Archives pour la catégorie Mer

Découvrez le sentier archéologique d’Olbia

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Le sentier sous-marin archéologique d’Olbia est le premier sentier archéologique créé en FranceLes vestiges du quai romain font face au site archéologique d’Olbia, forteresse grecque devenue romaine. La ballade permet de déambuler au milieu d’énormes blocs de pierre. Arrivé au bout du quai, on découvre une vaste étendue de blocs en vrac. Des traces d’assemblage comme des trous en queue d’aronde et des incrustations de plomb qui permettaient de tenir les blocs entre eux. Nous sommes sur le « môle », zone de déchargement des navires. Quelques coups de palmes supplémentaires et nous sommes au-dessus d’une Tartane. Elle a fait naufrage dans les années 1860, chargée de blocs de pierre massifs et aujourd’hui encore bien rangés. Trois mètres de fond : pas besoin de descendre pour admirer cette épave dont le bois est encore visible à l’arrière.
De retour vers la plage, le paléo-tombolo, socle rocheux qui abrite une vie très riche.
À quoi va servir le financement ?
L’AREVPAM a commencé à promouvoir et à développer le sentier sous-marin archéologique d’Olbia à partir de 2009. Elle a créé le sentier sous-marin archéologique d’Olbia autour des vestiges immergés. Depuis 2012, plus de 1000 personnes tout public et plus de 200 scolaires sont accueillis tous les ans. Depuis 2013-14 nous n’avons pas obtenu de subvention pour l’amélioration du sentier et le renouvellement des panneaux, bouées immergées, etc.
Nous avons besoin de renouveler les panneaux suite aux tempêtes, à l’usure, etc.
Nous souhaitons aussi installer des ancrages écologiques.
Aidez nous à financer notre campagne crowdfunding pour le renouvellement du sentier sous-marin et la randonnée palmée.

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À propos du porteur de projet et pour en savoir plus :
L’AREVPAM est une association hyéroise de Recherches, Études, et Valorisation du Patrimoine Mondial, association loi 1901 d’intérêt général agréée Éducation Nationale.
Elle est composée d’archéologues, de professionnels de la plongée et de photographes et a déjà de belles réalisations à son actif : création de deux sentiers de randonnée palmée : l’un pour la valorisation des vestiges archéologiques d’Olbia, l’autre avec la remise à l’eau d’amphores à la Tour Fondue.
L’AREVPAM, ce sont aussi des recherches et des fouilles archéologiques sous-marines pour le DRASSM et des études historiques terrestres pour le Parc national de Port-Cros. Enfin, une part importante des activités consiste en médiation auprès des scolaires : patrimoine sous-marin, fortifications de la côte et des îles, plongée professionnelle et initiation à l’archéologie sous-marine sont au programme des écoliers et des collégiens.
Nicolas Ponzone, le président de l’AREVPAM, c’est aussi un passionné d’histoire et d’archéologie mais aussi de photo sur et sous l’eau.
Juillet, Août le sentier archéologique sous-marin est ouvert et gratuit pour tous !
www.sentiersousmarin.frwww.arevpam.org 

Toulon – Musée de la Marine
« 1914-1919, la Grande Guerre en Méditerranée »
9 septembre au 8 mai

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Si l’on a beaucoup parlé, écrit, exposé sur la guerre de 14/18, peu de choses ont été faites autour de la Marine et de cette guerre qui s’est déroulée sur le pourtour de la Méditerranée.
C’est aujourd’hui chose faite, grâce au Musée de l’Histoire Maritime de St Tropez et de son conservateur Laurent Pavidis c’est chose faite avec cette exposition qui s’est déroulée en Mai-juin de cette année.

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Et voilà que grâce à Christina Baron, conservatrice du Musée de la Marine de Toulon, cette exposition initiale s’y installe jusqu’au 8 Mai, augmentée de nouveaux documents issus des fonds propres du Musée (affiches, photos, journaux, médailles, manuscrits, tableaux, objets, maquettes, documents officiels ou « secret défense ») et du Conservatoire de la Tenue, sis à l’Arsenal de Toulon, musée orienté vers les costumes, qui a prêté diverses tenues de marins.

