Archives mensuelles : juin 2015

La Seyne – « Pour le rêve d’un Pacha »
Exposition du 9 au 20 Septembre 2015
A la Villa Tamaris Pacha

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Nathalie Bicais est une femme multiple, à la fois politique et artiste puisque architecte et
sculpteur. Et elle a une passion : sa ville, son littoral et Michel Pacha.
Avec quelques amis aussi passionnés qu’elle, elle a créé l’association « Avec… » qui propose des conférences et des expositions entre autres.
Après le très gros succès obtenu lors de l’exposition Michel Pacha à Sanary, voici quelques
mois, elle récidive en la proposant à la Seyne dans un lieu incontournable, puisque c’est la
Villa Tamaris Pacha.
L’exposition se tiendra du 9 au 20 septembre et, en plus de perpétuer l’œuvre de ce grand
Varois que les Turcs vénérèrent, l’association lance un grand concours photo ouvert à tous,
amateurs comme professionnels.
« Notre but – nous confit-elle – est bien sûr de rendre hommage à Michel Pacha mais aussi la
reconquête de notre patrimoine en créant un regain d’intérêt pour ce lieu qu’est Tamaris, un
lieu fort, chargé d’Histoire et porter un regard neuf sur celui-ci afin de participer à sa
revalorisation.
Cette exposition vise aussi à montrer des points de vue différents sur notre
environnement de tous les jours, environnement qu’on finit par ne plus vraiment regarder, afin
de le remettre en perspective et de voir son évolution »
Durant ces expositions, un hommage sera rendu à un invité d’honneur : le styliste et
photographe Guy Frechet qui exposera ses oeuvres.
D’ores et déjà vous pouvez vous mettre au travail puisque vous avez jusqu’au 15 août pour
redécouvrir ce site et en ramener des photos originales.
Les prix seront remis lors du vernissage de l’exposition.

AFFICHEconcours

Concours photo « Michel Pacha Tamaris », c’est parti !!!
Parce que la connaissance de l’Histoire et du territoire est un élément déterminant pour rassembler les citoyens et les rendre fiers de leur ville, Nathalie Bicais et l’Association AVEC, ont souhaité organiser un projet culturel associant Seynois et amoureux de la ville autour d’un projet culturel qui met en valeur le fabuleux héritage de Michel Pacha.
Cet homme, au destin incroyable, a traversé le Bosphore et à son retour a
façonné l’architecture du quartier de Tamaris.
Profitant d’une exposition sur Michel Pacha du 9 au 20 septembre à la Villa Tamaris-Pacha, l’association organise un concours photos, qui pour cette première édition, se destine plus spécialement aux photographes amateurs de tout âge et aux collectionneurs de documents anciens. Les moins de 25 ans ont un prix spécial et les plus petits ont même leur propre concours !
L’objectif, à travers cette manifestation est de compléter un fonds iconographique, qui nous permettra de poursuivre la mise en valeur du patrimoine Seynois et de fédérer nos énergies sur le Vivre ensemble.
Trois thèmes sont retenus : l’architecture, le paysage, l’ambiance.
Alors à vos smartphone ! et pour certains à vos greniers pour dénicher les perles rares !
Retrouver toutes les informations sur le site : Aboa83.wix.com/concoursphoto
Les photos seront également publiées sur la page facebook où de nombreux lots
sont à gagner.

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Marius Michel et son rêve d’Orient
Il est des personnages qui marquent l’Histoire puis disparaissent. C’est le cas de Marius Michel, dont le destin a été d’éclairer la Méditerranée, et qui laisse derrière lui plus qu’un patrimoine, une oeuvre, qui joue un rôle encore aujourd’hui. Capitaine au long cours sur les messageries maritimes, après des actes héroïques dans la Royale, directeur de la société des phares et balises de l’empire Ottoman, constructeur des quais de Constantinople, créateur d’une station balnéaire aux Sablettes et d’une station climatique à Tamaris, Maire de Sanary, il marque le territoire de ses créations originales qui témoignent de son génie et de son engagement pour le progrès.
Bâtisseur infatigable, il connaîtra les honneurs et les titres, de « Comte de Pierredon » à Michel « Pacha ». Pourtant son nom ne figure pas dans les manuels d’histoire car il aura le tort de n’être pas mondain, préférant les chantiers et les voyages aux salons qui font et défont les légendes.

