Archives de catégorie : Télévison

France Télévision : Fêtes en séries

Meurtres au paradis : L’étrange Noël de Debbie
France 2 – Mercredi 27 décembre à 21.10
Nouvelle enquête à élucider pour l’inspecteur Neville Parker et son équipe durant les fêtes de fin d’année pour cet épisode spécial de Noël

Debbie Clumson travaille pour une entreprise familiale dont le propriétaire est Gerry Stableforth. Lorsqu’elle est invitée à passer Noël aux Caraïbes, où réside la famille, elle est ravie de s’y rendre, même si son plaisir est un peu gâché par le fait que Dave, son fiancé, refuse de l’accompagner. Le soir de son arrivée, elle est surprise par un hurlement qui provient des jardins de la propriété. Accompagnée de Benjamin, le fils de Gerry, et de Riley, sa nièce, elle se rend sur les lieux et découvre avec effroi que Gerry est tombé dans un ravin. Ce dernier a le temps de prononcer quelques mots mystérieux avant de mourir. Le mystère s’épaissit davantage, lorsqu’arrivés sur les lieux, l’Inspecteur Parker et son équipe constatent que Debbie a disparu…

Avec : AvecRalph Little (Inspecteur Neville Parker), Don Warrington (Commandant Selwyn Patterson), Shantol Jackson (Sergent Naomi Thomas), Tahj Miles (Agent Marlon Pryce), Ginny Holder (Officier stagiaire Darlene Curtis) et Élizabeth Bourgine (Catherine Bordey)
Créateur : Robert Thorogood – Scénario : James Hall – Réalisation : Steve Brett


Tandem : Retour vers le passé
France 3 – Mardi 2 janvier à 21.10

Léa et Paul, amoureux, partent en vacances en famille dans la nouvelle maison d’Annie et Pierre. Loin de Montpellier et de la gendarmerie, ils comptent bien profiter de ce temps en famille. C’est sans compter la découverte d’un bras le long d’un chemin de randonnée qui vont les pousser à mener l’enquête… Il ne leur faudra que très peu de temps pour comprendre que ce membre est relié à un corps retrouvé dans les marais de l’étang de Thau. Les analyses révèlent que le corps est celui d’une femme nommée Ludivine Camus, ancienne amie de Léa, mais aussi ex-petite amie de Paul, décédée il y a maintenant vingt-huit ans. Pourquoi mettre ce bras sur leur chemin ? Dans l’ombre, quelqu’un joue avec eux et les manipule. Mais dans quel but ? Que cherche-t-il ? Se venger ? Faire éclater la vérité ? Pour résoudre cette enquête, Léa et Paul vont devoir se replonger dans leur passé et rouvrir l’enquête sur la mort de Ludivine Camus, qui avait été classée comme un suicide à l’époque

Avec : Astrid Veillon (Commandante Léa Soler), Stéphane Blancafort (Capitaine Paul Marchal), Alban Casterman (Lieutenant Célestin Morel), Nelly Lawson (Camille Barbier), Patrick Descamps (Colonel Pierre Soler), Titouan Laporte (Thomas), Sarah-Cheyenne (Alice), Isabelle Tanakil (Annie Soler), Marie Bernard (Appolline), François-Dominique Blin (Franck Marvaud), Damien Jouillerot (Fabrice Fournier, 50 ans), Charles Lelaure (Clément Chassagne), Manoëlle Gaillard (Hélène Chassagne), Alicia Mathenna (Justine Camus), Léa François (Anaïs Camus), Myriam Bourguignon (Elodie Fabre), Quentin Menard (Loïc Le Gall), Mathys Payet (Théo Briand), Charly Brault (Fabrice Fournier, 25 ans)
Réalisation : Astrid Veillon – Scénario : Anthony Maugendre

César WagnerÉpisode 8 : Un mariage, deux enterrements
France 2 – Vendredi 5 janvier à 21.10
Découvrez les nouvelles aventures du plus hypocondriaque des capitaines de police, qui avait réuni en moyenne 5,2 millions de téléspectateurs lors de sa dernière diffusion en janvier dernier. 

