Archives mensuelles : mai 2017

Six-Fours
capitale de la photographie durant un week-end

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Francine Chich – Dominique Antonini – Henry Chich – Gilbert Coutelet

D’un côté, Henry Chich, président du Club Phot’Azur.
De l’autre, Francine Chich, présidente de l’Union Régionale PACA de la Fédération Photographique de France.
Tous deux, passionnés de photo, étaient ce week-end dans le feu des projecteurs à Six-Fours, le premier, proposant l’exposition annuelle du club à la Maison de Patrimoine, la seconde, recevant le président de la FPF, Gilbert Coutelet, venu tout exprès de Reims avec son épouse, pour rencontrer tous les présidents de club de la région PACA.
L’expo
Comme chaque année, l’expo, que l’on peut admirer jusqu’au 28 mai, est de haut niveau technique et artistique, d’une grande qualité, regroupant 24 exposants et 108 photographies de toute tendance, allant de la nature à l’animalier en passant par l’architecture ou la macro…
Une superbe exposition donc, en présence des exposants, de Dominique Antonini, adjointe au tourisme, n’étant pas là officiellement mais en tant qu’amie de longue date d’Henry Chich, Gilbert Coutelet et son épouse qui découvraient ce beau lieu et le talent des artistes du club.

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Jean-Daniel Tosello – Gérard Jacques

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Emma Hervé – Patricia Huillet

la Fédération
Le lendemain matin à la Maison de la mer, à la Coudoulière, l’on retrouvait Gilbert Coutelet autour de tous les présidents de clubs et responsables d’associations photographiques.
Rencontre en trois temps où le président présenta d’abord la FPF en évoquant son historique, son évolution, ses problèmes, ses nouvelles orientations. Ses balbutiements datent du XIXème siècle, créée par décision politique, prenant son envol en 1888 lors de l’exposition universelle, avec, à ses côtés les grands créateurs de la photographie comme Niepce, Daguerre ou Edison. Aujourd’hui elle réunit 500 clubs et quelque 9.000 adhérents.
Puis il se présenta, racontant comment lui était venue la passion de la photographie en photographiant sa sœur alors qu’il n’avait que 5 ans, entrant à 14 ans dans son premier photo-club de Reims, prenant peu à peu de l’assurance, gagnant de nombreux prix et se retrouvant en 2016 président de la Fédération.
« La Fédération – nous dit-il – possède une richesse invraisemblable, la photographie n’étant pas seulement une passion de l’image mais aussi une passion, une expérience de vie à partager. Ma mission aujourd’hui est de faire évoluer la FPF en étant à l’écoute des clubs, ce qui justifie ma présence à Six-Fours aujourd’hui.
Je veux développer les échanges et la communication car la fédération doit aller à la rencontre de ses adhérents, créer des groupes de travail, développer et décentraliser le département formation ».

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Gilbert Coutelet – Francine et Henry Chich

L’histoire de la photographie
En début d’après midi, Gilbert Coutelet devait nous raconter l’histoire de la photographie, de sa naissance à aujourd’hui, son développement, pour devenir un art à part entière.
Brillante démonstration, images à l’appui pour cette sorte de conférence magistrale animée avec passion.
La troisième partie devait se dérouler autour de la présentation des associations et clubs présents, chacun prenant la parole et posant ses questions, ses problèmes, ses desiderata et Gilbert y répondant avec précision, dans une ambiance chaleureuse et décontractée.
Durant deux jours, donc, Six-Fours fut la capitale de la photographie que représentaient avec panache tous ces acteurs importants de cet art aujourd’hui reconnu comme le huitième, au même titre que la littérature, la musique, la peinture ou encore le cinéma qui l’a précédé.

Jacques Brachet

Etient présents : Christian Izzo (secrétire club de Martigues) _ Alain Mthian (Pt de Fos sur Mer) – François Lucchesi (Pt de St Mitre) – Evelyne Gatt (Secrétaire de Roquefort-les-Pins) – Philippe Roule et Ronin Lauwaert (secrétaire et formateur de la Garde-Toulon) – Claude Agnes (Pt de St Savournin) – Séverine Mathieu (Pte de Menton) – Richard Bourrey (La Garde-Marseille) – Charles Danjard (Pt de Carqueiranne – Anne Thierry (Présidente la Ciotat) – Joël Gourmelen (Pt de la Colle s/Loup) – Christian Slamulder (Commissaire de Puget s/Argens) – Marcel Bois (webmaster UR 13)

