Archives mensuelles : janvier 2016

Gil FRECHET, l’artiste des passions

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Né à Paris, tout jeune Gil Frechet part en Bretagne et découvre ses deux premières passions : la région et la mer.
Adolescent, c’est la passion des arts qui l’aspire : Sculpture, dessin, gravure, peinture, art graphique, qu’il découvre à l’Ecole des arts Appliqués de Paris où il revient.
Au milieu de tous ces arts, il se passionne pour la sérigraphie. Il va travailler très vite avec les plus grands, de Muggler à Agnè B, de Camps à Montana. Mais tout aussi vite il monte sa propre société de designer… Il a 17 ans ! Et en 30 ans, ce seront près de 25 millions de pièces créées pour des grandes marques, pour des compagnies de spectacles, sans compter la peinture qu’il continue de pratiquer.
Mais une autre passion va le faire dévier… et découvrir d’autres passions.

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La première se nomme Elsa Renoud. Elle est trapéziste et elle va lui faire découvrir le cirque mais aussi la région seynoise, dans le Var, dont elle est issue, où elle retourne souvent et où, avec la compagnie qu’elle a créée, « Tout feu, tout fly » elle vient jouer sous le Chapiteau de la Mer.
Il avait commencé à photographier Paris, il va alors photographier sa compagne et le cirque et cet art va le passionner… Comme la région des Sablettes et de Tamaris dont il tombe amoureux.
Et c’est une passion convulsive qu’il va développer, dans tous le sens du terme puisque, matin et soir, qu’il pleuve ou qu’il vente, vous pouvez le rencontrer sur la corniche, sur la plage, partout où il peut photographier ce quartier et sa mer.
A tel point qu’aujourd’hui, il se consacre à cette dernière passion et qu’il expose un peu partout les Sablettes, Tamaris dans tous leurs états.

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Il était exposé, voici quelques mois, à la Villa Tamaris, il expose en ce moment au nouveau Casino et il sera à la Maison du Patrimoine de Six-Fours, du 26 janvier au 21 février et aux mois de septembre et d’octobre, il investira le port de St Mandrier.
Bien évidemment, il a des projets plein la tête mais le plus excitant pour lui c’est de préparer une grande manifestation autour du cirque Bouglions avec exposition rétrospective de photos, d’affiches, venue de gens du cirque et présentation de numéros
Il aime à dire : « La photographie est une quête principalement graphique et esthétique. Mon terrain de jeu est le quotidien, mon ambition, l’émotion ».
Quel bonheur que de rencontrer un artiste qui n’est poussé que par la passion !

Jacques Brachet

Catherine Lara… Dans un monde de musique

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C’est en 1972 que je découvre Catherine Lara.
Entre le MIDEM et la Rose d’Or d’Antibes, j’avais la joie de rencontrer Denise Glaser avec qui j’entretenais des liens d’amitié épisodiques.
Et cette année-là à la Rose d’Or d’Antibes elle me tend un 45 tours en me disant : « Ecoutez ça, je suis sûr que ça va vous plaire et que cette artiste va faire une grande carrière ».
Comme à l’accoutumée, cette grande dame ne s’était pas trompée. Il s’agissait de la chanson « T’as pas le temps » chantée par Catherine Lara.
De ce jour et de ce petit 45 tours, je suis devenu fan de Catherine. Mieux, partant en tournée avec elle, nous sommes devenus amis et je crois que c’est avec elle que j’ai le plus ri, de son humour, de ses contrepèteries dont elle raffole… Tout était prétexte à rire, à s’amuser et nous ne nous sommes jamais perdus de vue.

« Rire – me confie-t-elle, c’est une grande partie de ma vi, même si aujourd’hui c’est un peu plus compliqué avec ma maman qui a 102 ans et dont l’hiver ne se passe pas très bien.
Que veux-tu, l’on sait que les plus belles choses ont une fin. Mais bon, écoute, parlons du soleil qu’il y a chez toi, de musique, de la vie car, quoi qu’on fasse, elle continue ».

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Amoureuse de LA musique, de toutes les musiques, elle est passée du classique au rock, du spectacle musical à Ferré, de la musique symphonique à la musique yiddish…
« Sand », « Aral », « Graal », « Au delà des murs », sans compter un nombre de beaux succès dont les Victoires de la Musique avec cette sublime « Nuit magique ».
Et voilà qu’aujourd’hui un très beau coffret de huit CD retrace ses années CBS. Bel événement, grand plaisir de retrouver tous ces beaux disques jamais encore édités en CD.

« C’est Sony qui est tombé sur mes anciens disques enregistrés sur CBS, superbe label que je partage avec des gens exceptionnels comme Miles Davis, Bob Dylan entre autres. Ils ont eu envie de faire ce coffret. J’étais à la fois flattée et heureuse. Et puis ça a été le plaisir de réécouter beaucoup de choses que je n’avais plus écouté depuis 40 ans. Et je me demande si ce n’est pas ce que j’ai fait de mieux.
D’ailleurs tu avoues que tu as la nostalgie de ne plus être cette femme d’alors.
Ça mérite une explication !