Nicolas CHACCOUR… Un parcours musical original

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Ce Toulousain au beau regard bleu est pianiste… autodidacte, précise-t-il.
Musicien dans l’âme, il s’est spécialisé dans la culture musicale de l’imaginaire.
C’est à dire qu’en dehors du fait qu’il est aussi compositeur, il s’approprie les musiques de films, de vidéos, de mangas, pour en faire quelque chose de personnel, souvent rock, mais toujours très mélodiques.
On a pu le voir à Toulon, voici quelques semaines, au salon « Mangazur, où il a offert aux huit cents fanatiques de cet art un superbe concert sur les musiques de films de Hayao Miyazaki et on l’a retrouvé à la première convention Stars War au Six n’étoiles de Six-Fours où il nous a offert un magique piano-violoncelle, avec Eley, sur, évidemment, les mythiques musiques que John Williams a écrites pour cette saga.
Il a créé, voici trois ans, un original orchestre d’une dizaine de musiciens haut de gamme qu’il a intitulé The Neko Light Orchestra, composé d’instruments classiques et rock, comme le piano et le violoncelle, donc, mais des guitares basse et électrique, une batterie et des percussions, flûte et violon et il s’est même offert le luxe d’une chanteuse lyrique qui chante aussi bien de l’opéra que du… métal !
Ils sont presque tous Toulousains.
Il a trouvé ce concept qui obtient un énorme succès partout où il se produit en France et même au Japon avec les musiques de la culture Geek (prononcez Guic, mot lié aux cultures imaginaires).

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« En fait – nous confie-t-il – nous sommes un groupe rock qui se prend pour un orchestre et pour moi, John Williams est le maître de la mélodie. Ne pouvant venir à Six-Fours avec l’orchestre au complet, j’ai tenté cet essai intimiste piano-violoncelles autour des thèmes, aussi beaux que nombreux des divers épisodes de « Stars War ». Mais nous venons aussi de donner un concert au Grand Rex à Paris sur le thème du « Seigneur des anneaux ». Et jouer dans la plus grande salle du monde a été une expérience extraordinaire ».
Ce doit être un énorme travail pour écrire toutes les partitions ?
(Il rit) : Il n’y en a aucune, tout est réinterprété, mais c’est aussi un énorme boulot.
Comment avez-vous trouvé vos musiciens, car ils viennent d’un peu tous les styles !
Je cherche de vrais musiciens de haut niveau, qui peuvent aussi s’adapter à « l’âme rock » et aux musiques électriques.
Mais avant tout, j’aime m’entourer de gens à cohérence humaine, ce qui caractérise le rock. »
A le voir ainsi, « bien propre sur lui », plutôt classique, on l’imagine mal dans un concert rock !
Et pourtant !
Malgré cela, il a tout de même déjà sorti quelques albums en piano solo regroupant ses propres musiques. Il a également écrit des musiques pour des courts-métrages et donne des cours socio-éducatifs dans les lycées.
Comme on le voit, il a un parcours éclectique.
Entre temps, Eley, aux yeux tout aussi bleus, qui est venue nous rejoindre, nous confie qu’elle fait partie de l’orchestre depuis seulement un an…
Et son parcours est tout aussi inattendu :
« Dès six, sept ans, j’ai pris des cours au conservatoire tout en poursuivant mes études. Mais à 16 ans, j’ai arrêté la musique pour suivre des études scientifiques. J’ai un bac +5. En parallèle, abandonnant le classique, j’ai fait des incursions dans des formations pop-rock. La musique a finir par reprendre le pas et j’ai rencontré Nicolas qui m’a engagée ».
Aujourd’hui, les concerts se font de plus en plus nombreux mais Nicolas a des projets plein la tête :
« D’avoir fait ce duo m’a donné envie de continuer, en parallèle avec l’orchestre. Je vais préparer donc un mini-concert autour des musiques James Bond, pour la sortie du prochain film. Et Dieu sait s’il y a de belles mélodies dans les « James Bond ! Et pour moi, la mélodie est primordiale »

