Archives mensuelles : juin 2015

« Une mère en trop » bientôt sur France 3

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Ils sont prêts à tout pour le même enfant …
Le corps de Florence Varthy est retrouvé dans son garage. Les témoins de ses derniers jours vont être « cuisinés » pour découvrir qui lui en voulait.
Qu’a-t-il pu arriver à cette femme de la bourgeoisie lilloise, fille unique du fameux et tonitruant entrepreneur, Jacques Varthy pour en arriver là ?
Florence et Eric voulaient un enfant, pour eux mais aussi pour satisfaire le père de Florence, qui souhaite afficher sur la façade de son usine « Varthy et fils »… Mais ils ne peuvent en avoir, seule solution à laquelle ils ont pensé : trouver une mère porteuse et simuler la grossesse de Florence. Grâce à l’aide de Paule, amie, gynécologue, ils ont mis en route discrètement ce projet fou, dont la pratique est illégale en France. Pendant des mois le leurre a été parfait, jusqu’à ce que tout dérape après l’accouchement …

CP Une mere en trop

Avec :
Thierry Godard (Eric Revard), Gwendoline Hamon (Florence), Hortense Gelinet (Léa), Anne Conti (Paule Romero), Robinson Stévenin (Lieutenant Ségura), Nicolas Grandhomme (sergent Rochefort), Elise Larnicol (Hélène), Christian Van Tomme (Varthy), Annette Lowcay (Nicole), Daphné Dumons (Stagiaire) …
Réalisé par : Thierry PETIT / Scénario : Daniel TONACHELLA et Sarah LEVY 
Produit par :
Nicolas TRAUBE / Directeur Littéraire : Stéphane Bondoux
Producteur :
Jean-Manuel DUPONT 
Une Production :
PAMPA PRODUCTIONS avec la participation de France 3, de TV5 Monde et Pictano / Directeur de production : Claude AZOULAY
Unité Fiction France 3 :
Anne HOLMES, Pierre MERLE, Viviane ZINGG

Le 1er guide officiel de la Route des Vins de Provence

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Traverser la Carte postale pour découvrir la Provence viticole…
Terre de vin, la Provence abrite, dans les replis de ses collines, un vignoble qui porte l’empreinte de son terroir et la marque de son climat.
Le plus souvent, il faut l’admettre, le vignoble provençal évoque des paysages de carte postale. On imagine des vignes écrasées de soleil, fouettées par le mistral, bercées par le chant des cigales, descendant en pente douce jusqu’au pied de la Grande Bleue.
Et vous savez quoi ? Tout cela est vrai !
Parfois même, la réalité va plus loin que l’imagination, ajoutant aux beautés de la nature l’émotion d’une histoire où se croisent Romains et Templiers, moines et gentilshommes.
La Route des Vins de Provence vous invite à traverser cette carte postale pour partir à la rencontre d’hommes et de femmes passionnés.
Vous y découvrirez un art de vivre, une cuisine ensoleillée et parfumée où le vin est,
plus que jamais, la clé de la convivialité. Uneclé qui ouvre grand les portes de la Provence viticole, la vraie. Celle qui a su travailler son rosé, le plus vieux vin du monde, pour le hisser au rang des vins de gastronomie.

Plus de 400 vignerons vous accueillent
En Provence, comme il se doit dans les vignobles de passion, le vin est un art et une promesse de rencontres.
C’est tout l’objet de la Route des Vins de Provence : aller au-delà des idées préconçues pour entraîner ses visiteurs de l’autre côté de la carte postale, à la rencontre des vignerons méridionaux, de leur passion, de leur passé et de leur quotidien.
La charte d’accueil de la Route des Vins de Provence constitue le fondement de
l’engagement des vignerons adhérents et replace au cœur du réseau la promesse d’une rencontre réussie. Les vignerons garantissent un accueil de qualité et des conseils adaptés aux visiteurs, qu’ils soient novices ou connaisseurs.

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Quand la filière viticole rencontre les acteurs du tourisme
Depuis son lancement officiel en 2011, l’ambition de la Route des Vins de Provence est de développer l’oenotourisme provençal en favorisant les dynamiques de réseaux et en accompagnant les projets collectifs structurants et innovants.
Pour répondre à cet enjeu de développement, les acteurs de la filière viticole ont souhaité s’associer aux professionnels du tourisme afin de mettre en oeuvre un programme partagé par le plus grand nombre des parties prenantes.

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Le 1er guide officiel de la Route des Vins de Provence
Véritable reflet du site Internetroutedesvinsdeprovence.com, ce guide touristique largement illustré, regroupe toutes les informations utiles pour partir sur les routes de la Provence viticole : l’histoire, le cycle de la vigne, les signes de qualité, la vinification, l’art de la dégustation…
Classés par appellation, les 425 domaines et caves coopératives adhérents à la Route des Vins
de Provence sont présentés et localisés sur la carte officielle (carte dépliante en fin de guide)
de la Route des Vins de Provence.
Réalisé par une équipe d’amoureux du livre et du bon vin, la Chambre Régionale d’Agriculture PACA et Pétroleuses Editions ont joint leur talent et savoir-faire pour réaliser un guide 100% Provence !

