Archives pour la catégorie Télévison

Six-Fours – Six N’Etoiles
Laure PRADAL : la passion Doc

Après avoir quitté son Ardèche natale à 18 ans, Laure Pradal a fait des études scientifiques et d’enseignement math-physique, à Lyon, Nîmes, Montpelier. Suite à un déclic, une rencontre à la fac de lettres avec un réalisateur, elle décide de s’orienter vers le cinéma. Non pas de fiction mais de documentaire. Et la voilà qui va très vite réaliser des courts-métrages pour l’émission de « Strip Tease », émission venue de Belgique mais qui s’installe sur Canal Plus.
Ce sera le coup de foudre et de ce jour,elle n’arrêtera pas de réaliser des documentaires pour France 2, France 3 et Arte.
Grâce à sa rencontre au festival Méditerranéen de Montpellier avec Pascale Parodi, présidente de l’association six-fournaise « Lumières du Sud » et de Noémie Dumas, directrice du Six N’Etoiles, la voici venu nous présenter son dernier doc : « Des livres et des baguettes ». Un documentaire où un jeune animateur, Nourdine Bara, a eu la superbe idée de réunir, dans une boulangerie d’un quartier populaire de Montpellier, la Paillade, des rencontres autour du livre « Dites-le avec un livre ». Un lieu de rencontres mensuel où se retrouvent, adultes et enfants venus de tous horizons, de toutes ethnies, qui se réunissent pour parler de leurs livres préférés ou leurs propres écrits, d’en lire des passages, de faire de la musique, de chanter, de parler d’eux dans une joyeuse convivialité, avec des témoignages émouvants ou drôles, en toute liberté d’expression. Un lieu chargé d’universalité, de bonnes ondes et de fraternité.
Et on ne pouvait s’empêcher de se dire que si la même chose se produisait partout ailleurs, le monde serait meilleur.

Laure Pradal a toujours choisi des sujets qui parlent à tout le monde, qui parlent d’humanité.
« Mes sujets sont variés puisque, pour « Strip-Tease » je réalisais des films sur l’enfance, puis je suis passée à d’autres sujets comme le portrait d’une enfant handicapée que j’ai suivie durant quinze ans ou celui de Jean Carrère, je choisis un thème et je tourne autour de lui avec comme principe, comme pour « Strip-Tease », de ne faire aucune interview ou d’ajouter une voix off. Je laisse parler les gens et me contente de les filmer comme pour ce documentaire « Des livres et des baguettes » où chacun s’est exprimé en toute liberté, seulement canalisé par Nourdine. Après, chacun s’exprime comme cette petite fille qui nous lit un extrait de son livre préféré, cet homme qui nous fait un rap qu’il a écrit, cette jeune femme qui chante l’opéra magnifiquement, ces musiciens qui font danser les gens, cette femme qui nous raconte comment elle est venue à la lecture alors que ses parents sont illettrés…
Comment choisissez-vous vos sujets ?
Très souvent par hasard, au gré d’une rencontre, d’un fait divers, comme le film que je prépare pour juin sur un immeuble vertical où vivaient des marocains et qui va être détruit.
Je suis aussi en train de préparer un film sur la chanteuse d’opéra que vous voyez dans le film. Elle se nomme Narimène, elle a un talent fou et n’a pas été prise à un concours alors qu’elle était l’une des meilleues, tout simplement parce qu’elle n’a pas voulu enlever son turban qui fait partie intégrante de sa personnalité ! En ce moment elle est à Londres où sa vie va peut-être changer. J’ai un collaborateur qui est allé la filmer.
Ce ne sont donc pas des films de commande ?
Non, je choisis mon sujet, je me renseigne, je fais des repérages et puis le monte mes films et je tourne avec une équipe réduite de deux ou trois. J’écris d’abord un scénario que je propose à divers producteurs et quelquefois je tourne sans savoir si le scénario ou le film sera accepté.