C’est vrai, je le pense. Je n’ai pas la nostalgie parce que j’étais jeune. On a intérêt à accepter de vieillir car on n’a pas le choix et il y a des choses merveilleuses à vivre à tout âge. Mais ce qui m’intéresse, c’est la femme que j’étais à cette époque, qui avait cette espèce de spontanéité, d’innocence qu’on a lorsqu’on ne sait pas encore lorsqu’on débute une carrière. J’aimais bien cette innocence là.
Tu as commencé avec le violon et la musique classique.
Comment es-tu venue à la chanson ?

Tout naturellement car je pense qu’il n’y a pas de grande ou petite musique. Il y a la musique tout court. J’aime passer sans transition du bon rap à Stromaé puis écouter le Requiem de Mozart, ça n’a pas d’importance On entre dans des mondes différents, c’est comme ça que j’ai toujours aimé la musique toute ma vie. Je ne me suis jamais posé la question de comment passer d’une à l’autre. Pour moi, passer d’une glace à la fraise à une choucroute garnie… c’est pareil !
Ton premier album était quand même imprégné de classique avant que tu ne deviennes, comme tu le dis si bien « rockmantique » !
Depuis l’âge de 5 ans, j’ai toujours été imprégnée de classique. C’était inévitable avec le violon. Mais j’ai très vite ouvert les portes de la pop musique, du rock et ce que je fais, c’est toujours un mixage de tout ça, même si le classique est toujours là.

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Je pense qu’il y a quand même eu un tournant avec l’album « Coup d’feel », non ?
Oui, c’est certain parce que j’ai rencontré le producteur qui m’a fait découvrir la musique anglaise, américaine. C’était une autre culture et elle m’a beaucoup marquée. Je me suis alors rendu compte qu’il n’y avait pas que les chansons Rive Gauche, la poésie, la littérature. Il y avait le blues, le groove, le feeling quoi ! Et le jour où j’ai ouvert ces nouvelles portes, je ne les ai plus jamais refermées. C’était magique.
Avant, tu avais peut-être aussi des auteurs plus littéraires comme Alain Boublil, Etienne Roda-Gil qui étaient peut-être moins populaires ?
J’ai toujours pensé que la poésie était accessible à tout le monde comme Boublil et Roda-Gil l’ont prouvé d’ailleurs. On n’est pas obligé de tout comprendre pour apprécier une chanson. J’ai toujours considéré que le public était assez intelligent pour tout entendre. Ca a quand même bien réussi à Bashung, Brassens, Gainsbourg, Renaud, Ferré. Beaucoup de gens aiment ça…..
Nous avons chacun notre façon de nous exprimer ,le plus simple au monde est d’être vrai, chacun avec sa personnalité, ses mots, sa musique. C’est l’identité qui est importante.
Montagné, Barbara, Françoise Hardy, Véronique Sanson, Luc Plamondon, avec qui tu as collaboré, est-ce toi qui es allée vers eux ?
Il y en a beaucoup d’autres et je te dirai que l’on s’est plu !
Qui se ressemble s’assemble, qui s’attire se rejoint. On se cherche les uns les autres et je dirai encore qu’il est presque obligé qu’un jour on se rencontre.
La chanson n’est pas un art solitaire comme la peinture. Elle est faite de rencontres, de partage, on n’est jamais seul. On a toujours besoin d’un auteur, un compositeur, un musicien. C’est un échange musical et amical. S’il n’y a pas tout cela, je joue toute seule dans ma chambre. Et ça, je l’ai assez vécu lorsque j’apprenais le violon !

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Une belle rencontre : celle avec Alice Dona qui m’a confié t’avoir écrit une chanson !
C’est vrai.
Tu sais, c’est plus difficile de rêver que de réaliser et je rêve de faire un disque avec tous les gens que j’aime comme Obispo, Lavilliers, Jonasz… Il doivent me faire des chansons, quand ? Je ne sais pas. La première à le faire a été Alice Dona qui m’a écrit, avec Serge Lama, une magnifique chanson.
Au-delà de l’amitié que je lui porte, c’est une magnifique musicienne et une femme géniale. Une femme d’action… et de parole !
Quand aura-t-on le plaisir d’entendre ce disque ?
Un de ces quatre !!!
Quand tous ceux qui m’ont promis une chanson me l’apporteront. J’espère le faire avant mes 100 ans. Mais si je dure comme ma mère, j’ai l’espoir de faire encore quelques disques !
Tes projets immédiats ?
Je remonte « Sand et les romantiques » avec une version opéra. Ce sera le 23 juin à Québec et puis j’espère ramener le spectacle en France. T’en fais pas, si ça se fait, je te sonne le tocsin !
Tu seras le premier informé… Normal, après 40 ans d’amitié… On re-signe pour 40 ?!!

Évidemment, Catherine… Avec grand bonheur !