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8 appellations représentées
Les chapitres de ce guide sont structurés par appellation. L’origine et les caractéristiques
de chaque terroir permet au lecteur de percer les secrets d’une viticulture ancrée dans son
histoire, commencée il y a 2600 ans après l’implantation des premières vignes par les Grecs entre Toulon et Nice. Depuis une cinquantaine d’années, l’engagement des producteurs vers l’excellence qualitative et l’innovation a permis d’aboutir à une richesse de produits particulièrement diversifiés et spécifiques à cette région.
Ainsi, ce guide s’est donné l’ambition d’introduire une profondeur historique et géographique, permettant d’insister sur la typicité de ses vins de terroir. Les divers repères de lecture et l’indexation en fin d’ouvrage font de ce guide un outil pratique, fidèle au graphisme du site internet.

Un four à pain renaît en Ardèche

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L’Ardèche est le pays des châtaignes, du pont de l’Arc et de la fameuse grotte Cosquer, d’Antraigue aussi, petit village devenu célèbre et incontournable grâce à Jean Ferrat…
C’et aussi une région de paysages magnifiques et de petits hameaux disséminés où il fait bon vivre.
Je suis Ardéchois grâce à mon père et cette région a toujours été la mienne. Tout comme ce petit hameau de rien du tout qu’est le Régenge, entre Antraigue et St Andéol de Vals.
On y respire la paix car, même si Vals les Bains est une station thermale réputée à quatre kilomètres de là, une quarantaine d’habitants y vit sans problèmes, et certains ont des liens familiaux.

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Mais en fait, il est certains d’entre eux qu’on salue en les croisant sans vraiment les connaître.
A l’entrée du village, un four ancien se mourait lentement.
Un jour vint l’idée à quelques-uns de le remettre en état et de pouvoir y refaire, comme avant le pain familial mais aussi, pourquoi pas, y faire cuire toutes sortes de choses comme le sanglier puisqu’il y a quelques bons chasseurs dans le coin !
Ainsi fut dit. Ainsi fut fait, avec l’accord du maire de St Andéol de Vals, M Bernard Meiss, dont dépend le village et le four qui est communal.
Et voilà que, sous la houlette de Paul Bernard qui réuni autour de lui toutes les bonnes volontés, avec l’aide de la mairie et de quelques sponsors, le four a repris vie.
Paul nous confie qu’ils ont mis quand même une quinzaine de jours à tout remettre à neuf… à cause des femmes qui, chacune leur tour, leur apportaient le ravitaillement, les boissons, le café… ce qui donna lieu à des moments on ne peut plus conviviaux autour de la table commune.

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Mais le résultat est là : un four tout beau dans lequel, comme dans « La femme du boulanger », le premier allumage fut un joli moment de joie et d’émotion.
Et pour couronner le tout, voici quelques jours, tout ce petit monde était réuni, maire et municipalité en tête, et Elisabeth, la correspondante du Dauphiné,pour inaugurer comme il se doit ce four qui va redevenir le cœur battant du village puisque appartenant à tous.
L’on avait peur des orages qui tournaient depuis quelques jours et qui sont souvent très violents dans cette région.
En fait, l’on eut une journée de plein été avec un « cagnard » pas possible, à attraper des coups de soleil… jusqu’à ce qu’explose l’orage vers les 19 heures.
Mais, depuis 11h, on avait eu le temps de festoyer, goûtant le premier pain sorti du four. Et suivirent les pizzas, les gratins, le sanglier et plein d’autres mets cuits au feu de bois, qui avaient un goût particulier. Un goût des saveurs d’autrefois, un goût de fierté et de joie d’avoir réussi le challenge.

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Et puis, quel plaisir de se retrouver à plus de 40 autour d’une tablée au soleil où chacun apprenait à se connaître les uns les autres ou d’autres se retrouvaient car, comme dans les villes, ce n’est pas parce qu’on vit dans un village qu’on se voit, se croise se fréquente tout le temps.
Après les agapes et pour ne pas se quitter si vite, chacun vaquait, qui en s’abritant du soleil pour bavarder, qui pour jouer à la belote ou évidemment, à la pétanque !
Ce fut une journée de joie, amicale, chaleureuse, qui resserra des liens.
Le lien était aussi fait  par tous les gamins qui, eux, n’ont pas de problèmes pour se rencontrer et jouer ensemble. Et lorsqu’on a connu les années  55/60 où l’on était alors nombreux, on a vu  peu à peu le village se vider des enfants. Maintenant une nouvelle génération vient se réinstaller et les ruelles et les champs résonnent à nouveau du retour des gamins, aujourd’hui petits-enfants des gamins que nous étions alors.
Bien sûr, il y a toujours deux ou trois mauvais coucheurs qui ne participèrent pas à la fête mais la majorité était là et la convivialité omniprésente. C’était ça le principal.
A tel point que, dès le lendemain, on se parlait d’un chemin à une fenêtre pour reparler de cette belle journée, se promettre de ne pas rester chacun dans son coin et de récidiver autour de cette belle bâtisse rénovée et d’une table où se dérouleront encore, on en est certain, de beaux moments d’amitié.
Avec un peu de retard ce fut une belle Fête des Voisins et chacun est prêt à récidiver !

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Musique en l’Abbaye du THORONET

Fondée en 1146, l’abbaye du Thoronet, l’une des « Trois Soeurs Provençales » avec Sénanque et Silvacane, figure parmi les plus remarquables abbayes issues de l’ordre cistercien. Cet ensemble monastique, bâti au coeur de collines boisées, présente les caractères du style roman provençal mais déjà, également, les premiers éléments gothiques avec ses voûtes sur croisées d’ogives.
La beauté austère de son architecture lui est conférée par la pureté des proportions, la simplicité géométrique des volumes, l’absence quasi-totale d’ornements. Enfin, par la rigueur de l’appareillage de la pierre, beauté sans artifice conforme à la spiritualité cistercienne telle que la prônait Saint Bernard. Son acoustique exceptionnelle est parfaitement adaptée aux répertoires proposés par les Rencontres de musique médiévale.