Ce peut être frustrant ?
Oui, lorsque le sujet est refusé. Ça ne m’est pas arrivé souvent mais alors je le mets de côté en me disant que j’y reviendrai plus tard. J’ai toujours deux ou trois sujets dans ma tête et souvent, entre l’écriture, l’acceptation et le tournage ça prend du temps. J’arrive à réaliser un film dans l’année. Quelquefois deux, maisc ‘est rare. C’est un travail de longue haleine… et de patience ! L’intérêt est que je travaille en toute liberté, que j’ai tout mon temps, que je n’ai pas de dead line.
Avez-vous réalisé des films de fiction ?
Non, et ça ne me préoccupe pas, d’abord parce qu’un film de fiction dépend de trop de choses : l’argent, les comédiens, les producteurs, le sujet qui, une fois écrit, doit être suivi. Je ne l’ai fait qu’une fois avec un film sur un prisonnier. Difficile de tourner en prison, d’y faire entrer des enfants, dnc je l’ai tourné comme une fiction… sans les contraintes d’une fiction !
Et ce que j’aime c’est le côté inattendu car certaines fois, au cours du tournage, il se passe quelque chose qu’on n’attendait pas.
Êtes-vous journaliste ? Avez-vous eu envie d’écrire autour de vos sujets ?
Non, je suis simplement réalisatrice et j’écris la colonne vertébrale de mon sujet. Je n’interview personne et mes reportages sont des moments de vie. Vous savez, il suffit de regarder autour de soi pour trouver un sujet. Après ça, peut-être qu’un jour viendra où je pourrai écrire les expériences que j’ai vécu autour de ces tournages.
Avez-vous eu des refus de gens qui ne voulaient pas que vous les filmiez ?
Ça m’est arrivé mais pas si souvent que ça. Pour certains c’est un non définitif et je n’insiste  pas. Pour d’autres, ils ont envie de s’exprimer et je les laisse s’exprimer en toute liberté. D’ailleurs, on est le plus discret possible et très vite ils oublient qu’ils sont filmés. Ils sont même ravis de se voir sur écran après car le leur montre toujours le film une fois monté.
Je suppose qu’étant donné le format de 50’, vous devez mettre des séquences de côté ?

C’est ce qui m’est arrivé pour « Des livres et des baguettes » car j’ai dû écourter certaines interventions et j’ai même dû carrément enlever certaines personnages pourtant intéressants, et je le regrette. C’est pour cela que j’ai envie de remonter le film et d’en faire un long métrage car j’ai dû sacrifier de beaux moments.
Rencontrer le public est indispensable pour vous ?
Oui car si certains téléspectateurs m’écrivent, beaucoup  se contentent de regarder et d’écouter. Les rencontrer et discuter avec eux est quelque chose d’indispensable. Sans compter que voir le film sur grand écran, ça donne une autre dimension au sujet ». Ce soir-là le public a beaucoup apprécié cette projection et cette rencontre qui a duré longtemps avec la réalisatrice qui parle de ses films avec une passion qu’elle nous a fait partager.

Jacques Brachet

France 2 – Le goût du crime
avec Cécile Bois, Charlie Dupont & Bernard Lecoq

Samedi 15 avril à 21.10
Cécile Bois incarne Laure Grenadier, une critique gastronomique, qui va développer un goût prononcé pour… une enquête criminelle corsée !
Résumé
Ancienne chef étoilée, Laure Grenadier se consacre désormais à ses activités de critique gastronomique pour la chaîne qu’elle a créée sur internet. Et veille à garder ses distances avec son ex et père de sa fille Amandine, le capitaine de police Nicolas Garnier : Laure n’a pas digéré en effet qu’il la quitte pour une jeune femme. Pourtant, lorsqu’une vague de crimes frappe les restaurateurs lyonnais, les résolutions de Laure vont voler en éclats. Car Nicolas et son nouvel adjoint Baptiste comprennent que la position de Laure dans le milieu très fermé de la restauration lyonnaise et le respect qu’elle inspire aux chefs régionaux sont des atouts inestimables pour leur enquête. Impliquée émotionnellement — son oncle est la première victime —, Laure se laisse convaincre de leur servir d’indic

Avec 
Cécile Bois (Laure Grenadier), Charlie Dupont (Nicolas Garnier), Antoine Ferey (Baptiste Toussaint), Denis Marechal (Olivier Potemski), Victoria Eber (Amandine), Stéphanie Pareja (Céline Mandrin), Bernard Le Coq (Jérôme Grenadier)…
Inédit – 90 min
Réalisation : Chloé Micout
Scénario : Isabelle Polin & Frédéric Lozet
D’après « Petits meurtres à l’étouffée« , de Noël Balen et Vanessa Barrot,
paru aux éditions Fayard)

France 3 – Cassandre  » Ondes de choc « 
Avec Gwendoline Hamon & Alexandre Varga

En novembre dernier, 2 inédits de Cassandre ont été diffusés et ont réuni 5,2 M de tvsp et 22,4 % de pda consolidée.Synopsis 
La victime Laura était une ancienne championne olympique de natation. Elle a radicalement changé de vie quand elle est tombée enceinte. Entre un fils aujourd’hui très turbulent et un ancien coach accusé de méthodes douteuses, Cassandre et son équipe vont devoir démêler le faux du vrai en côtoyant les bassins et le monde de la compétition. 