Jacques Brachet
Photos Christian Servandier

Meurtres sous le soleil de la Ciotat

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La Ciotat, mardi 12 Janvier
Nous sommes sur le site des chantiers de la Ciotat, sous un soleil printanier, pour le tournage de la collection de France 3 « Meurtres à… » qui parcourt la France.
Et cette fois, c’est donc à la Ciotat que ça se passe.
L’équipe de Kim Production prépare le plan de tournage de la dix-septième journée avec le réalisateur Dominique Ladoge, debout depuis 5 heures du matin, et le tournage va se faire avec les deux héros : Philippe Bas, flic de « Profilage », Elodie Varlet, héroïne de « Plus belle la vie » et le comédien Hervé Bonzom.
Il y a fort longtemps que nous n’avons été accueillis avec tant de gentillesse sur un tournage, le réalisateur et les comédiens venant nous saluer avant de débuter une scène qui, comme à l’habitude, sera plusieurs fois reprise, ce qui prendra la matinée.
L’ambiance est à la fois décontractée et concentrée, Dominique donne ses directives sans énervement, les comédiens reprennent la scène avec application et patience, dans une grande sérénité.
L’heure de la coupure étant arrivée, nous nous retrouvons à table en toute intimité, devant un repas superbement concocté et servi par Cédric et Jérémy. Merci à eux !
Ambiance à la rigolade avec un Philippe qui, ayant quitté son regard sombre, aime à plaisanter et chambrer la belle Elodie au regard bleu qui n’est pas la dernière à en rire.
Quel plaisir de travailler dans de telles conditions !

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Rencontre avec Elodie Varlet et Philippe Bas
Elodie, vous êtres presque chez vous à la Ciotat ?
Eh oui, puisque l’on n’est pas loin de Marseille et de « Plus belle la vie » que je vais d’ailleurs bientôt rejoindre car je vais y retrouver David Balot.
Parlez-nous de votre rôle dans « Meurtres à la Ciotat ».
.Je suis Anne, une jeune commissaire qui a choisi de venir travailler ici, à la surprise de tout son entourage car elle aurait pu bosser dans une ville plus importante. On vient de découvrir un homme pendu dans un hangar des chantiers. Plus tard, c’est son frère jumeau qu’on retrouvera mort.
Elle est donc chargé de l’enquête, suivie d’un journaliste qui fait un reportage sur elle. Mais peu à peu, on apprend qu’elle y mène aussi une enquête personnelle autour de son père qui travaillait aux chantiers et qui les a quittés précipitamment en 1980.
Et vous, Philippe ?
Je suis journaliste et je reviens à la Ciotat où je suis né, pour faire un reportage sur Anne. Mais derrière ce reportage, il y a une motivation plus profonde que ma déontologie professionnelle…
C’est-à-dire ?
Je ne peux pas dévoiler mes intentions !
Mais cette enquête fait rejaillir une histoire qui s’est passée sur les chantiers à cette époque. L’on découvrira qu’il y a une certaine cohésion entre les deux personnages, on se rendra compte qu’ils sont liés et que la motivation de chacun n’est pas celle que l’on croit.

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Etes-vous tous les deux issus de la télévision ?
Philippe : Moi non puisque j’ai commencé au théâtre grâce à Francis Huster à qui je dois beaucoup. Puis j’ai alterné cinéma et télévision. Il est vrai qu’aujourd’hui, avec le succès de « Profilage », je travaille plus à la télé qu’au cinéma. Mais l’époque n’est plus la même, la télévision a pris une dimension populaire et nombre de comédiens et de réalisateurs de cinéma y viennent. Souvent l’on y trouve des sujets plus intéressants, on s’adresse à un large public.
Et puis… je suis heureux dans ma série « Profilage » et je suis ici pour un autre tournage… Je suis é-pa-noui !
Elodie : Je suis d’accord avec Philippe, nous avons plus de choix à la télévision qu’au cinéma et puis, jouer dans une série n’empêche pas de faire autre chose. Pour « Plus belle la vie », je suis prise à peu près six mois. Ca tourne tous les jours mais les comédiens n’y sont pas tous, tous les jours. On établit un calendrier, et le reste du temps, on peut aller sur d’autres projets. La preuve, je viens de jouer une pièce de théâtre « Mes pires amis » et après « Plus belle la vie », je pars à la Réunion tourner dans la quatrième saison de « Cut ».

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Et vous Philippe, ça se passe comment pour « Profilage » ?
Ah, c’est à fil tendu, on tourne six mois, on se prépare six mois mais on à aussi des plages qui nous permettent de faire autre chose. La preuve, je suis là pour ce tournage.
TF1 n’en prend pas ombrage ?
Ce temps-là est fini. On n’a pas un contrat d’exclusivité avec une chaîne, bien heureusement; La seule chose, et c’est normal, est que je n’aille pas tourner un flic qui puisse ressembler à celui que je joue dans la série, sur une autre chaîne !
Justement… où en êtes-vous avec Chloé (Odile Vuillemin) ?
Eh bien, nous venons de tourner les deux derniers épisodes avec elle. Je viens de les visionner et croyez-moi, vous allez avoir de grosses surprises ! Après son départ la série continue avec une autre comédienne… dont je ne peux pas encore vous dévoiler le nom, sinon qu’elle est dans l’entourage de Chloé. Mais… je n’en dirai pas plus !