Mariage chez les Wagner. Marie-Ange, la mère de César, se marie avec Christian Haas. Alors que la fête bat son plein dans un château près de Strasbourg, un cadavre est retrouvé dans la chambre froide. César et son équipe mettent tout en œuvre, et dans la plus grande discrétion, pour trouver le coupable sans gâcher la fête. Une mission complexe puisque les principaux suspects travaillent pour l’entreprise qui organise l’événement, et dont la directrice n’est autre que la fille de Christian Haas…

Avec Gil Alma (César Wagner), Olivia Côte (Elise Beaumont), Etienne Diallo (Greg Rollot), Nadia Roz (Samia Belkacem), Amaury de Crayencour (Arthur Weiss), Joséphine de Meaux (Frédérique Koehler), Pierre Raby (Christophe Mondénian), Fanny Cottencon (Marie-Ange Wagner), Antonia de Rendinger (Philomène Fisher)…
En guestsSamuel Labarthe (Christian Hass), Karina Testa (Aida Cissé), Florent Peyre (Jean-Eudes de la Ferté), Pauline Bression (Victoire Hass)

GIL ALMA, OLIVIA COTE, AMAURY DE CRAYENCOUR, FLORENT PEYRE

France.TV.3
Meurtres à Font-Romeu

Béatrice de la Boulay, Stéphane Henon © Manuelle Toussaint

Samedi 23 septembre à 21.10 (90′ – Inédit)
La petite ville de Font-Romeu est sous le choc. Le père Baptiste vient d’être retrouvé assassiné dans le célèbre Ermitage, non loin du Centre national d’entraînement en altitude. Alors que le lieutenant Thomas Errelbaz, en charge de l’enquête, semble gérer les investigations de façon dilettante, sa collègue Julie Delpech, fraîchement arrivée de Paris, a à peine le temps de poser ses bagages. L’enquête mène les deux gendarmes à s’intéresser au célèbre centre sportif et à Christine, sa directrice… Mais une vérité vient redistribuer les cartes. À Font-Romeu, un individu mystérieux est bel et bien en train de régler de vieux comptes avec le passé.

Avec Stéphane Henon (Thomas Errelbaz), Béatrice De La Boulaye (Julie Delpech), Karim Belkhadra (Hicham Naouri), Carine Ribert (Evelyne Martenon), Mathilde Cerf (Lisa Orthiz), Anne Loiret (Christine Orthiz), Eric Savin (J-C Doumenic), Marie-Philomène Nga (Soeur Marie-Rose)

Auteurs : Olivier Berclaz & Laurence Lowenthal
Réalisatrice : Marion Lallier

Patrick PREJEAN s’embarque dans une scène de ménage !

Patrick Préjean, alias Jacky, Gérard Hernandez, alias Raymond

Cela fait des décennies que Patrick Préjean et moi entretenons une amitié fidèle… sans scène de ménage !
Que je suis sa carrière foisonnante de théâtres en plateaux de cinéma ou de télévision et jusque dans les vignes provençales, de rôles dramatiques ou comiques, classiques ou modernes, sans parler de ses nombreux doublages de films où sa voix est reconnaissable entre toutes.
Bref, une carrière bien remplie.
Et voilà qu’aujourd’hui on le retrouve dans la célèbre série de M6 « Scènes de ménages », où, s’il ne remplace pas notre regrettée Huguette, alias Marion Game, il devient le voisin de Raymond, alias Gérard Hernandez.
Bien entendu, j’ai voulu en savoir un peu plus sur cette arrivée dans cette série qui n’en finit pas de faire rire le public.

Les vieux copains trinquent à leurs retrouvailles
Rencontre à l’Opéra de Toulon avec Bernard Haller