Boris Baroux & Carole Richert
Gwendoline Hamon & Alexandre Varga

90 min
Créateurs de la série Bruno Lecigne et Mathieu Masmondet
Auteurs Natascha Cucheval et Iris Ducorps
Réalisation Floriane Crepin
Une production Barjac Production
Produit par Marie Dupuy d’Angeac et Laurence Bachman
Directeurs de production Didier Carteron et Cédric Eyssautier
Direction littéraire Lolita Franchet et Charlotte Faure
Musique Axelle Renoir et Sathy Ngouane
Direction de la fiction française de France Télévisions Anne Holmes, Anne Didier
Conseillère de programmes Julia Girot-Benedetti

Alexandre Varga
David Brécourt

Avec 
Gwendoline Hamon (Florence Cassandre), Alexandre Varga (Pascal Roche), Dominique Pinon (Marchand), Jessy Ugolin (Maleva), Emmanuelle Bougerol (Kerouac), Soren Prevost (Procureur Chappaz), Vincent Jouan (Montferrat), Yann Sundberg (Antoine), Valérie Vérone (Sarah), Luca Malinowski (Jules), Fanny Ami (Lili), Serge Hazanavicius (Patrick Weber), Mélanie Maudran (Diane Weber), Elisabeth Mbaki (Camille Robert), Axel Naroditzky (Stan), Antoine Hamel (Olivier Clavel), Gabriel Diefenthal (Thomas Clavel),  Marie Berto (Maryline Rivière)

Emanuelle Bougerol, Gwendoline Hamon, Alexandre Varga, Dominique Pinon, Jessy Ugolin
Soren Prévost, Nicolas Robin, Fabrice Lang (FTV – Newen Studios)


Huguette s’en est allée

A mes tout débuts de journaliste, j’avais alors 20 ans, Marion Game a été l’une des premières rencontres que j’ai faites. Ceci grâce à Monique Gérard, attachée de presse des tournées Karsenty Herbert.
Une vraie attachée de presse comme on n’en fait plus, qui mettait toujours ses artistes en valeur et qui ne boudait pas les « journalistes de province » comme c’est le cas aujourd’hui où rencontrer un artiste – surtout dans la chanson – est un parcours du combattant. Le fameux « on vous écrira » est devenu « Envoyez un mail », auquel on ne répond jamais.
Mais bon, on n’est pas là pour pleurer mais pour dire un petit au-revoir à notre Huguette nationale, (surnommée Gueguette par son mari Raymond, alias Gérard Hernandez) que des milliers de spectateurs ont tant aimée.
Je rencontrai donc Marion Game à chacune des pièces qu’elle emmenait en tournée avec arrêt à l’Opéra de Toulon où nous nous rencontrions.
Elle n’a jamais été une star comme purent l’être Presle, Darrieux, Morgan mais a toujours été une comédienne on ne peut plus populaire. Chaque rencontre était parsemée de rires et d’humour.

Avec Sophie Brachet
Avec Luq Hamett

Avec « Scènes de ménages », surprise et heureuse, tout à coup elle entrait tous les soirs chez près de cinq mille spectateurs et ce fut un raz de marée de popularité et d’amour ! Je pus m’en rendre compte au festival télé de la Rochelle ou encore à la fête du livre de Toulon où elle signait ses souvenirs « C’est comment votre nom déjà ? ». A chaque fois c’était la folie.
Car d’un coup Marion s’éclipsait derrière ce personnage pourtant assez bête et méchant mais qui faisait rire tout le monde ! « Depuis « Scènes de ménages » – me confiait-elle – c’est comme ça. Un tel débordement d’amour et d’amitié, je n’aurais jamais cru cela possible en fin de carrière. C’est un succès inattendu et bien sûr, je ne vais pas cracher dessus tant il est fait de vraie émotion, de vraie joie, de vraie sincérité de la part du public qui nous invite chez lui tous les soirs.
A mon âge (elle allait alors avoir 80 ans), c’est un succès inattendu mais quelquefois encombrant. D’un côté, ça me fait plaisir mais de l’autre ça efface tout le reste de ma carrière et c’est un peu réducteur. Pour moi, c’était au départ un rôle comme un autre. J’ai fait, au théâtre et au cinéma tant de choses différentes et peut-être plus intéressantes qu’aujourd’hui j’en suis réduite à être Huguette. C’est presque trop énorme et du coup plein de gens oublient que je suis la comédienne Marion Game ».

