. Cet été 2018 Jérôme Pillement – directeur artistique des Folies d’O – leur confie donc celles de »La Fille du Régiment » de Donizetti, un opéra comique en deux actes.
Chanteurs, costumières, techniciens, chef d’orchestre, Chœur de l’Opéra National Montpellier-Occitanie et Orchestre de Montpellier : au total 120 personnes se retrouveront tout le mois de juin pour faire prendre corps à cette création.
Les lumières seront confiées à Jacques Rouveyrollis, l’éclairagiste des plus grands (Johnny Hallyday, Barbara, Charles Aznavour…) Côté innovation scénique : ID Scènes, les créateurs de « Cœur de Ville en lumières », viendront habiller de vidéos les nouveaux décors. La joyeuse troupe travaillera au Corum puis au Domaine d’O pour être fin prêts pour le grand soir.

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Les Folies d’O : Des comédies musicales et opérettes sous les étoiles – Un lieu magique ! C’est dans l’écrin du Domaine d’O que Jérôme Pillement, chef d’orchestre et directeur musical, a imaginé ouvrir les portes et les sensations que procurent l’opéra à un public averti et aux plus novices. De « La Belle Héléne » à « West Side Story » en passant par « La Belle de Cadix » ou « La Vie parisienne », depuis 11 ans les Folies d’O réunissent acteurs, chanteurs, danseurs, musiciens. En somme tous les artistes du spectacle vivant réunis !

Jérôme Pillement : chef d’orchestre sans frontières et directeur musical des Folies d’O
La carrière éclectique de chef d’orchestre de Jérôme Pillement l’a conduit à se produire dans tous les styles de répertoire à travers le monde : musique contemporaine, opéra français et opérette. En 2007, il crée les « Folies d’O », opérette et comédie musicale sous les étoiles.
A Montpellier, le public aime ce rendez-vous de début juillet où opérettes et comédies musicales se jouent sous les étoiles dans un amphithéâtre de plein air accueillant 1800 personnes, au cœur d’un domaine du XVIIIème siècle.
En prime, une soirée inédite le 5 juillet : la dernière date de la tournée « Dino fait son crooner, Shirley fait sa crâneuse » se jouera à Montpellier. Le 5 juillet 2018, le public pourra retrouver le duo jouant le macho et la nunuche au rire en cascade : un drôle et savoureux moment, où même les pâtes mijotent sur scène!

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Le ténor Julien Dran est fils et petit-fils d’artistes lyriques. C’est lui qui va s’attaquer aux 11 contre ut de l’ouvrage, ce qui lui vaut le nom du « Mont Everest » du Bel Canto !
A 30 ans, la jeune toulousaine Anaïs Constant (la fille du régiment) excelle déjà dans son art et se produit en récital au Palazetto Bru Zane de Venise ou au Capitole de Toulouse. Aux Folies d’O, elle a interprêté Diane dans Orphée aux enfers en 2016.
Infos pratiques : Amphithéâtre du Domaine d’O – Entrée Nord / 178 rue de la Carriérasse – Montpellier – Ouverture du Domaine à 19h30 / restauration possible.
Réservation : Domaine d ‘O : 0800 200 165 – www.domainedo.fr -Ticketmaster.fr, Fnac ..
Contact presse : Folies lyriques –Nathalie Sucarrat .06 43 58 75 36 – folieslyriques@zpresse.org

 

L’Aigle à deux têtes vole du Liberté à Châteauvallon

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Depuis sept ans, Charles Berling et Pascale Boeglin-Rodier président aux destinées du Liberté, théâtre toulonnais aujourd’hui connu et reconnu des spectateurs, des instances culturelles régionales et nationales et des comédiens qui, une fois venus, n’ont plus qu’une envie : y revenir.
Cet aigle à deux têtes à la parité parfaite a engagé son savoir, son talent, sa passion, sa joie en menant un magnifique combat culturel. Et de ce fait, les instances ont décidé de doubler la mise en leur donnant la responsabilité d’un lieu mythique et exceptionnel : Châteauvallon.
Double travail donc, double programmation car ils avouent travailler à un rythme soutenu !
« Mais – disent-ils en chœur – ce travail en binôme est à la fois joyeux et passionnant et nous l’accomplissons dans le partage. Il faut dire que nous avons beaucoup de chance de travailler dans de telles institutions et donc, nous n’allons pas nous plaindre. Nous sommes dans une vraie parité, une vraie égalité et c’est notre combat de tous les jours ».