Sanary -Jusqu’au 13 mai
Un petit air de Russie à la Farandole

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Du 29 avril au 13 mai à l’hostellerie La Farandole, à Sanary, Olesya Sudzhan, propriétaire de la galerie Kvartiras à Moscou, et son alter ego Eugeniya Plokhikh, responsable de la communication, ont organisé, avec l’aide de Georges Klimoff, une très belle manifestation culturelle où viennent nous rendre visite des artistes russes et français autour de la peinture.
Tout d’abord, deux grands peintres russes : Slava Likhachev et Katya Pugacheva et un invité d’honneur l’artiste peintre sous-marin André Laban

Les Russes et le cinéma
Nos deux peintres russes, vivent une jolie aventure culturelle puisqu’ils sont arrivés quinze jours avant le début de la manifestation et ont sillonné la région à la recherche de lieux mythiques du cinéma en Provence.
Ils avaient donc quinze jours pour réaliser leurs oeuvres qui sont exposées à la Farandole jusqu’au 13 mai.
André Laban, 90 ans, plongeur, ingénieur chimiste, est l’un des pionniers, ami de Cousteau avec qui il a navigué 25 ans. C’est lui qui a mis au point la fameuse soucoupe jaune et le boîtier étanche de prises de vues. Mais depuis 50 ans, il plonge aussi pour peindre des toiles, avec bien sûr, une technique bien à lui.

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Olesya Sudzhan, le Consul et son épouse – Pierre Chazal et André Laban

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Georges Klimoff et Tatjana Tridvornova – Geneviève Canto

Echanges avec la Russie
Olesya Sudzhan nous rappelle que c’est la seconde manifestation qu’elle organise à la Farandole la première ayant eu pour thème « L’automne en Provence ». Cette années ces « Le cinéma en Provence ». Par ailleurs, le 22 avril, Geneviève Canto, directrice de l’Académie de peinture de Bandol, a proposé une master class entre ses élèves et les deux peintres russes invités : Slava et Katya
Samedi dernier, tout ce petit monde se retrouvait pour un vernissage auquel participaient Ferdinand Bernhard, maire de Sanary et son adjoint à la Culture Pierre Chazal, aux côtés dAlexandre Pushnin, Consul de Russie et ses deux vice-consuls Sergey Gorshkov et Sergeyev Denis, Georges Zapolsky, président de la communauté orthodoxe de Toulon, Philippe Koutseff, président de l’association des Russes de Provence, Louis Bérou, écrivain historien. et Tatjana Tridornova, styliste spécialisée dans les robes réalisées uniquement avec des fleurs.
Soirée sous le signe de l’élégance, de la fraternité, où se mêlaient les langues françaises, russes, anglaises dans une ambiance chaleureuse et nous permettait de découvrir de magnifiques artistes.
Ferdinand Bernhard devait souligner les liens qui unissaient Sanary avec Noguinsk, ville jumelée et l’accueil toujours magnifique qu’il a reçu à chacune de ses visites.
« Et je suis heureux que vous soyez aussi bien reçus chez nous que nous le sommes chez vous, même si quelques mauvais esprits vous ont fait quelques misères lors de la construction de cet hôtel ! -ajoutait-il en riant – car ici vous êtes chez vous et vous donnez une belle image de votre pays, tellement plus beau et différent de ce qu’on peut imaginer et nous dire. C’est un pays chaleureux. Nous serons toujours heureux de recevoir des artistes russes à Sanary ».

Jacques Brachet
La Farandole – 140, chemin de la Plage – Sanary – contact@hostellerielafarandole.com

Six-Fours
On prépare la fête des voisins

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Afin de créer l’amitié et la rencontre entre voisins qui, souvent, ne se connaissent pas où ne s’adressent pas la parole, l’association « Immeubles en fête » a créé en 2010 « La Fête des Voisins » qui a aussitôt adoptée par beaucoup de gens et d’année en année, places, lotissements, parkings, jardins et lieux publics, ont été « squattés » pour, durant une soirée, se retrouver autour d’une table garnie de mets divers, concoctés par chaque habitant prenant part à la fête. Ainsi se sont créée des rencontres et des amitiés durables.
Les mairies ont toutes été partie prenante de l’événement apportant leur aide, prêtant chaises et tables, offrant ballons, nappes, tee-shirts, affiches, gobelets…
La Mairie de Six-Fours n’a pas failli à la règle, le maire et sont équipe étant présents pour donner un coup de main, aidés par les trois âmes des quartiers, nos trois adjointes aussi dynamiques qu’heureuses de ce moment de partage : Christiane Giordano (Quartier du Fort), Delphine Quin (Quartier du Brusc), Nadine Espinasse (Quartier des Lônes).
Cette fête est l’une des premières de la saison qui annonce l’été et ses longues soirées et elle se déroulera le vendredi 19 mai.