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« L’on connaît tout ce qui s’est passé sur les fronts nord et ouest mais en fait, on connaît peu le rôle fondamental qu’a joué la Marine sur le pourtour de la Méditerranée durant cette guerre – nous explique-t-elle : le blocus, le ravitaillement, le transport des troupes, les sous-marins… C’est aussi des histoires individuelles d’hommes, de matelots engagés qui sont restés anonymes. D’ailleurs cette exposition est ponctuée de destins de marins ».
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Ainsi a été imaginée pour les visiteurs, une grande fresque chronologique qui permet de connaître ce qu’a fait la Marine avant 1914 jusqu’à la fin de la guerre. Il suffit de suivre cette frise pour découvrir les faits d’armes, les bateaux ayant participé à cette guerre, qu’ils soient bateaux de guerre, de pêche, de commerce car tous ont été mis à contribution. Et les femmes ne sont pas oubliées dans ce drame puisqu’elles ont dû remplacer les hommes partis au combats, qui n’en sont pour beaucoup pas revenus.

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Ainsi, voit-on, reconstituée en maquettes, une partie de la Flotte avec les unités d’importation, le Bouvet, le Jeanne d’Arc, le Ville de la Ciotat, le croiseur-cuirassé Foudre, les sous-marins et les bateaux de pêche.
Ainsi redécouvre-t-on les costume de travail des matelots, les uniformes des premiers maîtres, des capitaines de frégate, des fusiliers maris.

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Ainsi peut-on visionner un film tourné en 1917 à la gloire des sous-maris allemands, et admirer une superbe maquette du paquebot poste la Plata, des Messageries Maritimes.
Les tranchées aussi ont existé sur le Front d’Orient et un diorama nous les fait découvrir.
Des cartes nous présentent les lieux stratégiques mais une, particulière nous montre les 40 principales épaves qui ont fait le plus de morts. Mais on en dénombre trois fois plus.
Christina Baron nous a fait revivre cette épopée méditerranéenne avec talent et l’exposition est vraiment passionnante, étonnante.

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Le public qui aime l’Histoire, y trouvera son compte et cette exposition a également été conçue pour les scolaires qui devraient, plus que dans un livre, se rendre compte de ce qu’a été cette guerre, pas si lointaine de nous et comment la Marine a contribué à la gagner.
Elle rend bien sûr aussi hommage à tous ces marins , quelques 500.000 hommes courageux et anonymes qui sont morts pour la France.
A découvrir jusqu’au 8 mai.

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Jacques Brachet

« Les Îles de Sabine » br> Un carnet de mouillages dans les Îles d’or.

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Nombreux sont ceux qui vous ont présentés des journaux de bord, des conseils judicieux pour découvrir Porquerolles, Port Cros et le Levant.
Personne n’atteint la réussite de Sabine dans ce domaine.
Tout d’abord l’ouvrage est beau et c’est important car il vous incite à l’ouvrir et, immédiatement après avoir franchi les premières pages, à découvrir tout ce que l’auteur, véritable artiste marine, veut vous faire connaître de ces lieux paradisiaques traduit par ses aquarelles d’une grande sensibilité.
Mais ce n’est pas que cela, c’est aussi très gentiment proposé, tout ce que vous pouvez faire avec votre bateau et tout ce qu’il ne faut pas faire risquant de détruire ne serait-ce qu’une minime partie du biotope.
Séduit par une présentation didactique vous ne pouvez que suivre ces directives nécessaires. Par exemple comment mouiller votre bateau sans arracher les posidonies, ce poumon de la mer ?