C’est la première fois que nous retrouvions notre duo dans ce second lieu qu’ils vont animer.
« Mariage pluvieux, mariage heureux », dit-on. Eh bien, que la prophétie se réalise puisque nous eûmes droit à une belle averse qui menaçait depuis le matin.
« Nous sommes heureux – nous confiait Pascale – de nous retrouver dans ce lieu avec les deux équipes réunies. Nous travaillons depuis trois mois dans ce joyeux mélange et avec des perspectives aussi joyeuses.
– C’est un grand honneur – ajoute Charles – de nous l’avoir confié, moi qui l’ai connu alors que j’avais treize ans. Ce lieu a été décisif pour moi dans l’appétit que j’ai du théâtre, du spectacle. Ce sont des souvenirs gravés à jamais et me retrouver ici 45 ans plus tard est très émouvant »
La saison prochaine a encore été programmée par l’ancien directeur. La nouvelle équipe y a simplement ajouté une dizaine de spectacles mais qui ont été décidés en commun. A partir de là, toutes les décisions à venir seront prises en commun entre les deux équipes qui restent inchangées.

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Nous le ferons en considérant tout le passé, l’utopie réaliste des créateurs, Gérard Paquet et Henri Komatis, en nous appuyant sur ce passé pour rêver de l’avenir, comme le dit Bernanos dans le spectacle que nous proposerons.
– Nous allons – poursuit Pascale – travailler sur la complémentarité des deux lieux en trouvant des synergies différentes. Nous ne voulons surtout pas d’uniformité car ce sont deux histoires différentes.
– Quoique la région soit sous-dotée – regrette Charles – nous possédons un outil formidable et important. C’est la seconde scène nationale après Grenoble. Les deux lieux réunis représentent une entité forte qu’il faut exploiter. Il y a beaucoup de travail, il nous faut développer le mécénat et nous devons être vigilants afin que cette union nous permette de développer des projets et non de les réduire, afin de rayonner dans le Var. Et ça, il faut que nous le fassions comprendre à l’Etat.
Chaque lieu a sa façon de travailler. Châteauvallon a des adhérents, le Liberté a des abonnés. Le Liberté est un lieu de création, Châteauvallon, un lieu de résidence. Nous allons faire en sorte que, tout en gardant chacun ses spécificités, nous puissions faire des co-réalisations, des co-productions, afin que ces deux lieux soient un carrefour de partage des arts, des sciences, des sports aussi, afin de bien montrer qu’ils sont utiles à la vie de l’agglomération »
A la question posée sur un éventuel partenariat avec l’Opéra de Toulon, tous deux en souriant disent qu’ils l’ont envisagés, d’autant plus qu’après cette rentrée prochaine, l’Opéra risque de fermer ses portes pour des travaux de rénovation durant de longs mois.
Il faut dire qu’un opéra présenté dans ce splendide écrin qu’est l’amphithéâtre aurait un certain panache !

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« Nous avons envie – dit encore Charles – de travailler dans le plaisir, de construire ensemble avec l’humain en priorité »
Avec un duo qui a fait hautement ses preuves et deux équipe qui ont envie… d’avoir envie, nul doute que ces deux magnifiques lieux de culture devraient porter haut les couleurs de Toulon et d’Ollioules, du Var et de la région… et bien au-delà.

Jacques Brachet
Pour découvrir la programmation et réserver :
Châteauvallon : 04 94 22 02 02 – www.chateauvallon.com
Le Liberté : 04 98 00 56 76 – www.theatre-liberte.fr

Nice : Les compagnies sur le pont

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Lundi 28 mai à l’Hôtel de Ville de Nice, Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a présenté la 1ère édition des « Compagnies sur le pont », aux côtés de Jean-Luc Gag, Conseiller municipal délégué au Théâtre, et de Benjamin Mondou, Président de « Passionnément TNN ».
Cet événement, qui aura lieu du 13 au 16 juin au Théâtre Francis-Gag, permettra au public niçois de découvrir en exclusivité les spectacles des compagnies niçoises à l’affiche du festival d’Avignon (72ème édition du 6 au 24 juillet 2018). Cinq compagnies professionnelles y présenteront leur spectacle : Compagnie Sanstralala – Une petite main qui se place – 13/06 à 20h – Compagnie Nouez-vous – Le Horla – 14/06 à 20h – Compagnie Le Fruit du hasard – Lili Kabarett – 15/06 à 19h Compagnie Instinct –  Solo 3D Dense – 16/06 à 18h – Compagnie Les 13 Rêves – L’Histoire des Ours Pandas racontée par un saxophoniste qui a une petite amie à Francfort – 16/06 à 21h.