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Du 22 au 30 juillet, dans l’Abbaye cistercienne du Thoronet !
25èmes RENCONTRES INTERNATIONALES DU THORONET 
Académie & Musique ancienne
9ème Académie de Musique Ancienne du 15 au 23 juillet 2015
Il s’agit bel et bien des Rencontres de musique médiévale rebaptisées Rencontres internationales du Thoronet, car le festival a décidé  d’ouvrir sa progammation au répertoire début Renaissance et baroque, le coeur du festival restant toujours les musiques mediévales.
Pour la deuxième année, l’Académie de Musique Ancienne se déroulera en prélude au festival, du 15 au 23 juillet, et se concluera par un concert donné en l’abbaye de Thoronet.
Fidèle au choix d’origine, la programmation permet chaque année d’entendre des ensembles internationaux confirmés comme de découvrir de jeunes talents dans le domaine des musiques du Moyen-Age. Le festival s’est toujours attaché également à replacer ces répertoires dans l’évantail musical que nous ouvrent les musiques de tradition orale, qu’elles soient savantes ou populaires.
Ainsi, pour cette 25ème édition, le sujet de 2015 sera les répertoires espagnols à la cour des rois Aragon  et de Castille, de Alfonso el Sabio au 13è siècle, avec ses cantigas, à Fernando et Isabel au 15è siècle, à la cour desquels ont été compilés de remarquables cancioneros où nous choisirons les pièces religieuses ou devotionnelles.
De plus, à partir de cette année, une fenêtre s’ouvrira également sur les répertoires plus tardifs dont la spiritualité crée un lien avec les siècles qui les ont précédés. L’excellence des prestations précédentes de notre académie nous a invités à faire ce choix en inscrivant celle-ci dans la dynamique des Rencontres. »
Dominique Vellard, Directeur artistique

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Programme
Mercredi 22 juillet Cloître de Fréjus & Jeudi 23 juillet Abbaye du Thoronet
SOLISTES ET CHOEURS DE L’ACADEMIE DE MUSIQUE ANCIENNE DU THORONET . Chants religieux et dévotionnels à la cour des rois d’Aragon et de Castille d’Alfonso X « el sabio » (13è s.) aux rois catholiques (15è-16è s.), Cantigas de Santa Maria – Codex las Huelgas – Cancionero de Palacio
Vendredi 24 juillet  Le Vieux-Cannet (lieu à confirmer) : VOX SUAVIS (Espagne – France)
Abbaye du Thoronet
Samedi 25 juillet : ENSEMBLE CLEMENT JANEQUIN (France)
Dimanche 26 juillet : CHOEUR STELLA MARIS BASILEA
Lundi 27 juillet : Pierre HAMON & Esteban VALDIVIA, flûtes (France – Argentine) et les CHANTEURS D’OISEAUX (France)
Mardi 28 juillet : CAMERA DELLE LACRIME (France)
Mercredi 29 juillet : ENSEMBLE GILLES BINCHOIS  (France)
Jeudi 30 juillet : ENSEMBLE NOUREDDINE TAHIRI

musique-medievale.frofficedutourisme6@wanadoo.frtourisme-lethoronet.com
04 94 60 10 94

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Les Voix Animées seront aussi au Thoronet
Depuis 2012, Les Voix animées organisent un cycle de concerts, « Entre pierres et mer », à Toulon et à l’Abbaye du Thoronet, en partenariat avec le Centre des monuments nationaux et avec le soutien de la Commune du Thoronet. Le groupe vocal y propose la redécouverte d’un large répertoire de musique ancienne tout en créant avec le soutien de la Sacem, des œuvres de jeunes compositeurs : en 2012, Karol Beffa (compositeur de l’année 2013 aux Victoires de la musique classique), en 2013 et 2014, Dimitri Tchesnokov.
Après une saison 2014 construite autour de l’œuvre de Orlande de Lassus, Les Voix animées choisissent comme compagnon de route pour 2015 Tomas Luis de Victoria et y associent le jeune compositeur Tomas Bordalejo. La 4e édition du cycle de concerts
« Entre pierres et mer » se déroulera en juillet / août / septembre 2015 à l’Abbaye du Thoronet et à Toulon, en partenariat avec le Centre des monuments nationaux.

– Samedi 4 juillet 2015 : « MYSTERIUM »
5 voix a cappella.
Tomas Luis de Victoria utilisa le thème de son célèbre motet pour le temps de Noël « O magnum mysterium » comme trame de sa messe homonyme. À l’écriture toute intimiste héritée de l’école romaine de la messe « Parodie » du compositeur espagnol, Les Voix animées opposent des motets à la facture toute lumineuse d’inspiration vénitienne de Peter Philips. Ce compositeur anglais catholique, s’exila comme bon nombre de ses compatriotes afin d’échapper aux rigueurs religieuses de l’Angleterre Élisabéthaine. Peter Philips a vécu à Bruxelles, sous la protection de l’Archiduc Albert fils de Marie d’Autriche, à l’instar de Peter Paul Rubens ou Jan Brueghel.
Missa « O magnum mysterium » de Victoria, motets de Peter Philips, création de Tomas Bordalejo

