La Rochelle 2017
DEMAIN NOUS APPARTIENT

« Demain nous appartient »… L’énorme succès de l’année

F
Depuis quelques semaines, cette nouvelle série de TF1 tient tous les soirs en haleine un public toujours plus nombreux, dans des intrigues et des événements qui s’enchaînent à la vitesse grand V.
Tourné en pays sétois, les décors sont magiques mais il s’en passe, des drames, sous le soleil !
Une équipe de comédiens remarquables, nombre sont des comédiens récurrents de séries. On a plaisir à admirer la belle Ingrid Chauvin, on a beaucoup d’émotion à retrouver Charlotte Valandrey, à découvrir Lorie Pester qui a abandonné la chanson pour un moment, à voir au générique Alexandre Brasseur, à admirer la toujours hiératique Laure Killing… Bref, on ne peut pas tous les nommer tant ils sont nombreux et tant les événements s’entrelacent et nous surprennent à chaque épisode.
Inutile de dire qu’à la Rochelle, ce fut de la folie furieuse à l’arrivée d’une bonne partie de l’équipe récurrente : Alexandre Brasseur et Ingrid Chauvin, époux divorcés dans la série, leur fils, le jeune Clément Riemens, leur fils, Maud Baecker, qui joue la sœur d’Ingrid, Lorie Pester et Samy Gharby, respectivement lieutenant et capitaine de police, Anne Caillon qui est l’adjointe au maire, Charlotte Valandrey qui est juge d’instruction en couple avec Juliette Tresanini, enseignante.
Dans la Cohue de cette après-midi de fou, on a pu approcher quelques-un de ces protagonistes.

A

Ingrid Chauvin : « Je suis heureuse de tourner avec un réalisateur que je connais bien : Thierry Peythieu, puisqu’il est mon mari ! Nous tournons à Sète jusqu’au 15 novembre et si le succès est toujours au rendez-vous, nous sommes tous d’accord pour repiquer au jeu et qu’il y ait une suite ! Nous avons constitué une belle famille, on est heureux de tourner et de vivre ensemble et on travaille dans des conditions idylliques.
Charlotte Valandrey : Je n’avais pas tourné depuis longtemps, à part un passage dans le film de Maïwen « Le bal des actrices » Retrouver l’atmosphère d’un plateau me rend très heureuse. Ca me manquait beaucoup et je me bagarre depuis 15 ans pour ça. De plus je retrouve ce public qui ne m’a pas oubliée, qui m’a même soutenue. C’est ma plus belle récompense.
Lorie Pester : J’ai failli ne pas être de l’aventure car j’avais entamé l’enregistrement de mon prochain disque. Mais il était difficile de refuser une telle aventure et du coup ça a été la course entre le plateau et le studio. La production a eu la gentillesse de suivre le mouvement et m’a permis de m’absenter quelquefois.

D B

Juliette Trésanini : Je suis la femme de Charlotte dans la série et ce rôle est important pour moi. J’ai démarré dans un épisode de « Joséphine, ange gardien » puis « fais pas ci, fais pas ça ». La prod m’a découverte sur ma chaîne Youtube et l’on m’a proposé ce rôle qui est à l’opposé de ma vraie nature. C’est ce qui m’a plu et j’ai été heureuse de passer de la comédie au drame.
Maud Baecker : Toute ressemblance avec Ingrid Chauvin pourrait-elle être fortuite ?
C’est vrai je joue sa sœur et lorsqu’on m’a proposé ce rôle, je n’ai pas hésité car je suis une de ses grandes fans. Je pense qu’au fur et à mesure du tournage nous nous sommes rapprochées et l’on est vraiment devenues sœurs !

E C

Clément REMIENS
Parmi toutes ces femmes, l’un des plus jeunes comédiens de la série est Clément Rémiens.
Physique à la Delon… jeune, beau sourire qu’on voit peu dans la série, il est tout heureux de débuter dans un tel projet avec de tels comédiens.
Comment es-tu venu sur ce projet, Clément ?
J’ai fait du théâtre amateur durant dix ans dans le Pas de Calais. Ca a toujours été ma passion et j’ai donc décidé de venir à Paris où je suis entré directement en seconde année au cours Florent. J’y suis resté deux ans… ou presque. Je dis presque parce que, à un jour de jouer le spectacle de fin d’année, j’ai dû partir à Sète. Une directrice de casting m’avait repéré. Elle m’a fait passer le casting le 15 mai, le 17 j’étais accepté et le 28 j’arrivais à Sète sans encore savoir que mes parents seraient Ingrid Chauvin et Alexandre Brasseur !
Tu aurais pu tomber plus mal ! (Il rit et son visage s’illumine)… Dommage que tu ne ris ou souris plus souvent à l’écran.
C’est vrai mais mon rôle est très tourmenté. C’est un ado dont les parents divorcent, de plus, il va apprendre que son meilleur ami est en fait son cousin, il se découvre une tante qui est en fait la mère de son copain et il découvre que sa sœur est gravement malade ! Il y a de la colère en lui et il faut prendre tout cela en compte pour le comprendre.

Clément Remiens

Comment appréhende-t-on un rôle aussi lourd, alors que c’est ta première expérience ?
Je l’ai beaucoup creusé en profondeur, je me suis mis à sa place afin de voir comment j’aurais pu réagir et c’est vrai que d’être confronté à tous ces événements, ça ne laisse pas beaucoup de place à la rigolade. Il a une adolescence pour le moins perturbée.
Le tournage te semble-t-il difficile ?
Oui et non. Oui car c’est mon premier et qu’on tourne cinq séquences par jour du lundi au vendredi. C’est énorme mais c’est aussi pour un jeune comédien comme moi une école formidable. Au début ça a été difficile car du jour au lendemain j’ai dû apprendre mes premiers textes. C’est une belle expérience et l’ambiance est tellement formidable que c’est le bonheur !
Pas de regret d’avoir quitté le théâtre ?
Non, sinon qu’à deux jours près j’aurais pu jouer. Les profs l’ont mal pris et je les comprend. Mais je suis jeune et j’aurai tout mon temps pour y revenir parce que tout m’attire dans ce métier. J’aime tout autant être devant que derrière une caméra. Je pense que je ferai un jour de la réalisation ou de la mise en scène. L’envers du décor me plait beaucoup mais c’est quand même être comédien qui me plaît le plus.
Tu as toujours voulu être comédien ?
J’ai balancé un temps entre être comédien et… basketteur !
Qu’est-ce qui a fait pencher la balance ?
J’étais en sports-études et c’est ma mère qui m’a inscrit à un cours de théâtre. Ça a été la révélation.
Un de tes grands souvenirs de ce tournage ?
Pour la première scène je me suis retrouvé assis sur une chaise avec, devant moi, debout, cinq comédiens dont Ingrid et Claude… C’était très impressionnant, ça a été une grande émotion et je me suis vite rendu compte de la chance que j’avais !
J’espère que ça va continuer.

Propos recueillis par Jacques Brachet.