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Cie Instinct – Cie les 13 rêves – Cie Nouez vous – Cie le Fruit du Hasard

Pour cette première édition l’association Passionnément TNN, invite les Niçois, vendredi 15 juin à 20h, au sein des jardins de la Coulée Verte, à découvrir la diffusion en direct sur grand écran de la pièce de théâtre de Stefano Massini, mise en scène par Irina Brook, « Point d’interrogation« , interprété par la troupe des Éclaireurs au TNN. L’occasion d’ouvrir le théâtre à tous dans un cadre hors du commun ! (Soirée gratuite)
La Ville de Nice est engagée dans la promotion du théâtre et dans le soutien à la création de ses compagnies et développe des actions en ce sens depuis 2008 : Quinzaine des Théâtres (4ème édition du 15 au 28 octobre 2018) – Portail théâtre nice.fr – Création d’un Pôle Nice Théâtre Arts Vivants – Théâtre pour Tous – Accueils en résidence – Soutien des compagnies qui participent au Festival d’Avignon.
Chaque année, une quinzaine de compagnies niçoises partent à Avignon à la conquête du public et des professionnels.
Depuis trois ans, la Ville de Nice soutient les compagnies professionnelles niçoises programmées au Festival d’Avignon et prend en charge les supports de communication de leurs spectacles.

Christophe Adam
au cœur des festivités des 70 ans de Costa Croisières

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Le célèbre chef pâtissier a lancé à bord le programme des festivités prévu jusqu’à la fin de l’année !
Lors de la croisière anniversaire dédiée, programmée en ce mois de mai, le chef Christophe Adam, en guest star, a multiplié les surprises destinées aux passagers et relevé pour l’occasion de nouveaux challenges. Reportage en images !
Créateur du gâteau anniversaire, Christophe Adam, en a également assuré la préparation à bord aux côtés de la brigade des cuisines du navire – une expérience unique – pour le servir à près de 3.000 convives.
Cette création gourmande sur-mesure a été servie lors du dîner de gala, pour les moins chanceux qui n’étaient pas à bord, cette création sur-mesure* signée Christophe Adam, sera prochainement proposée à la nouvelle carte de ses boutiques de Paris et de Milan.
Autre challenge de taille réalisé autour du dessert phare du chef « de génie » : le montage à bord d’une pyramide d’éclairs de trois mètres !  Une prouesse qui a nécessité une logistique sur-mesure entre l’acheminement des fameux éclairs de Parsi et la mise en place à bord dans un timing au cordeau.
Cerise sur le gâteau pour les passagers, Christophe Adam a dispensé une master class sur la scène du théâtre du navire, un show culinaire orchestrée autour de sa nouvelle création, livrant les secrets de sa recette, étape par étape.

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*La création anniversaire signée Christophe Adam : Biscuit huile d’olive, mousse Philadelphia, crème yuzu, confit de framboise, framboises fraîches, feuilles de shiso vert cress Koppert, nappage…
Destiné à tous les passagers de ses croisières, sur ses quatorze navires, et jusqu’à la fin de l’année, Costa a concocté une programmation spéciale :
Les équipes en charge des divertissements et de la gastronomie à bord se sont replongées dans l’histoire de Costa pour élaborer un programme original remettant au goût du jour les activités et les menus gastronomiques à succès du passé.
Les équipes animatrices à bord, revêtus de costumes marins au style rétro proposeront aux passagers un défi palpitant orchestré autour des divertissements les plus florissants sur les croisières de la compagnie des années 1960 à 1970. Courses des petits chevaux, jeu de la cuillère, jeu de la pomme, compétition de hula hoop, course en sac, leçons de hully gully ou encore de twist, shuffleboard…

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Le département culinaire s’est replongé avec délice dans les archives des menus de la compagnie pour sélectionner ses offres gastronomiques les plus appréciées en se prêtant à l’exercice de les revisiter sous un angle contemporain. Un dîner anniversaire sera servi chaque semaine dans les restaurants de la flotte, avec à la carte ces plats revisités.

