Les Gardes Nature sont en vert. Le Comité Communal des Feux de Forêts (CCFF) sont en orange C’est donc dans cette ambiance bicolore que Jean-Sébastien Vialatte, maire de Six-Fours, les avaient réunis pour les remercier de leur travail bénévole qu’ils font à longueur d’années pour protéger nos forêts des imprudents (pour ne pas dire des inconscients) qui, malgré les panneaux, les avertissements, les interdictions, se croient chez eux, allument des feux ou des cigarettes dans des lieux de plus en plus fragilisés l’été par le manque de pluie, le vent et, comme le chantait Johnny, « il suffirait d’une étincelle » pour que notre beau patrimoine disparaisse en fumée. Ces hommes et ces femmes, tout au long des jours, observent de leur mirador la moindre fumée, sont aux aguets et donnent de leur temps pour que nous puissions profiter de ces paysages méditerranéens.
« Aujourd’hui – nous confie Guy Berjot, actuel président du CCFF – en plus des promeneurs à pied, de plus en plus de gens viennent à vélo et même en trottinette pour pique-niquer, sans se rendre compte du danger que peut entraîner un feu de camp, ou un mégot ». Du coup, tous se réunissent tout au long de l’année, bénévolement, par brigade, pour protéger cette forêt de plus en plus en danger pour cause de la pénurie d’eau qui augmente à chaque été. En dehors du fait que tous ces bénévoles, hommes et femmes font un travail de protection admirable, ils proposent des stages à ceux qui voudraient se joindre à eux, dans une ambiance fraternelle, heureux de pouvoir apporter leur savoir et leur amour de la nature de plus en plus fragilisée. Le maire et nombre de ses élus sont dont venus fêter Noël , les remercier de ce qu’ils font pour leur commune et trinquer avec eux en espérant que l’été prochain soit plus clément en eau que cette année particulièrement difficile et sèche. C’est dans une belle fraternité que tous ont partagé ce moment de communion, emportant avec eux un joli cadeau pour fêter l’événement en famille.
Le mois dernier au bord de l’eau à l’Almanarre, le comédien et humoriste Marc Jolivet nous promettait une belle soirée au Pasino d’Hyères, soirée en faveur de l’association « Doc for Ukraine ». « Attends – toi à de belles surprises » m’avait-il dit.
Et les surprises furent de taille en ce dimanche 29 octobre car son spectacle fut un feu d’artifice de bonne humeur, de rires et d’immense émotion. Ca démarra très fort avec « la chevauchée de la Walkyrie » de Wagner, interprétée par l’Harmonie Hyéroise dirigée par Alain Chiva. Bien entendu, notre Marc, Monsieur Loyal de la soirée, monté sur ressorts, nous raconta ses histoires, avec sa faconde, son énergie, son humour quelquefois décapant, nous dit qu’il aimait Hyères tout autant qu’Aix-en-Provence où il partage sa vie avec son épouse, l’écrivaine Julie Guinard, ce qui en fait, nous dit-il des « Hyèraixois ». Les bénéfices de cette soirée étaient totalement reversés à l’association « Doc for Ukraine », tous les artistes présents étant venus prêter leurs concours bénévolement. Parmi eux, deux Ukrainiennes, deux Natalia, prêtèrent leur talent, l’une violoniste, Natalia Voronova, l’autre chanteuse d’opéra, Natalia Chasovska, chacune interprétant entre autres des musiques et des chants ukrainiens.
Participèrent également deux trompettistes déjantés issus du quintet « Les trompettes de Lyon », Peter Ballester et Ludovic Roux, qui interprétèrent à leur manière très décalée mais avec virtuosité quelques musiques jazzy, et auxquels Marc vint s’immiscer en jouant horriblement faux ! Décidément, il vaut mieux qu’il reste dans l’humour ! Puis vint aussi Alban Michon, explorateur polaire, ami de Marc, qui nous raconta une drôle de rencontre avec un ours blanc (photos à l’appui) et voilà que l’ours en question arriva sur scène ! En dessous s’était faufilé Fabrice Drouelle, journaliste radio connu pour son émission « Affaires sensibles » que nous avions rencontré à l’Almanarre et qui, plus tard, dit avec Marc un très beau poème de Victor Hugo. Un grand moment également avec la venue d’un xylophoniste fou, François Lefebvre qui s’éclata sur son instrument avec une incroyable dextérité, accompagné par l’orchestre d’Alain Chiva. Du grand art !
