Archives de catégorie : Tourisme

Hyères… Le petit train
de la presqu’île de Giens est de retour


En ce premier juillet, voici qu’est revenu ce petit train qui fait la joie des hyérois, des riverains, des touristes petits et grands. Deux petits trains qui, jusqu’au 31 août, vont desservir, sept jours sur sept, de 9h30 à12h et de 14h30 à 18h, à partir du parking de l’Almanarre et toutes les demi-heures, toute la route du sel et ses belles plages de sable jusqu’au village de Giens où vous pouvez, tous les mardis, visiter un très joli petit marché provençal.
En ce jour inaugural, le maire en personne, Jean-Claude Giran est venu saluer le départ de l’été qui voit arriver le public en masse.


« Cette mise en œuvre du petit train gratuit – nous dit-il – est un succès total. L’an dernier, plus de 35.000 personnes ont été transportées, ces personnes laissant leurs voitures dans les parkings que nous avons installé, et ayant la possibilité d’aller nager, faire du sport, aller boire un coup et faire leur marché à Giens. On ne peut que se réjouir de ce succès. Cette année encore nous espérons que les gens profitent de cette de cette dimension ludique, de ce transport original.
Partant du parking Biancotto qui contient 8.000 places jusqu’à la place du Belvédère, le centre de Giens, avec plusieurs arrêts pour laisser les gens sur la plage pour se baigner et faire du kitesurf  et prendre ceux qui veulent aller à Giens, pour découvrir le village et le marché avec retour toutes les demi-heures, c’est une jolie ballade qui nous est proposée.

Jean-Claude Giran et l’équipe municipale
Attention au départ !

Le succès a été rapide ?
Oui et c’est un plaisir, lorsque vous voyez, en plein été, n’importe quel jour, qu’il y a plein de gens qui attendent, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, ça met de la joie, de l’animation, c’est un beau point de rencontre et c’est un vrai bonheur. Ça n’est pas un gros investissement et c’est un petit moment de gaieté. On voit des gens joyeux, heureux, on retrouve un peu une âme d’enfant car c’est ludique et c’est plus agréable que de faire cinq kilomètres à pied !
Vous espérez beaucoup de cette saison ?
Bien sûr, même si elle démarre lentement. Nous avons eu le mois de juin le plus pourri de notre histoire, la pluie, le vent. Ce début de saison a été extrêmement difficile pour les plagistes. Mais j’espère que le temps va se fixer et que la cloche du train va être le point de départ d’une belle saison.
Nous avons, grâce aux parkings, et à ce petit train, décidé de diminuer les pollutions automobiles, nous avons aussi décidé, sur plusieurs centaines de mètres, de supprimer le stationnement sur la presqu’île de Giens et ce train contribue aux déplacements ».

Un conducteur bien sympathique

La cloche nous annonçant le départ du train, nous nous y sommes installés, sous un soleil superbe, accompagnés par la stridulation des cigales et nous voilà partis pour ce mini-voyage entre mer et marais salants, cahotant, comme les diligences d’antan, sur une route qui nous fait découvrir de beaux paysages. Monsieur le maire nous avait promis les flamants roses… Hélas ils doivent avoir du retard. Mais la promenade est belle et tout le long, les gens nous font de petits signes de la main.
Bref, ce fut un enchantement, menés par un conducteur fort sympathique qui nous dit s’appeler Parfait ! Vrai ou pas, il nous a conduits avec un mode de transport original, à une vitesse dont on n’a plus l’habitude, le temps étant suspendu, nous laissant découvrir une magnifique végétation et des paysages que seule la Provence peut nous offrir.
Merci à la ville d’Hyères et la Métropole TPM qui ont créé cette opération grand site et qui nous fait voir la région autrement.


Jacques Brachet
Photos Monique Scaletta

Sport Adapté Santé 83
Les aventuriers du parc des Cèdres

Voici trois ans que Cécile Limier, professeur de karaté do, de taïchichuan, a créé l’association « Sport Adapté Santé 83 » qui a pour but de proposer des activité médico-sportives préventives et thérapeutiques, avec accompagnement suivi et personnalisé.
Pour fêter ses trois ans, elle a proposé à ses 110 adhérents une ballade originale dans un parc unique dans la région : le parc des Cèdres de l’Aoubré, parc de trente hectares classé zone naturelle, à Flassans-sur-Issole.