Toulon
la FAC Universal Compagny à la Porte d’Italie

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Christine Manavella est actrice, comédienne, passionnée par son métier mais elle a ce petit plus – on peut même dire : ce grand plus ! – qui fait d’elle une femme exceptionnelle car elle adore les enfants avec lesquels elle a des contactes formidables, une patience d’ange et de plus, elle est profondément humaine et est sans cesse tournée vers les autres.
Depuis longtemps elle œuvre donc dans ce sens, mettant son métier au service des enfants et des causes humanitaires ou caritatives.
Avec quelques amis, elle a créé une association au joyeux nom de guerre : FAC Universal Compagny. Elle y est donc entourée du président et co-animateur Arnaud Fadda, du vice-président et néanmoins comédien Frédéric Fabre, de Nicole Scudo, professeur d’éducation musicale et chef de chœur, d’Anne Manavella, danseuse et chorégraphe et d’Erick Margouet qui cumule les fonctions à l’Opéra de Toulon : Chorégraphe, maître de ballet et responsable culturel.
Tout ce petit monde prend en main de jeunes enfants pour les ouvrir à la musique, à la danse et au théâtre.

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Et à chaque fin d’année on les retrouve tous au théâtre de la Porte d’Italie à Toulon pour des spectacles qui clôturent la saison Ce sont 2 spectacles qu’ils nous proposent car il y a aussi, en dehors des enfants, un groupe adulte qui se produira le mercredi 30 mai à 20h et dont la recette sera reversée au profit de la Ligue Française contre la Sclérose en plaque.
Et puis viendra le dimanche 24 juin, même lieu, 19h, et c’est à un spectacle en deux parties auquel nous auront droit avec les jeunes artistes de la FAC Universal Compagny, les élèves de l’école élémentaire de Val Fleuri et l’association Trisomie 21.
Il s’agit de deux spectacles entièrement créés par les enfants. Ce sont leur histoire, leurs idées de chansons, et des costumes et même les décors ont étés pensés par eux.
Il s’agit donc de « Voyage au pays des rêves » et de « Différents mais libres ».
Ils y ont mis tout leur cœur, tous leurs jeunes talents, tous leurs temps de loisirs, déclinant même les invitations aux anniversaires des petits copains pour pouvoir répéter. C’est dire s’ils s’investissent au maximum sur ce projet.

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Et cela donne de très beaux spectacles pleins de joies et d’émotions car certains d’entre eux sont vraiment créatifs et doués.
A découvrir absolument.

Jacques Brachet

Six-Fours : Entrez au Collège Reynier

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Mme Martinetti et ses élèves

Six-Fours est une commune on ne peut plus accueillant et calme, même s’il s’y passe toujours quelque chose, entre théâtre, cinéma, événements divers, expositions.
Et si ce magnifique lieu d’exposition qu’est la Maison du Cygne, sis au milieu d’un jardin aujourd’hui reconnu « remarquable », il est un lieu tout aussi remarquable, pour d’autres raisons : le Collège Reynier, magnifique établissement, spacieux et agréable à vivre doté de nombreuses classes sur trois étages et d’un superbe auditorium.
Je dois avouer que si, à mon époque, j’étais entré dans un tel lieu, j’aurais eu du plaisir à y faire mes études. Car, outre les cours d’enseignement général qui y sont donnés, comme dans chaque collège ou lycée, un élève peut s’y épanouir de différentes manières grâce à des cours de langue qui vont de l’anglais à l’espagnol en passant par l’allemand, sans oublier le latin, l’on y trouve des cours de sécurité routière, des pôles technologie, sciences et vie de la terre, sciences physiques, au niveau artistique et culturel, on peut y découvrir les arts plastiques, la musique, le théâtre, la danse, mais encore un atelier hygiène-alimentation, une plate-forme habitat et même un pôle presse.

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Le latin – les arts plastiques et la presse

Le nec plus ultra de ce qu’on peut trouver dans un tel établissement !
En ce 26 mai, comme chaque année, Mme Camille Diaz, la dynamique principale et son équipe, ouvraient la porte aux parents des élèves et des futurs élèves et comme elle aime les choses bien organisées, pour la circonstance elle avait mobilisé les « anciens » vêtus d’un tee-shirt aux couleurs du collège, pour faire visiter celui-ci et conduire les « futurs nouveaux » à travers les classes, les pôles, les ateliers… Les profs étaient aussi tous réquisitionnés pour présenter leurs cours et l’on eut droit à tout un tas de démonstrations, de spectacles de musique, de danse, de théâtre.
Certains cours, comme le latin, professé par Mme Romano, avaient créé une mise en scène pour présenter cette langue dite « morte » mais de laquelle nous viennent tant de mots français !
La dynamique et pétulante Mme Paule Martinetti, professeur de français, qui monte chaque année une troupe théâtrale, nous présenta avec ses élèves, quelques morceaux de bravoure des prochains spectacles qui seront donnés par les élèves, comme tous les ans au théâtre Daudet, en fin d’année scolaire.

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Bas les masques !