« Alors Patrick, te voilà embarqué dans « Scènes de ménages » !
(Il rit) oui, avec des scènes mais pas en ménage avec Patrick Hernandez ! D’abord, je retrouve ce vieil ami avec lequel j’ai plaisir à partager l’écran.
Nous avions joué ensemble avec Annie Girardot dans « La vie de château » et nous sommes amis depuis longtemps. De plus, j’ai découvert une équipe bienveillante qui m’a très bien accueilli et très vite adopté. Je suis heureux d’être entré dans cette famille.
Quel est ton rôle ?
Je dois tout de suite préciser que je ne remplace pas Marion Game mais que je suis un vieil ami de Raymond qui vient habiter dans le même immeuble. D’ailleurs, je suis entré dans la série avant que Marion ne disparaisse. Elle était déjà malade mais on espérait qu’elle allait s’en tirer. Hélas, ça n’a pas été le cas. Du coup, mon personnage s’est étoffé.
Ce sont deux vieux amis qui se retrouvent, je viens habiter au-dessus de chez Raymond et nous passons notre temps à rigoler et à nous engueuler. Raymond a un caractère plus bougon et ombrageux que moi qui suis plutôt sympa mais je me fais chambrer par lui. Mais rien ne dit que je ne riposterai pas, que je n’aurai pas ma revanche !
En fait ce ont des scènes que l’on retrouve dans des couples comme chez des amis ou en famille.
Donc, dans la vraie vie, tout se passe bien entre vous ?
Oui, nous sommes très complices, nous aimons nous renvoyer la balle et même si les dialogues sont très précis, nous nous permettons de petites improvisations. Le réalisateur laisse tourner la caméra. Après quoi, il en fait ce qu’il veut !
Lorsque j’ai appris la nouvelle de la disparition de Marion, j’étais en plein tournage.

Dans les vignobles avec Bernard Lecoq, Ken Samuel, Kamel Belghazi et Jennifer Laurent dans « Une famille formidable »
Encore dans les vignobles du Théâtre dans la vigne de Marie-Christine Kemp où il jouait « La nuit des rois » de Shakespeare

Tu tournais quoi ?
« Cocorico », un film d’Hervé Julien avec Christian Clavier, Didier Bourdon et Sylvie Testud qui sortira en février 2024. Je dois dire qu’en lisant le scénario j’ai rarement autant ri et qu’on a beaucoup ri en le tournant. Je crois que ça va être très drôle et que ça fera rire le public autant que nous !
Il y a peu, tu as aussi tourné « Le défi de Noël » de Florian Hessique…
Oui, c’était l’année dernière et j’avais déjà tourné avec Florian « La légende », présenté à Cannes, en Italie, en Angleterre, à Los Angeles et qui a reçu quelques prix dont le meilleur second rôle… pour moi !
Là, il m’a proposé le rôle du Père Noël… Ça ne se refuse pas !
Je pense que Florian est un réalisateur talentueux qui devrait faire son chemin.
Tu fais toujours du doublage ?
Oui, j’en fais beaucoup. Les derniers : « Samouraï Academy », « Bugs Bunny », « Le Muppet Rock » et toujours « Titi et Grosminet ».
Figure-toi qu’à la convention du dessin animé, des gens sont venus me voir les larmes aux yeux pour me remercier. Et je te jure que je ne mens pas : j’étais ces jours-ci en vacances à Sète, je déjeunais dans un restaurant lorsque des gens se sont retournés et venus me voir pour me dire qu’ils avaient reconnu la voix de Sylvestre, alors qu’ils ne connaissaient pas mon visage ! Ça fait chaud au cœur.

Avec Annie Cordy dans « Les joyeuses commères de Windsor » du même Shakespeare. Retrouvailles après « Envoyez la musique »
Lors d’une de nos nombreuses soirées ensemble. La photo commence à dater…
A quand une nouvelle ?

Tu étais à Sète. Sais-tu que trois comédiens de la série « Une famille formidable » jouent dans la série « Demain nous appartient » : Kamel Benghazi, Jennifer Laurent et Alexandre Thibault ?
Pour les deux premiers, je le savais. Pour Alexandre je ne le savais pas. Mais je n’ai pas eu le temps d’aller les voir.
Bon, en dehors du cinéma, de la télé, des doublages… Et le théâtre ?
Figure-toi qu’il m’arrive une chose exceptionnelle. Je suis en train de lire un scénario tiré d’une pièce américaine de Jef Baron : « Visite à Monsieur Green ». La pièce devrait se jouer à Paris mais aujourd’hui… rien n’est signé ! Ce qui veut dire qu’elle risque de ne pas être jouée ou que je n’aie pas le rôle. Mais j’y crois tellement fort que je me suis jeté sur le scénario et que j’apprends le rôle ! C’est une chose qui ne m’est jamais arrivée, d’apprendre un rôle sans savoir si je le jouerais.
Mais je prends le risque car le rôle est magnifique.
Je croise les doigts ».