Et puis, la Chorale « Les Magnanarelles » se levèrent pour chanter « L’hymne à la joie » de Beethoven, qui est aussi l’hymne de l’Europe. Et là, un grand moment d’émotion se propagea dans la salle. Mais ce n’en était pas fini avec l’émotion qui alors submergea la salle qui se leva d’un seul homme pour écouter avec ferveur l’hymne de l’Ukraine chanté par Natalia Chassovka et dit en français par Alain Chiva. Soirée mémorable où l’on passa du rire aux larmes et qui se termina à nouveau par l’Hymne à la joie que toute la salle reprit. « Le combat continue », lança Marc entouré de ses amis sous les applaudissements nourris des spectateurs qui eurent du mal à quitter la salle mais qui retrouvèrent Marc et Alban dans le hall pour la dédicace de leur livre et Isabelle Beurdeley, magnifique plasticienne qui, à partir d’instruments de musique, crée des luminaires. Et ce soir-là, la vente de ses œuvres revenait à l’association. Ce fut une soirée de rires et de pleurs mêlés, pleine de générosité et d’amour comme on aimerait en voir plus souvent… Si tous les gars du monde…
Après la journée des Pointus Roses organisée avec l’aide de l’association Lou Capian et les Rameurs du Brusc, après le « Défi d’elles » où, au Embiez, le raid mixte et solidaire a pu réunir des dons reversés aux associations caritatives, samedi une journée au Gaou réunissait des sportives parisiennes et six-fournaises, pour une marche rose autour de l’ile et une épreuve cycliste. Le tout parrainé par la journaliste Myriam Seurat auprès de laquelle se greffaient deux invités d’honneur : la journaliste Valérie Trierweiler et le champion de natation Camille Lacourt dont l’épouse a eu un cancer du sein.
Fidèles au poste, les associations CapSein, La P’tite parenthèse et Sport Adapté Santé 83 étaient présentes pour soutenir tous ces marcheurs et ces cyclistes dans une ambiance de kermesse rose, tout le monde étant venu avec tee shirt, pullover, chemise, foulard roses, même le Maire, qui soutient ce mois national, Jean-Sébastien Vialatte qui, lui aussi, est fidèle à cette manifestation organisée par le Dr Stéphanie Guillaume, adjointe à la santé, Béatrice Métayer, chargée de mission politique de santé publique et une poignée de bénévoles. On avait frôlé la catastrophe avec une averse tôt le matin mais le mistral souffla sur les nuages et le soleil fut de la fête.
Un arbre fut planté sur l’île qui, l’on s’en souvient, a été victime d’un incendie cet été et pour démarrer la fête de l’après-midi, c’est une troupe de toutes jeunes « hip hopeuses », de la SNJ Hip Hop School dirigée par Magali Ben Salma, qui nous offrirent une belle démonstration qui emballa le public et l’on put apercevoir quelques danseurs maladroit se joindre à la troupe avec le maire in person et quelques élus ! Ce fut une joyeuse journée où chacun put oublier ses soucis et voir la vie en rose.