Retenez donc ces dates : le 12 juin à 20h, « La troupe de Reynier » nous offrira « Contrôle d’identité » dont le thème est l’histoire d’un garçon qui ne sait plus qui il est : Mercure ? Don Quichotte ? Cyrano ? Une sorte de retour vers le passé pour retrouver son identité. A noter que cette fameuse troupe a reçu, le 26 mars au Pôle Jeune Public du Revest trois prix : le meilleur spectacle et les meilleurs acteur et actrice !
Le mardi 19 juin, on les retrouvera pour une version de « Kaamelott », d’Alexandre Astier, qui leur a donné l’autorisation de se servir de son texte. Selon la formule consacrée, « librement adaptée de l’œuvre d’Alexandre Astier » !
Un autre spectacle est aussi envisagé avec le pôle danse, animé par Mme Emorine qui, dans la cours du lycée, nous a offert une magnifique démonstration de la troupe dans un ballet moderne tout en noir et blanc.
Plus calme était l’atelier de sciences physiques où, grâce à ses deux professeurs M Rizi et M Moussière, des jeunes élèves ont pu faire une jolie démonstration de quelques expériences magiques !

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La danse en noir et blanc…
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dmirée par la principale (en bleu) et son équipe – Le pôle musique

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L’on rejoignait aussi le bel auditorium tout de rouge et noir où les élèves de Mme Picaud nous offrirent un mini-concert avec des élèves déjà très prometteurs.
Et puis l’on retrouvait Mme Beaudoin, professeur d’Arts Plastiques, qui, aidée de Mme Petitjean ont proposé aux élèves un travail en commun sur la presse et l’élaboration d’une une de magazine. Quand l’esthétique et l’info font bon ménage, cela donne un travail original où l’on peut se rendre compte du talent et de la créativité de certains élèves.
Voilà quelques visions de ce que les nouveaux arrivants pourront découvrir tout au long de leur cursus dans ce collège d’excellence, avec des professeurs de haut niveau, passionnés par un métier qui peut quelquefois être un sacerdoce tant certains sont passionnés de pouvoir transmettre leur savoir dans un esprit d’ouverture, qui fait que l’élève a envie de savoir, de connaître dans une ambiance de sérénité.
Apprendre, étudier… Des verbes qui quelquefois rebutent certains mais qui, dans ce collège, sont synonymes d’envie, de besoin de savoir.
Envie d’avoir envie… L’on sait qui chantait cette belle phrase ! Et n’est-ce pas l’essentiel ?

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Pôle Sciences physiques avec M Moussière et M Rizi

Jacques Brachet

Six-Fours : La Fête des Voisins a battu son plein

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Alors que le lotissement du Verger est un coin on ne peut plus tranquille… en général, dès 18h30, il a commencé à s’animer. L’on a vu arriver venu de toutes parts, des hommes et des femmes portant des tables, des chaises, des plats de toutes sortes, des bouteilles.
Peu à peu, sous les couleurs de la Fête des Voisins, comme une procession, sont arrivés des couples, des familles, des enfants pour fêter, non pas le Divin Enfant mais la 19ème édition de cet événement qui fait aujourd’hui partie des belles traditions que la France entière a adoptée et qui est l’un des grands événements du printemps, même si celui-ci a été cette année quelque peu tardif !
Mais le ciel était avec nous et c’est par une journée ensoleillée et qu’elle a pu se dérouler, même si la fraîcheur est venue s’y inviter en fin de soirée.

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Les enfants grandissent ! – Carré de dames : Christiane Giordano et trois responsables du syndic du lotissement : Monique Brachet, Viviane Giol, Michèle Cassara


Et lorsque je parlais plus haut du divin enfant, cette soirée a été une version de celle-ci, puisque sont arrivés, comme dans la crèche, plein de gens, apportant leur obole et posant sur la table dressée, qui une pissaladière ou des pizzas, qui des bouteilles de vin, qui une quiche ou un gâteau ou encore de sublimes cannelés qui, au Verger, sont devenus une tradition très attendue. Si l’on ne voyait pas arriver Mme Névin avec ses fameux cannelés, il manquerait quelque chose à la fête !
N’oublions pas les cadeaux que la Mairie a offert pour l’occasion : bonbons, ballons, tee-shirts, qui ont fait la joie des enfants !