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Et les musiciens français dans tout ça ?
Il y en a peu dont l’univers me plaise autant. Il y a bien sûr Eric Serra, Bruno Coulais mais ils font eux-mêmes des concerts avec leurs compositions. Et je ne pourrais que faire de la copie.
Il y a aussi Alexandre Desplats, qui a obtenu un oscar !
Il est de loin le plus connu des compositeurs français en Amérique mais sa musique ne m’inspire pas plus que ça ! Je dois dire que s’il y a plus de compositeurs américains qui sont connus c’est que dans ce pays, la musique de films fait partie intégrante d’un tournage et les budgets sont conséquents. En France, c’est loin d’être le cas. On prend un compositeur après avoir tout budgété et quelquefois, il n’y a plus de budget. »

Toute l’équipe du Six n’étoiles a été sous le charme de ce concert qui fut trop court à son goût et déjà, des projets se pointent à l’horizon car tous ont envie de voir arriver The Neko Light Orchestra au complet pour un grand concert musical et cinématographique.
Nul doute qu’on reverra très vite Nicolas et son équipe dans cette ville !

Jacques Brachet

TOULON rend hommage à Mylène DEMONGEOT

Du 29 septembre au 22 octobre 2015

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Pour la première fois depuis le début de sa carrière, Mylène Demongeot sera célébrée au sein d’une exposition qui s’annonce exceptionnelle. Pendant trois semaines, la Ville de Toulon et Philippe Mouren, commissaire de l’exposition, mettront en lumière Mylène Demongeot, la femme, libre et combattante, défenseuse, de nombreuses causes animales, écologiques et citoyennes et Mylène Demongeot, l’actrice, belle, lumineuse, drôle, qui a tourné avec les plus grands réalisateurs du cinéma mondial. Une exposition qui s’ouvrira le jour des 80 ans de la comédienne.
Photographies, affiches de films, objets personnels et pièces de collection illumineront cette exposition inédite qui se tiendra dans les Salons de la Mairie d’Honneur de Toulon. Deux espaces distincts seront identifiés pour mettre à l’honneur celle qui, par « sa beauté plastique et son regard incendiaire » * fit chavirer les spectateurs des salles de cinéma du monde entier.
Un espace personnel sera consacré à la vie intime de Mylène Demongeot. De sa naissance à Nice en 1935, jusqu’à ses amours, notamment aux côtés de son mari Marc Simenon, et à ses batailles qu’elle mène sur le devant de la scène avec de nombreuses associations humanitaires et animales.
Ses films, sa carrière cinématographique et ses rencontres avec les personnalités du septième art seront mis en scène au sein d’un deuxième espace d’exposition. Telle une gigantesque rétrospective sur la carrière de celle qui fut l’un des plus grands sex-symbols de ces dernières années, les visiteurs pourront (re)découvrir chronologiquement les quelques 70 films qui constituent la filmographie de Mylène Demongeot.
Les Sorcières de Salem, Bonjour Tristesse, Les Trois Mousquetaires, L’Enlèvement des Sabines, Fantômas, Signé Furax, 36 quai des orfèvres, Camping, Les toits de Paris, Si tu meurs, je te tue, Elle s’en va… l’Intégrale Mylène Demongeot se tiendra du 29 septembre au 22 octobre 2015 dans les espaces d’exposition de la Mairie d’Honneur de Toulon.

Carqueiranne – THÉÂTRE IN SITU 2015 :
« Epoques, épopées », voyage à travers le temps !