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Dans mon cas, il m’a été possible de revivre des moments inoubliables, des aventures et quelques anecdotes picaresques vécues dans les « Les Îles de Sabine ».
Le Langoustier, ce sont mes premières recherches archéologiques sur une épave antique située au milieu de la baie. Au large il y a l’épave d’un sous-marin de poche allemand coulé lors du débarquement de Provence. Il est peu connu car il y a 80 mètres de fond.
La pointe d’Escampobariou, il m’est arrivé de la franchir en route sur Toulon alors que, plongeur dans la marine, il y soufflait un mistral violent. C’est au cours de l’un de ces passages alors que j’étais à la barre de la VP 771 du GERS que j’ai été guéri totalement du mal de mer, selon une méthode virile mais efficace.
À la pointe Prime, dans peu de fond, j’ai pêché des rougets que nous accommodions selon une recette porquerollaise » Le rouget sauce foie » car c’est ainsi que les gens de l’île en sont friands.
L’Alycastre et son dragon qui cache l’épave de la Tempête, une canonnière servant de cible qui repose là, ayant largué ses amarres sous la canonnade.
Àu large de l’Oustaou de Diou, se trouve une épave, connue seulement par un corailleur, le British Monarch, un cargo coulé par uns sous marin allemand en 1917. Mais il y a 100 mètres de fond.
À la Galère, j’ai fais des recherches archéologiques sur ce qui pouvait encore rester du village antique des potiers. J’y ai trouvé nombre de tessons cassés par les tempêtes. Au large j’ai souvent plongé sur les grandes épaves du Donator et du Grec. Sur le Donator nageaient des liches dans le bleu autour du mat encore en place dans les années 50.
Les Mèdes, ces rochers au pied desquels il y a, coté nord, les restes d’une cargaison de tuiles romaines provenant d’une épave. Juste à côté devant la Pierre Ponce, il y a eu longtemps un moteur d’avion, certainement un B 26 Marauder et qui en est reparti un jour dans le filet d’un chalut. Il y avait autour des restes de fusils certainement destinés à la Résistance.

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Je ne vais pas vous en dire plus, Sabine le fait beaucoup mieux que moi. Pour ce faire, vous pouvez consulter son site sur www.atelierdesabine.com.
Mais dites-vous bien que si vous voulez naviguer autour des Îles d’or ce document en plus d’être agréable vous sera indispensable.
Vous le trouverez à l’Atelier de Sabine.
Ou alors, vous pouvez lui en faire la commande par chèque de 31 € (25 € + 6 € de port) adressé à :  Sabine Chautard – Rue joseph Pellegrino – 83400 – Porquerolles
Sur votre demande elle vous dédicacera son ouvrage.

Gérard Loridon

IFREMER La Seyne
Carole MAGNIER nous présente Ariane

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Cette belle marseillaise de 32 ans qu’est Caole Magnier est ingénieur mécanique au Centre Ifremer de la Seyne sur mer.
Eh oui, c’est une femme et elle est tout aussi capable qu’un homme.
« Mesdames, aime-t-elle à dire – il n’y a aucune raison objective d’hésiter à vous lancer. Les seules limites que vous rencontrerez seront celles que vous consentirez à vous mettre ».
Belle maxime pour celle que nous avons rencontrée pou vous la présenter et qu’à son tour elle nous présente son dernier bébé  prénommé Ariane.
Après un bac S tout à fait classique, elle a fait prépa et suite à un concours, elle a  intégré l’Ecole d’Ingénieurs de Marseille. En option 2ème et 3ème année, grâce à ses professeurs, elle a appris à aimer la mécanique. Elle a alors passé un master en recherche mécanique des matériaux et structures et en parallèle, présenté une thèse en bio-mécanique sur la dégénérescence des disques inter latéraux !