« Ici, c’est comme aux Galeries Lafayette : Il y a tous les jours un événement ! » C’est ce que me dit en riant Jean-Sébastien Vialatte, maire de Six-Fours, avec qui nous inaugurions lundi « La semaine bleue » en direction des séniors, et « Octobre rose » mercredi, événement national lui aussi, pour la lutte contre le cancer. Dommage que ces deux événements s’entrechoquent mais il vaut mieux beaucoup que pas assez et cela montre que la ville s’investit pour créer de grands et beaux événements. Cet « Octobre rose » se déroulera donc tout le mois avec des manifestations aussi ludiques qu’instructives et permettra aux femmes d’être informées de ce crabe qui investit leurs seins mais en sachant que l’on en guérit aujourd’hui s’il est pris à temps. Le Docteur Stéphanie Guillaume, adjointe à la santé devait avoir une jolie phrase : « Qu’ils soient énormes, minuscules, galbés, en pomme, en poire, vos seins sont parfaits tant qu’ils sont en bonne santé ».
C’est pour cela que le dépistage est essentiel car – précise-t-elle – une femme sur huit en est atteinte de ce mal le plus fréquent, à savoir encore qu’en 2023, l’on a recensé 61.214 nouveaux cas, 20% étant des jeunes femmes, 80% des femmes de plus de 60 ans. D’où l’extrême vigilance, le cancer ne se dépistant que trop tard quelquefois, où trop de femmes encore sont dans le déni ou encore la peur de l’apprendre. Il faut donc que les femmes soient attentives et consultent bien en amont, afin d’avoir un maximum de chance d’être soignées et guéries. C’est ainsi, qu’aidée de Béatrice Métayer, chargée de mission politique de santé publique, et nombre de bénévoles, ont concocté un mois d’infos, de rencontres, de manifestations sportives, de cinéma , le tout se terminant par une soirée caritative le 26 octobre (Voir le programme à la Une de notre site) Pour cette inauguration qui a levé le drapeau sur le fameux ruban rose qui trônera tout le mois sur le mur de la mairie, le Dr Guillaume était entourée de nombre de partenaires comme les associations CapSein, la P’tit’ parenthèse, Christine Castello, Jacques Boyaval, Nicolas Durand devenus des fidèles et cette année elle a trouvé une belle marraine en la personne de Myriam Seurat, animatrice, reporter et présentatrice à la télévision qui, de MCM à France 3 en passant par Arte et France 2 où elle fut de l’équipe de William Leymergie a une expérience de 15 ans durant lesquels elle a bourlingué dans le monde.
« J’ai eu un vrai coup de cœur de votre région – nous dit-elle – que j’ai découvert l’an dernier au « Défi d’elles » et auquel d’ailleurs je participerai encore cette année, les 20, 21, 22 octobre. Je suis d’autant plus concernée par le cancer du sein que j’ai perdu des proches et des membres de ma famille ». Beau « marrainage » donc cette année. A noter la venue de la réalisatrice Stéphanie Pillonca le 12 octobre au Six N’Etoiles, qui présentera son film « Le souffle du dragon » Un bel événement dont nous suivrons les différentes phases.
Avant de changer de couleur et d’attaquer « Octobre Rose », Six-Fours a inauguré « La semaine bleue » consacrée aux séniors, concoctée par Patrick Perez, adjoint aux Affaires sociales et orchestrée par Mireille Imbert et Dominique Baviéra du Centre Communal d’Actions Sociales de Six-Fours. Cette manifestation nationale permet de mettre en valeur l’importance que représente nos aînés qui ne sont pas considérés comme des « vieillards » mais comme des personnes qui, même si elles ont « un certain âge », font partie de nos familles, de notre vie et dont certaines sont toujours très actives, la retraite arrivée. Les trois coups ont été frappés au Six N’Etoiles ou Noémie Dumas sa directrice, a toujours ouvert ses portes à nombre de manifestations qui se déroulent sur la ville. Elle trouve toujours un film adapté à la circonstance et une fois encore elle nous avait trouvé un film à la fois original et magnifique : « Last dance » de Delphine Leherici, dont la vedette est le flamboyant François Berléand, dans un rôle à la fois drôle et émouvant. Venant de perdre sa femme, Germain est surprotégé par ses enfants et sa voisine, qui veulent régenter sa vie.