Propos recueillis par Jacques Brachet

Six-Fours – Six N’Etoiles
Laure PRADAL : la passion Doc

Après avoir quitté son Ardèche natale à 18 ans, Laure Pradal a fait des études scientifiques et d’enseignement math-physique, à Lyon, Nîmes, Montpelier. Suite à un déclic, une rencontre à la fac de lettres avec un réalisateur, elle décide de s’orienter vers le cinéma. Non pas de fiction mais de documentaire. Et la voilà qui va très vite réaliser des courts-métrages pour l’émission de « Strip Tease », émission venue de Belgique mais qui s’installe sur Canal Plus.
Ce sera le coup de foudre et de ce jour,elle n’arrêtera pas de réaliser des documentaires pour France 2, France 3 et Arte.
Grâce à sa rencontre au festival Méditerranéen de Montpellier avec Pascale Parodi, présidente de l’association six-fournaise « Lumières du Sud » et de Noémie Dumas, directrice du Six N’Etoiles, la voici venu nous présenter son dernier doc : « Des livres et des baguettes ». Un documentaire où un jeune animateur, Nourdine Bara, a eu la superbe idée de réunir, dans une boulangerie d’un quartier populaire de Montpellier, la Paillade, des rencontres autour du livre « Dites-le avec un livre ». Un lieu de rencontres mensuel où se retrouvent, adultes et enfants venus de tous horizons, de toutes ethnies, qui se réunissent pour parler de leurs livres préférés ou leurs propres écrits, d’en lire des passages, de faire de la musique, de chanter, de parler d’eux dans une joyeuse convivialité, avec des témoignages émouvants ou drôles, en toute liberté d’expression. Un lieu chargé d’universalité, de bonnes ondes et de fraternité.
Et on ne pouvait s’empêcher de se dire que si la même chose se produisait partout ailleurs, le monde serait meilleur.

Laure Pradal a toujours choisi des sujets qui parlent à tout le monde, qui parlent d’humanité.
« Mes sujets sont variés puisque, pour « Strip-Tease » je réalisais des films sur l’enfance, puis je suis passée à d’autres sujets comme le portrait d’une enfant handicapée que j’ai suivie durant quinze ans ou celui de Jean Carrère, je choisis un thème et je tourne autour de lui avec comme principe, comme pour « Strip-Tease », de ne faire aucune interview ou d’ajouter une voix off. Je laisse parler les gens et me contente de les filmer comme pour ce documentaire « Des livres et des baguettes » où chacun s’est exprimé en toute liberté, seulement canalisé par Nourdine. Après, chacun s’exprime comme cette petite fille qui nous lit un extrait de son livre préféré, cet homme qui nous fait un rap qu’il a écrit, cette jeune femme qui chante l’opéra magnifiquement, ces musiciens qui font danser les gens, cette femme qui nous raconte comment elle est venue à la lecture alors que ses parents sont illettrés…
Comment choisissez-vous vos sujets ?
Très souvent par hasard, au gré d’une rencontre, d’un fait divers, comme le film que je prépare pour juin sur un immeuble vertical où vivaient des marocains et qui va être détruit.
Je suis aussi en train de préparer un film sur la chanteuse d’opéra que vous voyez dans le film. Elle se nomme Narimène, elle a un talent fou et n’a pas été prise à un concours alors qu’elle était l’une des meilleues, tout simplement parce qu’elle n’a pas voulu enlever son turban qui fait partie intégrante de sa personnalité ! En ce moment elle est à Londres où sa vie va peut-être changer. J’ai un collaborateur qui est allé la filmer.
Ce ne sont donc pas des films de commande ?
Non, je choisis mon sujet, je me renseigne, je fais des repérages et puis le monte mes films et je tourne avec une équipe réduite de deux ou trois. J’écris d’abord un scénario que je propose à divers producteurs et quelquefois je tourne sans savoir si le scénario ou le film sera accepté.