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« Je me suis rendu compte que la recherche ne me correspondait pas vraiment et j’ai dévié vers le milieu ingénierie. J’ai passé quatre ans dans une entreprise spécialisée dans le nucléaire avant d’entrer à Ifremer la Seyne, voici deux ans ».
Cela a étonné beaucoup de gens qui pensent que ce sont des métiers d’homme alors que ce n’est pas un métier de force mais d’intelligence et de connaissances.
« Je pense que c’est un problème culturel dû à une éducation stéréotypée et que les jeunes filles n’osent pas se présenter dans ce genre de métier. Cela dit, il y a quand même 30% de femmes qui l’exercent ».
d’ailleurs dans ce lieu environné… d’hommes et de sous-maris jaunes, elleest comme un poisson dans l’eau !
En dehors du Nautile qui a presque son âge, elle nous présente donc sa famille : Astérix et Idéfix, deux engins autonomes qui ont pour mission de récupérer toute une foule de mesures acoustiques. Il y a encore le Victor 6.000. Tous sont faits pour les mêmes choses à des niveaux différents.

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Et voici son dernier bébé : Ariane, qui vient d’être révélé au monde :
« Vous noterez qu’on lui a donné un prénom de femme ! Il peut aller jusqu’à 2.500 mètres de profondeur. Il est équipé de capteurs qui permettent toutes sortes de mesures. Il est conçu pour récupérer des sédiments, de la faune, de la flore, en fait, tout ce qu’on peut trouver sous l’eau. Il est muni d’une caméra, d’un appareil photo avec lesquels on peur créer une mosaïque regroupant des photos en trois D donnant un schéma précis des fonds sous-marins ».
Elle regarde en souriant, son bébé jaune, le caressant et montrant ses qualités avec fierté.
« En fait, c’est comme un bébé – nous avoue-t-elle – et à chaque fois f c’est très émouvant de voir naître ces engins, de les voir grandir, évoluer. Lorsqu’ils sont endommagés on est attristé. C’est vrai, il y a un lien affectif qui se noue ».
Et comme toute mère, aujourd’hui, elle est prête à le voir, sinon voler de ses propres ailes, partir vers les profondeurs marines pour faire ce pourquoi il a été conçu. Mais elle sait qu’il réapparaîtra de temps en temps pour le soigner, le bichonner, lui redonner un peu de jeunesse.
C’est peut-être ce côté affectif qui la différencie des hommes mais Carole Magnier est un sacré bout de bonne femme qui sait ce qu’elle veut, ce qu’elle aime et qui excelle dans cette passion qu’elle s’est choisie.

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HROV Ariane,
C’est donc le nouveau sous-marin hybride de l’Ifremer
Avec l’arrivée du HROV Ariane (Hybrid Remotely Operated Vehicle), la famille des engins sous-marins de l’Ifremer s’agrandit ! Ce véhicule compact – sa taille est comparable à celle d’une voiture citadine – offre des possibilités de déploiement nouvelles en mode télé-opéré ou autonome jusqu’à 2500 mètres d’immersion, à partir de navires côtiers ou hauturiers. Ariane pourra réaliser des missions d’intervention, d’observation et de cartographie des fonds marins, y compris dans les reliefs sous-marins difficiles de type canyon sous-marin ou falaise.
Les essais en mer du HROV Ariane vont se poursuivre pendant toute l’année 2015, au travers de quatre campagnes en mer, alternativement sur les navires océanographiques Le Suroît et L’Europe. L’objectif est d’aboutir à un système opérationnel capable d’assurer des campagnes scientifiques en 2016.
L’Ifremer a engagé le développement du HROV Ariane en novembre 2010. Ce nouvel engin complète toute la gamme des technologies sous-marines de l’Ifremer. Il est souple, flexible et permet des interventions plus rapides.
Le HROV Ariane prend en compte les besoins émergents, notamment liés à la réglementation, par exemple la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (DCSMM), les  Aires Marines Protégées (AMP), la Directive Cadre sur l’eau (DCE) mais aussi les observatoires sous-marins, les chantiers côtiers, l’exploration de la biodiversité à proximité de falaises, etc.
Le HROV Ariane met à disposition de la communauté scientifique un moyen d’intervention, d’inspection et de cartographie haute résolution, optimisé en terme de souplesse et de coût d’exploitation. En effet, le HROV Ariane est optimisé en coût d’exploitation par rapport aux solutions plus classiques. Il  est complémentaire des engins d’intervention profonds existants (Nautile, Victor 6000…) mis en œuvre à partir de grands navires hauturiers, dont la programmation et les coûts ne correspondent pas aux nouvelles demandes d’interventions rapides dans le domaine côtier.

