Archives mensuelles : décembre 2014

StAINT-CYR sur MER
AU CŒUR DE NOEL DU 13 AU 23 DECEMBRE 2014

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Les illuminations de la Ville viennent d’être lancées. De nouveaux sujets ornent les principales artères de la Ville. On pourra admirer notamment le travail des agents des Services Techniques qui ont cette année réalisé en régie les magnifiques paquets cadeaux ornant le Rond-Point Central.
Après bon nombre de journées pluvieuses et une édition 2014 du Téléthon plus qu’honorable (plus de 13 500 euros récoltés à ce jour), les Saint Cyriens vont pouvoir profiter d’un sympathique programme d’animations de fin d’année.
Le Village de Noël va prendre place sur le Boulodrome Henri Salvador du 13 au 23 décembre : autour de ses 18 petits chalets aux mille idées cadeaux et plaisirs gourmands l’on trouvera le Manège Enchanté, la Maison du Père Noël, la mini-ferme et des jeux en bois géants, des animations qui vont se succéder sur toute la période.
Spectacle pour enfants, ateliers créatifs, parades de rue rythmeront cette jolie période festive. Un seul mot d’ordre : convivialité ! D’ailleurs, tous les jours à partir de 15h30, l’Office Municipal d’Animation et des Fêtes (OMAF), présidé par Claude Orsini, entouré de ses nombreux bénévoles, proposeront, outre leur sourire, bière de Noël, vin et chocolat chauds, autres boissons sur un espace dédié. En plus, une dégustation de figatelli aura lieu les 13, 14 et 20 décembre dès 17h.
Au programme ce week-end sur le Village de Noël !
Samedi 13 décembre & dimanche 14 décembre :
-mini-ferme Tiligolo de 10h à 19h
-jeux en bois géants de 10h à 13h et de 15h30 à 19h.
Samedi 13 décembre :
-ateliers créatifs biscuits de 10h à 12h et de 15h30 à 18h
-dégustation de figatelli dès 17h
-défilé de la Sainte Luce, rendez-vous à l’Espace Provence, distribution de lampions à 17h, départ à 17h30
-inauguration du Village de Noël avec l’Orchestre d’Harmonie du Progrès Musical vers 18h
Dimanche 14 décembre :
-spectacle pour enfants « Il faut sauver Noël » (dès 3 ans), Espace Provence, 15h30 suivi d’un goûter sur le Village de Noël
-dégustation de figatelli, à 17h

Retrouvez le programme complet des animations du 13 au 23 décembre sur le site de la Ville : www.saintcyrsurmer.f

TANDEM : A CHAQUE VILLE SON HIVER MUSICAL

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TOULON
ULSTER PAGE + MARTINS (Soirée Local Heroes) – Sam. 7 fév. | CREP des Lices | 20h30
SOVIET SUPREM + MADAME OLESON (Festif) – Sam. 14 fév. | Oméga Live | 21h
ORANGE BLOSSOM + JOULIK (Electro world) – Vend. 20 fév. | Oméga Live | 21h
CLASS’EUROCK 2015 (Tremplin découverte) – Vend. 13 mars | Oméga Live | 20h
ISAYA (Folk chamanique) – Jeudi 19 mars | Hôtel des Arts | 18h30
MALTED MILK & TONI GREEN + SCARECROW (Soul / Funk /Hip Hop) – Vend. 20 mars | Oméga Live | 21h
HYERES
PURA FÉ (Folk / Blues) – Vend. 6 fév. | Théâtre Denis | 20h30
C.A.R + MADJO (Festival Les femmes s’en mêlent) – Sam. 14 mars | Théâtre Denis | 20h30
LA GARDE
MOUNTAIN MEN (Blues rock) – Vend. 30 janv. | Théâtre du Rocher | 20h30
MALIA (Electro soul) – Jeudi 19 fév. | Théâtre du Rocher | 20h30
ABLAYE CISSOKO & VOLKER GOETZE (World jazz) – Jeudi 12 mars | Théâtre du Rocher | 20h30
SAINT-MAXIMIN
NINA ATTAL + ISAYA (Soul/Funk/Blues) -Sam. 31 janv. | La Croisée des Arts | 20h30
NEOULES
LES YEUX D’LA TÊTE + CANAPACOUSTIK (Festif) – Sam. 21 fév. | Salle Polyvalente | 20h30
FLAYOSC
ONX + UNDERDOGS (Rock indé) – Vend. 23 janv. | Salle des activités | 20h30