Il se trouve que sa femme avait trouvé sa place dans une compagnie de danse professionnelle mais accueillant des amateurs. Tous deux s’étaient promis, si l’un des deux disparaissait, de continuer ce que l’autre avait commencé. Et le voilà devenant malgré lui un danseur dans la compagnie. Danseur évidemment empoté et mal à l’aise mais qui, peu à peu se prend au jeu et s’insère totalement à la création du spectacle. Le film est à la fois très drôle et très émouvant. Berléand est éblouissant dans ce rôle de retraité qui renaît à la vie grâce à cette promesse. Dès la sortie du Six N’Etoiles, nous nous retrouvions sur le parvis de la mairie pour l’inauguration de cette semaine et d’une exposition originales réunissant en photos, des personnalités locales, âgées de plus de 65 ans mais néanmoins actives, prouvant que l’on ne peut être vieux que dans sa tête. Ces photos ont été prises à la Villa Simone, par Kylian Markowiak, le photographe du service communication, qui a réalisé là de magnifiques portraits de personnes pleines de vie et d’énergie dont il a su capter le regard et l’attitude… Et je suis honoré de faire partie de cette galerie. Kylian a cette qualité de ne pas être omniprésent, de rester discret derrière son objectif et de surprendre le moment, le regard, l’attitude, et ses portraits sont pleins d’humanité. Merci à lui. Déjà, Jean-Sébastien Vialatte, maire de Six-Fours, ayant apprécié l’exposition, a promis de la réaliser à nouveau l’an prochain, avec d’autres acteurs de sa ville, car beaucoup d’autres méritent cet honneur. Déjà ce mardi, d’autres événements sont proposés à tous ces hommes et ces femmes « Bleu »,
Mardi 3 octobre 14h à 17h : rencontre avec les associations locales proposant des jeux de société, de mémoire et d’éveil, en l’Espace Malraux. Mercredi 4 octobre 14h30 à 16h30 : découverte des différentes pratiques musicales et concert, au sein de l’antenne locale du Conservatoire à Rayonnement Régional de MTPM, à l’Espace Malraux. Jeudi 5 octobre 14h à 16h30 : rencontre avec les organismes de prévoyance des risques, de conseils et de sécurité, en l’Espace Malraux. Vendredi 6 octobre 14h30 à 17h : thé dansant, à l’Espace Malraux, pour clôturer cette Semaine Bleue dans la joie et la bonne humeur. Toutes les activités et manifestations sont gratuites, dans la limite des places disponibles. Obligation de réservation et renseignements complémentaires au 04 94 34 94 34 de 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h30
On ne peut pas être passé à côté de cet effroyable tremblement de terre qui a eu lieu il y a quelques jours au Maroc. Pour nos lecteurs, le nom de Christian Servandier leur est connu puisqu’il fut durant des décennies l’ami photographe avec qui j’ai bourlingué entre Nice et Marseille et même à la Rochelle, pour mettre en images tous mes reportages. Il vient de vivre une aventure qui, pour lui et Evelyne Arnaud (qui a quelquefois pallié à son absence en tant que photographe), s’est bien terminée puisqu’ils étaient en vacances au Maroc lors de ce dramatique événement. Depuis des années, ils sont amoureux du Maroc où ils vont souvent et justement ils y étaient. Ils m’ont raconté cette nuit d’horreur et d’angoisse. Enfin, angoisse et peur surtout pour Evelyne car, lorsque le tremblement a eu lieu aux alentours de 23h10 (24h en France), Christian dormait à poings fermés ! Il est quand même sorti des bras d’Orphée mais, comme à son habitude, il a vécu ce moment avec toute la relativité et la fatalité qui le caractérisent.