Ce peut être frustrant ?
Oui, lorsque le sujet est refusé. Ça ne m’est pas arrivé souvent mais alors je le mets de côté en me disant que j’y reviendrai plus tard. J’ai toujours deux ou trois sujets dans ma tête et souvent, entre l’écriture, l’acceptation et le tournage ça prend du temps. J’arrive à réaliser un film dans l’année. Quelquefois deux, maisc ‘est rare. C’est un travail de longue haleine… et de patience ! L’intérêt est que je travaille en toute liberté, que j’ai tout mon temps, que je n’ai pas de dead line.
Avez-vous réalisé des films de fiction ?
Non, et ça ne me préoccupe pas, d’abord parce qu’un film de fiction dépend de trop de choses : l’argent, les comédiens, les producteurs, le sujet qui, une fois écrit, doit être suivi. Je ne l’ai fait qu’une fois avec un film sur un prisonnier. Difficile de tourner en prison, d’y faire entrer des enfants, dnc je l’ai tourné comme une fiction… sans les contraintes d’une fiction !
Et ce que j’aime c’est le côté inattendu car certaines fois, au cours du tournage, il se passe quelque chose qu’on n’attendait pas.
Êtes-vous journaliste ? Avez-vous eu envie d’écrire autour de vos sujets ?
Non, je suis simplement réalisatrice et j’écris la colonne vertébrale de mon sujet. Je n’interview personne et mes reportages sont des moments de vie. Vous savez, il suffit de regarder autour de soi pour trouver un sujet. Après ça, peut-être qu’un jour viendra où je pourrai écrire les expériences que j’ai vécu autour de ces tournages.
Avez-vous eu des refus de gens qui ne voulaient pas que vous les filmiez ?
Ça m’est arrivé mais pas si souvent que ça. Pour certains c’est un non définitif et je n’insiste  pas. Pour d’autres, ils ont envie de s’exprimer et je les laisse s’exprimer en toute liberté. D’ailleurs, on est le plus discret possible et très vite ils oublient qu’ils sont filmés. Ils sont même ravis de se voir sur écran après car le leur montre toujours le film une fois monté.
Je suppose qu’étant donné le format de 50’, vous devez mettre des séquences de côté ?

C’est ce qui m’est arrivé pour « Des livres et des baguettes » car j’ai dû écourter certaines interventions et j’ai même dû carrément enlever certaines personnages pourtant intéressants, et je le regrette. C’est pour cela que j’ai envie de remonter le film et d’en faire un long métrage car j’ai dû sacrifier de beaux moments.
Rencontrer le public est indispensable pour vous ?
Oui car si certains téléspectateurs m’écrivent, beaucoup  se contentent de regarder et d’écouter. Les rencontrer et discuter avec eux est quelque chose d’indispensable. Sans compter que voir le film sur grand écran, ça donne une autre dimension au sujet ». Ce soir-là le public a beaucoup apprécié cette projection et cette rencontre qui a duré longtemps avec la réalisatrice qui parle de ses films avec une passion qu’elle nous a fait partager.

Jacques Brachet

France 2 – Le goût du crime
avec Cécile Bois, Charlie Dupont & Bernard Lecoq

Samedi 15 avril à 21.10
Cécile Bois incarne Laure Grenadier, une critique gastronomique, qui va développer un goût prononcé pour… une enquête criminelle corsée !
Résumé
Ancienne chef étoilée, Laure Grenadier se consacre désormais à ses activités de critique gastronomique pour la chaîne qu’elle a créée sur internet. Et veille à garder ses distances avec son ex et père de sa fille Amandine, le capitaine de police Nicolas Garnier : Laure n’a pas digéré en effet qu’il la quitte pour une jeune femme. Pourtant, lorsqu’une vague de crimes frappe les restaurateurs lyonnais, les résolutions de Laure vont voler en éclats. Car Nicolas et son nouvel adjoint Baptiste comprennent que la position de Laure dans le milieu très fermé de la restauration lyonnaise et le respect qu’elle inspire aux chefs régionaux sont des atouts inestimables pour leur enquête. Impliquée émotionnellement — son oncle est la première victime —, Laure se laisse convaincre de leur servir d’indic

Avec 
Cécile Bois (Laure Grenadier), Charlie Dupont (Nicolas Garnier), Antoine Ferey (Baptiste Toussaint), Denis Marechal (Olivier Potemski), Victoria Eber (Amandine), Stéphanie Pareja (Céline Mandrin), Bernard Le Coq (Jérôme Grenadier)…
Inédit – 90 min
Réalisation : Chloé Micout
Scénario : Isabelle Polin & Frédéric Lozet
D’après « Petits meurtres à l’étouffée« , de Noël Balen et Vanessa Barrot,
paru aux éditions Fayard)

France 3 – Cassandre  » Ondes de choc « 
Avec Gwendoline Hamon & Alexandre Varga

En novembre dernier, 2 inédits de Cassandre ont été diffusés et ont réuni 5,2 M de tvsp et 22,4 % de pda consolidée.Synopsis 
La victime Laura était une ancienne championne olympique de natation. Elle a radicalement changé de vie quand elle est tombée enceinte. Entre un fils aujourd’hui très turbulent et un ancien coach accusé de méthodes douteuses, Cassandre et son équipe vont devoir démêler le faux du vrai en côtoyant les bassins et le monde de la compétition. 