– Vendredi 28 août 2015 à 21h, Tour Royale, Toulon
– Samedi 29 août 2015 à 21h, Abbaye du Thoronet
« ANGES ET MUSES »
7 voix a cappella
Alors que Tomas Luis de Victoria se consacre exclusivement à la musique sacrée, nombre de ses contemporains s’adonnent volontiers à la composition de musique profane. Entre anges et muses, Les Voix animées vous proposent un florilège des splendeurs de la musique Renaissance, en vous faisant découvrir des compositeurs longtemps restés dans l’ombre de Lassus, Palestrina ou Victoria. Musique de Victoria, Lobo, Dering, Marenzio, Bennet, Vecchi, de Monte… Création de Tomas Bordalejo
Samedi 12 septembre 2015 à 21h, Abbaye du Thoronet
Dimanche 13 septembre 2015 à 17h, Temple de Toulon
« IN ÆTERNUM »
6 voix a cappella
Lors de son séjour Romain, Tomas Luis de Victoria bénéficia de l’enseignement de Pierluigi da Palestrina. La musique de Victoria fait preuve d’une indéniable sensibilité voire d’une sensualité que la musique de Palestrina ne fait qu’effleurer. C’est une profonde dévotion mariale qui auréole la Missa « Assumpta est Maria » de ce dernier, une dévotion que partage William Byrd dont la protection d’Elisabeth d’Angleterre permit de traverser les tourments d’une époque rythmée par les querelles religieuses.
Missa « Assumpta est Maria » de Palestrina et motets de Tomas Luis de Victoria et William Byrd. Création de Tomas Bordalejo

www.monuments-nationaux.fr

www.lesvoixanimees.com

St Cy sur Mer : MONTICELLI au Centre d’Art Sébastien

Pour son exposition estivale, le Centre d’Art Sébastien accueillera les œuvres d’Adolphe
Monticelli, en mettant l’accent sur les couleurs, l’ombre et la lumière. C’est  grâce aux partenariats avec le Musée des Arts Décoratifs de Lyon,  la Fondation Regards de Provence, le Palais Longchamp ainsi qu’aux particuliers que cette exposition pourra prendre place sur les murs de l’ancienne câprerie. Au fil des salles, l’œuvre de ce Marseillais en rupture avec son temps se découvre et met en exergue son exaltation de la couleur, de la pâte où le fond par un jeu de touches d’ombre et de lumière est plus suggéré que montré.

 Bouquet au vase bleu

Adolphe Joseph Thomas MONTICELLI (Marseille 1824 – 1886)
Peintre marseillais il s’est singularisé du classicisme de l’époque par ses recherches sur la matière et la couleur  dont il a poussé les limites, le plongeant dans l’incompréhension de ses contemporains à la fin de sa vie. Sans le savoir, il allait jeter les bases de l’expressionnisme qui fleurira au début du siècle suivant. Enfant du XIXeme siècle, il se prendra à la mode de la nostalgie du siècle précédent en peignant des scènes galantes inspirées de Watteau ou des natures mortes inspirées de Chardin.
Élève de Ziem qui lui apprendra à ajuster la lumière de ses œuvres de manière naturaliste en fonction de la saison, de l’atmosphère, de l’heure, il part pour Paris en 1846 pour y découvrir l’Art Moderne. Il y séjourne 2 ans, retourne à Marseille où il peindra de nombreux tableaux de la bourgeoisie locale avant de remonter à la capitale en 1855. Il y fréquente l’école de Barbizon tout en renforçant ses liens avec Ziem, Guigou, Ricard, Cézanne ou Corot.  Il s’éloigne du classicisme, séduit par l’orientalisme de Delacroix ou par des thèmes rococo.
En 1870 la guerre Franco-Allemande le renvoie vers sa Provence où il s’établira définitivement. L’évolution de sa peinture vers une stylisation des formes et une épuration des couleurs sera déterminante dans son œuvre. Ces recherches exigeantes interpelleront Vincent Van Gogh, son plus grand défenseur à l’époque. Verlaine et Proust lui achèteront également des œuvres.

Vernissage le samedi 27 juin à 18h30

ART & VIN, nouvelle édition

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Tous les étés depuis 17 ans, Art & Vin transforme les Domaines et Châteaux de la région varoise en lieux de prestations artistiques. Cette manifestation, organisée par la Fédération des Vignerons Indépendants du Var, fait partie intégrante des évènements oenotouristiques en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
L’Art in situ : un thème mariant art et patrimoine vigneron
L’édition 2015 d’Art & Vin, qui se déroule du 1er juillet au 31 août, a pour thème l’ « Art in Situ », décliné de plusieurs manières : créer dans un lieu, créer pour un lieu, ou faire entrer en résonance une oeuvre existante avec un caveau, un chai, des vignes… Vignerons et artistes mettent en commun leur imagination et leur savoir-faire pour faire découvrir leur patrimoine et leur métier. Une autre façon de découvrir les Domaines et Châteaux, aux beautés incomparables, métamorphosés par l’approche artistique.
65 artistes venus de tous horizons !
Cette année, 65 artistes exposent dans 50 domaines des différents territoires du département. Parmi eux des artistes professionnels, des collectifs, mais aussi de jeunes talents qui feront découvrir avec passion des techniques et des thèmes originaux et insolites : parcours et installations, photographies peu conventionnelles, sculptures monumentales…
Art & Vin – qui transforme depuis 17 ans déjà vignes et chais en galeries éphémères – invite à la découverte des multiples espaces d’art improvisés sur trois AOC du vignoble varois : Bandol, Côtes de Provence et Coteaux Varois en Provence ainsi que l’appellation de Bellet dans le 06.
Art & Vin c’est entrer de plain-pied dans la vision de l’artiste et dans l’intimité du magnifique paysage viticole du Var et des vignobles limitrophes !