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Mais cette année, il y eut un petit plus au Verger, puisque l’une des habitantes, qui plus est présidente du Syndic, Mme Cassara, fêtait son anniversaire !
Bien évidemment l’occasion était trop belle. Elle fut fleurie comme il se doit et lorsque la philharmonique de la Six-Fournaise, arriva avec tambour et trompettes, elles eut droit à un « Happy birthday to you » qui l’émeut.
Car, grâce à Christiane Giordano, notre ajointe de quartiers, l’orchestre débarqua en pleine fête et nous offrit l’aubade, avant de fêter avec les convives, ce sympathique moment de fête et de le fêter au champagne s’il vous plaît, pendant que d’autres préféraient danser.
A l’heure où l’on parle de la communication tout azimut, on se rend compte que la majorité des gens oublient de se rencontrer en s’envoyant des SMS et autres mails. Et pourtant, quoi de mieux que de se retrouver ainsi, tous ensemble, alors qu’on est voisin et qu’aujourd’hui on ne fait que se croiser et se saluer.
C’est donc grâce à ce genre d’événements qu’on apprend à se connaître, à s’apprécier, que se nouent des amitiés et une entraide nécessaires à notre vie de tous les jours. Sinon autant aller vivre sur une île déserte.

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Photo 3 : les cannelés de Mme Névin !

On oublie que nombre de gens – et pas seulement les personnes âgées – sont seuls dans leur coin et n’osent pas frapper à la porte du voisin. Du coup ce genre de fête permet de se rencontrer, de s’apprécier et de continuer à le faire par la suite, une fois la fête passée.
Et la tradition prise, c’est le plaisir de se retrouver, de voir combien les enfants ont grandi, que de nouveaux habitants sont venus s’installer… Au fil des années, certains s’en vont, d’autres reviennent, la vie continue mais combien elle est plus agréable à vivre si l’on sait qu’on peut compter les uns sur les autres, que l’on n’est pas seul et grâce à la Fête des Voisins les liens se resserrent et la convivialité reprend ses droits.
Ce soir-là – et c’est rassurant et joyeux – n’a-t-on pas entendu cette phrase : « On devrait faire ça plus souvent ! ». Et c’est vrai, pourquoi attendre un an pour se retrouver, échanger, aimer boire et chanter ?
C’est ça le but de cette fête : avoir envie de se retrouver et d’échanger des bouts de vie autour d’un verre, d’une pizza, d’un morceau de gâteau… sans oublier les cannelés de Mme Névin !!!

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Jacques Brachet

L’Opéra de Toulon reçu au Sénat

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« Danse à l’Opéra » fait partie des nombreuses actions de sensibilisation proposés par l’Opéra de Toulon.
Il s’agit d’un partenariat  avec le Lycée Dumont d’Urville de Toulon qui se veut une ouverture culturelle et une construction de compétences.
250 lycéens et collégiens présentent ainsi le résultat de leur travail de l’année sur la scène de l’Opéra.
En 2018, le thème choisi était « Il était une fois l’autre ». Cette collaboration vient d’être récompensée par deux invitations au Sénat : La première, le 28 mars 2018, distinguant les meilleurs projets nationaux, pour le label « Fais-nous Rêver ». La deuxième, le 10 mai 2018, pour le travail sur la commémoration de l’abolition de l’esclavage dans le cadre du Concours « La Flamme de l’Égalité ».

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Cette dernière s’est déroulée en présence du Premier Ministre Edouard Philippe, du Ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, de l’ancien Premier Ministre Jean-Marc Ayrault ainsi que de Jacques Toubon, Défenseur des Droits.
À cette occasion, Monsieur le Premier Ministre a tenu à féliciter Marlène Kohler, représentant le Lycée Dumont d’Urville et Érick Margouet, représentant l’Opéra de Toulon, pour leur implication dans cette action culturelle et leur engagement auprès des élèves.
Rendez-vous le 29 mars 2019 pour la 10ème édition qui aura pour thème la célèbre phrase de Nietzche : « Deviens qui tu es ! ».

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Il y a des Loups à la Seyne-sur-Mer !

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9 copains unis dans une même passion : le théâtre.
Quelques-uns le pratiquent depuis quelques années dans diverses compagnies non professionnelles. D’autres, tout nouveaux qui l’exercent depuis quelques mois seulement mais que se sont très vite intégrés au groupe.
Chez eux, on ne connaît pas la parité : 7 femmes, 2 hommes… Une fois n’est pas coutume !
Drôle de nom pour une troupe : la Compagnie des Loups. Non, ce n’est pas une meute… quoique nous dise l’un des hommes, Patrick Diaz qui nous avoue que les femmes sont quelquefois cruelles… sous la huée des louves !!!
Pourquoi les loups : « Tout simplement – nous explique dans un éclat de rire, Luc Piette, qui fait office d’auteur, comédien et metteur en scène – parce qu’on préfère la compagnie des loups à la compagnie des hommes ! ».