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Christiane Giordano – Nadine Espinasse – Delphine Quin

A noter que, comme chaque année, nos adjointes ont réinvité la fanfare de Six-Fours qui fera le tour des quartiers et que les voisins, plus que les voisines, pourront cette année découvrir les Cotton Girls qui leur offriront un énergique French Cancan. Elles remplaceront, en un peu plus habillées, les Brésiliennes de l’an dernier, mais n’en seront pas moins affriolantes. A quand des Chippendales pour les voisines ???
Cette année une nouveauté : un concours de photos ouvert à tous, photos dont les meilleures seront publiées sur le face book de la mairie. Images à envoyer sur le mail de la ville de Six-Fours.
A noter que les cadeaux offerts par la Mairie seront à retirer par les responsables d’associations à la Mairie annexe du Brusc, uniquement l’après-midi.
Bonne fêtes à tous !

Jacques Brachet
Photos Monique Scaletta

Les Arcs-sur-Argens -Château Ste Roseline
La Motte – Château des Demoiselles
De vin, d’art et de sport

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S’il est un lieu où l’on aime être convié, c’est ce beau château Ste Roseline aux Arcs, le lieu y étant superbe, l’accueil chaleureux et les manifestations nombreuses et toujours de haut niveau. Car sa propriétaire Aurélie Bertin est issue d’une vieille famille de vignerons et se partage entre deux passions : la vigne et l’art. Elle a été la première à les mêler sous le titre d’oenotourisme, voici quelque vingt ans.
Alors, de millésime en millésime, de peinture en musique, de sculpture en culture, tout au long de l’année elle nous propose des manifestions aussi diverses que conviviales, aussi bien au Château Ste Roseline que dans son autre domaine, les Demoiselles à la Motte, lieu tout aussi charmant.
Art, patrimoine, tourisme, sport, patrimoine… Le lieux se prêtent à nombre de manifestations, d’autant qu’Aurélie et son équipe ne sont pas à peine d’imagination !
Ces deux domaines reçoivent quelque 60.000 visiteurs par an, 75% étant français, les 25 autres, étrangers, un peu moins nombreux cette année vue la conjoncture actuelle.
Ce qui n’empêche pas de belles ventes des différents vins produits sur les domaines, quelque 140.000 bouteilles par an, sans compter l’huile d’olive et le miel du domaine.

Des événements de haut vol
Ceci dit, parmi les événements les plus courus, l’on peut citer, à Ste Roseline, le trophée de l’élégances, qui a eu lieu le 23 avril, où les plus belles voitures de collection tournent toute la journée autour du domaine, véritables « gros » bijoux bichonnées par leurs passionnés de propriétaires ainsi que la fête des plantes et des roses, qui se déroulera les 13 et 14 mai, qui reçoit en deux jours près de 3.500 personnes dans ce parc admirable exceptionnellement ouvert au public durant toute la manifestation et où sont réunis quarante exposants proposant un choix de fleurs et de plantes incroyable. A noter qu’une partie de la recette des entrées est rétrocédée à une oeuvre caritative, en collaboration avec l’association Soroptimist. Cette année ce sera une association dédiée aux non-voyants.

Etienne Viard invité
Chaque année, le domaine reçoit dans son parc, un sculpteur d’œuvres monumentales. L’invité cette année, du 25 juin au 30 septembre, c’est Etienne Viard qui installe ses oeuvres élancées et épurées, d’acier corten, acier dont la rouille protège le métal.
Il a – nous a-t-il dit – trouvé le lieu idéal pour installer ses sculptures, à la fois épurées et élancées. Un lieu à la fois somptueux et intimiste qui les met en valeur. Dans ce lieu, elles prennent toute leur dimension et revisitent ses émotions, ses voyages. Chaque sculpture est une réminiscence de ce qu’il a pu voir ou ressentir.

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Aurélie Bertin – Eric Courrèges

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Etienne Viard

Le domaine en courant
Autre moment important, cette fois au Château des Demoiselles, c’est la fameuse foulée des Demoiselles qui réunit 1.500 femmes courant sur 6 kilomètres à travers vignes, bois et chemins du domaine, d’une part pour le plaisir et pour le sport, d’autre part pour une belle cause : la lutte contre le cancer du sein, toujours en collaboration avec l’association Soroptimiste et cette année pour l’association Isis, créée pour le dépistage de ce genre de cancer. Cette foulée est organisée par l’association Athl’éthique et nombre de sponsors s’allient à cette manifestation familiale et conviviale où l’on peut pique-niquer sur place ou se restaurer grâce au food truck. Des jeux sont organisés pour les enfants et les plus grands pourront s’initier à la zumba. Et bien évidemment, toute la journée l’on peut déguster les vins du domaine… avec modération !