« C’est vrai que j’avais pris des somnifères et qu’au départ j’ai eu du mal à me rendre compte de ce qui se passait » Evelyne, par contre, avoue avoir eu la peur d sa vie et aujourd’hui encore elle a du mal à dormir sans voir les images défiler devant elle. « Je ne dormais pas encore et je n’ai pas compris tout de suite ce qui se passait. Les palmiers du Riad faisaient un bruit d’enfer en s’entrechoquant et j’ai d’abord cru à une tempête ou une tornade qui faisait trembler les murs. Puis du plâtre a commencé à tomber du plafond en faisant une poussière étouffante. Il y avait des grondements infernaux. C’était d’autant plus effrayant qu’il faisait nuit et que très vite il n’y a plus eu d’électricité. On a aussitôt entendu une cavalcade de gens qui criaient. Nous nous sommes tous retrouvés sur la place. Il fut savoir que a Médina est une suite de ruelles très étroites et on entendait les murs s’effondrer. Christian : Durant la nuit, il y a eu plein de petites répliques et du coup, nous sommes restés dehors toute la nuit, n’osant pas retourner dans le Riad. Le matin nous avons vu tous les murs fissurés qui menaçaient de tomber, pour ceux qui étaient encore debout. Il y avait plein de gens partout qui avaient dormi dehors. Alentour du Palais Bahia, où se déroule le festival du rire,tout était effondré…
Evelyne : C’était la peur partout mais ce qu’il a d’extraordinaire c’est la chaîne de solidarité qui s’est aussitôt formée, mêlant les marocains aux touristes qui sont nombreux à cette époque. Très vite tous ceux qui étaient valides sont venus apporter de quoi boire, manger, des vêtements, des couvertures, car beaucoup n’avaient plus de maison et toute leur vie était sous les décombres, lorsque ça n’était pas l’un des leurs qui y était. Christian : Il y a eu beaucoup de bénévoles et d’associations qui sont venues prêter main forte, beaucoup de jeunes aussi. Pour ceux qui avaient encore leur maison, ils sont venus proposer d’héberger des familles. Au Maroc on retrouve cette fraternité, cette entraide qui est une force chez eux. Venant souvent au Maroc, toujours dans les mêmes lieux, le taxi qui nous emmène partout et qui nous connaît bien, nous a aussitôt appelés, nous proposant de venir chez lui. Evelyne: En dehors de la famille et des amis, nous avons eu beaucoup d’appels de gens qui nous connaissent là-bas et qui s’inquiétaient.
Christian : Là où nous étions, il n’y a pas eu d’énormes dégâts. Ce sont surtout les petits villages sur les hauteurs que nous connaissons bien et qui, pour certains, ont été totalement détruits… Sans compter qu’il n’y avait plus de routes pour aller vers eux. Evelyne : Et sans compter les morts, il y a u près de trois mille blessés et sur les trois hôpitaux il y en a deux de fermés, faute de personnel. Il a fallu monter des tentes pour créer un hôpital de campagne, pour les recevoir et les soigner. »
Nos amis ont quand même terminé leurs vacances avec malgré tout, quelques appréhensions. Evelyne nous avoue qu’au moindre bruit elle sursautait et que, même aujourd’hui rentrée à Toulon, elle a toujours ces bruits et ces images dans la tête. Mais déjà, tous deux sont prêts à retourner dans ce pays qui reste le pays de leur cœur.
Propos recueillis par Jacques Brachet Photos Evelyne Arnaud
L’association Sport Adapté Santé 83 créé en Juillet 2020 par Cécile Limier,professeur de Karaté-Do ainsi que le tai-chichuan depuis de nombreuses années, éducatrice spécialisée de formation. Elle tenait son assemblée générale ce samedi, salle d’Amitié à Six-Fours. L’association propose une activité physique et sportive à visée préventive, dans un objectif de développement, de maintien ou de restauration de l’autonomie des personnes par le biais de diverses prestations comme des cours collectifs, des ateliers thérapeutiques et d’accompagnement, avec le réseau CapSein qui a en charge les femmes atteintes de cancer du sein, des ateliers de sensibilisation sur des thématiques de santé publique, des ateliers de sport santé. Cette année l’association s’est très largement déployée, avec le maillage de partenariats au sein du tissu associatif local, en étroite collaboration avec la Maison de Santé Pluri-professionnelle de Six-Fours, la Maison Sport Santé 83 Toulon/La Seyne, le CDOS 83, Asalée, CPTS Var ouest, le Centre AlterEgo, diverses associations locales, institutions médico-sociales, Résidences autonomie par exemple mais également avec l’Institut de Formation de Soins Infirmiers d’Ollioules, avec des interventions ponctuelles pour présenter le «sport sur ordonnance» auprès des élèves infirmiers (2ème année),ce qui atteste d’ailleurs d’une volonté d’ouverture dans ce domaine.