TANDEM – SCÈNE DE MUSIQUES ACTUELLES DÉPARTEMENTALE
www.tandem83.com – 04 98 070 071 – com@tandem83.com

La Londe – Olivier Bogé Quartet

La Londe-Samedi 20 décembre 2014 à 21h – Théâtre des Bormettes

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 Un concert à ne pas rater: Olivier Bogé est de passage à La Londe avec son fameux quartet :  Olivier Bogé (s, p), Tony Paeleman (p), Nicolas Moreau (b), Karl Jannuska (dm), invité par « La Londe Jazz Club ».
Voici ce que j’en disais dans le revue » Jazz Hot » ((jazzhot.net) après son passage à « Jazz à Toulon » le 8 août dernier :
Sur la haute place Besagne quatre garçons entrent en scène, minces, élégants, discrets, rappelant un peu Les Beatles à leurs débuts. D’emblée le courant passe avec le public, un silence total se fait. C’est Olivier Bogé Quartet avec Tony Paeleman, qui a fait partie de l’ONJ, pianiste lumineux, sensuel, à l’aise dans le majeur-mineur, qui donne un prenant relief à ses impros mélodiques, il assez dans la mouvance Brad Mehldau, avec une curiosité musicale tous azimuts. Nicolas Moreau (b) joue dans la cour de Charlie Haden, expression minimaliste, son chantant, créant de merveilleux contrechants ou des répons au pianiste ; il se fond dans le jeu du saxophone, et à la batterie le sublime canadien, Karl Jannuska, un drumming foisonnant, extrêmement mobile, mélangeant les figures, jouant des dynamiques et des contrastes, capable de swinguer le martèlement rock, boostant le groupe sans cesse ; pas un seul solo, voilà qui est bien ; sa prestation est tellement riche que ce serait superfétatoire. Il est dans le prolongement de Brian Blade, la même richesse dans la litote. J’ose dire qu’il est le meilleur batteur que j’ai entendu depuis longtemps. Ajoutons qu’il joue avec le gotha du jazz, qu’il apparaît dans une septantaine de disques dont quatre comme leader. Olivier Bogé revenait chez lui à Toulon. Je l’ai connu tout gamin. Il a fait ses dents aux « Après concerts de Jazz à Toulon », aussi bien au piano qu’au saxophone.

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Garçon assez timide il avait le culot de venir aux concerts avec son sax alto, et au rappel il demandait au leader s’il pouvait jouer avec le groupe. Je me souviens qu’à La Cadière d’Azur Bob Garcia l’avait laissé monter sur scène pour un morceau et lui avait dit de rester, tant il avait été impressionné. Depuis il a travaillé dur, il a affronté Paris, puis il est même allé faire un disque sous son nom à New-York « The World Begins Today (Naïve 2013) avec Tigran Hasmayan (p), Sam Minaie (b) et Jeff Ballard (dm), c’est dire s’il sait choisir ses batteurs ! Il est également un compositeur remarquable. Tous les morceaux du concert sont de lui. Une écriture basée d’abord sur la mélodie, le chant intérieur, avec un lyrisme ouvert à la façon des mélodies celtiques. Il a atteint sa maturité musicale dans un jeu d’alto avec un fonctionnement shorterien, un esprit coltranien, et quelque chose de la fragilité forte, de la décontraction, de Paul Desmond. Pas d’esbroufe, toujours dans le vif du sujet, à fond dans sa musique, partant dans de longues phrases extatiques. C’est dire que le concert ne pouvait être que de grand cru. C’est une musique de groupe, écrite, d’une mise en place irréprochable, avec le sens des nuances, des crescendos-decrescendos, et surtout du beau. Ces quatre garçons se connaissent, sont amis, jouent ensemble depuis quelques années, tout cela passe dans la musique. Olivier Bogé créa un grand moment d’émotion en se mettant au piano, car il est aussi un excellent pianiste, pour jouer un thème en l’honneur de sa fille : long chant jarrettien qui toucha la foule au cœur. On entendit beaucoup de morceaux inédits et remarquables, qui seront sur le prochain disque.
Formidable pour clore un festival, car ce fut un grand concert, le plus intense du festival ; rien que de la musique, de la grande, du vrai jazz d’aujourd’hui qui reste dans la lignée des origines, le batteur a des petits roulement new-orleans aux petits oignons, et ce genre d’événement, créé par des jeunes gens vous met le baume au cœur : on se dit que peut-être rien n’est perdu, quant à l’avenir.
Serge Baudot