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Après l’été d’Art & Vin, des rendez-vous culturels « Hors-Saison »
La manifestation se poursuit tout au long de l’année à travers les Hors-Saison d’Art & Vin : des événements culturels ponctuels dans certains Domaines et Châteaux du Var. Sa mission oenotouristique a en effet amené la Fédération à développer également d’autres activités. Ainsi, parallèlement aux expositions estivales, les Vignerons Indépendants initient dans leurs Domaines et Châteaux des rencontres régulières :
– concerts, soirées théâtre, soirées danse, conte
– conférences à thème, balades dans les vignes, pique-niques vignerons…
– expositions « Hors-Saison »
Pour tout savoir, un agenda de tous les évènements artistiques et oenotouristiques est en ligne sur le site Internet www.art-et-vin.net. Ce dernier regorge d’informations et offre une recherche aisée en fonction des envies : par artiste, par domaine ou encore en se repérant directement sur la carte du département du Var. L’ensemble des expositions sont tout public et gratuites.

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Retrouvez toutes les infos :
sur le site www.art-et-vin.net
sur Facebook www.facebook.com/ArtVinVigneronsIndependantsDuVar
sur le site www.vigneron-independant-var.com
sur le site www.visitVar.fr ou mobile.visitvar.fr

Christelle Lachaud : une Seynoise chanceuse

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Il y a des gens qui ont de la chance…
Imaginez une salle de 6.000 personnes à Toulon.
Mais allons plus loin : imaginez un rassemblement de 600.000 personnes dans tous les zéniths de France. Ca en fait du monde !
A l’entrée de chaque salle, on demande à chaque personne de remplir un bulletin et de le déposer dans une urne afin de recevoir un cadeau surprise.
C’est ce qu’a fait Christelle Lachaud.
Explication !
Avec son mari, Christelle va assister à Toulon au spectacle « Stars 80 ». Elle remplit son bulletin et, toute à son plaisir de retrouver ces chansons et ses souvenirs des années 80, n’y pense plus et rentre chez elle.
Près de trois mois après, le Crédit Mutuel, qui a organisé ce concours national, lui apprend par téléphone qu’elle est l’heureuse gagnante.
Au départ elle pense que c’est une blague mais un courrier vient confirmer la nouvelle.

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Et la voici donc au Crédit Mutuel de la Seyne sur Mer, car elle est Seynoise,  très heureuse et très excitée, recevant son cadeau des mains de Jean-Paul Panzani, président de la Caisse locale du Crédit Mutuel, également président du district du Var, Stéphane Abdi, le tout nouveau directeur du Crédit Mutuel de la Seyne et Patrice Lavarenne, le nouveau délégué régional.
Le cadeau est un magnifique smartphone dernier cri et, en la félicitant, M Panzani lui dit avec humour mais insistance qu’il ne lui reste plus qu’à adhérer au Crédit Mutuel, ce à quoi Christelle répond qu’elle allait y penser !
Si elle vit à la Seyne, Christelle travaille à Toulon. Elle est intervenante à l’éveil musical dans les maternelles car elle est musicienne et aime autant jouer des percussions brésiliennes dans le groupe Pereketak, que du piano classique. Très investie dans la vie associative, elle est trésorière  du CIL de Balaguier-Eguillette-Le Manteau, qu’elle défend avec énergie.
Quant au Crédit Mutuel, faut-il encore présenter l’une des plus grandes banques françaises, banque de proximité s’il en est, regroupant 17 caisses dans notre région (bientôt 20 !) .
Depuis plus de dix ans, elle crée et aide à des projets d’intérêt général comme la lutte contre le cancer avec l’institut Paoli-Calmette, soutient des initiatives locales et nationales allant des Victoires de la Musique au festival d’Aix-en-Provence où encore la tournée « Stars 80 ».
Elle consacre une partie de ses résultats au développement économique local, social et solidaire.
Alors, qu’une Varoise, qui plus est Seynoise, gagne à ce concours national ne pouvait que faire plaisir au directeur du Crédit Mutuel de la Seyne ainsi qu’aux représentants régionaux qui trinquèrent avec l’heureuse élue, repartie heureuse avec son superbe cadeau.

Jacques BRACHET

TOULON fête l’été 2O15

Les médias étaient réunis à la Mairie d’Honneur de la Ville de Toulon pour la traditionnelle présentation des fêtes et autres événements de l’été, sous la présidence d’Hubert Falco, sénateur-maire de Toulon, avec les représentants des services concernés et les responsables des associations parties-prenantes des festivités.
Le Sénateur-Maire de Toulon mit l’accent, avec la décontraction qu’on lui connaît, sur l’importance de l’action culturelle, à tous les sens du terme, pour la vie de la cité. Il fit remarquer que c’est dans cette optique que les subventions pour les événements culturels n’avaient pas baissé cette année, grâce à la bonne gestion de la ville, et que cela continuera ainsi tant que la ville le pourra. Il rappela les retombées économiques du culturel, car chaque événement attire du monde, ce qui favorise l’emploi et permet aux commerces de travailler.
Il rendit hommage aux sans grades, qu’il appelle « L’armée des ombres », employés divers, intermittents et surtout les bénévoles, ceux sans qui ces manifestations n’auraient pas lieu.
Puis on entra dans le vif du sujet, la présentation des différentes manifestations culturelles et sportives. Revue de détails :