Festival TV de la Rochelle
…Avec son complice Gérard Hernandez

Mais elle m’avouait quand même être heureuse de jouer un personnage bête et méchant qu’elle n’avait jamais joué auparavant et de plus, avec lui, de devenir aussi populaire.
« Nous avons avant tout cherché l’authenticité sans entrer dans la caricature, les dialogues sont précis et percutants, bien écrits et avec Gérard, qui est un ami de longue date, c’est le bonheur ». Si le théâtre ne l’oubliait pas, au cinéma c’était silence radio. Et même à la télé où elle regrettait qu’on ne pense pas plus à elle.
« Le métier aujourd’hui est géré par des technocrates qui n’y comprennent rien. D’autant que malgré le succès de la série, ça n’a pas changé grand-chose. Heureusement, le théâtre c’est ma survie, c’est ce qui me fait avancer… C’est mon schmilblic ! »
Au théâtre, j’allais la retrouver à Carqueiranne au festival « In situ » qui hélas a disparu, avec une pièce  de Sophie Brachet (Non, elle n’est pas de ma famille !), intitulée « C’est pourtant simple ! ». Nous avions rendez-vous en début d’après-midi à l’hôtel où elle était descendue. Elle y était accompagnée de son ami Luq Hamett, comédien, producteur, directeur de théâtre, qui devait jouer le lendemain mais qui l’accompagnait et était aux petits soins pour elle. Il m’apprit avec beaucoup de peine qu’elle avait un début de maladie d’Alzheimer et qu’elle ne pouvait pas rester seule.
Ce fut pourtant un après-midi de joie, de fous-rires, de souvenirs, même si, de temps en temps, elle perdait le fil de la conversation.

Mais je devais m’en rendre compte après le spectacle où, invité à un pot avec le maire elle vint me demander qui j’étais, alors qu’on avait passé la journée ensemble.
Par contre, avant de jouer, alors que Sophie Brachet et son mari Jacques Pessis nous avaient rejoints elle nous avouait : « Chaque soir, je suis liquéfiée, j’ai une peur panique de monter sur scène, je me dis : « Qu’est-ce que tu fous là ? Tu ne peux pas rester chez toi ? » Et puis je me dis que j’ai de la chance et une fois sur scène c’est le bonheur »

Un bonheur qu’elle ne tardera pas à devoir abandonner même si, durant quelque temps, elle continua de tourner pour « Scènes de ménages », comme elle le faisait depuis plus de dix ans.
Juste avant d’entrer en scène, elle s’écria : « Je veux rentrer à la maison ! ». Mais elle entra sur scène.
Et ce fut notre dernière rencontre.
Ciao belle amie !

Jacques Brachet
Photos Christian Servandier



France 3 – Meurtres en Béarn
Avec Isabel Otero et Catherine Marchal (Inédit)

Isabel Otéro, Catherine Marchal ©Thierry Langro- FTV – Zadig Productions

Samedi 4 mars à 21.10 (90’)
Réalisation Delphine Lemoine 
Scénario, adaptation, dialogues Elsa Chabrol, avec la collaboration de Delphine Lemoine 

Catherine Marchal © Marie Etchegoven
Isabel Oéro © Thierry Langro

Au pied des majestueuses montagnes du Béarn, l’épouse d’un notable est découverte noyée sous le pont de La Légende de Sauveterre, costumée en reine du Moyen Âge.
Jeanne, capitaine de la brigade de recherche d’Oloron-Sainte-Marie, gouailleuse, haute en couleur, se retrouve flanquée d’Héloïse, élégante bourgeoise, fleuron de la section de recherches de Pau… Jadis très amies, les deux femmes se détestent. Et pour cause, elles sont les mères respectives, et très partisanes, d’un jeune couple qui vit un fracassant divorce…
Avec : Isabel Otero (Jeanne Laborde), Catherine Marchal (Héloïse Servat), Gabriel Ecoffey (Tchéché), Maéva El Aroussi (Wannie), Clément Manuel (Jérémy Casteran), Sylvain Charbonneau (Guillaume Boniface), Cyril Descours (Thomas Laborde), Daniel Njo Lobe (Charles Allibert) 

France 3 – inédit « Crime à Ramatuelle »
avec Florence Pernel et Lola Dewaere

samedi 7 janvier à 21h10

CRIME À RAMATUELLE

Élisabeth Richard, fraîchement nommée procureure, est de retour pour une nouvelle enquête dans la région de Ramatuelle. Elle sera, de nouveau, entourée par Caroline Martinez et Jérôme Leclerc.
Résumé de ce nouvel opus
À Ramatuelle, on retrouve, assassiné chez lui, Sébastien Lacassagne, un jeune patron qui dirigeait une plage et un domaine viticole. La procureure Élisabeth Richard accompagnée de la capitaine Caroline Martinez se retrouvent sur place pour résoudre cette enquête où la liste des suspects s’allonge à mesure de leurs avancées. Elles recroisent sur les lieux le journaliste Grégoire Spaletta. Ce dernier joue double jeu avec nos enquêtrices, qui vont rapidement relier le meurtre de Lacassagne à la disparition deux ans plus tôt d’une jeune Suédoise qui n’était autre que la petite amie du journaliste…