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Dominique Ladoge, l’homme multiple
Venu de la pub, il va se lancer dans le cinéma, en tant que scénariste et réalisateur et même romancier. C’est un homme aux multiples talents.
Dominique, vous êtes issu de la pub…
Oui, j’y ai fomenté quelques films où j’ai été directeur artistique durant cinq ans, après une formation dans une école de cinéma et de communication. Puis j’ai écrit et réalisé mon premier court métrage « Le roi blanc »…
Qui a été plusieurs fois primé !
C’est vrai, il a été présenté à plusieurs festivals. Puis j’ai réalisé mon premier long métrage « Un bateau, la mer en moins »…
Qui a aussi été plusieurs fois primé et est tiré de votre roman éponyme !
Pas exactement et… c’est même exactement le contraire puisque j’ai réalisé le film et c’est Gallimard qui m’a proposé d’en écrire un livre. Ce que j’ai accepté avec plaisir car dans le film, je n’avais pas tout dit !
Après votre second film « Le montreur de boxe » avec Bohringer, qui obtient un grand succès, pourquoi vous tournez-vous vers la télévision ?
Allant aux Etats-Unis, je me suis rendu compte que le cinéma se dirigeait de plus en plus vers la télévision avec des séries et des unitaires de grande qualité. Il n’y avait plus cette barrière qu’il y avait encore en France et j’ai senti que ça allait évoluer pareillement chez nous. Je ne voulais pas louper le coche et je me suis donc engagé dans la télé. Et comme ça a marché, j’y ai continué.
Avec succès puisque, là encore, vous avez eu de nombreux prix !
(Rires) Pas si nombreux que ça, tout de même !
Mais je n’ai pas perdu de vue le cinéma et j’y reviendrai, bien sûr. Et je ne voulais pas passer à côté de la télé, tout comme Internet d’ailleurs que j’ai à l’œil ! A la télé, c’est plus facile de monter un projet et puis on atteint un très grand public même si aujourd’hui, le public télé a entre 50 et 60 ans. Les jeunes sont sur Internet !
Vous écrivez toujours vos scénarios…
Et là, ce n’est pas le cas, c’est vrai. C’est une histoire qu’on m’a apportée et j’ai vite accepté pace que le scénario me plaisait… mais à la condition de mettre mon nez dans le texte car je trouve que les scénaristes ne savent pas dialoguer les comédiens. Je suis très tatillon là-dessus, j’aime fouiller dans la psychologie des personnages. C’est pour cela que j’aime aussi choisir mes comédiens…
Ce qui n’est pas le cas ici !
(Rire) C’est encore vrai mais c’est l’exception qui confirme la règle. Lorsqu’on m’a proposé ce tournage, les comédiens étaient déjà choisis. Je connaissais peu Philippe, pas Elodie et je les ai rencontrés pour en savoir plus. Nous avons parlé et j’ai compris que ça allait pouvoir coller.
Je suis très heureux du résultat !
Estes-vous exigeant avec eux ?
Très exigeant car je les aime et je veux qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes. Je crache mon venin sur la technique, pour moi un film c’est avant tout une histoire et des comédiens. Je travaille pour eux, je reste très ouvert, très à l’écoute de leurs desiderata, de leurs questionnements.
Je suis à l’écoute de leur propre musique.
Connaissiez-vous la Ciotat ?
Très peu mais, lorsque je tournais à la Seyne-sur-Mer « La cours des grands », j’y étais venu, les deux villes ayant une histoire humaine extraordinaire avec leurs chantiers. J’ai voulu d’ailleurs qu’on y retrouve cette histoire en filigrane car l’histoire remonte aux années 80. »

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Encore quelques jours de tournage pour cette équipe que nous retrouverons bientôt sur France 3 pour ces meurtres au soleil.
Merci à toute l’équipe pour son accueil chaleureux et à nos deux cuistots, Cédric et Jérémy, qui nous ont régalé

Jacques Brachet
Photos : Christian Servandier

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La Seyne-sur-Mer – Jazz au Fort Napoléon

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L’association Art Bop entame sa saison 2016 avec toujours autant de persévérance et de brio pour ses concerts du vendredi, trois fois par mois. Exploit à encourager car depuis la disparition du célèbre festival de jazz du Fort Napoléon et les réductions drastiques des budgets des autres festivals et associations, il n’y a plus beaucoup de grands moments de jazz dans le coin.

-15 janvier : Paul Pioli Trio
Paul Pioli (guitare) – Pierre Fénichel (contrebasse) – Fred Pasqua (batterie)
Belle première avec Paul Pioli, excellent guitariste, grand connaisseur du jazz, avec une belle carrière. Il a tourné avec une foule de grandes pointures et s’est produit dans nombre de disques. C’est un musicien très fin avec un phrasé chantant hérité certainement de Jim Hall. Il est en très bonne compagnie dans son trio.

-26 fevrier : Nhop Story
Pernilla Aidt (chant) – Marc Boscherini (piano) – Serge Arèse (contrebasse) – Claude Basso (guitare) – Thierry Larosa (batterie)
Pernilla Aidt est née au Danemark, elle a étudié le piano et le violoncelle, joué dans des comédies musicales, tourné dans différents pays. Elle s’installe en France en 1992, et se produit surtout sur la Côte d’Azur. Après avoir obtenu pas mal de diplômes elle étudie le jazz au Berklee College of Music (la Mecque du jazz) de Boston en 1998-99. On l’a connue par son album « Serene », très prenant. De 2004 à 2007 elle est professeur de jazz vocal au CNR de Toulon. Elle est accompagnée par un quartette de rêve, les fidèles d’Art Bop. Chanteuse délicate, intérieure, avec une voix de charme, naturelle. Elle chante les mots. A ne pas manquer.