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Les festivals :
-Théâtre Liberté hors les murs  du 8 au 30 juin (voir l’article « Liberté » sur <evasionmag.com>.
– Rockorama du 3 au 5 juillet à la Tour Royale de Toulon, pour de la musique Pop, électro, garage : C’est le mouvement « Indé ».
– Festival TLN du 13 juin au 22 août dans le Centre ancien de Toulon. Une programmation autour des cultures numériques et électroniques.
-Musique classique : le Festival estival du Festival classique en juin et juillet à la Tour Royale, à Châteauvallon et au Faron (voir article sur <evasionmag.com>.
– Le festival de jazz pour sa 26ième année avec pas mal de pointures comme Gregory Porter, Oma Sousa, Baptiste Trotignon, Virginie Teychené, André Ceccarelli, David Linx, Diego Imbert, Pierre-Alain Goualch… (Voir article <evasionmag.com>)

Les expositions :
– Maison de la photographie dans le Centre ancien : Jusqu’au 20 juin : Jean Philippe Charbonnier « La mode ». Du 4 juillet au 27 septembre : Marc Riboud « I comme image ».
– Musée d’art de Toulon jusqu’au 4 octobre. Le musée présente ses collections autour de la peinture italienne, de la photographie et de l’art américain.
– Musée d’histoire de Toulon et sa région dans le Centre ancien : exposition des collections.
– Mairie d’honneur sur le port de Toulon : divers artistes jusqu’au 21 octobre.
– Le Phare, port de Toulon. Jusqu’ai 19 juin « Toulon la nuit » par les lycéens de Dumont d’Urville, et du 29 juin au 30 août « La note bleue », œuvres de marcel Fleiss, Vincent Muraour et Bernard Morteyrol.
-Médiathèque du Pont du Las : « Toulon sur livre » et « Meli-Mél’Art » par diverses écoles.
– Hôtel des Arts du 4 juillet au 27 septembre : « Villissima ! », des artistes dans la ville.
– Museum d’histoire naturelle au Jonquet, jusqu’au 3 janvier 2016 : « Papillonnages en Provence ».
– Musée de la Marine, Port de Toulon : Le destin militaire du port de Toulon.
– Musée Jean Aicard / Paulin Bertrand : des œuvres de ces deux artistes.

Les événements divers :
– 21 juin, fête de la musique : 50 concerts dans la ville.
– Fête de la Saint Pierre au cours Lafayette, à la cathédrale et au port.
– 14 juillet : Place de la Liberté pour le défilé militaire et le bal populaire; Port de Toulon pour le feu d’artifice.
– Nuit des pêcheurs le 2 août au Port Saint Louis.
– Feu d’artifice le15 au Fort Saint Louis.
– Patrouille de France le 16 août au-dessus des plages du Mourillon.
– « NOOB » le 9 août à la Tour Royale : le must du monde de la « Web Serie »
– Et la reconduction pour la septième année de « Lire à la plage du I° juillet au 31 août sur les plages du Mouriilon. On emprunte un livre, on le lit, et on le apporte. On peut en reprendre un autre, etc…

Les événements sportifs :
– 20° internationaux de la ville de Toulon  du 20 au 28 juin.
– La « Littoral Roll » le 21 juin.
– Concours de jeu provençal le 27 juin. Etc…
– La jeunesse n’est pas oubliée avec TDA  (Toulon destination ado) en juillet et août. Plus une multitude d’activités ludiques pour les ados.
– Du sport pour les enfants en juillet août ; des sports tournés vers la mer à partir de 7 ans.

Si on ajoute les programmes de Châteauvallon, des lieux privés, et ceux des villes qui entourent Toulon, il y a de quoi s’y perdre et mourir d’apoplexie culturelle ! Et dire qu’il y en a encore qui disent qu’il n’y a rien à Toulon !
Bel été, sans sombrer dans la torture des choix.

Serge Baudot

 

JAZZ A TOULON

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Pour sa 26ième édition « Jazz à Toulon » invite quelques grosses pointures et de bons seconds couteaux, avec toujours la même double ambition de faire découvrir le jazz à un public habituellement peu intéressé par cette musique, et satisfaire les jazzfans : mission méritoire et ô combien difficile. Il y faut tout le talent, le doigté et la connaissance pointue du public et de l’atmosphère de chaque place, de Daniel Michel, pour réussir cette gageure depuis 25 ans. Gageons que la réussite sera au rendez-vous de la 26ième année. Avec toujours les grands concerts du soir, ceux de l’après-midi place Puget, la déambulation « Jazz ambiance » et les « Ateliers dans la rue ».
Depuis 1990 Jazz à Toulon a réuni plus de 1,2 million de spectateurs venus admirer plus de 2000 artistes.
Hubert Falco, le Sénateur-Maire de Toulon, déclarait récemment que les subventions culturelles municipales n’avaient subi aucune baisse pour 2015. Hélas depuis quelques années ce sont les autres subventions qui ont été revues drastiquement à la baisse. Néanmoins cette année ce sont 16 concerts gratuits et itinérants  qui nous sont offerts. Rappelons qu’à Toulon on peut voir sans débourser un euro des artistes pour lesquels on paie 50 € et plus ailleurs ; ce qui fait grincer les dents de certains.