Un enchantement fait de sérénité, de beauté, de découvertes et d’aventures où chacun peut trouver un plaisir extrême, seulement en marchant à travers le parc, et, en chemin, découvrir des sangliers, des daims, des paons en liberté, où chaque sens est à l’affut, d’abord grâce à la beauté du lieu, mais aussi  des senteurs aromatiques puisqu’en chemin l’on y découvre le jardin des parfums, milles plantes de chez nous, plus odorantes les unes des autres, des fleurs qui, par leurs multi-couleurs, attirent les insectes, mais aussi des plantes dont on se sert pour en extraire des pigments qui servent à la coloration des tissus.
Sur le chemin, une mare avec des canards qui, s’ils ne parlent pas anglais, nagent en toute liberté. Plus loin, un jardin de papillons nous offre encore un moment de plaisir grâce à ces lépidoptères aux mille couleurs. Les animaux de la ferme ont leur place, avec entre autres de drôles de poules venues de Chine et du Japon, aussi belles que drolatiques.

Dans ce parc extraordinaire, un jardin des sons nous fait entendre la pluie, les orages et milles autres bruits de la forêt. Vous pourrez également trouver un temple, lieu de méditation et de silence. Par ailleurs, vous pourrez prendre un bain de forêts  où chaque arbre correspond à une année avec toute la symbolique qu’il représente. A chacun de trouver son arbre !
Et puis, si certains se sentent des velléités d’aventures, il y a d’abord un chemin de pierres sur lequel il faut marcher pieds nus, puis vous pouvez grimper aux arbres par une échelle et traverser le pont suspendu, bien accrochés aux filets, afin de combattre son vertige. Il suffit de passer le pont et vous vous vous prenez pour Indiana Jones ! Vous découvrirez également la calendrier celtique qui remonte aux Druides.

12.000 pas, ce qui fait à peu près neuf kilomètres de marche, ça ouvre l’appétit et chacun se retrouve à l’ombre d’arbres magnifique pour un pique-nique des plus sympathiques.
Les quarante adhérents qui sont venus découvrir ce parc enchanteur, n’ont pas regretté leur journée.
Encore une belle expérience que Cécile Limier leur a fait vivre, grâce également aux partenaires qui soutiennent l’association ; Le réseau Capsein, les maisons de Santé de Six-Fours et du Var, Karaté santé…

Jacques Brachet

Ramatuelle – Le Café de l’Ormeau prend un coup de jeune !

Combien d’heures j’ai passées dans ce café mythique, qui était le QG de l’ami Jean-Claude Brialy qui, en fin d’après-midi, recevait toutes les stars qui passaient dans son festival.
Je ne saurais le dire, tout comme je ne saurais dire combien j’y ai fait d’interviews !
Je souhaite tout le bonheur du monde à nos trois barbus qui le font renaître !
JB

CafédeLOrmeau_@ThomasTissandier_4 CafédeLOrmeau_@ThomasTissandier_31

Hors du temps, le Café de l’Ormeau se refait une beauté entre les mains des maestros de l’Hospitality : Vincent Luftman, Tobias Chaix et Raphaël Blanc.
Le trio tropézien d’Indie Group récupère les murs – et l’âme –de l’iconique café de la place de l’ormeau, tenu par la même famille depuis 80 ans, pour lui redonner un souffle, une vie et une indie touch depuis le 1er juin.
Fin 2021, notre trio reprend le café en se promettant d’en garder toute l’identité villageoise, comme un devoir de mémoire. Depuis les années 40, après la guerre mondiale et la libération, nombre de personnalités y sont passées, d’André Malraux à Mme Claude Pompidou jusqu’à ce que tous les artistes y viennent se faire interviewer. Sans compter le nombre d’événements familiaux dont ont participé, pour certains, nos trois amis qui ont gardé leur cœur grenadine de leur enfance. Ce cœur qu’ils ont mis  à le faire revivre en gardant le style, les fondements et même certains éléments du décor qui a traversé le temps.
C’est donc un mix d’ancien et de moderne avec ce vert éclatant qui se mêle aux boiseries avec bonheur. Accord total avec les suspensions d’Antan, les tables et chaises de bistrot et les banquettes rafraîchies, l’enseigne redorée, les objets   chinés.
Le café, qui avait depuis longtemps délaissé les fourneaux, voit revivre une cuisine, assurant tous les petits déjeuners, les déjeuners et les apéros.
La cuisine reste celle de notre Provence ensoleillée avec les anchoïades, les pan bagnats, les tomates à la provençale, les linguines à la poutargue les fatuccine à la chair de crabe et autres cuisses de grenouille persillade.
Une bibliothèque vous proposera de la lecture de livres et de magazine dans ce « coin kiosque » cosy.

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Lecture, repos, moments de détente pour boire un verre entre amis, un repas en famille, le Café de l’Ormeau renaît donc, pour la joie des Ramatuellois, des gens de passage et – qui sait ? – des artistes qui sont à deux pas du théâtre veillé par nos deux soldats : Jacqueline Franjou et Michel Boujenah.