-18 mars : Ogd Trio
Christian « Tonton » Salut (batterie) – Lionel Dandine (orgue Hammond) – Marc Campo (guitare)
Christian « Tonton » Salut a joué avec Sonny Stitt, Guy Lafitte, Ted Curson, Eric Le Lann, etc… puis il passe deux ans à New York où il rencontre Elvin Jones. C’est un batteur éclectique, qu’on peu apprécier dans de nombreux disques. Un trio avec orgue Hammond, surtout celui de Dandine, ça se déguste. Avec Marc Campo ce sera le troisième guitariste de la le session ; belle occasion de venir les comparer et les apprécier.
Serge Baudot

Ouverture des portes à 21 h, concert à 21h30.
Pas de réservations
Renseignements : 04 94 09 47 18 – 06 87 71 59 30 michel.le-gat@orange.fr

2 MICHEL nous ont quittés

L’année a très mal commencé.
A deux jours d’intervalle, l’art et le spectacle ont été frappés de plein fouet…
2 Michel nous ont quittés

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MICHEL DELPECH
Michel Delpech d’abord, magnifique chanteur à la voix de velours qui, en plein milieu des années 60, à l’heure où le rock et le twist font fureur, arrive, tranquille, avec son beau sourire, son petit costume sage et une chanson on ne peut plus nostalgique et romantique : « Chez Laurette ».
Tout de suite il est adopté par le public, d’autant qu’il enchaîne sur une mélodie plus dans la note et l’air du temps : « Inventaire 66 ». Nouveau succès dont le titre sera aussi celui d’une tournée où se retrouvent Stone, Charden, Danel, Pussy Cat et quelques autres « idoles » de l’époque.

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Tournée « Inventaire 66 » avec Stone, Charden, Danel…
C’est sur cette tournée que je le rencontre, timide, discret, d’une grande gentillesse. Toutes ces qualités qu’il gardera toujours.
Je le retrouve sur une tournée avec Mireille Mathieu, égal à lui-même, heureux de devenir de plus en plus populaire, passant beaucoup de temps avec le public, après le spectacle.

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Tournée avec Mireille Mathieu
Et puis ce seront « Wight is Wight » et « Pour un flirt » qui le fait littéralement exploser.
Je suis de sa tournée, une nouvelle fois, avec mon amie Michèle Torr. Le succès est phénoménal, les filles sont en transe dès qu’il apparaît et le suivent à la trace dès que le spectacle s’achève.
Il est toujours le même mais ce succès si subit et si jeune, toutes ces filles dont certaines arrivent à s’immiscer dans son lit, toute cette gloire, lui font un peu perdre les pédales.
Durant quelque temps, il se perdra, entre le succès, l’alcool et le reste….

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Tournée « Pour un flirt »
Son couple se désagrège, il s’enfonce dans la nuit pour, quelques temps après, revenir à la vie « normale », assagi, ayant compris la leçon et ayant rencontré Dieu, ce qui sera pour lui, et jusqu’à la fin de sa vie un grand soutien, avec cette nouvelle épouse qui, patiente, l’aura aidé à sortir des ténèbres.

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A Fréjus avec Dalida – A Cannes avec Jodie foster – A Marseille avec Jean-Jacques Lafon
Ca ne l’empêchera pas de continuer son métier, de faire des disques et même des succès et j’ai eu le plaisir de le retrouver sur les tournées Age Tendre où le public, nombreux, l’ovationnait à chaque spectacle.
Le physique avait changé mais la voix, le sourire, la simplicité et le bonheur de chanter étaient toujours présents… Jusqu’au jour où l’on s’est demandé ce qu’il se passait. La voix semblait hésitante, certaines chansons devenaient approximatives… et pour cause…
Il aura bien lutté, notre Michel, durant près de trois ans où l’espoir était toujours là même si peu à peu, il avait compris que l’heure du départ approchait.

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On gardera de lui cet éternel sourire et toutes ces belles chansons qui, aujourd’hui, font partie du patrimoine de la chanson française.
MICHEL GALABRU

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On se souviendra de sa voix de tonnerre, de cette énergie et de cet humour qui faisaient partie de ce gros nounours grondeur mais qui ne faisait pas peur et faisait rire tout le monde.
J’ai eu la joie de le côtoyer souvent et longtemps et, sans dire qu’une amitié était née, une sympathie réciproque nous a très vite réunis.

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Premières rencontres sur des tournées théâtrales, puis sur des tournages de films dont « Le gendarme et les gendarmettes » où, grâce à sa gentille, il a pu arracher pour moi une interview de Louis de Funès qui n’aimait pas vraiment les journalistes.

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Nous nous sommes aussi beaucoup vus sur le festival de Ramatuelle où l’ami Jean-Claude Brialy l’invitait souvent, sûr du succès de la soirée. Il disait de lui qu’il était devenu le sociétaire de ce festival.
Sur le festival de Marie-Christine Kemp aussi « Le Théâtre dans la vigne », où nous avons passé de mémorables soirées de rigolades en sirotant quelques beaux millésimes des domaines où il était invité..
J’en fis mon invité d’honneur au Festival de la Ciotat puis aux journées Raimu de Cogolin. Raimu auquel on le comparait mais, modestemen,t il refusait le compliment.
Sa vie, c’était le théâtre, même s’il tourna un nombre incalculable de films, pour la plupart des navets, avouait-il, mais il fallait manger et nourrir la famille. Mais être sur les planches devant un public hilaire, était pour cet ex pensionnaire de la Comédie Française, la plus belle des récompenses.