Renseignements : news@lalondejazzfestival.com
Théâtre des Bormettes : Place François Belot, 83250 La Londe – tel : 04 94 01 53 10

Toulon – Théâtre Liberté
Le harcèlement à l’école, et le cyber harcèlement
sujet brûlant

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C’est sur ce sujet malheureusement trop d’actualité, que le Théâtre Liberté a proposé un colloque autour de trois courts-métrages réalisés par Amandine Stelleta, elle-même harcelée à l’école durant son adolescence. Amie de jeunesse de Patrick Bruel, celui-ci a aussitôt accepté d’être le comédien d’un des trois films. Puis, en parlant à Charles Berling, celui-ci a également accepté la proposition. Enfin, Antoine Duléry est venu s’adjoindre aux deux autres pour être du troisième film.
Mais Charles Berling, jugeant le sujet brûlant et grave, a décidé d’aller plus loin en organisant ce colloque en ce mardi 2 décembre.
Colloque qui s’est déroulé en deux parties :
– L’après-midi, ce sont quelque 500 élèves de quatrième provenant de collèges situés en zone de sécurité prioritaire, qui sont venus découvrir ces films et débattre  avec des invités.
– Le soir, à la suite des projections, la soirée était aux adultes encadrant.

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1er épisode
Pour présenter la chose étaient réunis sur scène le juge Laurent Sabatier, modérateur, et les Intervenants : Amandine Stelletta, Charles Berling, Patrick Bruel, Sandrine Orsatti (psychologue clinicienne de l’Equipe Mobile de sécurité Académique), Michelle Blain (association de développement des pratiques informatiques, Horizon Multimédia), Audrey Jouaneton, Vice-Procureur).
Voir entrer 500 Ados, âgés  de 12 à 15 ans, dans un  théâtre, c’est un spectacle en soi. Cette entrée et l’installation dans la salle, ainsi que la sortie, se sont faites dans un calme et une discipline bon enfant remarquables, en douceur et rapidement.
Quand Patrick Bruel apparut sur scène ce fut du délire (je découvris ainsi qu’il avait une cote formidable auprès de cette prime jeunesse). il fut alors bien difficile à Charles Berling et à Patrick Bruel lui-même d’obtenir le silence et l’écoute, mais tous deux savent y faire, et il faut féliciter ce jeune public, car il fut à l’écoute et à la participation pendant plus de deux heures.
D’entrée Patrick Bruel annonça qu’il était important de prendre au sérieux cette souffrance des enfants, qu’il fallait en parler, et qu’on était là pour les entendre. Le maître mot de cette rencontre sera : Briser le silence.
Puis on regarda, dans un calme assez impressionnant les trois courts métrages d’Amandine Stelletta. L’un avec Antoine Duléry qui parle de la solitude dans laquelle le harcèlement plonge ses victimes ; le deuxième avec Patrick Bruel, qui découvre malheureusement trop tard la situation intenable dans laquelle se trouvait sa fille ; et le troisième avec Charles Berling qui montre les effets dévastateurs à très long terme du harcèlement sur une personne. Ces trois clips mettent en avant que ces harcèlements qui peuvent paraître des jeux ou des farces aux coupables, mettent en jeu tout l’avenir du développement psychologique de la victime.
Avant le débat avec les Ados on verra un clip « Maux d’enfants » avec Patrick Bruel et le rappeur La Fouine (à ce nom une clameur de la foule s’éleva dans la salle), une chanson relatant avec tact et puissance tout l’impact de phénomène du harcèlement ado, phénomène devenu extrêmement préoccupant puisqu’il conduit à de suicides.
Voici quelques-unes des paroles de la chanson qui permettent la prise de conscience :
Tu rentres tôt, plus tôt qu’avant
Tu allumes ton ordi, tu attends
Ils sont tous là, derrière l’écran…