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C’est peut-être la raison de l’absence de ces hommes qui, entre nous, seraient les bienvenus pour pouvoir varier les plaisirs… de la scène !
L’ambiance est donc au beau fixe, juste mâtinée d’un peu de stress car, lors de cette rencontre au Foyer Aristide Briand de la Seyne, où ils répètent, ils savent qu’ils sont à moins d’un mois de la première de leur spectacle.
Et il y a encore du travail pour se mettre le texte en bouche, trouver ses marques, les gestes,al’inspiration, sous le regard de la présidente mais aussi auteure d’une des trois pièces qu’ils joueront.
C’est elle qui nous parle de le genèse de cette compagnie.
« J’avais – nous raconte-t-elle – réuni quelques amis pour créer un défilé-spectacle historique qu’on m’avait demandé d’écrire. Il manquait un metteur en scène. Je me suis souvenu d’un camarade de travail, Luc Piette qui faisait du théâtre amateur et qui a tout de suite été séduit par l’idée »
Il n’en fallait pas plus pour que la compagnie prenne forme et qu’ils décident de continuer, les deux acolytes ayant des talents d’écriture. Les trois coups ont été frappés au Castellet où ils ont joué « Peines de cœur à la cour », pièce écrite par Hélène.
Depuis trois ans, nos quinquas (et plus) n’ont pas arrêté, étant à la création du premier festival de théâtre amateur de la Seyne : le Festival du Chapeau en 2016, suivi du second et bientôt du troisième, mais jouant aussi là où on les appelle.
Ainsi se retrouveront-ils le 12 juin à 21h, au Fort de Balaguier à la Seyne, le 20 juin à l’Hôtel Ibis, invités par le Rotary, puis le 24 juin au Foyer Aristide Briand, le 8 octobre à l’espace Pierre Bel à la Valette, pour la semaine des seniors. D’autres dates sont à confirmer.
Par ailleurs, ils sont à l’instigation de la création du Collectif du Théâtre Seynois., qui réunit, outre la compagnie des Loups, six autres compagnies : le Bric et Broc, l’Utopie, Paradoxe, l’Atelier Tisot, Lou Teatro dou Mail, compagnie théâtrale provençale.

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« Ce projet – nous expliquent-ils – est venu fait que la municipalité de la Seyne s’est retirée du Festival du Chapeau. Nous avons donc décidé de nous réunir en collectif, afin de nous aider, de nous épauler, d’être une force pour que continue à exister nos associations et pouvoir continuer d’exercer notre passion. »
La passion, croyez-moi, ils l’ont et aussi une belle énergie, une bonne humeur communicative et le plaisir d’être ensemble, de jouer, de répéter dans la joie et les rires, même si certains ne sont pas encore bien rassurés.
Ils y mettent tout leur cœur, entre deux fous-rires, deux bégaiement, un trou de mémoire, quelques interrogations. Mais le bonheur d’être ensemble est flagrant et nous avons partagé avec eux ce moment de répétition et de création autour de ces trois saynètes qu’ils présenteront : « Loto.com » d’Hélène Nicola-Bottasso, « L’accident de Fernand », de Daniel Quillé, « Les pinsons se rebiffent » de Luc Piette qui signe également la mise en scène.
On souhaite bon vent à cette sympathique meute qui ne hurlera pas mais fera peut-être hurler le public de rire.
A vous de décider !

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Christiane LOUAULT – Nauria HUDELOT – Patrick DIAS – Jocelyne YEPES – Hélène BOTTASSO
Luc PIETTE – Simone ILLIANO – Lydia PRZADKA –

Jacques Brachet

Le monde fantastique de Patrice GARCIA

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Du plus loin qu’il s’en souvienne, Patrice Garcia a toujours dessiné. De plus, n’ayant pas beaucoup de jouets, il se les fabriquait et créait déjà un monde à lui, des personnages de science fiction.
Bien lui en a pris puisqu’il a fait de ces premiers éléments (avant le 5ème qui arrivera plus tard !), un métier fait d’imagination et de passion, qui l’a amené à créer des BD, des clips, des séries TV et puis, il y a eu la rencontre avec un certain Luc Besson;
Belle trajectoire que Patrice me raconte, installé dans un café de Six-Fours où nous vivons tous les deux.