Jacques Brachet


Final Rush du PRO SAILING TOUR 2021


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DU 1er
AU 7 AOÛT : COURSE AU LARGE DE TOULON À BREST

Un concept fort et innovant
Créé et organisé par la société Upswin Prod, lePro Sailing Tour est un nouveau circuit professionnel de courses dédiées à la classe Ocean Fifty. Cet événement a pour objectif d’attirer un nouveau public et démocratiser la voile en compétition. Comment ? En dévoilant le quotidien extraordinaire de ces hommes et femmes qui vivent de leur passion pour leur sport, pour la mer et les océans. Grâce à une implantation exceptionnelle au cœur de la ville et la mise en œuvre de moyens de production audiovisuelle inédits de qualité cinéma, le public aura la chance inédite de vivre les courses en immersion totale et découvrir des aventures humaines hors du commun.
Un circuit en trois épisodes spectaculaire et inédit au cœur des villes

Chaque épisode du circuit est fortement soutenu par des territoires d’accueil séduits par l’originalité du concept et souhaitant rapprocher le monde de la course au large du grand public, en privilégiant une forte dimension sociale et environnementale.
À chaque épisode, le scénario est le même : tout commencera par le défi 24h, sur environ 400 miles nautiques, suivi de 8 manches en baie ou en rade, en mode régates côtières, sur deux jours. La finale, sous forme d’une course au large, se déroulera en mer Méditerranée et en Atlantique, durant sept jours, au départ de Toulon avec une arrivée à Brest autour du 7 août. Ainsi la boucle sera bouclée et le vainqueur du Circuit déclaré !
Tournage de la série documentaite « Ocean Fifty »
  Le Pro Sailing Tour donnera lieu au tournage puis à la diffusion d’une série documentaire de création originale en 5 épisodes de 50 minutes totalement dédiés non seulement au suivi de l’ensemble des équipages en course, mais aussi aux territoires d’accueil et à leurs acteurs liés à la mer et au nautisme. Upswing Prod assure intégralement la production et la réalisation de cette série documentaire, intitulée simplement « Ocean Fifty » et pour laquelle une quinzaine de « médiamen » et de techniciens sont mobilisés

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Le Pro Sailng Tour donnera lieu au tournage puis à la diffusion d’une série documentaire de création originale en 5 épisodes de 50 minutes totalement dédiés non seulement au suivi de l’ensemble des équipages en course, mais aussi aux territoires d’accueil et à leurs acteurs liés à la mer et au nautisme. Upswing Prod assure intégralement la production et la réalisation de cette série documentaire, intitulée simplement « Ocean Fifty », et pour laquelle une quinzaine de « médiamen » et de techniciens sont mobilisés
Le Final Rush, dernier des quatre épisodes du Pro Sailing Tour après Brest, La Rochelle et Las Palmas de Gran Canaria
Sept multicoques Ocean Fifty pilotés par des trios affutés, pour un podium très disputé
Les Ocean Fifty pour la première fois en Méditerranée, au cœur de Toulon
Epilogue du Pro Sailing Tour, circuit innovant dédié aux trimarans Ocean Fifty, le Final Rush verra sept équipages abattre leurs derniers atouts entre Toulon et Brest pour une course au large qui promet d’être très disputée. C’est la première fois que les multicoques Ocean Fifty viendront courir en Méditerranée. Dès le jeudi 29 juillet, les sept trimarans de course s’amarreront quai de la Sinse au cœur de la ville de Toulon.
Au programme :
Jeudi 29 juillet : arrivée des Ocean Fifty dans Darse Vieille, à quelques mètres du Stade Mayol. Les quais seront ouverts au public.
Vendredi 30 juillet : une journée de régates en Rade, pour le plaisir de faire découvrir les Ocean Fifty au public toulonnais.
Dimanche 1er août : départ du FINAL RUSH, ultime épisode du Pro Sailing Tour, saison Arrivée à Brest entre le 6 et le 10 août.
DU SPECTACLE ET DU SPORT DE HAUT NIVEAU
Les sept Ocean Fifty ne bouderont pas leur plaisir de venir enfin régater en Méditerranée et offriront, le vendredi, un spectacle hors du commun en Rade de Toulon, au plus près des côtes. Après une journée de relâche lors de laquelle le public pourra les admirer à quai, au cœur de la ville, ils prendront le départ du Final Rush le dimanche en début d’après-midi. Au terme des trois premiers épisodes, tout reste jouable pour la plupart des sept équipages qui peuvent encore monter sur le podium et même prétendre à la victoire finale, à Brest. Le PRO SAILING TOUR, ce circuit international innovant devrait se conclure ainsi sur un sprint de plusieurs jours, en attendant la docu-série qui lui est dédiée et qui sera diffusée sur Canal+ en fin d’année.