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Les grands concerts du soir à 21h30 :
Le 16 : Joanne Shaw Taylor, une chanteuse de pop blues en vogue en Grande Bretagne où elle est appelée « La reine du Blues-Rock », douée d’un beau jeu à la guitare. Une sacrée showwoman. Nul doute qu’elle électrisera la Place de la Liberté.
Le 17 : Blue Birds Sextet (place Martin Bidouré) avec Elie Portal (p) fondateur de l’Open Jazz, Suzanne Wognin (voc) Franck Nicolas (tp, bugle), Sam Favreau (b), Fred Pasqua (dm), tous bien connus dans le Var et ailleurs. Du jazz classique, et c’est bon !
Le 18 : Julien Alour Quintet (Quai du Parti). Julien Alour (tp, bugle), François Théberge (s), Adrien Chicot (p), Sylvain Romano (b), Jean-Pierre Arnaud (dm). Julien Alour est un jeune trompettiste qui monte, au jeu simple et naturel, voire jouissif. il a su s’entourer d’excellents jeunes musiciens déjà confirmés. La relève peut-être.
Le 20 : Baptiste Trotignon Trio-HIT (Place Bouzigue) avec Thomas Bramerie (b), Hans Van Oosterhout (dm). Baptiste Trotignon est un habitué du festival, où il a fait ses quasi débuts. C’est un pianiste au charme mélodique, d’une grande sensibilité, avec des musiciens en osmose parfaite dans ce trio.
Le 21 : Hervé Samb Quartet (Place Victor Hugo). Le guitariste Hervé Samb nous vient du Sénégal où il a connu la guitare par Jimmy Hendrix, et s’est donné un style mêlé de souvenirs africains, de blues, de rock et de jazz. C’est un guitariste brûlant, entouré par trois musiciens majeurs de la scène jazz: une chance inouïe de les voir à Toulon: Reggie Washington (b), Irvin Acao (ts), Sonny Troupe (dm).
Le 22 : « A NOUsGARO » (Place Besagne) retour chez nous du batteur André Ceccarelli, compagnon de route de Claude Nougaro, pour un grand hommage au chanteur avec  David Linx  qui a renouvelé l’art vocal du jazz, Diego Imbert soliste bassiste sollicité par les plus grands, et Pierre-Alain Goualch qui fut le lauréat du premier et unique concours de piano jazz de Toulon, fin pianiste et bon swingueur.
Le 23 : Virginie Teychené Quartet + Olivier Ker Ourio (Place Raimu). Virginie Teychené est sans conteste l’une des meilleures chanteuses de « vrai » jazz d’aujourd’hui. Une voix et  une présence inoubliable, entourée de son fameux trio habituel, : Stéphane Bernard (p), Gérard Maurin (b), Jean-Pierre Arnaud (d), et un invité de poids, l’harmoniciste Olivier Ker Ourio, celui dont le roi de l’harmonica, Toots Thielemans, me disait qu’il serait sûrement son successeur. Vraiment un concert à ne pas manquer.
Le 24 : Gregory Porter (plages du Mourillon). Quand j’ai chroniqué son premier disque « Water » j’avais osé dire que c’était peut-être le nouveau Sinatra. J’étais allé un peu loin, car les disques suivant m’ont semblé ne pas tenir les promesses du premier. Mais il est néanmoins le plus important des nouveaux chanteurs de jazz avec sa belle voix de baryton qu’il sait moduler à loisir. C’est un cas particulier car il est arrivé à la notoriété à un âge déjà sérieux, 40 ans (né en 71). Nous nous ferons une idée de visu. Il est entouré par des musiciens quasiment inconnus en France : Yosuke Sato (s), Chip Crawford (p), Aaron James (b), Emanuel Harrold (dm)
Le 25 : Omar Sosa Quarteto Afrocubano (Place Louis Blanc). Le pianiste cubain Omar Sosa marie la musique cubaine au jazz de Monk et Bill Evans pour le meilleur parfois. Il lui arrive de mélanger la transe et la mystique. Assez inégal il peut être sublime. Just take the chance…Il sera avec Leandro Saint-Hill (s, fl), Childo Tomas (voc, b), Ernesto Simpson (dm).
Et le 26, pour terminer le festival, le concert « coup de cœur » ( Place Deydier au Mourillon) : « Michael Steinman and The Angel City Players » :  Michael Steinman (tb, voc), Eric Meridiano (p), Fabien Giacchi (cb), Gérard Murphy (s). Michael Steinman est un tromboniste américain qui s’est installé dans la région et a réuni la quintessence des musiciens installés par ici. Du jazz pur et dur.

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Les concerts d’après-midi place Puget à 17h30 :
Le 17 : Amorangi, une voix soul féminine accompagnée par Phyllis Murati (g, voc). A découvrir.
Le 18 : Andrea Caparros Quartet. Andrea (cl, voc) est accompagnée par Emile Melenchon (g), Arnaud Pacini (b), Jessy Rakotomanga (dm). Avec ce nouveau groupe et un guitariste de poids, nul doute qu’Andrea Caparos donnera le meilleur d’elle-même.
Le 21 : Where is Boom : des chansons populaires françaises et anglo-saxonnes avec Bertrand Borgognone (voc, g), Michel Gagliolo (cl), Frédéric Rivière (b), Philippe Jardin (dm).
Le 22 : Marc Campo « Soul Sextet » : Marc Campo(g), Marc Cicero (cl), Philippe Guiraud (b), Philippe Jardin (dm) pour du blues-soul-jazz.
Le 23: Poupa Claudio (voc, g) et Christian Philippe Thévenin (dm), les incontournables pour un mélange de blues, reggae rock.
Le 25: Name In Jazz Quartet: Angélique Nicolas (voc), Jean-Jacques Garsault (g), Marc Tosello (b), Lucien Chassin (dm). Justice leur est enfin rendue car ce quartette anime les invitations Jazz à Toulon depuis plusieurs années, et le trio d’hommes se charge des ateliers dans la rue, ce qui n’est pas une mince affaire. Angélique Nicolas est une chanteuse solide sur un vaste répertoire, et ce jour-là elle fera un numéro de claquettes. A découvrir.