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Le 5ème élément

Patrice, comment, d’amateur, as-tu sauté la pas ?
D’abord, pour vivre, j’ai fait plein de petits boulots jusqu’à ce que Séline, ma compagne, m’encourage à faire de ma passion un métier. J’ai donc créé ma première BD « Allande ». A l’époque, il y avait beaucoup moins de concurrence qu’aujourd’hui et ça n’a pas été trop difficile.
« Allande » c’était quoi ?
Une BD d’héroïc Fantaisy en couleur directe. Ça n’était pas d’une beauté extraordinaire, ce n’était pas encore très abouti mais ça avait le mérite d’exister et de me mettre le pied à l’étrier. A l’époque, il n’y avait pas encore d’école pour ce genre de métier, j’ai appris sur le tas. Mon travail était expérimental mais j’avais ma façon de raconter les choses car j’ai toujours créé des histoires fantastiques, avec l’aide de Séline car nous collaborons toujours ensemble.
Ce goût de la science-fiction t’es venu comment ?
Petit, je regardais à la télé de petits films de SF en noir et blanc qui m’ont très vite passionné; j’étais même malade si j’en ratais un ! Ce goût-là ne m’a jamais quitté.

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Le 5ème élément – Arthur et les Minimys

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Tu es ensuite passé au cinéma ?
Oui, tout à fait par hasard. Luc Besson était venu à Toulon présenter son film « Atlantis ». J’avais préparé un dossier mais, ne pouvant pas l’approcher, je l’ai confié à Eric Serra, le musicien qui signe toutes ses musiques de films. Un an après, une assistante de Luc m’a téléphoné pour savoir si je voulais collaborer avec lui sur « Le 5ème élément » qu’il mettait en chantier. Il trouvait que mes images, mes illustrations, correspondaient à ce qu’il voulait réaliser. Je suis donc entré dans l’aventure et j’ai travaillé un an à Paris et six mois en Angleterre.
Qu’as-tu fait sur ce film ?
J’ai créé les décors, les véhicules, les personnages comme la fameuse diva.
Et tu as continué ?
J’ai pris beaucoup d’autres chemins; je suis revenu à la BD avec « Les fils de la nuit » et « Le rempart de sang » puis j’ai été contacté par Hélène Giraud, la fille de Moebius, qui m’a proposé de travailler sur des séries TV comme « Highlander » ou « Le magicien ». J’ai travaillé longtemps avec elle sur ces séries. J’ai aussi travaillé aussi avec Guillaume Ivernel sur « Le chasseur de dragons »

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Le 5ème élément

Puis il y a eu ta rencontre avec Mylène Farmer !
Surtout avec Jean-Christophe Spadaccini qui m’a proposé de travailler sur le design et le maquillage sur son clip « Paradis inanimé » puis plus tard sur « City of love »; Cela m’a beaucoup intéressé car c’était une nouvelle expérience, un nouveau challenge car il faut travailler vite. c’est donc une toute autre façon de travailler.
Et comme tu le disais, tu aimes varier les plaisirs, et il y a eu les pubs !
Oui, j’ai aussi fait beaucoup de pub dont les plus prestigieuses sont Renault, Dior, Chanel. J’en ai fait beaucoup d’autres. Chanel, je l’ai d’ailleurs faite avec Luc Besson.
Que tu a donc retrouvé !
Oui, pour « Arthur et les Minimoys » où Séline a écrit l’histoire. Et là, ça a été une très longue production. J’ai bossé deux ans en amont, j’ai réalisé le pilote, l’univers visuel; durant un an j’ai été réalisateur mais c’était trop compliqué et j’ai arrêté. J’ai préféré continuer sur la création visuelle; C’est une aventure qui a duré 7 ans car ça a été une réalisation très complexe.
Et puis il y a eu « Valérian et la cité des mille planètes »;
Tu as aussi réalisé des projets plus personnels ?
Oui car j’adore être à la création de pilotes, j’aime développer des univers, des concepts, donner l’intention du projet; mais réaliser n’est pas une finalité pour moi. Après je passe la main à ceux que j’appelle « les pirates », des gens motivés, de vrais mercenaires !
Tu travailles toujours avec Séline ?
Nous sommes indissociables depuis plus de trente ans. Elle écrit, je me cale sur elle le projet évolue en cours de route. Nous avons beaucoup de discussions, des disputes quelquefois mais on trouve toujours un terrain d’entente. J’aime cette confrontation d’idées, nous nous nourrissons l’un l’autre, ce qui fait avancer les projets.

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Valérian -Arthur

Justement les projets : et la BD ?
Ce n’est pas à l’ordre du jour, j’ai trop de choses à faire. Mais j’y reviendrai quand j’en aurai vraiment envie, quand ça commencera à me manquer.

Propos recueillis par Jacques Brachet