MULHOUSE – La Cité du Train fête ses 50 ans !

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En 2021, la Cité du Train-Patrimoine SNCF de Mulhouse fête ses 50 ans. Autrefois «Musée Français du Chemin de Fer», l’établissement accueille le public depuis 1971 et partage avec lui l’incroyable épopée du rail dont la particularité est de nous raconter à la fois la France, les Français et le territoire.
À travers sa collection unique de matériels roulants, de maquettes, d’objets ferroviaires, d’affiches et d’objets d’art, la Cité du Train témoigne ainsi de deux siècles d’histoire des chemins de fer en France – des premières locomotives à vapeur au TGV – et s’impose aujourd’hui comme le plus grand musée ferroviaire d’Europe. 

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Pour célébrer son cinquantenaire, c’est à un véritable voyage dans le temps que la Cité du Train invite le public. Dès le 12 juin, date anniversaire de son ouverture, une rétrospective en ouvrira ses portes et permettra à tout un chacun de découvrir son histoire, des premières réflexions lors de l’Exposition Universelle et Internationale de Paris en 1900 à aujourd’hui. 
Ponctué d’événements festifs et de nombreuses animations, le programme estival des commémorations s’achèvera lors des Journées Européennes du Patrimoine (18 et 19 septembre) avec l’ouverture d’une nouvelle section de l’exposition permanente, dédiée à la grande vitesse ferroviaire et à son histoire, à l’occasion d’un autre anniversaire de taille : les 40 ans du TGV.

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La Cité du Train en quelques chiffres
5 600 000, c’est le nombre de visiteurs accueillis par le musée depuis son ouverture en 1971.
60 000 m², c’est la surface qu’occupe l’ensemble des espaces du musée sur son site à Mulhouse (surface multipliée par 10 depuis sa création).
138, c’est le nombre de matériels roulants classés « Patrimoine SNCF » (locomotives, autorails, voitures, wagons) et préservés sur le site de Mulhouse (nombre multiplié par 10 depuis sa création).
14, c’est le nombre de salariés que comptent l’association pour gérer le musée au quotidien (épaulés par un pôle de 40 bénévoles actifs).

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La Cité du Train est soutenue par SNCF et m2A (Mulhouse Alsace Agglomération)
Une collection Musée de France



La Haute Provence en Montgolfière…
On est les maîtres du monde !

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5h45…
C’est l’heure convenue pour notre rendez-vous à Forcalquier… Ce qui veut dire réveil à 3h et deux heures de route dans la nuit et un brouillard à couper au couteau.
A l’heure dite, nous rejoignons l’équipe de France Montgolfières car nous partons survoler le Lubéron, le plateau de Valensole et le Mt Ventoux en ballon !
Un tel voyage de presse, ça ne se refuse pas même si l’on doit se lever bien avant l’aube.
Et nous voici dans un grand champ où deux grandes chenilles de soie sont allongées. D’immenses ventilateurs vont en quelques minutes leur faire avaler entre 8 et 10.000 mètres cubes d’air froid avant que de grandes flammes viennent les réchauffer.
Et peu à peu, ces chenilles inertes se gonflent et se relèvent jusqu’à ce que le ballon enfin debout, l’on doive se précipiter dans la nacelle d’osier afin qu’elle ne parte pas sans nous. La nacelle est haute, pas de porte ni d’escabeau, il faut une certaine souplesse pour y grimper ! Mais, tirés par devant, poussés par derrière, nous voilà prêts à nous élever en même temps que le lever du soleil.

C D E

La brume s’est peu à peu dissipée, la fraîcheur du matin a fait place à un chaud soleil, sans compter les flammes à jet alternatif qui maintient la montgolfière en l’air, nous ne souffrons pas du froid !
Peu à peu, après avoir rasé les champs de blé et quelques cimes de pins, ce qui est déjà assez spectaculaire, notre beau ballon multicolore s’élève sans bruit à la vitesse de 15 nœuds. Vitesse de croisière : 3 kilomètres/heure et élévation jusqu’à 2000 mètres.
Et l’on découvre ainsi cette superbe région de Haute Provence, faites d’un patchwork de somptueuses couleurs : le blond des blés, l’ocre de la terre, le jaune du colza, les mauves et violets des lavandins et lavandes, des verts de toutes nuances et les montagnes s’épousant dans un camaïeux de bleus, balayées par des nuages vaporeux du plus bel effet.
Si l’on n’était pas 12 serrés quelque peu dans la nacelle, on se prendrait pour les maîtres du monde !