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La 15e édition du festival THÉÂTRE IN SITU a une fois de plus franchi la barre des 11 000 entrées ! En 2015, la thématique “Epoques, Epopées” propose, du 27 juillet au 14 août, un voyage à la fois bouleversant et drôle… Un aller-retour à travers le temps, les lieux, les évènements marquants, les récits épiques et historiques. La 16e édition du festival s’annonce donc sous les meilleurs auspices avec à l’affiche dix pièces et pas moins de seize représentations. Une cuvée exceptionnelle pleine d’aventures qui fait la part belle aux comédiens, comme Claude Brasseur et Francis Huster…
Le rideau se lève sur une époque et retombe sur une épopée ! Le théâtre n’est-il pas le lieu par excellence du récit, qu’il soit d’une époque ou bien d’une épopée ? Des époques où ont vécu d’illustres personnages, hommes et femmes, où se sont déroulés des faits marquants, des guerres, des révolutions, des bouleversements…,. Des épopées où des héros tragiques ont bravé tous les dangers pour une cause ou pour un grand amour, où des personnages épiques, monstres ou esthètes se sont confrontés, où des moeurs intemporelles nous ont fait rire, des traditions nous ont émus. Ailleurs et autrefois, ici et aujourd’hui, les époques et les épopées se jouent donc, cette année, sur les planches du Festival Théâtre In Situ.

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Seront donc à l’affiche : Le Mari, la Femme et l’Amant de Sacha Guitry, Racine par la Racine de Serge Bourhis, Le joueur d’échecs de Stefan ZWEIG, La colère du tigre De Philippe Madral, Prosper et George de Gérard Savoisien, Le mariage de Mademoiselle de Michel Heim, Clérambard de Marcel Aymé (Création 2015, Ville de Carqueiranne), LeCid de Corneille (Création 2015, Ville de Carqueiranne), Le lavoir de Dominique Durvin et Hélène Prévost, et enfin, l’un des succès de l’année 2014, J’aime beaucoup ce que vous faites, de Carole Greep.
Un festival de renom ! Créé en 2000 et labellisé « Var Festival » dès 2002, THÉÂTRE IN SITU est aujourd’hui LE festival de théâtre du bassin toulonnais et sans doute, LE festival 100% théâtre du département. Un succès qu’il doit à l’investissement de la ville de Carqueiranne, en partenariat avec le Conseil Départemental du Var et la communauté d’agglomération Toulon Provence Méditerranée, à la magie du lieu, le fort de La Bayarde, aux prestations sur place, et aux tarifs facilitant une fréquentation « tout public ». La diversité de la programmation séduit aussi, avec la présence de comédiens de grande renommée qui, chaque année, sont nombreux à fouler les planches du festival, comme les excellentes compagnies de théâtre professionnel.
Nouveauté 2015 : Une troupe en résidence d’été ! « Le Grenier de Babouchka » présent pour la troisième année consécutive au festival THÉÂTRE IN SITU s’installe, cette année, en résidence d’été à Carqueiranne. Il y concevra deux créations mises en scène par le très talentueux Jean-Philippe Daguerre pour la ville de Carqueiranne. Il s’agit de Clérambard de Marcel Aymé et du Cid de Corneille.

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Réservations :
du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 18h
au 04 94 01 40 26 ou 04 94 01 40 46
du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 15h à 18h et le samedi de 9h30 à 12h30
au 04 94 00 51 55
www.theatreinsitu.com

Toulon – Théâtre Liberté
Lutter contre le harcèlement à l’école
et le cyber harcèlement