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Les intervenants ont été formidables. Pas de langue de bois, parlant des problèmes dans un langage simple, efficace, concret, sans concession, dans le plus grand respect des Ados. D’où certainement le succès de cette manifestation. Ces intervenants savent parler aux enfants, en premier lieu Patrick Bruel, qui sait le faire sans jouer au copain, en restant à sa place d’adulte et de père, mais en connivence avec eux, aidé en cela bien sûr par son aura de chanteur-acteur. Il dira une chose capitale pour comprendre aujourd’hui ce qui se passe entre les Ados, à l’école et après l’école, c’est que maintenant la cour de récréation est sur le net, inlassablement.
La réalisatrice Amandine Stelletta toucha l’assemblée au cœur quand elle révéla qu’elle avait été victime de harcèlements pendant quatre ans : on lui disait tous les jours : Tu es conne, tu es moche, tu ne vaux rien, etc… tant et si bien qu’elle avait fini par admettre qu’elle était cela. Elle eut même un message :  « Y’a qu’un pédé qui peut sortir avec toi », on était au milieu des années 90. Elle répondit à une question qu’elle avait tenté deux fois de se suicider. Finalement ce qui lui apporta la résilience chère à Boris Cyrulnik ce fut une lettre d’une amie d’enfance disant qu’elle regrettait de ne pas avoir su, et que c’était elle qui avait été la harceleuse pendant quatre ans !
On mit l’accent sur la lâcheté du et des coupables cachés derrière leur ordinateur ou smartphone, agissant souvent avec des identités usurpées. Sur la difficulté pour un Ado de parler de son harcèlement, car souvent il n’est pas écouté, pas cru, ou alors on pend ça pour une affaire de gosse. Sur le fait que le harcelé en arrive souvent à se croire fautif, à se croire être ce dont on l’accuse. Patrick nous informa que 70% des harceleurs avaient eux-mêmes été harcelés.

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On leur montra les défenses : d’abord la loi qui interdit et punit le harcèlement jusqu’à trois ans de prison et des amendes, car c’est une forme d’assassinat psychologique, que les preuves sont conservées sur l’ordinateur et le smartphone. Mais surtout, avant d’en arriver là, parler, avoir le courage d’affronter les coupables, d’essayer de les raisonner.
Il y eut un silence intense lorsqu’on annonça que le ministère de l’enseignement déclarait qu’au moins 10% des collégiens étaient victimes de harcèlements, surtout quand Patrick Bruel fit remarquer que sur les 500 présents cela faisaient au moins 50 Ados concernés. C’est là qu’on se rend compte de l’importance du phénomène.
Puis on passa aux questions des Ados. De nombreux bras se levèrent. Les questions furent judicieuses, et les réponses constructives. Le témoignage d’un garçon montrant combien il avait souffert de la non écoute et l’absence de réactions   des adultes qui l’entourent, arriva à point nommé pour conclure cette réussite exemplaire ; modèle d’une intervention efficace et nécessaire auprès de nos Ados, tant décriés aujourd’hui, souvent à juste titre. Mais n’oublions pas que les Ados sont pour la plus grande part le résultat de nos comportements, et premières victimes de nos inventions.