F G

Pas un bruit, sinon le souffle d’un doux zéphyr (avec quelquefois quelques retours de flammes obligatoires) et plus tard, survolant les pinèdes, la stridulation des cigales qui s’en donnent à cœur joie.
Et la nature, somptueuse, à perte de vue, parsemée de maisons, de villages perchés, d’étangs et de mares… C’est superbe, féerique.
Ainsi durant plus d’une heure, baladons-nous avec notre pilote « chauffeur » dans tout le sens du terme, et découvrons-nous ces paysages familiers avec un œil neuf et émerveillé. Le temps est suspendu – comme nous ! – et personne ne dit mot… (Sauf quelquefois un portable malvenu), tant on a le souffle coupé par tant de beauté.
Retour sur le plancher des chèvres, que l’on a vues minuscules d’en haut, et où notre équipe fort sympathique nous remettra un certificat en bonne et due forme, arrosé d’un petit frison de muscat de Forcalquier bien apprécié !
Ce fut un moment magique et inoubliable que je conseille à tous de faire une fois. Et si ce n’est pas possible, vous pourrez rêver en parcourant un très beau livre « La Haute Provence en ballon », avec de splendides photos de JF Mutzig et des textes de l’ami écrivain René Frégni, qui est de la région. (Ed le Sablier).
Mais rien n’est comparable à cet instant de magie que nous avons vécu.
Ça valait la peine de se lever tôt !!!

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Jacques Brachet
Photos Monique Scaletta

France Montgolfières
Il y a 35 ans, naissait en Bourgogne, à Vermenton, entre Auxerre et Avallon, une structure inédite : France Montgolfières, société agréée par l’Aviation Civile pour le transport public de passagers. L’expérience, le professionnalisme et la passion des trois associés qui gèrent cette entreprise ont fait de France Montgolfières la première société de ballons au rang national.
France Montgolfières transporte plus de 7000 personnes chaque année à bord de ses ballons, ballons  qui constituent une des flottes les plus modernes d’Europe. Les pilotes et les équipiers au sol suivent tous une formation maison, vous garantissant une sécurité et un service irréprochables.
En plus des vols passagers, France Montgolfières forme de nouveaux pilotes, conçoit et vend de nouveaux ballons et est impliquée dans de nombreux projets aérostatiques en Europe.
Tel : 04.92.74.38.20 – 02.54.32.20.48 – www.france-montgolfiere.com

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La Seyne-sur-Mer-Tamaris
Histoire et histoires de la Villa des Terrasses

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Les Seynois connaissent la Maison Blanche, qui fut, depuis le siècle dernier, l’un des hauts lieux où se retrouvaient les gens de la haute bourgeoisie côtoyant des artistes comme George Sand, Ralph Barton, ami de Charlie Chaplin, Germaine Taillefer, musicienne et compositrice et bien d’autres dont Jean Cocteau qui y peint une superbe fresque sur un mur entier.
Elle y vit défiler quelques propriétaires avant d’être scindée en deux : La Villa Blanche et  la Villa des Terrasses. La fresque de Cocteau n’y restant pas longtemps, le propriétaire d’alors ayant la judicieuse idée, de repeindre par-dessus !
Ainsi de propriétaire en propriétaire, un jour Isabelle et Jean-Paul Barry de passage dans la région, eurent un énorme coup de cœur pour les Terrasses, et décidèrent de l’acheter.
Après avoir été une maison de convalescence, elle était mal en point mais, avec acharnement, avec passion, avec leurs trois enfants, ils décidèrent d’en faire des chambres d’hôtes d’exception.

C N
F D

A cinq, durant deux ans, ils devinent maçons, architectes, électriciens, plombiers, sans jamais avoir une fois recours à des artisans. Travail de Titans pour cinq fous qui firent tomber les cloisons, qui refirent charpentes, sols en dalles et même créèrent la piscine en récupérant le bassin historique d’alimentation d’eau potable de la villa. La façade étant intouchable, elle n’eut droit qu’à un coup de neuf  mais elle est tellement belle qu’il n’y avait rien à changer. Les jardins furent revus et corrigés, le petit banc de coquillages sur lequel George Sans venir y méditer et écrire, resta à sa place, tout comme cette allée d’oliviers plus que centenaires qui continuent à vous accueillir, comme une haie d’honneur, dans cette sublime demeure restaurée, comprenant cinq chambres, deux appartements devenus chambres d’hôtes où le petit déjeuner et les repas sont concoctés et servis par Jean-Paul Barry.
L’histoire de ce couple est passionnante, lui venant de Marseille, exactement de l’Estaque, elle de Senlis en Anjou, s’étant rencontrés à Paris et ayant fait des enfants dans trois lieux différents.
Car le moins qu’on puisse dire est qu’ils ont la bougeotte !
A 18 ans, après son bac, Jean-Paul partit sac au dos visiter le Pérou et la Bolivie. Revenu plein d’usage et raison, il se remit aux études et obtint un bac +6 IAE à Aix-en-Provence, deux maîtrises et un doctorat d’économie. Avec un tel bagage il obtint vite un poste important dans un grand groupe de distribution… sans jamais continuer à voyager à travers le monde.