Déambulation musicale avec « Jazz Ambiance »
Le 16 : En suivant un itinéraire précis, le trio « Cordes Sensibles » pour du Jazz Manouche.
Le 18 : La formation « Duo On » pour du Swing
Le 21 : Le « Stabbin’ Cabin Brass Band » pour du New Orleans sur les différents marchés.
Voilà ! Ça va jazzer dans Toulon. Qu’on se le dise !

Serge Baudot

Renseignements : www.jazzatoulon.com – tel : O4 94 09 71 00

 

Toulon – Théâtre Liberté
Une cinquième saison prometteuse

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45.00 spectateurs, ce qui fait quelque 5.000 de plus que la saison dernière.
A noter que 18%, c’est-à-dire 5.000 spectateurs sont des jeunes.
Taux de remplissage : 86%. Un budget de 3 millions 7 pour 25 salariés, sans compter la dizaine d’intermittents. Ceci pour la saison 4.
Le budget est composé des apports de la Région, du Conseil Départemental, de TPM et bien sûr de l’Etat. A ce propos, suite à la demande du label « Scène Nationale »… c’est dans l’air, nous dit en souriant Charles Berling, directeur, avec son frère Philippe, du Théâtre Liberté.
C’est d’ailleurs dans l’air depuis trois ministres de la Culture mais, comme Becket attend Godot, le Théâtre  attend son Arlésienne.
Il ne faut pas désespérer, dans deux ans, un quatrième ministre viendra s’ajouter aux trois autres et alors… tout est permis !
Quant à la cinquième saison, elle s’annonce sous les meilleurs auspices.
Allons-y pour une autre série de chiffres : 46 spectacles, 91 représentations, 7 mardis Liberté, 7 soirées Liberté, 5 expositions, 45 projections, sans compter les tables rondes, les conférences, les concerts, les stages… En tout, 195 manifestations. où l’on découvrira des reprises, des créations, du théâtre, de la musique, de la danse, du cirque, du cinéma, du classique, du moderne, du Français, de l’étranger (Japon, Corée, Rwanda…), des spectacles pour toute la famille….

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Bien entendu, comme chaque année, nos trois directeurs, Philippe, Charles et Pascale Boeglin-Rodier, nous ont concocté des innovations, comme ces spectacles « Hors les murs » qui investiront les places toulonnaises avec des spectacles divers.
Précisons une chose importante : le Théâtre Liberté est le premier théâtre à avoir reçu le label « Tourisme et handicap » afin de donner l’accessibilité à tous les handicapés, qu’ils soient moteurs, sourds ou mal entendant, aveugles, cela grâce à la collaboration de la Société Générale, partie prenante. Elle va même former des gens aux langages des signes.
Une fois par mois, selon les opportunités, le théâtre proposera « Les soirées Liberté ». Ce sera le premier mardi midi du mois avec un spectacles pour promouvoir des artistes du territoire, suivi d’un déjeuner. Nos trois amis soulignent aussi que le bar du théâtre essaie d’être de plus en plus vertueux en proposant des produits locaux et bios.
Tous les mardi, recommenceront les séances de cinéma hebdomadaires et tous les deux mois, un film sera suivi d’une conférence.
Evidemment, le numérique sera plus que jamais présent avec l’utilisation des nouvelles technologies.
Quatre « Thema » reviendront au cours des saisons, ceux-ci étant particulièrement prisés du public. En voici… les thèmes :
– « Climat », afin de sensibiliser les gens et plus particulièrement les jeunes sur ce que l’on fait de notre monde.
– « Toulon collectif », vivre seul ou ensemble, avec la participation du RCT
– « Eve n’a pas dit son dernier mot », ou la place de la femme aujourd’hui en Méditerranée.
– « Des mots pour le dire », ce dont on ne veut pas parler… dont il faut parler.
Les tarifs resteront sensiblement les mêmes, à part une légère augmentation de 2€, ce qui est vraiment minime au vu de la qualité du programme et des prix déjà peu élevés allant de 5 à 28€.

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Voilà donc pour l’essentiel. Après quoi, si vous voulez connaître le programme, il faudra aller sur www.theatre-liberte.fr et vous découvrirez la variété, l’éclectisme, le talents et les beaux noms des acteurs, des auteurs, des compagnies.
N’oublions pas de préciser le nombre formidable de co-productions avec par exemple les Bouffes du Nord, les Visiteurs du soir et nombre de collaborations régionales : Le Festival de Musique, la Fête du Livre, le Pôle Jeune Public, le festival « Portraits de femmes », le festival du Film Maritime et d’Exploration qui, pour la première fois, s’installera au Théâtre, la Cie Kubilaï Khan Investigation, la librairie Le Carré des Mots, le festival « Fimé »…..
Allez, une dernière info : nos trois amis leur ont confié leur coup de cœur :Pour Philippe, c’est « La nuit de Domino » de et avec Stéphane Pastor. Pour Charles, c’est « Les palmiers sauvages », d’après le roman de Faukner, avec Séverine Chavrier. Pour Pascale, « 30/40 Livingstone » de et avec Sergi Lopez et Jorge Pico.
Voilà, vous savez presque tout… A vous de jouer… pour aller voir jouer !

Jacques Brachet