Serge Baudot

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2ème épisode.
Participaient au débat :
Amandine Stelletta, la réalisatrice, Patrick Bruel, Bernard Nossé, représentant le Camp des Milles, Catherine Blaya, présidente de l’Observatoire International de la Violence, université de Nice-Sophia Antipolis, Sophia Lafi, conseillère d’éducation au Collège Pagnol, Laurence Jakab, infirmière scolaire et Jacky Pamart, président de l’association « Arrêt Demandé International ».
Le constat de tous est l’effet dévastateur de ces harcèlements dans l’enfance et l’adolescence car les personnes harcelées ne s’en remettent jamais vraiment, ce qui a souvent de graves conséquences sur leur vie professionnelle, affective, de couple et favorisent les dépressions, l’anxiété, le manque de confiance.
Il faut aussi savoir qu’un quart des jeunes harcelés vont jusqu’à la tentative de suicide.
L’objectif de toutes ces personnes est donc d’identifier les bonnes pratiques universelles afin de pallier à cet état de fait, ce qui n’est pas particulièrement facile, les jeunes ayant souvent honte de leur situation et gardant pour eux ce secret jusqu’à quelquefois ce geste fatal. Par ailleurs, ce qui revient souvent chez ceux qui finissent par en parler, c’est la peur d’être « une balance » et des autres conséquences que cela peut avoir.
Ce que chacun affirme est évidemment qu’il ne faut surtout pas banaliser le problème et faire son possible pour que les jeunes osent en parler, à leurs parents, leurs frères et sœurs, leurs amis, leurs professeurs et jusqu’à la justice s’il le faut.

E F G

H I

Il faut aussi avoir un dialogue avec les harceleurs en leur montrant l’impact que cela peut avoir sur leurs victimes et en cela, les films d’Amandine Stelletta sont très explicites. Souvent d’ailleurs, il se trouve que 70% des harceleurs ont été des harcelés ou ont des problèmes avec leurs parents. Par ailleurs, 45% des harcelés deviendront des harceleurs.
Cette pratique n’est hélas pas nouvelle mais a tendance à s’amplifier avec l’arrivée d’Internet, des Iphones et autres techniques nouvelles car d’abord, cela peut devenir plus anonyme et surtout se répercuter en dehors de l’école, à tout moment. Le cyber-harcèlement aujourd’hui, devient une pratique de tous les jours et prend une énorme amplitude.
On se rend compte aujourd’hui que, dès huit ans, même si c’est encore rare, certains enfants ont un compte facebook, ce qui est très grave et il est difficile d’endiguer et même d’interdire ce genre de pratique. Il faut donc, dès la maternelle, arriver à ce que les enfants puissent d’abord s’exprimer sur leurs émotions, quelles qu’elles soient et comprennent la notion de danger qu’ils n’ont pas toujours en surfant sur Internet.
Mais pour cela, il y a besoin d’interactivité entre tous ces services, ces établissements scolaires et ces associations qui luttent contre cette pratique qui fait beaucoup de dégâts. Sans oublier que les parents sont également les premiers concernés.

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« Si j’ai réalisé ces films – nous dit Amandine Stelletta – c’est que j’ai été, durant quatre ans, victime de harcèlement au collège. J’ai été en thérapie durant quinze ans et j’ai fini par cesser de ruminer ce traumatisme en essayant de transformer mon vécu pour aider les enfants mais aussi les adultes qui ont été des enfants harcelés.
Pour faire ces films, j’avais besoin de fédérer des artistes connus car ce sont eux qui font le mieux passer le message autour de ce phénomène de société. A travers ces fictions, je veux dire qu’il faut apprendre aux enfants à reconnaître leurs souffrances et faire se rendre compte aux adultes pourquoi ils sont devenus dépressifs, pas sûrs d’eux, mal dans leur vie car certains ne font pas le lien avec les traumas de l’enfance. »
Tous sont aussi certains que les enfants harceleurs sont conscients de ce qu’ils font mais ne prennent pas conscience de la gravité de leurs actions et des conséquences. Il faut donc aussi dialoguer avec eux, ce qui est important.