L’année 2022-2023 a été marquée par un important dynamisme avec l’organisation de neuf ateliers sport-santé, deux stages de self défense au féminin, dix ateliers thérapeutiques, effectués en partenariat avec le Réseau Cap sein, la participation à treize évènements, traitant de l’éducation du patient, la sensibilisation à de problématiques de santé publique (lutte contre le cancer du sein, lutte contre le cancer colorectal, et les maladies cardio-vasculaires..), des journées des droits des femmes, etc. Organisés dans le cadre de la politique de la ville ou via des associations locales. Le public concerné se compose de102 adhérents, dont 80 femmes et 22 hommes, issus de Six-fours et la Seyne-sur-mer, un chiffre en progression par rapport à l’an dernier. Il est composé d’un quart de personnes salariées, et ¾ de personnes retraitées, sans emploi, ou en situation d’invalidité. Ce public présente le plus souvent des maladies chroniques (troubles cardio-vasculaires, pathologies respiratoires, diabète de type 2, cancer et fibromyalgie, troubles musculo-squelettiques).Mais il se compose également de personnes en bonne santé, convaincues des bienfaits de l’activité physique dans la vie quotidienne.
Grâce à un travail remarquable Cécile Limier, grâce à son travail, son professionnalisme, son éternel sourire et son énergie, a su rassembler autour d’elle beaucoup de bénévoles mais elle est également suivie par le Dr Stéphanie Guillaume, adjointe à la santé de la ville de Six-Fours et de son maire, Jean-Sébastien Vialatte, Jacques Boyaval, coordinateur de la Maison de Santé de Six-Fours, Nicolas Durand, kinésithérapeute, Béatrice Métayer, Coordinatrice, chargée de mission santé de la ville de Six-Fours, Patricia Mancini, organisatrice des salons de la femme et du bien-être, Christine Castello, présidente de CapSein… Tous sont toujours là, présentes, autour de Cécile, formant un groupe soudé et suivant tous le même chemin en faveur de la santé d’autrui.
« Octobre Rose » n’étant pas loin, le Dr Guillaume et Béatrice Métayer en ont annoncé les grandes lignes dont nous avons déjà parlé et sur lequl nous reviendrons. Un nouveau conseil d’administration a été élu : Christine Charton – le docteur Martine Audibert – Marie Limier – Lise Limon – Henriette Marchetti – Christine Richon – Marie-Diane Tassy – Michel Lendi – Louis Wan Der Heyoten – Monique Brachet – Véronique Pechuzal – Agathe Elia. Et tout se termina dans la joie, les sourires, la communion et la satisfaction d’être tous à l’unisson de beaux projets et d’être tournées dans la même direction : une santé chère à tous.
Comme l’an dernier, Jean-Sébastien Vialatte, maire de Six-Fours et son adjointe à la santé, le Docteur Stéphanie Guillaume, ont reçu à la Maison du Cygne, tous les nouveaux arrivants des divers corps de métiers tournant autour des métiers du médical, afin de les présenter et surtout de montrer le constant travail – ce pourrait être de l’acharnement ! – à inviter ceux-ci à s’installer à Six-Fours. Et ça marche, puisque, suite à l’ouverture de la maison de santé installée face à la mairie, ce cabinet de soins de première urgence est devenu en quelques mois un lieu où nombre de patients viennent rencontrer les médecins installées (Voir notre article du 6 juillet). Cette année encore Le Dr Guillaume a pu convaincre nombre de médecins à rejoindre Six-Fours, ce qui a permis à ce colloque de faire connaissance avec eux. Par ailleurs, le maire et son adjointe ont annoncé de nouveaux locaux médicaux qui ouvriront bientôt à la place de l’ancienne police municipale. Six-Fours devient donc un lieu où l’on peut se faire soigner sans parcourir des kilomètres ni attendre des mois.