Boris Baroux & Carole Richert
Gwendoline Hamon & Alexandre Varga

90 min
Créateurs de la série Bruno Lecigne et Mathieu Masmondet
Auteurs Natascha Cucheval et Iris Ducorps
Réalisation Floriane Crepin
Une production Barjac Production
Produit par Marie Dupuy d’Angeac et Laurence Bachman
Directeurs de production Didier Carteron et Cédric Eyssautier
Direction littéraire Lolita Franchet et Charlotte Faure
Musique Axelle Renoir et Sathy Ngouane
Direction de la fiction française de France Télévisions Anne Holmes, Anne Didier
Conseillère de programmes Julia Girot-Benedetti

Alexandre Varga
David Brécourt

Avec 
Gwendoline Hamon (Florence Cassandre), Alexandre Varga (Pascal Roche), Dominique Pinon (Marchand), Jessy Ugolin (Maleva), Emmanuelle Bougerol (Kerouac), Soren Prevost (Procureur Chappaz), Vincent Jouan (Montferrat), Yann Sundberg (Antoine), Valérie Vérone (Sarah), Luca Malinowski (Jules), Fanny Ami (Lili), Serge Hazanavicius (Patrick Weber), Mélanie Maudran (Diane Weber), Elisabeth Mbaki (Camille Robert), Axel Naroditzky (Stan), Antoine Hamel (Olivier Clavel), Gabriel Diefenthal (Thomas Clavel),  Marie Berto (Maryline Rivière)

Emanuelle Bougerol, Gwendoline Hamon, Alexandre Varga, Dominique Pinon, Jessy Ugolin
Soren Prévost, Nicolas Robin, Fabrice Lang (FTV – Newen Studios)


Huguette s’en est allée

A mes tout débuts de journaliste, j’avais alors 20 ans, Marion Game a été l’une des premières rencontres que j’ai faites. Ceci grâce à Monique Gérard, attachée de presse des tournées Karsenty Herbert.
Une vraie attachée de presse comme on n’en fait plus, qui mettait toujours ses artistes en valeur et qui ne boudait pas les « journalistes de province » comme c’est le cas aujourd’hui où rencontrer un artiste – surtout dans la chanson – est un parcours du combattant. Le fameux « on vous écrira » est devenu « Envoyez un mail », auquel on ne répond jamais.
Mais bon, on n’est pas là pour pleurer mais pour dire un petit au-revoir à notre Huguette nationale, (surnommée Gueguette par son mari Raymond, alias Gérard Hernandez) que des milliers de spectateurs ont tant aimée.
Je rencontrai donc Marion Game à chacune des pièces qu’elle emmenait en tournée avec arrêt à l’Opéra de Toulon où nous nous rencontrions.
Elle n’a jamais été une star comme purent l’être Presle, Darrieux, Morgan mais a toujours été une comédienne on ne peut plus populaire. Chaque rencontre était parsemée de rires et d’humour.

Avec Sophie Brachet
Avec Luq Hamett

Avec « Scènes de ménages », surprise et heureuse, tout à coup elle entrait tous les soirs chez près de cinq mille spectateurs et ce fut un raz de marée de popularité et d’amour ! Je pus m’en rendre compte au festival télé de la Rochelle ou encore à la fête du livre de Toulon où elle signait ses souvenirs « C’est comment votre nom déjà ? ». A chaque fois c’était la folie.
Car d’un coup Marion s’éclipsait derrière ce personnage pourtant assez bête et méchant mais qui faisait rire tout le monde ! « Depuis « Scènes de ménages » – me confiait-elle – c’est comme ça. Un tel débordement d’amour et d’amitié, je n’aurais jamais cru cela possible en fin de carrière. C’est un succès inattendu et bien sûr, je ne vais pas cracher dessus tant il est fait de vraie émotion, de vraie joie, de vraie sincérité de la part du public qui nous invite chez lui tous les soirs.
A mon âge (elle allait alors avoir 80 ans), c’est un succès inattendu mais quelquefois encombrant. D’un côté, ça me fait plaisir mais de l’autre ça efface tout le reste de ma carrière et c’est un peu réducteur. Pour moi, c’était au départ un rôle comme un autre. J’ai fait, au théâtre et au cinéma tant de choses différentes et peut-être plus intéressantes qu’aujourd’hui j’en suis réduite à être Huguette. C’est presque trop énorme et du coup plein de gens oublient que je suis la comédienne Marion Game ».