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Il joua d’ailleurs jusqu’au bout alors que ses forces diminuaient, qu’il avait peine à avancer. Mais sitôt sur scène il oubliait tous ces maux et s’il oubliait quelquefois les mots aussi, il savait, d’une pirouette, d’un monologue inventé, rétablir l’équilibre et faire exploser le public de rire..
Et puis, son frère, sa femme le quittèrent. Et lui qui vivait pour sa famille, ne voyait plus la raison de continuer.

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Il sombra peu à peu dans sa peine et sa solitude, même si ses enfants l’entouraient.
Je me souviendrai de nos rigolades, de ces repas où il était le centre du monde, où volubile, il nous racontait des histoires, vraies ou fausses, qui nous faisaient oublier ce qu’il y avait dans nos assiettes.
Grand talent, grande générosité… Grand bonhomme que Michel Galabru.

Jacques Brachet

FREJUS – Le court-métrage à l’honneur

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La 19e édition du Festival du Court-Métrage de Fréjus organisé par l’Office de Tourisme pour le compte de la Ville de Fréjus, en partenariat avec l’Agence du Court-Métrage, le magazine BREF et le soutien de nombreux partenaires, se déroulera du 9 au 16 Janvier 2016.
Depuis sa création, en 1995, Fréjus poursuit un même objectif : proposer des espaces de rencontre et d’échange chaleureux et conviviaux, entre le public, les créations et les professionnels. Le Festival connaît un succès grandissant auprès de toutes les classes d’âge, reflet du travail de terrain mené depuis plusieurs années. Près de 4 500 personnes, de tous âges confondus, ont assisté à l’édition 2015.
Le 7ème art est fêté à Fréjus autour de projections,d’expositions, d’ateliers et de rencontres.
Chaque jour correspond à un événement original dans un lieu particulier avec un projet culturel fédérateur et transdisciplinaire
A l’occasion de cette 19ème édition, le Festival mettra en lumière les sites naturels de tournage de Fréjus afin de développer l’activité cinématographique et audiovisuelle.
« Fréjus, terre de tournages » aide les professionnels à organiser tout type de projet (long métrage, court-métrage, film publicitaire, film de télévision, clip, documentaire).
Compétitions officielles – Théâtre Le Forum
Le Vendredi 15 Janvier, deux prix seront décernés par un jury composé de professionnels du cinéma pour chacune des deux sélections : Le Prix de la Ville et le Prix du Jury.
Le public aura la possibilité de voter pour le film de son choix à l’issue de chaque projection et la somme des votes exprimés permettra l’attribution du Prix du Public.
Les jeunes collégiens et lycéens des classes jury décerneront le Prix « Forum Julii » pour la sélection Hermès.
Sélection Hermès : 9h – 14h – 17h – 20h
Sélection Aurélia : 10h30 – 15h30 – 18h30
Remise des prix à partir de 21h30
Entrée libre – Réservation conseillée à l’Office de Tourisme de Fréjus
Les portes seront fermées dès l’heure annoncée du début de la séance.

TOULON
Le quatuor Modigliani au Palais Neptune

Quatuor Modigliani1-Sylvie Lancrenon

QUATUOR MODIGLIANI
Mardi 19 janvier / 20h30 / Palais Neptune

Le Quatuor : une parfaite harmonie »
Philippe Bernhard & Loïc Rio, violon – Laurent Marfaing, alto – François Kieffer, violoncelle
Programme
Mozart Quatuor à cordes n°15 en ré mineur, K. 421
Schumann Quatuor opus 41 n° 3
Ravel Quatuor à cordes en fa majeur

De Mozart à Ravel, c’est une grande partie de l’histoire du quatuor qui nous est contée. Chacun des trois compositeurs avait un guide privilégié. Pour Mozart le père ce fut Haydn ; pour Schumann, Ludwig van Beethoven fut le grand modèle dans le respect pour « la forme ». Maurice Ravel va rechercher des maîtres contemporains : Gabriel Fauré auquel il dédia son œuvre, et le grand Claude Debussy qui lui déclara « Au nom des dieux de la musique, et au mien, ne touchez à rien de ce que vous avez écrit de votre Quatuor ».
Monique Dautemer

 

OPERA de TOULON

pell+®as et M+®lisande -®Op+®ra de Nice

PELLEAS & MELISANDE
Mardi 26, vendredi 29 janvier 20h – dimanche 31 janvier 14h30

Drame lyrique en cinq actes de Claude Debussy – Livret de Maurice Maeterlinck
Direction musicale Serge Baudo – Mise en scène & costumes René Koering
Décors Virgile Koering – Lumières Patrick Méeüs
Avec Sophie Marin-Degor – Guillemette Laurens – Chloé Briot – Guillaume Andrieux – Laurent Alvaro – Nicolas Cavallier – Thomas Dear
Orchestre et chœur de l’Opéra de Toulon
Production de l’Opéra de Nice