CRIME À RAMATUELLE CRIME À RAMATUELLE
Mathieu Burnel – Arièle Semenoff – Alexandre Labarthe

Avec Florence Pernel (Élisabeth Richard), Lola Dewaere (Caroline Martinez), Matthieu Burnel (Jérôme Leclerc), Florent Peyre (Grégoire Spaletta), Arièle Sémenoff (Christine Lacassagne), Chloé Chaudoye (Ambre Lacombe), Cécilia Cara (Louise Garnier), Pierre Hancisse (Jules Andreotti)…
90 min
Auteurs : Jean Falculète, Frédéric Faurt
Réalisation : Nicolas Picard-Dreyfuss

CRIME À RAMATUELLE CRIME À RAMATUELLE CRIME À RAMATUELLE
Lola Dewaere – Chloé Chaudoye – Florence Pernel

France 3 – inédit – Cassandre  » Les sentiers de la mort « 

1

Pour rappel : les 3 épisodes inédits diffusés en début d’année ont réuni en moyenne 5,1 M de téléspectateurs et 23,4 % de part d’audience en consolidé 

Avec
Gwendoline Hamon (Florence Cassandre), Alexandre Varga (Pascal Roche), Dominique Pinon (Jean-Paul Marchand), Jessy Ugolin (Nicki Maleva), Emmanuelle Bougerol (La Major Kerouac), Soren Prévost (Procureur Étienne Chappaz), Luca Malinowski (Jules), Vincent Jouan (Montferrat), Rebecca Benhamour (Manon Choiseul), Agnès Sourdillon (Judith),  Fanny Ami (Lili Roussel)

CASSANDRE CASSANDRE CASSANDRE
CASSANDRE CASSANDRE CASSANDRE

Les sentiers de la mort
Cassandre enquête sur la mort de Xavier Delmont, 33 ans, bien connu dans la région pour être le propriétaire d’une marque de matériel de sport de montagne ayant le vent en poupe : O2Climbers. Marque qui sponsorise l’AlpsMan, un triathlon extrême dont le départ sera donné dans une semaine à Annecy… auquel Xavier devait participer ! Alors qui en voulait à Xavier ? Un concurrent ? Cassandre et son équipe comprennent qu’il va falloir entrer dans le microcosme de la compétition de triathlon extrême et que des surprises les attendent. Car même si la société de Xavier sponsorisait des athlètes, ils n’en étaient pas moins concurrents pour l’AlpsMan
Auteurs : Thomas Griffet et Jean-Marc Taba
Réalisatrice : Pascale Guerre
Avec : Fanny Cottençon (Eva Delmont), Arthur Jugnot (Raphaël Delmont), Stéphanie de Crayencourt (Lucie Delmont), Philippe Nesme (Victor Lazzari), Alma Rosenbeck (Carmen Saunier)
Diffusion le samedi 5 novembre à 21h10

CASSANDRE

France 2 – 7 novembre à 21h10
Diane de Poitiers avec Isabelle ADJANI

DIANE DE POITIERS

Dans l’épopée royale des Valois-Angoulême, en pleine Renaissance, une femme chevauche en tête dans la course aux honneurs : elle s’appelle Diane de Poitiers, chasseresse émérite dont la beauté inaltérable alimente rumeurs et légendes de son vivant… et bien après sa mort.
Malgré son ascendant sans partage sur Henri, le fils cadet de François Ier, sa position à la cour reste fragile face à la puissante Anne de Pisseleu, la favorite du Roi, qui lui voue une haine féroce.
Le mariage d’Henri avec Catherine de Médicis ne va-t-il pas compromettre définitivement les rêves de Diane qui n’hésite pas à se comparer à la déesse Artémis ? Le grand Nostradamus lui-même peut-il prédire l’avenir de Diane ? Une simple courtisane, aussi cultivée et politique soit-elle, peut-elle échapper aux soupçons de l’inquisition qui traque sans relâche protestants et sorcières
« Presque reine… Plus que reine » Diane de Poitiers est une flambeuse redoutable, une icône de la mode et des puissants, une femme libre.
Avec : Isabelle Adjani (Diane de Poitiers), Hugo Becker (Henri II), Samuel Labarthe (François 1er), Virginie Ledoyen (Anne de Pisseleu), Gaia Girace (Catherine de Medicis), Jeanne Balibar (Marguerite de Navarre), Joeystarr (Comte de Kervannes), Olivier Bonnaud (Gabriel de Montgommery), Jacques Spiesser (Philibert de L’Orme), Olivier Gourmet (Charles Quint), Jean-François Balmer (Inquisiteur Mathieu Ory), Gérard Depardieu (Nostradamus), Julie Depardieu (la paysanne), Michel Fau (Gabriel Antoine Le Camus), Guillaume Gallienne de la Comédie-Française (Ambroise Paré), Sofya Ernst (Eleonore de Hasbourg), Eva Carmen Jarriau (Pernette) .
2 x 105 min – Episode 1 : La presque reine – Episode 2 : La plus que reine
Réalisation : Josée Dayan – Collaboration artistique : Isabelle Adjani
Scénario : Didier Decoin – Musique originale : Bruno Coulais – Produit par : Josée Dayan