Au cours d’un sympathique cocktail, le Dr Guillaume a présenté les nouveaux venus qui, aussitôt, ont déjà pris contact avec les personnes présentes. Ce qui a aussi permis à chacun de rencontrer tout le monde et faire connaissance. Aujourd’hui se prépare, comme maintenant chaque année « Octobre Rose » Avec toute une série d’événements. « Octobre rose », est le mois national dédié au cancer du sein, celui-ci étant le plus fréquent chez la femme : il représente selon l’Institut national du cancer 33 % des cas de cancers féminins. Mais s’il est pris à temps, nombre de femmes peuvent s’en sortir. Et on a pu voir, tout au long de ces deux dernières années, suite à un grand élan de solidarité, les résultats magnifiques qui ont permis à de nombreuses femmes de revivre une vie normale. Ce sera donc partout en France que dès le début Octobre verra se multiplier de nombreuses manifestations, Six-Fours n’étant pas la dernière à y participer. En voici le programme sur lequel nous reviendrons car entretemps des dates pourront s’y ajouter.
– Mercredi 4 octobre : Echappée Rose en partenariat avec la clinique du Cap d’Or. – Mercredi 11 octobre :Evasion Rose à bord de voiliers – Croisière de Bandol aux Embiez – Mercredi 18 octobre : Journée « Pointus Roses » le Brusc – Partenariat avec les associations Lou Capian et les Rameurs du Brusc – Jeudi 19 octobre (date à confirmer) : Projection d’un film en partenariat avec le Six-N’Etoiles. – Vendredi 20 – samedi 21 – dimanche 22 octobre : « Défi d’Elles » Six Fours – Les Embiez – Samedi 21 octobre après-midi : Marche Rose (lieu à définir) – Mercredi 25 octobre : Baptême en Parachute ascensionnel – Partenariat avec Xtrem Base Nautique – Port Méditerranée – – Jeudi 26 octobre (date à confirmer) : Soirée Rose caritative
Comme on le voit Six-Fours vivra tout le mois d’octobre la vie en rose et vous convie à venir nombreux pour cette belle cause.
C’est le 29 août 1993 que notre ami toulonnais l’auteur-compositeur Fernand Bonifay est parti rejoindre tous les artistes à qui il avait écrit de si belles chansons comme « Maman, la plus belle du monde », « Jambalaya », « Petite fleur », « 24.00 baisers », « Arivederci Roma » et des centaines d’autres.