Serge BAUDOT direction musicale
Issu d’une famille de musiciens, Serge Baudo fait de brillantes études au CNSM de Paris. A l’âge de 22 ans, il entre à l’Orchestre de l’Opéra de Paris comme percussionniste et pianiste. Parallèlement, il compose des musiques de films. Il travaille avec Joseph Kosma et Maurice Jarre. En 1959, il embrasse définitivement la carrière de chef d’orchestre en étant nommé à la tête de l’Orchestre de la Radio de Nice. En 1962, Herbert von Karajan l’invite à venir diriger Pelléas et Mélisande à la Scala ainsi que plusieurs concerts à Berlin. Nommé chef permanent à l’Opéra de Paris en 1962, puis de l’Orchestre de Paris lors de sa fondation en 1967, aux côtés de Charles Munch, Serge Baudo est nommé directeur musical de l’Orchestre National de Lyon. De 1970 à 1988, il portera cette phalange à son plus haut niveau artistique. De nombreux enregistrements voient le jour. L’un d’eux, dédié à Ravel, sera couronné par un Disque d’Or et celui de Pelléas et Mélisande par un Grand Prix du Disque lyrique. Des tournées en Chine, au Japon, en Corée, Tchécoslovaquie, Allemagne, Suisse, Canada et aux Etats-Unis concourent à étendre la réputation de l’Orchestre. En 1979, Serge Baudo crée le Festival Berlioz à Lyon puis réalise en 1987 une intégrale des Troyens qui fera date. En tant que chef invité, Serge Baudo a dirigé les plus grandes formations :

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’Orchestre Philharmonique de Berlin, le RIAS Kammerchor Berlin, les Berliner Sinfoniker, les orchestres du Metropolitan Opera de New York et de l’Opéra de Vienne, celui du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre Yomiuri et celui de la NHK au Japon, les Wiener Symphoniker, l’Orchestre de la Suisse Romande et celui de l’Opéra National de Paris, l’Orchestre du Teatro Colon à Bueno Aires. Une longue et fructueuse collaboration avec les orchestres tchèques attache Serge Baudo à la République Tchèque et à ses artistes. Plusieurs compositeurs du XXe siècle lui ont confié leurs créations : Henri Dutilleux, Olivier Messiaen pour la première mondiale de Et Expecto Resurrectionem Mortuorum à la Cathédrale de Chartres et de La Transfiguration de notre Seigneur Jésus-Christ à Lisbonne et à la BBC/Londres, Henri Tomasi, Darius Milhaud, Marius Constant, Daniel Lesur, Marcel Mihailovici et Karel Husa. Il est invité, en 2007, à venir diriger l’Orchestre de Paris, conjointement avec Seiji Ozawa, Christoph Von Dohnanyi et Christophe Eschenbach afin de fêter les 40 ans de cette formation. Entre 2001 et 2006, Baudo a été directeur musical de l’Orchestre Symphonique de Prague FOK, dont il est aujourd’hui directeur artistique d’honneur. Avec la Philharmonie Tchèque, il a notamment enregistré l’intégrale des symphonies et les oratorios Jeanne au Bûcher et Le Roi David d’Arthur Honegger, remportant un grand succès international, ainsi que des oeuvres de Ravel, Debussy, Schönberg. Il a plus récemment conduit l’Orchestre Symphonique de la Radio de Stuttgart, le Philharmonique de Saint-Pétersbourg et l’Orchestre Philharmonique de la Radio de Hilversum. Serge Baudo a dirigé l’Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon lors de plusieurs concerts ainsi que Dialogues des Carmélites en 2013.

Conférence « Pelléas et Mélisande » par Myriam Chimènes
Mercredi 20 janvier 18h30 – Foyer Campra,
Dans le cadre des Grands Concerts en partenariat avec le Festival de Musique de Toulon Provence Méditerranée

Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon
Vendredi 5 février 20h30
Piano : Franck Braley
Violon : Laurence Monti & Benoît Salmon
Direction musicale : Dietrich Paredes

FRANK BRALEY piano
Frank Braley étudie au Conservatoire National Supérieur de Paris où il suit les cours de Pascal Devoyon, Christian Ivaldi et Jacques Rouvier, avant d’y obtenir, à l’unanimité, ses 1ers Prix de piano et de musique de chambre. En 1991 il remporte le 1er Grand Prix et le Prix du Public du prestigieux Concours Reine Elisabeth de Belgique.
Régulièrement invité au Japon, aux Etats-Unis, au Canada et dans toute l’Europe, Frank Braley est partenaire de formations telles que l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, le Philharmonique de Radio-France, l’Ensemble orchestral de Paris, les Orchestres de Bordeaux, Lille, Montpellier et Toulouse, l’Orchestre National de Belgique, le Philharmonique de Liège, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Gürzenich Orchester de Cologne, le London Philharmonic, le BBC Wales Orchestra, le Royal National Scottish Orchestra, le Bournemouth Symphony, les Orchestres de la Suisse Romande et de la Suisse Italienne, l’Orchestre de la Radio de Berlin, le Rotterdam Philharmonic, l’Orchestre Royal de Copenhague, le Göteborg Symphony Orchestra, le Tokyo Philharmonic, le Boston Symphony, le Baltimore Sympony, le Seattle Symphony, le Los Angeles Philharmonic… Il a joué sous la baguette de chefs comme Jean-Claude Casadesus, Stéphane Denève, Charles Dutoit, Armin Jordan, Hans Graf, Gunther Herbig, Christopher Hogwood, Eliahu Inbal, Marek Janowski, Kiril Karabits, Emmanuel Krivine, Louis Langrée, Kurt Masur, Ludovic Morlot, Paul McCreesh, Sir Yehudi Menuhin, John Nelson, Michel Plasson, Yutaka Sado, Michael Schonwandt, Antonio Pappano, Walter Weller… En récital, il a joué à Paris, Londres, Vienne, Amsterdam, Bruxelles, Hanovre, Ferrare, et en duo avec Renaud Capuçon à Amsterdam, Athènes, Birmingham, Bonn, Bruxelles, Rome, Florence, Trieste, New York, Washington, Paris, Vienne… En musique de chambre il a pour partenaires Renaud et Gautier Capuçon, Maria Joao Pires, Gérard Causse, Eric Le Sage, Paul Meyer, Emmanuel Pahud…