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L’originalité de sa conception hybride, brevetée par l’Ifremer et développée au sein de son Centre Européen de Technologies Sous-Marines (CETSM), a retenu l’attention de partenaires industriels pour des usages allant au-delà du domaine scientifique.
Le baptême officiel du HROV Ariane aura lieu jeudi 23 avril 2015, au Centre Ifremer Méditerranée, à La Seyne-sur-Mer, en présence des organismes qui ont contribué au financement de l’engin : l’Union européenne (fonds Feder), la Région Provence Alpes Côte d’Azur, le Conseil Général du Var, la Communauté d’Agglomération Toulon Provence Méditerranée et l’Ifremer.

Jacques Brachet
Photos 1 à 5 : Monique Brachet
Photos 6 à 8 : Ifremer – Olivier Dugornay

 

MSC CROISIERES : Les bateaux s’agrandissent !

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On a rarement vu ça : couper en deux un bateau (et pas un pointu !) et une fois coupé, insérer un morceau entre les deux partie et ressouder !
Cela semble à la fois simple et bizarre à lire mais c’est quand même une prouesse technique inédite et un immense jeu d’ingénierie que cette façon d’agrandir un bateau de croisière !
C’est ce que MSC (Méditerranée Shipping Compagny) Croisières appelle le programme Renaissance.
Un programme qui se fera sur quatre navires ( Armonia, Sinfonia, Opéra, Lirica) d’un montant de 200 millions d’Euros.

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Pour être un peu plus technique tout en restant compréhensif, sachez que les navires sont donc divisés en deux, qu’une partie est éloignée de 30 mètres sur des rails afin d’insérer entre les deux un nouvel élément de 2.200 tonnes et de 24 mètres de long. Puis les trois éléments sont rapprochés et ressoudés entre eux. Cette opération s’est faite en cale sèche sur les chantiers de Fincantieri à Palerme, en Sicile. Cela a duré un an.
C’est ainsi que nous étions invités à Marseille pour découvrir le premier vaisseau à avoir été rénové et que l’on a inauguré avant son départ pour Carthagène, Gilbralter et, en six étapes rejoindre Las Palmas.

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En quelques chiffres, le bateau mesure 274,9 mètres de long, 28,8 mètres de large, 54 mètres de haut pour une jauge brute de 65.600 tonneaux. Il possède 13 ponts dont 9 pour les voyageurs, au nombre de 2.579, 3 piscines et pour vous servir, 721 membres d’équipages qui parlent toutes les langues dont l’Italien évidemment..
Si l’Armonia a pris la mer, les trois autres navires seront prêts à le faire durant l’année 2015.
Bien entendu, ces bateaux agrandis et rajeunis possèdent toutes les innovations techniques et le projet de MSC ne s’arrête pas là puisque, hormis ces rénovations, la flotte s’agrandit de quatre naviresqui  sont en train de naître, deux aux chantiers de St Nazaire, deux aux chantiers de Fincantieri.
Reçus par le directeur de MSC Croisières France-Belgique-Luxembourg, M Erminio Eschena, celui-ci nous a affirmé la dimension ludique « vacancière » de son entreprise tournée vers le loisir familial même si, tout de même, la clientèle visée reste haut de gamme. Tout a été conçu pour le confort et le plaisir, du casino et des salles de restaurant agrandis à la salle de spectacles en passant par le dance floor, de nombreux lieux de détente, dont des salles de soins et de sport, hammam, esthétique…  70% des cabines possèdent des balcons, elles sont au nombre de 94, ce qui est inédit sur ce genre de bateaux et l’accent a été mis sur les enfants avec des lieux aménagés, des « baby clubs », sponsorisés par Lego et Chicco, des lieux pour les jeunes et les ados, une salle de vidéo, une librairie.