Dalida, Annie Cordy, Danielle Darrieux, Johnny Hallyday, Luis Mariano , Mouloudji, Dario Moreno, Gloria Lasso, Colette Renard, André Claveau, Bourvil, Georges Guétary, Marcel Amont… La liste est longue de nos chers disparus qui ont chanté Fernand. Mais d’autres, encore parmi nous (heureusement !) comme Pétula Clark, Hugues Aufray, Mireille Mathieu, Vincent Niclo, Eddy Mitchell, Thomas Dutronc, Michèle Torr, ont pris la relève. Quand la chanson est bonne, elle ne meurt jamais et renaît à chaque fois, toujours aussi belle. Surtout si, comme Andrée Bonifay, sa cousine fait tout pour qu’on ne l’oublie pas, en ayant créé l’association « Les amis de Fernand Bonifay », en organisant des repas, des spectacles, des conférences et en aidant de jeunes chanteurs comme Jimmy Bregy (Photo) qui, grâce à elle, ont pu chanter au Théâtre Galli de Sanary. Ou encore en éditant un CD des chansons de son cousin chantées par la jeune génération varoise. Pour ce trentième anniversaire, elle ne pouvait donc pas passer à côté et organise, le 4 septembre au restaurant l’Escale aux Sablettes, une belle soirée faite de joie et d’émotion, d’abord parce à qui le public sera reçu par le maître des lieux, Bernard Benet, qui fut un ami de Fernand et avec qui il organisa « Le tiercé de la chanson » dont ce dernier fut le président du jury en 91 et 92 un peu avant sa disparition. La soirée débutera à 19h par une messe dite par Laurent Lenne, qui a la singularité d’être auteur, compositeur, chanteur… et prêtre ! A 20h un repas sera servi, suivi d’un concert où de jeunes chanteurs varois viendront rendre hommage au poète en interprétant ses chansons Par contre, il vous faudra réserver au 06 60 39 43 33 ou par mail à : amis.fernand.bonifay@gmail .com (30 € le repas). 30 ans déjà… On se souvient
Déchaîné !!! Notre ami Jean-Christophe Spinosi était déchaîné pour fêter ce dixième anniversaire du festival de la collégiale ! L’ayant rencontré la veille, tout à son excitation il m’avait résumé ce concert mais c’était au-delà de ce qu’il m’avait raconté. Tout d’abord il arrive sur scène après que tous ses musiciens se soient installés et c’est déjà une ovation d’un public qui a investi le lieu. Souriant, sautillant, on le sent prêt à nous proposer un spectacle incroyable, original, avec tous les invités qu’il a réunis. Il a décidé de nous offrir un voyage à travers la France, l’Italie, l’Egypte, l’Argentine, Cuba… Bien sûr Haendel et Vivaldi, ses compositeurs de prédilection, ne seront pas oubliés, interprétés par son orchestre et la voix ample et généreuse de Margherita-Maria Sala qui va jouer un duo d’amour et d’humour avec le maître, s’envoyant des œillades, se frôlant, s’embrassant. On sent entre eux une complicité incroyable. Il ira jusqu’à lui faire chanter du Monteverdi… en salsa ! Fallait oser !
Mais les surprises s’enchaînent car il a invité deux musiciens qu’il a connus en Egypte avec qui il a joué : Mohamed Abozeky qui joue de l’oud et John Samir qui joue du ney. Tous deux, accompagnés au violon par Jean-Christophe, nous emmènent aux fins fonds de la naissance de la musique, sur des rythmes arabisants ensorcelants. N’oublions pas le flûtiste Jean-Marie Goujon, qui nous a offerts de brillants solos.Parmi les surprises, notons aussi une très belle version de « The girl from Ipanema » que Margherita-Maria chantera sur des rythmes brésiliens avec des poses et des regards langoureux. Autre moment inattendu que celui où il interprète un extrait des « Quatre saisons » de Vivaldi … sur des rythmes cubains. Encore un très beau moment de communion avec le public lorsque Jean-Christophe entame au violon, accompagné de l’accordéoniste Alexis Lambert, la chanson éternelle de Prévert et Kosma « Les feuilles mortes » et qu’il fait chanter la salle qui connait cette chanson par cœur. Et il terminera sur un débridé « Joyeux anniversaire le festival de la Collégiale » qui fera lever tout le public sous une standing ovation bien méritée.
Après cette performance, on retrouvait le maître autour d’un somptueux gâteau, avec le maire, Jean-Sébastien Vialatte, l’adjointe à la culture Fabiola Casagrande, que Jean-Christophe coupa et distribua lui-même. Puis ce fut la ruée, d’une part sur le buffet, comme toujours pour certains, mais aussi autour de Jean-Christophe qui aime ce moment de communication avec ce public qu’il aime et qui le lui rend bien. On se souviendra longtemps de ce moment suspendu dans la chaleur de l’été. Et on est prêt pour dix ans encore à venir !