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DIETRICH PAREDES direction musicale
Dietrich Paredes a étudié le violon avec les professeurs Ruben Cova, Ulises Ascanio, Santiago Garmendia et José Francisco del Castillo. Il a également participé à des master classes d’Augustin Dumay, Aaron Rosand, Daniel Stabrawa, Eugene Fudor, Igor Oistrakh… Il a rejoint le pupitre des premiers violons de l’Orchestre Symphonique Simón Bolívar en 1997 et été sélectionné en 2002 comme premier violon du Youth Orchestra of the Americas. Il a également mené l’Ensemble Jóvenes Arcos de Venezuela en tant que directeur musical entre 2000 et 2004.
En parallèle à sa carrière précoce de violoniste, Dietrich Paredes a étudié la direction sous la houlette du maestro José Antonio Abreu, dirigeant plusieurs orchestres de son pays comme l’Orchestre Symphonique Simón Bolívar ainsi que les orchestres symphoniques des États de Mérida, Táchira, Monagas et Falcón.
Depuis 2008, Dietrich Paredes est le directeur musical du Youth Orchestra of Caracas, l’un des orchestres phares du fameux mouvement musical pour la jeunesse vénézuélienne, El Sistema. Dietrich Paredes a dirigé ses premiers concerts européens avec le YOC lors d’une tournée à Oslo et Bergen (2011), le Concert UNICEF pour la Paix à Turin, réunissant l’Orchestre des Enfants et des Jeunes d’Italie à des membres de l’Orchestre de la RAI (2013).
En 2012-2013, Dietrich Paredes a été «Conducting Fellow» du Los Angeles Philharmonic, orchestre qu’il a dirigé en tant que chef assistant d’Esa-Pekka Salonen, de Vasily Petrenko, de John Adams, ainsi que de Gustavo Dudamel – son aîné et collègue du Sistema – lors d’une vaste tournée européenne. En 2014, Dietrich Paredes a dirigé l’Orchestre de Toscane au Festival de Cortona. Il est également très demandé comme chef invité en Amérique du Sud par des ensembles comme l’Orchestre Carlos Chavez de Mexico, l’Orchestre Symphonique des Jeunes de Montevideo et l’Orchestre des Jeunes d’Amérique Centrale du Salvador.

St Cyr sur Mer : Concert jazz

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En partenariat avec le label Bad Reputation, la Ville de Saint Cyr sur mer accueillera une personnalité du monde littéraire actuel : Eric Naulleau et son idole, le rocker Graham Parker pour un spectacle tantôt parlé, tantôt chanté où les deux artistes dialoguent et se répondent autour des textes de « Parkeromane » illustrés des chansons de Graham Parker en acoustique.

ERIC NAULLEAU-GRAHAM PARKER / TEXTES ET CHANSON
Écrivain, critique littéraire (Le Point) et animateur de télévision (Ça Balance à Paris sur Paris Première), Eric Naulleau est l’auteur de pamphlets très remarqués (Petit-déjeuner chez Tyrannie, Au secours, Houellebecq revient !), il a également signé avec Pierre Jourde une parodie du Lagarde & Michard : Le Jourde & Naulleau. Pourquoi tant d’E.N. ? a obtenu le Prix du Livre Incorrect 2013.

 Parkeromane est un livre à deux voix : biographie et autobiographie, roman et essai, road trip entre Paris, New York et Minneapolis, voyage dans le temps et l’espace, au gré des souvenirs, des échanges épistolaires et des textes de chansons. Et surtout un hommage rendu à un des plus grands auteurs compositeurs de l’histoire du rock : Graham Parker.
Compositeur et chanteur anglais, ce dernier a rencontré le succès dès 1976 avec son groupe The Rumour. La Musique de Graham Parker mélange le Rock, la Soul, le Blues, le Reggae. Que vous soyez fans des Rolling Stones, de Bob Marley, de Van Morrison ou des Jackson 5, vous succomberez aux mélodies de cet artiste unique.

 04 94 26 19 20 / 06 85 29 32 34
A l’occasion de la réédition augmentée du livre chez Belfond, cette expérience à deux voix se prolonge de manière originale sur scène : des extraits du livre lus par Eric Naulleau alterneront avec autant de chansons interprétées par Graham Parker.