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Chateauvallon-Liberté : Une saison pleine de promesse

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Samedi 11 juin 11h, Chateauvallon.
Un soleil de plomb. Une chaleur de canicule.
C’est à petits pas que chacun arrive à cette journée (grimper et monter les escaliers par cette chaleur est un pensum !) où l’on va découvrir la nouvelle saison de ces deux théâtres qui font, depuis des années, partie de notre vie varoise :  Chateauvallon et le Liberté.
Comme l’an dernier, Charles Berling et Stéphane de Belleval, directeur des relations publiques ont réuni autour d’eux toutes leurs équipes, mêlées à une partie des comédiens, auteurs, metteurs en scène, venus parler de leurs spectacles, qui nous feront passer, durant la saison 22/23, de grands moments de théâtre, de danse, de musique, de spectacles divers, puisque tout semble revenir à la normale, après deux années on ne peut plus chaotiques.
Et l’on s’en réjouit.
« Mais qu’est-ce que c’est que ces coussins… Enlevez-moi ça, copieurs ! »
Cette voix qui s’élève au bord de l’amphithéâtre est celle de Michel Boujenah qui découvre pour la première fois ce lieu… et ces coussins rouges qui rappellent curieusement ceux de Ramatuelle !
C’était bien sûr une boutade de notre ami qui vient pour la première fois à Chateauvallon et s’extasie du lieu dont Stéphane de Belleval lui raconte sa genèse.
Si Michel est venu en voisin, c’est que c’est lui qui ouvrira la saison au Liberté les 29 septembre et 1er octobre à 20h30, avec « L’avare » de Molière, pour lequel il a été nommé aux Molière (of course !) cette année.
Interprétation magistrale de Michel , dans une mise en scène de Daniel Benoin qui offre là à notre comédien un rôle à la fois drôle et tragique qui méritait bien cette nomination.
Il est donc là pour présenter cette pièce à tous les adhérents qui se sont pressés à Chateauvallon pour découvrir la saison.

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Habitude initiée l’an dernier : chaque artiste présent prend en main une équipe de dix personnes, essayant tant bien que mal de s’installer à l’ombre pour parler du spectacle qu’il présentera. Vu le nombre, une corne de brume annonce la fin de la rencontre, chacun repartant ailleurs retrouvant un autre artiste.
Michel n’a pas choisi la pire place en s’installant à l’ombre de la cour du château, installé sur une chaise longue !
Il faut dire que la présentation de toute l’équipe a été faite en plein cagnard de l’amphi, heureusement qu’il y avait les coussins pour ne pas se brûler les fesses ! Après le discours de Charles, chacun s’est éparpillé dans divers lieux du théâtre.
Charles qui, après avoir remercié toutes les instance qui font de ces deux théâtres nationaux un lieu de rencontres culturelles de haut niveau.
« Préparez-vous à une saison fantastique où nous retrouverons avec un plaisir non dissimulé, des grands artistes à la renommée déjà bien établie et des jeunes pousses dont les imaginaires ne manqueront pas de vous surprendre…
Votre Scène Nationale a besoin de vous, de votre sécurité et surtout de vos présences chaleureuses. A travers ses deux théâtres, ses six scènes et la 7ème virtuelle, elle va poursuivre sur la voie de la pluridisciplinarité pour que tous puissent s’y retrouver et s’y exprimer ».
Charles Berling qu’on retrouvera plusieurs fois au cours de la saison, du 18 au 22 octobre à Chateauvallon avec « Fragments » d’Hannah Arendt, adaptée par Bérengère Warluzel qu’on retrouvera sur scène avec Charles.
On le retrouvera les 26, 27, 28 janvier au Liberté avec « Deux amis » de Pascal Rambert avec Stanislas Nordey, pièce qu’ils avaient créée au festival d’été 2021 de Chateauvallon.
Puis il reviendra au Liberté le 13 mai avec des textes de Pasolini qu’il lira avec Fanny Ardant.

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Charles Berlin, Stanislas Nordey, Pascal Rambert

Par ailleurs, on retrouvera avec plaisir, le frère de Charles, Philippe pour une pièce qu’il a écrite avec la soprano Marie-Louise Duthoit, et qu’il a mise en scène  Il s’agit de « Le rêve de l’île de sable » que vous pourrez découvrir au Liberté le vendredi 3 février à 20h30.
L’on découvrira de nouveaux et talentueux auteurs aux côtés de Beckett, Shakespeare, Tchékov, Grumberg, Melville,  et bien d’autres.
A noter un seul chanteur : Raphaël, le 7 janvier et une belle comédienne Isabella Rosselllini  qui, avec « le sourire de Darwin » viendra nous parler d’une cause qu’elle défend : les animaux.
Théâtre, musique, chanson, cirque, danse… Il y en aura pour tous les goûts.
Bien évidemment, on ne peut pas parler de tout mais vous pouvez retrouver le programme sur le site chateauvallonè-liberté.fr et les abonnements étant ouverts, appeler le 09 80 08 40 40
Bon été, bonne saison !

Jacques Brachet