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Il faut savoir que Marseille est devenu une escale stratégique puisque 1 million 400.000 croisiéristes y embarquent.
En 2004, MSC Croisières transportait 80.000 passagers par an. Aujourd’hui le chiffre et de 40.000 passagers… par jour ! et d’ici 2022, la flotte aura doublé., ce qui signifie 3 millions 400.000 croisiéristes chaque année.
Les repas au restaurant restent très italiens et méditerranéens et, pour l’avoir appréciée, l’on peut vous dire que la préparation est de grande qualité, tout comme les vins qui accompagnent les mets. Tous les plats chantent l’Italie : Portofino, Chianti, Capri, Toscana. Noms italiens que l’on retrouve aussi tout au long du bateau pour nommer les différents lieux. Nous sommes vraiment en « Armonia Italiana », tout comme son directeur général qui est napolitain et nous dit apprécier plus que tout la musique italienne, grand ou petite !

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Une grande soirée de gala et un feu d’artifice ont dignement inauguré cette première croisière sur ce bateau nouvelle génération qui levait l’ancre vers 23 heures… sans nous hélas !
Mais nous aurons vécu, durant une journée, une « vie de bateau » !

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Reportage Monique Scaletta & Jacques Brachet

Gérard LORIDON à BANDOL

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Aristote à dit :
« 
Il y a trois sortes d’hommes,  les vivants,  les morts et ceux qui vont sur la mer »
Mes amis Patrick Mouton et  Elie Boissin tous deux membres du Cercle des Auteurs Bandolais ont cru bon d’ajouter : « Il est bien gentil le Grec, mais il y a nous ! Ceux qui vont sous la mer ! »
C’était aussi le cas d’Alexandre le Grand, un célèbre pionnier de la plongée sous marine en 324 av J.C.
C’est pour cela que je me suis intéressé à ce personnage dont on ne sait pas de quoi il est mort malgré les avis se voulant éclairés des Grecs, des Anglais, des Américains…Va savoir comme on dit sous le tamaris du Brusc
J’ai ma théorie qui, comme ce que je raconte ou écris souvent,  est beaucoup plus pragmatique, frappée d’un bon sens réaliste certain.
Je vous invite donc à partager mes assertions péremptoires le 17 Octobre à la salle Pagnol, à Bandol, lors de la semaine de la science organisée par le CAB, notre association, comme indiqué sur l’affiche ci-dessous
Venez nombreux, vous serez les bienvenus.

Gérard Loridon

La Poste met à l’honneur la Marine Nationale à Toulon

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Vendredi 18 juillet sur la Base navale de Toulon La Poste du Var a présenté son « prêt-à-poster » consacré à la Marine Nationale en présence du Capitaine de corvette Brunet du CIRFA*, du Capitaine de frégate Lucas, chef de la CEPHISMER, et de M. Levassort, Directeur commercial du Réseau des bureaux de poste du Var.
C’est la seconde fois que La Poste réalise, en partenariat avec la Préfecture Maritime et la
CEPHISMER (cellule de plongée humaine et d’intervention sous la mer de la Marine), un lot de prêt-à-poster (PAP) consacré à la Marine Nationale à Toulon.
En effet, la première collaboration date de 2010, année du centenaire de la base aéronavale de Hyères – Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées
La série est constituée de 4 enveloppes pré-timbrées illustrées par le porte-avions Charles-de-Gaulle, le Rafale, le scaphandrier en « Newtsuit », et des plongeurs en action.
Ces PAP mettent à l’honneur les forces de la base navale varoise ainsi que le scaphandre« Newtsuit », fleuron de la Marine, qui prendra sa retraite en fin d’année. Chacune de ces
enveloppes porte le timbre de Toulon lancé en 2008 par La Poste.