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Isabelle, elle, après un BTS tourisme et la maîtrise de trois langues, l’Anglais, l’Allemand, l’Italien, s’oriente, avec Américan Express dans la formation, à Paris, où elle rencontre son homme.
Ensemble ils ne resteront jamais vraiment sur un lieu, Ils changeront de villes, d’où les naissances dispersées et surtout ils continueront à voyager.
Ils achèteront à Tourves un ancien moulin à papier du XIIIème siècle où ils animeront des séminaires avant de le revendre à Amma Amritanandamayi, cette magnifique figure humanitaire qui embrasse tous ces gens qui viennent se prosterner à ses pieds.
Avant-dernier ancrage, Bras, où ils achèteront « La Solaire » une bâtisse du XVIème siècle, ebn vente aujourd’hui.
Enfin, les voilà par hasard – si l’on y croit – à la Seyne sur Mer, où, sans avoir visité l’intérieur, ils tombent amoureux de la bâtisse avec lever et coucher de soleil sur la mer. Et ils en feront, ce qu’il est devenu aujourd’hui et depuis trois ans : un havre de paix.
Autre hasard : ils découvrent qu’un ancien maire de la Seyne se nommait… Antoine-Léonard… Barry, nommé sous Napoléon III. Il ne le fut que de 1852 à… 1853 ! Mais il le fut  et surtout, il se trouve que c’est son aïeul !
Après que tous les travaux furent terminés, ils en firent aussi la décoration avec un goût extrême, mêlant meubles anciens chinés chez les antiquaires et objet, sculptures et mobilier ramenés de tous les pays traversés jusque chez les tribus Massaï. Ils en ont fait un lieu enchanteur où l’on voit la mer de tous côtés, dont ils sont l’âme, et y reçoivent des gens de tous les pays venus y trouver un cadre de silence, de beauté et d’intimité.

L K

Et encore et toujours le hasard : Leurs murs blancs ne semblaient attendre qu’un artiste vienne y trouver sa place. Et c’est là que ce virus, pour une fois, ne fut pas négatif.
Une artiste de la Seyne, de qui nous vous avons déjà parlé, Christiane Broussard, fut, durant le confinement, quelque peu désœuvrée, et,  devant annuler, comme tous les artistes, les expositions à venir, elle décida de créer un blog pour y présenter ses œuvres.
Ce qui devait arriver arriva : nos amis Isabelle et Jean-Paul Barry y tombèrent dessus et aimèrent aussitôt son travail qui s’adaptait on ne peut mieux à ce lieu, puisque Christiane étant seynoise, peint de nombreux paysages de mer de la région. On y retrouve entre autre les fameux deux frères que l’on peut voir de la fenêtre des chambres de la villa.

G I
H j

Aujourd’hui, notre amie y a installé ses belles œuvres qui sont un véritable écrin et donnent une dernière touche d’intimité et de beauté.
On y découvre également une œuvre signée Constant, qui n’est autre que le père de Christiane à qui elle rend hommage.
D’ailleurs son rêve serait de proposer une exposition des œuvres d’elle et de son père.
En attendant, la voilà bien accrochée dans ce lieu qui lui va comme un gant et qui apporte la touche qui lui manquait, dans ce lieu empreint de beauté et de sérénité.

Jacques Brachet

Villa les Terrasses – 1461, chemin de Goran – Corniche Bonaparte – 83500 – Tamaris-La Seyne
www.villa-les-terrasses.com villa.les.terrasses.provence@gmail.com – 04 94 30 07 33
Christiane Broussard : 06 11 76 43 88 – www.lagaleriedecri.com









Un parfum d’Ardèche
Sylvain JOLY : Quand la reconversion devient passion

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Sylvain Joly fait partie de ces hommes qui, la quarantaine arrivant, se posent des questions sur leur vie et surtout sur leur futur.
Né du côté de Cadarache, il est devenu, comme nombre de gens de sa génération, informaticien. Puis il s’installe en Ardèche où sa femme est maraîchère. Deux enfants viendront, tous deux aiment la nature, mais très vite ils se rendent compte  que leurs  horaires ne sont pas compatibles avec une vie de famille. Ils se croisent et leur rythme étant devenu différent, Sylvain décide de sauter le pas et de changer de voie.
Mais que faire ?