Festival TV de la Rochelle
…Avec son complice Gérard Hernandez

Mais elle m’avouait quand même être heureuse de jouer un personnage bête et méchant qu’elle n’avait jamais joué auparavant et de plus, avec lui, de devenir aussi populaire.
« Nous avons avant tout cherché l’authenticité sans entrer dans la caricature, les dialogues sont précis et percutants, bien écrits et avec Gérard, qui est un ami de longue date, c’est le bonheur ». Si le théâtre ne l’oubliait pas, au cinéma c’était silence radio. Et même à la télé où elle regrettait qu’on ne pense pas plus à elle.
« Le métier aujourd’hui est géré par des technocrates qui n’y comprennent rien. D’autant que malgré le succès de la série, ça n’a pas changé grand-chose. Heureusement, le théâtre c’est ma survie, c’est ce qui me fait avancer… C’est mon schmilblic ! »
Au théâtre, j’allais la retrouver à Carqueiranne au festival « In situ » qui hélas a disparu, avec une pièce  de Sophie Brachet (Non, elle n’est pas de ma famille !), intitulée « C’est pourtant simple ! ». Nous avions rendez-vous en début d’après-midi à l’hôtel où elle était descendue. Elle y était accompagnée de son ami Luq Hamett, comédien, producteur, directeur de théâtre, qui devait jouer le lendemain mais qui l’accompagnait et était aux petits soins pour elle. Il m’apprit avec beaucoup de peine qu’elle avait un début de maladie d’Alzheimer et qu’elle ne pouvait pas rester seule.
Ce fut pourtant un après-midi de joie, de fous-rires, de souvenirs, même si, de temps en temps, elle perdait le fil de la conversation.

Mais je devais m’en rendre compte après le spectacle où, invité à un pot avec le maire elle vint me demander qui j’étais, alors qu’on avait passé la journée ensemble.
Par contre, avant de jouer, alors que Sophie Brachet et son mari Jacques Pessis nous avaient rejoints elle nous avouait : « Chaque soir, je suis liquéfiée, j’ai une peur panique de monter sur scène, je me dis : « Qu’est-ce que tu fous là ? Tu ne peux pas rester chez toi ? » Et puis je me dis que j’ai de la chance et une fois sur scène c’est le bonheur »

Un bonheur qu’elle ne tardera pas à devoir abandonner même si, durant quelque temps, elle continua de tourner pour « Scènes de ménages », comme elle le faisait depuis plus de dix ans.
Juste avant d’entrer en scène, elle s’écria : « Je veux rentrer à la maison ! ». Mais elle entra sur scène.
Et ce fut notre dernière rencontre.
Ciao belle amie !

Jacques Brachet
Photos Christian Servandier



France 3 – Meurtres en Béarn
Avec Isabel Otero et Catherine Marchal (Inédit)

Isabel Otéro, Catherine Marchal ©Thierry Langro- FTV – Zadig Productions

Samedi 4 mars à 21.10 (90’)
Réalisation Delphine Lemoine 
Scénario, adaptation, dialogues Elsa Chabrol, avec la collaboration de Delphine Lemoine 

Catherine Marchal © Marie Etchegoven
Isabel Oéro © Thierry Langro

Au pied des majestueuses montagnes du Béarn, l’épouse d’un notable est découverte noyée sous le pont de La Légende de Sauveterre, costumée en reine du Moyen Âge.
Jeanne, capitaine de la brigade de recherche d’Oloron-Sainte-Marie, gouailleuse, haute en couleur, se retrouve flanquée d’Héloïse, élégante bourgeoise, fleuron de la section de recherches de Pau… Jadis très amies, les deux femmes se détestent. Et pour cause, elles sont les mères respectives, et très partisanes, d’un jeune couple qui vit un fracassant divorce…
Avec : Isabel Otero (Jeanne Laborde), Catherine Marchal (Héloïse Servat), Gabriel Ecoffey (Tchéché), Maéva El Aroussi (Wannie), Clément Manuel (Jérémy Casteran), Sylvain Charbonneau (Guillaume Boniface), Cyril Descours (Thomas Laborde), Daniel Njo Lobe (Charles Allibert) 