B C

« Le maître-mot – ajoute Patrick Bruel – est de faire tomber le mur du silence car sans libération de la parole de l’enfant les murs ne tombent pas. Il faut que les parents soient attentifs, à l’écoute et bien surveiller l’enfant qui, lorsqu’il est en détresse, devient un excellent comédien pour la cacher. Evidemment, suivre aussi attentivement ce qu’ils font sur Internet car il n’est pas question de leur en interdire l’accès, ce qui aujourd’hui, serait impensable mais déjà essayer de maîtriser l’outil pour apprendre aux enfants les dangers qu’on peut y trouver.
J’ai écrit une chanson en 2009 sur ce silence des enfants, harcelés, « Maux d’enfants » et je regrette d’avoir attendu trois ans pour la sortir avec le clip. Mais nous, artistes et parents par ailleurs, nous avons un rôle à jouer pour faire tomber ce silence dévastateur »

Jacques Brachet

Opéra de Toulon :
Offenbach pour les fêtes de fin d’année

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Samedi 27 décembre – 20h – Dimanche 28 décembre – 14h30
Mardi 30 décembre – 20h – Vendredi 31 décembre – 20h
Opéra bouffe en trois actes de Jacques Offenbach (1819-1880)
Livret de Henri Meilhac (1830-1897) et Ludovic Halévy (1834-1908)
Création : Paris, Théâtre des Variétés, 17 décembre 1864
Direction musicale Nicolas Krüger
Mise en scène & chorégraphie Bernard Pisani
Décors Éric Chevalier – Costumes Frédéric Pineau – Lumières Jacques Chatelet
Avec :  Karine Deshayes – Cyrille Dubois – Yves Coudray – Olivier Grand
Antoine Garcin – Eugénie Danglade – Vincent De Rooster – Yvan Rebeyrol
Jean-Philippe Corre – Hélène Delalande – Marie Bénédicte Souquet
Orchestre, chœur et ballet de l’Opéra de Toulon
Coproduction Opéra-Théâtre de Saint-Etienne et Opéra-Théâtre de Metz

Karine Deshayes Hélène
Après ses études au Conservatoire de Paris, Karine Deshayes intègre la troupe de l’Opéra de Lyon. Elle est invitée à l’Opéra National de Paris pour Rusalka, Juliette ou la Clé des Songes, Faust, L’Affaire Makropoulos ainsi qu’au Festival de Salzbourg pour la 2d Dame/Die Zauberflöte sous la direction de Riccardo Muti.
Elle interprète Angelina/La Cenerentola à Bordeaux, Zerlina/Don Giovanni à Toulouse et Monte-
Carlo et Béatrice/Béatrice et Bénédict à Strasbourg, Siebel/Faust au Met, Nicklausse à Toulouse,
Adalgisa à Saint-Etienne, Romeo/I Capuleti e i Montecchi, et Angelina/La Cenerentola à Avignon,
Poppea/L’Incoronazione di Poppea à Bordeaux, Charlotte/Werther à Lyon, Urbain/Les Huguenots à Madrid et à Strasbourg, Siebel/Faust à Barcelone, La Navarraise Salle Pleyel, Rosina, Elena/La Donna del Lago, Cherubino/Le Nozze de Figaro, Dorabella/Cosi fan Tutte, Angelina/La Cenerentola et Carmen à l’Opéra de Paris.
Plus récemment, elle chante les rôles d’Isolier/Le Comte Ory au Met, Rosina/Il Barbiere di Siviglia à Avignon, Sesto/Giulio Cesare à l’Opéra National de Paris, Isoletta/La Straniera à Marseille, Cendrillon à Barcelone, Charlotte/Werther, Romeo/I Capuleti e i Montecchi, Poppea/L’Incoronazione di Poppea à l’Opéra de Paris, Fenena/Nabucco à Orange et Rosina/Il Barbiere di Siviglia à l’Opéra National de Paris. Elle vient de remporter un grand succès pour ses débuts au San Francisco Opera dans La Cenerentola.
Elle est nommée « Artiste Lyrique de l’Année » aux Victoire de la Musique 2011.
Parmi ses projets : Nicklausse/Les Contes d’Hoffmann au Met, Elisabetta/Maria Stuarda et Carmen à Avignon, Adalgisa/Norma à Madrid.