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Son grand père est issu de l’agriculture, sa femme y baignant, c’est sa rencontre avec un copain qui élève des cochons, qui lui donne l’idée et l’envie de faire de même.
Leur maison construite, ils s’installent aux Vignoles, juste au-dessus de St Andéol de Vals, entre Vals et Antraigues, le village de Ferrat. Il y monte une bergerie, un gîte pour les cochons et un parc immense en pleine nature pour les y installer. Il s’y donne corps et âme, fait un stage d’apprentissage mais voilà que leur nouvelle vie devient un problème. Etant 24h sur 24 ensemble… le couple se sépare. Le voici seul avec ses brebis, ses cochons… et son chat !
Il organise donc avec courage sa nouvelle vie entre ses enfants, l’élevage et la transformation de ses cochons. Toutes les semaines paires il mène deux cochons à l’abattoir et prépare lui-même ses saucisses, gaudiveaux, saucissons, pâtés, caillettes qu’il vend sur les marchés et dans certaines coops bio. On le retrouve ainsi sur les marchés de Jaujac ou d’Aubenas le samedi.

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Quant à ses brebis, elles lui servent surtout à défricher les terrains envahis qui retrouvent ainsi leurs espaces.
Préparant lui-même ses produits, ils sont on ne peut plus bios et il travaille encore à l’ancienne avec l’assurance qu’on ne trouvera pas dans ceux-ci de l’eau dans les godiveaux, des déchets dans les merguez, n’importe quelle herbe dans les caillettes faites avec des épinards frais. Avec lui, on sait ce qu’on mange !
La mutation n’a pas été facile, surtout ajoutée aux problèmes familiaux, et ne l’est toujours pas, mais Sylvain est courageux, passionné, optimiste. C’est un homme solide qui a trouvé sa voie et n’en changerait pour rien au monde, surtout devant un paysage aussi grandiose qu’il redécouvre chaque matin avec un réel plaisir, ce silence et cette nature à perte de vue.

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Il ne compte pas ses heures de travail et son sourire en dit long sur la joie de cette vie qu’il s’est choisie et ses bêtes qui ont toute son attention.
Il faut le voir s’en occuper et communiquer avec elles même si, hélas, il doit s’en séparer un jour.
On dit que « tout est bon dans le cochon »… Même la reconversion !

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Jacques Brachet
Sylvain Joly – Les Vignoles – 07600 – St Andéol de Vals – 06 76 71 82 47

« Art & Vin » – 21ème édition

FÉDÉRATION DES VIGNERONS INDÉPENDANTS DE PACA – CORSE
Alpes-de-Haute Provence, Alpes-Maritimes, Corse-du-Sud, Haute-Corse et Var
« Art & Vin » – 21ème édition placée sous le thème « Climats et Variations »

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Climats et Variations, tel est le thème retenu cette année par les Vignerons Indépendants de Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse pour la nouvelle édition d’Art&Vin.
Plus qu’un thème, c’est l’engagement des artisans du vin en faveur de l’environnement qui est mis à l’honneur cette année avec une série d’expositions, de concerts, de spectacles vivants… qui viendront animer les Domaines et Châteaux de Provence, de juin à septembre.
Depuis toujours, les Vignerons Indépendants sont soucieux de leur environnement naturel,
sociétal et économique. À titre d’exemple, sur les 7 000 Vignerons Indépendants de France, 40 % sont engagés dans une des deux certifications reconnues par l’État, Agriculture Biologique ou Haute Valeur Environnementale (HVE). Rien de plus naturel que d’ouvrir cette nouvelle décennie d’Art&Vin en interrogeant l’avenir de l’environnement viticole dans un contexte de dérèglement climatique.

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Un thème, trois variations
Climats et Variations : un thème à Haute Valeur Environnementale pour inaugurer cette nouvelle décennie en montrant l’engagement des artistes et des artisans du vin en faveur de l’environnement. Climat et notion de terroir, adaptation des pratiques culturales, écoconception
et éco-design, recyclage… Autant de thèmes qui sont aujourd’hui sources d’inspiration et d’engagements pour bon nombre d’artistes. Au menu de cette nouvelle édition d’Art&Vin, trois variations ont été proposées aux artistes candidats :
1ère variation : « Climats » u
Une invitation à illustrer la notion de climat – réel ou métaphorique avec ses composantes et ses dérèglements. Le climat, au sens propre,dont les aléas ne sont pas sans incidence sur le paysage notamment viticole, mais également le climat au sens figuré, poétique. Celui d’une ambiance, d’une atmosphère, d’un climat intérieur tissé de mille sensations et si souvent dépeint avec brio par les artistes.