France 3 – inédit « Crime à Ramatuelle »
avec Florence Pernel et Lola Dewaere

samedi 7 janvier à 21h10

CRIME À RAMATUELLE

Élisabeth Richard, fraîchement nommée procureure, est de retour pour une nouvelle enquête dans la région de Ramatuelle. Elle sera, de nouveau, entourée par Caroline Martinez et Jérôme Leclerc.
Résumé de ce nouvel opus
À Ramatuelle, on retrouve, assassiné chez lui, Sébastien Lacassagne, un jeune patron qui dirigeait une plage et un domaine viticole. La procureure Élisabeth Richard accompagnée de la capitaine Caroline Martinez se retrouvent sur place pour résoudre cette enquête où la liste des suspects s’allonge à mesure de leurs avancées. Elles recroisent sur les lieux le journaliste Grégoire Spaletta. Ce dernier joue double jeu avec nos enquêtrices, qui vont rapidement relier le meurtre de Lacassagne à la disparition deux ans plus tôt d’une jeune Suédoise qui n’était autre que la petite amie du journaliste…

CRIME À RAMATUELLE CRIME À RAMATUELLE
Mathieu Burnel – Arièle Semenoff – Alexandre Labarthe

Avec Florence Pernel (Élisabeth Richard), Lola Dewaere (Caroline Martinez), Matthieu Burnel (Jérôme Leclerc), Florent Peyre (Grégoire Spaletta), Arièle Sémenoff (Christine Lacassagne), Chloé Chaudoye (Ambre Lacombe), Cécilia Cara (Louise Garnier), Pierre Hancisse (Jules Andreotti)…
90 min
Auteurs : Jean Falculète, Frédéric Faurt
Réalisation : Nicolas Picard-Dreyfuss

CRIME À RAMATUELLE CRIME À RAMATUELLE CRIME À RAMATUELLE
Lola Dewaere – Chloé Chaudoye – Florence Pernel

France 3 – inédit – Cassandre  » Les sentiers de la mort « 

1

Pour rappel : les 3 épisodes inédits diffusés en début d’année ont réuni en moyenne 5,1 M de téléspectateurs et 23,4 % de part d’audience en consolidé 

Avec
Gwendoline Hamon (Florence Cassandre), Alexandre Varga (Pascal Roche), Dominique Pinon (Jean-Paul Marchand), Jessy Ugolin (Nicki Maleva), Emmanuelle Bougerol (La Major Kerouac), Soren Prévost (Procureur Étienne Chappaz), Luca Malinowski (Jules), Vincent Jouan (Montferrat), Rebecca Benhamour (Manon Choiseul), Agnès Sourdillon (Judith),  Fanny Ami (Lili Roussel)

CASSANDRE CASSANDRE CASSANDRE
CASSANDRE CASSANDRE CASSANDRE

Les sentiers de la mort
Cassandre enquête sur la mort de Xavier Delmont, 33 ans, bien connu dans la région pour être le propriétaire d’une marque de matériel de sport de montagne ayant le vent en poupe : O2Climbers. Marque qui sponsorise l’AlpsMan, un triathlon extrême dont le départ sera donné dans une semaine à Annecy… auquel Xavier devait participer ! Alors qui en voulait à Xavier ? Un concurrent ? Cassandre et son équipe comprennent qu’il va falloir entrer dans le microcosme de la compétition de triathlon extrême et que des surprises les attendent. Car même si la société de Xavier sponsorisait des athlètes, ils n’en étaient pas moins concurrents pour l’AlpsMan
Auteurs : Thomas Griffet et Jean-Marc Taba
Réalisatrice : Pascale Guerre
Avec : Fanny Cottençon (Eva Delmont), Arthur Jugnot (Raphaël Delmont), Stéphanie de Crayencourt (Lucie Delmont), Philippe Nesme (Victor Lazzari), Alma Rosenbeck (Carmen Saunier)
Diffusion le samedi 5 novembre à 21h10

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