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Edité à 5000 exemplaires, ces PAP seront mis en vente, au prix de 3,90.
La série est constituée de 4 enveloppes pré-timbrées illustrées par :
– le porte-avions Charles-de-Gaulle en mer
– le Rafale saisiné en mer
– le scaphandre atmosphérique Newtsuit 1993-2014 en profondeur
– les plongeurs en action.
Ces Prêt-à poster seront commercialisés dans les 12 communes de l’agglomération Toulonnaise, sur 17 principaux bureaux de poste concernés de Toulon, la Seyne, la Garde, le Pradet, la Valette, Hyères, Carqueiranne

LA SEYNE – Au Musée de Balaguier
Les Premières RENCONTRES du PATRIMOINE MARITIME

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Ces Rencontres, comme le nom l’indique, sont organisées pour rassembler le plus grand nombre de personnes  passionnées par les thèmes liés à la mer.
Pour ce faire l’association « Amis du Musée Balaguier » invite dans l’enceinte du musée les participants qui vont permettre d’échanger, de vivre des moments de passions et intérêts communs  tout en respectant à la fois les lieux et le règlement intérieur du Musée.
Le Musée est assuré d’une présentation très correcte, gérée par des artistes et esthètes  d’où une tenue de stands et des emplacements parfaite.

Inauguration le samedi 5 juillet à 11 H , Corniche Bonaparte-83500 La Seyne sur mer

Présentation de l’association organisatrice « Amis du Musée Balaguier », association présidée par son fondateur Alain Nonn.
Livres  et dédicaces d’auteurs  – Livres d’occasion, brocante marine, gravures
Association des Amis du Musée National de la Marine – Associations locales ou régionales liées au thème de la mer
French Lines (Le Havre) – L’Office de tourisme de la ville du Havre
Nombreux stands –Expositions (Les Argonautes-Les Cahiers seynois de la mémoire – L’Office seynois de la culture et des arts – Le Square des artistes ….

Animations
Inauguration le samedi 5 à 11 h : Spectacle «Pirates» par « Les Frères de la Côte » . Avec inauguration le samedi matin  et présentation de l’association organisatrice présidée par son fondateur Alain Nonn

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La Rade-77 Rue Victor Gellu – 83500 La Seyne sur mer

Gérard Loridon

Tôle à l’eau en Corse par Stéphane Le Gallais

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Que vous lisiez des revues spécialisées en plongée sous-marine ou que vous arpentiez les festivals d’images en Corse, vous découvrirez sûrement des photographies de Stephan Le Gallais. Des épaves des avions de la seconde guerre mondiale aux galions du XVIème siècle en passant par des rencontres toujours magnifiques et surprenantes avec la faune et la flore, les fonds marins corses n’ont pas de secrets pour ce passionné originaire de Bretagne. Son plus grand plaisir ? Nous faire partager ses découvertes, souvent inaccessibles pour les non-initiés, en les photographiant et filmant de manière authentique et esthétique. Un amoureux de la mer corse.

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Voici donc sa dernière réalisation dans sa série « Tôle à l’eau » une bande dessinée sur « La Corse : Trésor d’épaves ».
Prix : 15 € hors frais de port sur
www.isulasb.fr ou stephanneb@gmail.com

 

SANARY : LA COMMUNAUTE DES PECHEURS A L’HONNEUR

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Cette année, la communauté de nos pêcheurs est à l’honneur !
Pratiquée de longue date en Méditerranée, la pêche aux « petits métiers » est une pratique de pêche durable à différents égards.
Et c’est afin de vous faire découvrir quelles sont les spécificités de ces pratiques et plus encore, quels en sont les atouts pour le milieu littoral et les petits fonds si riches et diversifiés de nos côtes méditerranéennes, qu’ils ont plaisir de nous inviter au vernissage de l’exposition « Portraits d’équipages » de Robert Le Gall ce mercredi 28 mai à 18h à la Prud’homie des pêcheurs, dans le cadre de « Photo-pêche » du Festival “off” de la 4ème édition Photo ‘Med

 

 Elisabeth Tempier – l’Encre de Mer
269 Montée Soeur Vincent – Sanary
06 77 50 09 21 – etempier@free.fr
Sophie H-Marty – 06 74 04 00 69 – sophie.h.marty@wanadoo.fr
l’Encre de Mer http://www.l-encre-de-mer.fr