DIANE DE POITIERS DIANE DE POITIERS
Isabelle Adjani – Hugo Becker – Virginie Ledoyen – Samuel Labarthe

« J’ai voulu faire ce film sur Diane de Poitiers car la Renaissance est la période Historique la plus flamboyante, la sortie de l’obscurantisme du moyen âge; et raconter l’histoire de cette femme Moderne mystérieuse,  Belle, passionnante, à qui l’histoire prête tant.
Diane de Poitiers est une légende,  elle intrigue et fascine depuis toujours, elle est troublante. C’est un personnage phare de son époque, il fallait une actrice mythique pour l’incarner, subjuguante.
Chaque film qui m’a exigé, est  né du désir de filmer une actrice ou un acteur inspirant. Isabelle Adjani, d’Adele H, à Camille Claudel, à la Reine Margot, était pour moi une évidence.  J’ai  réalisé cette fiction  avec ferveur, implication, passion, comme un premier film, et tous les matins c’était un bonheur inouï d’aller tourner, et d’être à chaque moment étonnée.
J’ai offert à Isabelle Adjani un écrin magnifique dans lequel elle est entourée d’acteurs et d’actrices exceptionnels, de Didier Decoin au scénario et de Bruno Coulais  à la musique.
Josée Dayan

DIANE DE POITIERS DIANE DE POITIERS

Rencontre avec Isabelle Adjani
Dans « 
Diane de Poitiers », vous renouez avec les grandes figures historiques qui ont participé à votre gloire : « Camille Claudel », « Adèle H » ou encore « La Reine Margot ». Tous ces films ont le nom du personnage que vous incarnez. Cela signifie-t-il quelque chose pour vous ? 
D’abord, que j’ai un blason à honorer en considération des visages royaux. J’ai l’impression que mon destin intime est relié à celui des figures historiques. Il y a celles qui viennent d’un autre temps, mais qui nous parlent du temps présent. Pour les figures pas moins royales, même si elles ne sont pas aristocrates, je ressens une responsabilité sororale à leur égard. C’est la beauté de l’aventure réelle et fictionnelle.
 Diane est une femme libre, maîtresse de son destin. Au regard des derniers mouvements de libération, elle était comme en avance sur son temps… 
Elle bouscule les genres et les rôles qui sont assignés aux femmes
, se signale comme l’égale des hommes, elle inscrit le féminin dans le masculin et le masculin dans le féminin. Elle est tout entière dans la transgression, qui est nécessaire pour faire bouger les lignes et les sociétés. Si le féminisme consiste à faire avancer la condition des femmes dans le sens de l’égalité avec les hommes en s’opposant aux violences issues de la domination masculine et du patriarcat, alors oui, elle fut une féministe comme le fut Marguerite de Navarre, la femme d’Henri II.