Un festival de musique
Nous reviendrons au Château Ste Roseline à partir du 16 juillet pour assister à quelques concerts classiques qui, entre Les Arcs, Bormes, Cotignac, s’y installent dans le cadre du 17ème festival Gloriana, créé par le grand violoncelliste Eric Courrèges.
Alors que les plus grands noms de la musique et de l’Opéra, remplissent d’immenses salles de concerts dans le monde entier, Eric réussit chaque année à les faire jouer dans ce lieu intimiste, sous les étoiles, devant un public restreint, en petit comité. Et si le public est heureux de les rencontrer, les artistes sont heureux de jouer en ce lieu, d’autant qu’à la place d’aller dans un hôtel impersonnel, ils sont invités à dormir dans les chambres d’hôtes dans un décor on ne peut plus bucolique.
Il faut savoir que ce festival est aidé par la région et l’ADAMI, le département n’ayant pas encore décidé de l’aider malgré sa qualité et ses 17 ans d’existence.
« Ce qui prouve – ajoute Eric – que même avec de petits moyens, on peut faire de grandes choses ». A noter que ce festival est parrainé par la cantatrice Mireille Alcantara et l’animateur de Radio Classique Jean-Michel Dhuez.
(Voir le programme complet : contact@sainte-roseline.com www. festivalgloriana.fr)

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Christophe Bernard

Et ce n’est pas fini
Beaucoup d’autres événements sont encore programmés comme la journée des vendanges, qui aura lieu le 24 septembre à Ste Roseline, avec la participation d’une association qui nous proposera des vendanges en costume d’époque et des danses médiévales. Le château organise également les réveillons de Noël et de la St Sylvestre, d’autres concerts divers et variés. Quant aux Demoiselle, le château participera, comme chaque été, à la grande manifestation « Art et vin » qui consiste à recevoir des artistes dans nombre de domaines, tout en y dégustant ses vins.
Les Demoiselles recevront cette année, du 17 juin au 15 septembre, des artistes scandinaves.
Comme on le voit, Amélie Bertin n’a pas le temps de s’ennuyer, passionnée qu’elle est de ses vignes et de la culture, les deux arts, grâce à elle, faisant bon ménage. Sans compter qu’elle s’occupe énormément de l’environnement, du social, avec l’association « Les Vignerons en Développement Durable »de l’association « Les Femmes Vigneronnes » afin de développer la transmission, la promotion, le patrimoine… Bref, si l’on disait, au XVIIIème siècle, de certains hommes qu’ils étaient « des honnêtes hommes », c’est ce qu’elle est elle-même au féminin, doublée d’une femme admirable.

Le millésime de Ste Roseline
Cette année, jolie découverte : tout le packaging a changé, les habillages ont été repensés et sont d’une élégance extrême. Ils accompagnent une nouvelle gamme de vins, de nouvelles cuvées. La présentation de la lampe de méduse dans son verre givré a beaucoup de succès.
Caroline Benetti, responsable du caveau et Christophe Bernard, œnologue du domaine, sont heureux et fiers de nous présenter ce nouveau millésime .
« La végétation – nous explique Christophe – a accusé de gros coups de vent. Nous avons eu un millésime 2016 précoce avec de la chaleur et un blocage à maturité. Les pluies de début septembre avec des nuits fraîches et des journées chaudes ont donné une fin de maturité harmonieuse, avec à la fois du quantitatif et du qualitatif dans les trois couleurs. La récolte a donc été abondante et donne un vin qui nous satisfait. Le rouge fera certainement partie des grands millésimes. La cuvée du Château, élevée dans des cuves en bois, sera aussi un beau produit.
Bref, 2016 est un grand millésime. Par contre, le temps incertain fera de 2017 un millésime plus difficile, plus complexe, qu’il faudra surveiller ».

Reportage Jacques Brachet
Photos Monique Scaletta
www.sainte-roseline.com www.chateaudesdemoiselles.com

 

Quand Sanary voit la vie en ros…é !

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Il y avait le soleil, le ciel et la mer.
Il y avait aussi hélas, un vent d’hiver à vous donner envie de rester chez vous au coin du feu…
En avril, on ne se découvre pas d’un fil… et même un 1er mai !
Mais l’appel du rosé a été le plus fort et les gens sont venus par… grappes pour découvrir châteaux et domaines de notre belle région et en apprécier les saveurs.

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Buvez et… crachez ! c’est ce qui doit se faire en principe, dans une dégustation.
En principe, mais le bonheur de découvrir le bon jus de la bonne treille est quelquefois le plus fort. Alors, pourquoi bouder son plaisir ?

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Entre les bouteilles de vin aux couleurs mordorées, les stands de muguet où l’odeur des clochettes se mêlait aux arômes venus tout droit des vignes varoises, en dessous de millions de ballons roses, face aux pointus pavoisés de la même couleur, le public a vu, durant trois jours, la vie en rose et en just rosé.
Tous les sens en éveil.
Elle est pas belle la vie ?

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Jacques Brachet
Photos Monique Scaletta