Toulon – Les Classiques du Festival 2014 / 2015

ParlementdeMusique

Mardi 16 décembre, 20h30, Eglise Saint-Paul (Bd Michelet – Le Mourillon, Toulon)
« Mozart célèbre Noël »
Avec Dorothée Leclair (soprano), Komalé Akapo (psaltérion), Orchestre et Chœur Le Parlement de musique – Martin Gester (direction)
Concert évocation en forme de Messe de minuit
Mozart / Haydn / Holzbauer / Ditters von Dittersdorff

C’est décembre et le moment est venu de célébrer, avec la perspective de Noël, le traditionnel concert qui l’honore. C’est le Parlement de Musique de Strasbourg qui vient nous régaler avec une soirée intitulée « Un Noël avec Mozart ». On sait le génie autrichien, auteur musical de nombreuses œuvres sacrées et c’est un panel de ses compositions dont certaines peu connues qui nous est proposé ce soir.
En Autriche et dans les pays alpins, tout comme en Italie, Noël se chante à la manière des musiques de bergers, c’est-à-dire dans des « pastorales » qui évoquent les mélodies des musettes (les mêmes que dans « Il est né le divin enfant… », un équivalent français), des cors des alpes ou des cornemuses. Instruments traditionnels des pays alpins, le psaltérion (ou Hackbrett), de la famille des cithares et des tympanons, instruments un peu oubliés en nos régions, irise de ses sons cristallins les douces musiques des cordes. Mozart, Haydn et les compositeurs qui les environnent composent, pour la célébration de la crèche, des musiques mettant en scène les bergers, et donnent à leurs messes  « pastorales » et motets des accents familiers voire populaires – équivalent des Messes sur des Noëls français de Charpentier ou Brossard.
Noël, c’est, avec toute la grâce qui déborde de musiques enchanteresses et parfois virtuoses, la célébration de la simplicité, du naturel, de l’enfance, ou même l’auditeur finit par se mettre à chanter…

La divine Amanda à l’Opéra de Toulon

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    Dimanche 7 décembre 2014 à 17h00
    Une pièce de  Jean Robert-Charrier
    Mise en scène  Nicolas Briançon
    Costumes Jean-Paul Gaultier et Michel Dussarat
    Décors Bernard Fau
    Lumières Gaëlle de Malglaive
    Musique Guillaume et Renaud Stirn
    Avec Amanda Lear, Simon Oldanin, Cédric Moreau, Andy Cocq et Camille Hugues

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Claire Bartoli, surnommée Divina, est une présentatrice star de la télévision. Depuis des années, c’est elle qui souffle le chaud et le froid dans le métier. Lorsqu’un matin, son assistant, le dévoué Jean-Louis, découvre par le biais du journal que l’émission de Divina est arrêtée, il pressent un véritable drame… Divina va tenter de trouver un rebond pour ne surtout pas disparaître du paysage audiovisuel… Son arrivée sur un plateau d’émission culinaire sera un véritable électrochoc !
« Amanda Lear est devenue l’une des femmes les plus populaires de France. » Le Figaro
« Un rôle sur mesure pour l’incroyable reine Lear en star de la télévision ! » Le Figaro Magazine
« L’équipe est superbe. Tout est parfaitement maîtrisé ! » Reg’ Arts
Durée : 1h40 (sans entracte)