IMG-20190514-WA0021 Lancement Art et Vin 2019_5 Lancement Art et Vin 2019

2ème variation : « Design 19 »
Des œuvres qui transforment, de manière sensible, la perception de l’espace et du paysage, en utilisant les techniques ou les concepts du design ou ceux du land’art.
3ème variation : « Le bon Format »
Une recherche d’adéquation entre des œuvres et un lieu pour créer un climat, une atmosphère. Cette variation aborde la question du rapport entre contraintes techniques et liberté artistique. Liberté d’exprimer ses émotions d’artiste, son « climat intérieur »… Et parfois échapper au formatage de la mode par un art décalé.
50 vignerons et une soixantaine d’artistes
Tout l’été, 50 vignerons et une soixantaine d’artistes vous proposent des expositions de peinture, sculpture, photographie, land- ou street’art, du spectacle vivant -musique, théâtre, rire, ou des rendez-vous oenotouristiques : balades en vignes, dégustations et visites de cave, conférences, arts de la table… Art&Vin, pour entrer de plain-pied dans la vision de l’artiste et dans l’intimité du magnifique paysage viticole du Var et de sa Région.

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Les Hors-Saison d’Art & Vin
Sa mission oenotouristique a amené la Fédération à développer également d’autres activités tout au long de l’année. Parallèlement aux expositions estivales, les Vignerons Indépendants initient dans leurs châteaux et domaines des rencontres ponctuelles « hors-saison » :
– Concerts, soirées théâtre, conte, danse…
– Conférences à thème, balades dans les vignes, pique-nique…
Pour tout savoir, un agenda de tous les évènements artistiques et oenotouristiques est en
ligne sur le site Internet www.art-et-vin.net
Ce dernier regorge d’informations et offre une recherche aisée en fonction des envies : par artiste, par domaine, ou encore en se repérant directement sur la carte du Var.

Pique-Nique chez les Vignerons Indépendants Provence 13
édition 2019

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Créée en 1990, la Fédération compte aujourd’hui 135 adhérents, soit 98% des caves particulières du département. Rattachée à la Confédération Nationale des Vignerons Indépendants de France, la Fédération a pour objectif la défense de la viticulture indépendante et des exploitations à taille humaine pour conserver la richesse et la diversité de l’offre vinicole. La Fédération c’est aussi l’oenotourisme, la vente au caveau et l’environnement.  Elle travaille en étroite collaboration avec les Offices du Tourisme et ProvenceTourisme puisque les Vignerons Indépendants sont des acteurs majeurs du tourisme dans le département où 88% des touristes déclarent être acheteurs de vin.
Le Vigneron Indépendant est par définition intimement lié à la protection de son environnement et à la préservation du paysage viticole. Il sait partager avec le grand public l’appréciation sereine des paysage viticoles en dehors des clichés habituels.

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Une édition spéciale placée sous le thème de la Gastronomie
L’édition 2019 du traditionnel pique-nique chez les Vignerons Indépendants, qui se tiendra les 8, 9 et 10 juin prochains, aura cette année une saveur toute particulière. Consacrée année de la gastronomie par le Conseil Départemental, tout le territoire des Bouches-du-Rhône s’apprête à faire rayonner l’art culinaire. L’occasion pour les Vignerons Indépendants d’ouvrir encore plus grand les portes de leur domaine pour faire découvrir leurs vins et leur métier en apportant une saveur particulière à leur évènement. Le principe reste inchangé. Les visiteurs apportent leur pique-nique et se voient offrir à la dégustation les vins du vigneron, avec un petit plus cette année ! Une touche gastronomique supplémentaire qui peut s’exprimer au travers de différentes propositions : du panier piquenique concocté spécialement par un chef ou des idées recettes créées et partagées pour l’occasion.
Un pique-nique Vigneron Indépendant revisité à l’occasion de 2019, Marseille Provence Gastronomie !

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Le pique-nique chez le Vigneron Indépendant, un moment authentique
Evénement national, le pique-nique chez le Vigneron Indépendant est devenu un événement
incontournable en région. L’an passé ce sont près de 46 000 personnes qui ont répondu
présent au rendez-vous. Le principe est simple : chaque visiteur apporte son pique-nique, quant au vigneron, il ouvre son domaine et offre son vin à la dégustation.
Des journées conviviales pour découvrir la typicité d’un terroir et le savoir-faire du Vigneron
Indépendant, véritable artisan de la vigne et du vin. Au programme : balade dans les vignes ou visite de chai agrémentent la rencontre entre le vigneron et son public.
Et pour que ces journées réjouissent le plus grand nombre, petits et grands, amateurs de vin ou curieux, de nombreuses animations viennent souvent rythmer ce week-end de fête : jeux de pistes, concerts, balades en poney, chaque domaine concocte un programme spécifique où chacun peut trouver la formule qui lui plait.

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Vignerons indépendants Provence 13
Maison des Agriculteurs – 22 avenue Henri Pontier – 13260 – Aix-en-Provence
04 42 23 06 04