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En cette fin de mois de juin le Théâtre Liberté présentait de concert avec le Ministère de l’Education Nationale et la Protection Judiciaire de la Jeunesse le résultat du chantier mis en œuvre en décembre 2014 (voir article décembre 2014) sous la houlette de Charles Berling et Patrick Bruel, avec la projection des trois court-métrages d’Amandine Stelletta permettant de mettre à la parole les tenants et aboutissants du drame. C’était le premier temps du projet.
Deuxième temps avec les ateliers vidéo coordonnés par Amandine Selleta et l’équipe vidéo de BlackTwin.
Troisième temps : l’après midi au Théâtre Liberté avec la rencontre des artistes-élèves des collèges concernés avec les adultes impliqués.
Et le soir pour tous publics. On assistait aux résultats de ces travaux avec la présentation de trois films tournés par les élèves de trois classes de 4° des collèges Maurice Genevoix, Pierre Puget, La Marquisanne, collèges situés en zone de sécurité prioritaire, et deux films tournés par un groupe de jeunes sous main de justice, suivis par la Protection Judiciaire de la Jeunesse.
Pour la présentation des œuvres filmées et pour la table ronde ainsi que pour la partie débats, étaient réunis sur scène : Charles Berling et Pascale Boegler tous deux pour l’accueil et la présentation, Amandine Stelletta, réalisatrice des trois films de décembre, et fer de lance de la réalisation des films par les élèves, ainsi que les divers intervenants, et les différents acteurs officiels de la lutte contre le harcèlement.
Tous dirent et redirent l’émotion, le plaisir, les découvertes, les remises en question d’eux-mêmes qu’ils avaient vécus en travaillant avec les élèves. Ils insistèrent sur le sérieux de ces derniers, leur engagement et leur capacité à vite s’emparer des diverses taches de la réalisation des films, pour finir par agir comme de vrais professionnels. Le résultat justifie ces éloges chargés d’émotion.
Ces ateliers visaient trois objectifs :
-La formation : découvrir le fonctionnement d’une équipe vidéo et du Théâtre Liberté.
-La sensibilisation : fédérer autour du projet collectif et comprendre les tenants et aboutissants du harcèlement.
-L’expression : Révéler leur potentiel créatif.

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Les films :
– « La vengeance d’Arthur » montre un garçon harcelé par une fille, il se mure dans le silence, mais finalement il se souvient que trois ans plus tôt c’est lui qui harcelait cette fille. Démonstration magistrale de comment le harcelé devient parfois harceleur.
-« Témoins d’un cauchemar », c’est la bonne élève d’une classe de zozos, harcelée par le groupe jusque dans son travail numérique. Elle aussi se mure dans le silence et subit son sort victime de la minorité agissante et de la majorité passive. Et c’est ainsi que les dictatures règnent sur la terre.
-Le troisième film nous montre le harcèlement par photo qu’on fait circuler. Une fille aide sa copine à attacher son soutien gorge, une photo prise au moment du passage de la main dans le corsage va faire le buzz. Et la gamine se trouve exclue, au bord du suicide.
Dans les deux courts films produits par la PJJ, ce sont deux garçons qui se racontent, exprimant par la voix et le dessin leur mal être, leurs souffrances, leur besoin de se trouver, de reconnaissance.
Les grands thèmes du harcèlement ado sont parfaitement mais en situation, avec des acteurs criant de vérité, permettant une prise de conscience de ces situations dramatiques qui marquent à vie les victimes, et mêmes les persécuteurs, et conduisent parfois au suicide, tant le regard et le jugement des autres est essentiel pour les ados.
Il apparaît que l’essentiel dans la lutte contre le harcèlement à l’école soit d’être attentif au changement de comportement de l’ado, pratiquer l’écoute et la parole, et la prise au sérieux de chaque cas.
Le débat fut long, animé, et profond. Les questions posées par le public et les réponses données par les intervenants ont permis de faire le tour de la question, d’offrir des solutions aux parents dont les enfants sont victimes de harcèlement, tel ce père venu témoigner avec sa fille victime de harcèlement depuis trois ans dans son collège, sans qu’elle ose en parler. Ce père dit avoir tout essayé pour trouver une solution avec l’établissement, duquel il n’eut comme réponse que « c’est une affaire de gosses, ce n’est pas grave. » Il a donc décidé de porter plainte et a mis sa fille dans le privé. Ce cas prouve que si la plupart des établissements agissent avec conviction et engagement contre ce fléau (25% des élèves sont touchés), d’autres ont besoin de prendre conscience du sérieux du problème, et des actions comme celle qui vient d’être enclenchée par le Théâtre Liberté devrait être à même de les mettre sur les rails.

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Serge Baudot