DIANE DE POITIERS DIANE DE POITIERS DIANE DE POITIERS
DIANE DE POITIERS DIANE DE POITIERS

Dans une interview donnée au magazine » Trois couleur », vous dites que Josée Dayan vous a laissée collaborer artistiquement à toutes les étapes. Comment avez-vous travaillé ?
Lorsqu’elle m’a annoncé qu’elle allait réaliser le premier film « bicéphale » de sa vie, elle a ajouté qu’elle voulait m’offrir ce film. Elle souhaitait que j’occupe un rôle actif dans cette « entreprise classique ». Alors, j’ai été à ses côtés avant, pendant et après le tournage. À chaque étape, j’ai adopté une position attentive, et non attentiste, dans l’écriture, le choix des costumes… Elle m’a souvent demandé mon avis, a toujours reçu mes idées avec intérêt, jusqu’au bout. Cela a permis d’harmoniser le film avec une double vision. J’ai vécu cette aventure comme une formation à la réalisation, c’était passionnant. Réaliser un film est un désir qui existe en moi depuis longtemps, pour lequel j’ai besoin d’une autorisation. Je vais bien finir par me la donner, cette autorisation, il serait temps !
Comment interpréter un personnage dont les sources sont rares et lacunaires ?  Sur quoi vous êtes-vous appuyée pour le faire vivre à l’écran ?
D’abord sur la composition narrative de Didier Decoin, scénariste
du film et académicien. Puis sur la recherche historique de Franck Joucla Castillo, qui a été très présent pour la mise au monde de Diane de Poitiers. Dans cette fiction, nous n’avons commis aucun faux pas du point de vue de la réalité historique. Toutefois, il y a de telles zones grises que l’on y a apporté des couleurs, j’espère à la fois pastel et éclatantes, à l’image de la personnalité de Diane de Poitiers, que l’on a légèrement imaginée.
À la cour, Diane de Poitiers est la reine des favorites. Être une favorite se résume surtout à des jeux de pouvoir. Jeu de pouvoir, jeu d’actrice…faites-vous un lien entre les deux ? 
Une actrice, si elle n’a pas un pouvoir de séduction, ne va pas pouvoir convaincre qui que ce soit. Il faut donner au public l’envie de venir au rendez-vous, à travers le film. Aussi, le pouvoir est relatif, il n’est ni fixe ni inchangeable. Je crois que le pouvoir, c’est ne s’appartenir qu’à soi-même, sans conflit. C’est une maîtrise, dans une existence qui est mise à mal par le monde dans lequel on vit.
Vous avez tenu un journal de bord pendant le tournage sur Instagram. Est-ce une habitude que vous aviez, même avant l’arrivée de ce réseau social ? 
Non, je ne suis pas très collectionneuse de souvenirs pendant les tournages. Bien souvent, les metteurs en scène ne le souhaitent pas. Pour ce tournage, Josée m’a dit : « Tu as carte blanche, amuse-toi ! ». Alors, on s’est amusés !

DIANE DE POITIERS

Propos recueillis par Margaux Karp

 

Événement France 2
La Jeune fille et la nuit dès le lundi 17 octobre à 21.10

LA JEUNE FILLE ET LA NUIT

Depuis plus de 10 ans, Guillaume Musso est l’écrivain le plus lu en France. Son roman « La Jeune fille et la nuit » a été vendu à plus de 2 millions d’exemplaires dans la monde et traduit dans 36 langues. Il s’agit de la première adaptation télévisuelle d’une de ses œuvres.

LA JEUNE FILLE ET LA NUIT S01 LA JEUNE FILLE ET LA NUIT S01

Côte d’Azur, hiver 1997.
Un campus prestigieux figé sous la neige. Une jeune fille emportée par la nuit. Trois amis liés par un secret magique.
Printemps 2022.
Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime ne se sont plus jamais parlé depuis la disparition de Vinca cette nuit d’hiver 1997.
Lorsque, 25 ans plus tard, Thomas décide de rompre ce silence en se rendant à une réunion d’anciens élèves du lycée Saint-Exupéry, il va, sans le savoir, mettre en péril la vie de tous ceux qui l’entourent, à commencer par celle de Maxime.
Car cette nuit de décembre 1996, Thomas et Maxime ont commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du lycée qui va être détruit dans les prochains jours.
Comment les deux amis parviendront-ils à affronter la situation ?
Tout semble être lié à la disparition de Vinca. Disparition à laquelle Thomas ne veut toujours pas se résoudre.

LA JEUNE FILLE ET LA NUIT S01 LA JEUNE FILLE ET LA NUIT S01

Avec
Ioan Gruffudd (Thomas), Ivanna Sakhno (Vinca/Pauline), Grégory Fitoussi (Maxime), Dervla Kirwan (Annabelle), Vahina Giocante (Fanny), Rupert Graves (Richard), Salóme Gunnarrsdóttir (Madame Deville), Shemss Audat (Manon), Matthias Van Khache (Stéphane Pianelli)
Durée : 6 x 52 min
Adaptation du roman de Guillaume Musso « La Jeune fille et la nuit », publié par Calmann Lévy
Auteurs : Marston Bloom, Guillaume Musso, Sydney Gallonde
Réalisation : Bill Eagles

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Rencontre
Guillaume Musso, Dites-nous de quoi ça parle, La Jeune Fille et la Nuit ?
Trois amis de lycée se retrouvent 25 ans plus tard lors d’une réunion d’anciens élèves. À cette occasion, ils apprennent que l’ancien gymnase de leur lycée va être détruit afin de construire un nouveau bâtiment à la place. Le problème, c’est que 25 ans plus tôt, ils ont emmuré un cadavre dans le mur du gymnase. Ils ont 72 heures pour trouver une solution.
Quel effet ça fait de voir son roman porté à l’écran ?
C’est un immense plaisir, parce que la série respecte l’esprit du roman. Elle en respecte la complexité et le suspense. J’essaie toujours d’écrire mon roman à deux niveaux de lecture : un premier niveau qui est le plaisir de tourner les pages, et un niveau qui est de traiter de thématiques un peu plus complexes. La série est raccord sur ça. On a cette envie d’avancer dans l’histoire, de passer d’un épisode à l’autre. On a des personnages à notre image, qui ont leurs qualités, leurs défauts, leurs lumières, leur noirceur. Donc série réussie, et grand plaisir de visionnage.
Quel était votre rôle dans le processus créatif ? 
J’ai fait un peu de tout, je n’ai pas écrit directement mais j’ai beaucoup participé à la lecture des textes, donné mon avis sur le choix des comédiens, sur le lieu, sur le ton, sur les images…
Nous avons travaillé pendant deux ans avec le producteur et la chaîne, avec cette idée de ping pong créatif. C’était très agréable et enrichissant, surtout que les conditions étaient compliquées à cause du covid. Très heureux qu’on soit arrivés au bout.
La série se déroule sur la Côte d’Azur, là où vous avez grandi…
Vous revenez dans votre région… 
C’était une des conditions, au début, quand on m’a demandé d’adapter ce roman. Je voulais qu’on tourne sur les lieux où j’avais imaginé l’histoire. C’est là où habitent mes parents, où j’ai vécu mon enfance et où je continue à me rendre, donc il y avait de l’émotion à voir le tournage et les comédiens dans les vrais lieux où se passe le roman.
Est-ce que vos lecteurs vont être surpris devant la série ? 
Ils vont être surpris, parce que le récit n’est pas linéaire, ce n’est pas exactement la même histoire. Elle est enrichie. Je pense qu’il faut regarder l’adaptation d’un livre qu’on a aimé avec un esprit ouvert. Se dire que ce n’est pas une simple mise en image, c’est une sorte de relecture. Ici, je la trouve pertinente par rapport à l’œuvre originale. Et même pour ceux qui viennent de lire le roman, il y a quantité de surprises et de bonnes raisons de voir la série.

Du nouveau sur France 3

MEURTRES À NANCY

MEURTRES A NANCY avec Cristiana Reali et Fabrice Deville
Samedi 15 octobre à 21.10 (90’)

La collection à succès nous emmène à Nancy pour une nouvelle enquête portée par Cristiana Reali, Fabrice Deville et Nelly Lawson .
Nancy, la capitale française de l’Art Nouveau. Une ville où il fait bon longer les façades bourgeoises du centre, flâner sur les bords de la Meurthe, au Musée des Beaux-arts ou sur la célèbre Place Stanislas… Sauf quand le cadavre d’une femme est retrouvé, lors d’une vente
aux enchères d’Art Nouveau, avec l’inscription « Guenoche », synonyme de sorcière en vieux français.

MEURTRES À NANCY MEURTRES À NANCY MEURTRES À NANCY
Fabrice Deville – Cristiana Reali – Nelly Lawson

La capitaine de police Laurence Weber et le Lieutenant Chloé Guérin…la nouvelle compagne de son fils, mènent alors l’enquête.
Avec : Cristiana Reali (Laurence Weber), Fabrice Deville (Stéphane Bernier), Nelly Lawson (Chloé Guérin), Sophie-Marie Larrouy (Émilie Croze), Constance Dollé (Béatrice Challe), Julien Crampon (Antoine Weber), Selma Kouchy (Olivia Salem) Auteurs Killian Arthur & Nicolas Jones-Gorlin
Réalisation Sylvie Ayme

BELLEFOND

BELLEFOND (90′) avec Stéphane Bern et Alexandra Vandernoot
Mardi 18 octobre à 21.10 (90’)

Antoine Bellefond, procureur, n’épargne pas les criminels qui croisent sa route. Jusqu’à ce que l’un d’eux, innocent, se suicide en plein tribunal. Choqué, Bellefond décide de mettre sa carrière en pause… Mais sa nièce, qu’il n’a pas vue depuis des années, l’appelle à l’aide : son père, le beau-frère d’Antoine, a été arrêté pour meurtre et refuse de se défendre alors qu’elle est convaincue de son innocence. Bellefond, aussi professeur en droit pénal, retourne dans son village natal, accompagné de trois de ses meilleurs étudiants pour élucider ce mystère, renouer avec son passé et se réconcilier avec sa famille.

BELLEFOND BELLEFOND BELLEFOND
Stéphane Bern et Anne Caillon

Avec : Stéphane Bern (Antoine Bellefond), Alexandra Vandernoot (Constance Ajard), Anne Caillon (Audrey Passereau), Arnaud Binard (Christophe Ajard), Mélanie Robert (Noémie Ajard), Jean-Marie Winling (Jacques Bellefond), Wendy Nieto (Camille), Julia Oberlinkels (Farima), Oscar Berthe (Kevin)
Réalisé par Emilie Barbault & Sarah Barbault
Scénario Anne-Charlotte Kassab, Cécile Guillaume, Morgan Spillemaecker, Jérôme Aubry