Cannes à Six-Fours !

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C’est mercredi soir que le 70ème Festival de Cannes a frappé les trois coups… à Cannes, évidemment mais aussi… à Six-Fours !
Eh oui, nos amis du Six N’Etoiles, qui ont plus d’un tour dans leurs poches, voulaient faire participer leur public six-fournais à cette soirée exceptionnelle qu’est la montée des marches et la cérémonie d’ouverture.
Pour cela Erick Carrière, qui dirige la Brasserie attenante du cinéma et qui est toujours partie prenante lorsqu’il s’agit de collaborer avec l’équipe voisine, avait, avec son équipe, organisé une montée des marches, moins nombreuses qu’à Cannes, mais certainement plus festive que le public cannois qui regarde de loin passer les stars puisqu’à l’arrivée, une coupe de champagne lui était proposée des mains d’Erick, sa femme, son fils, son équipe et même notre vedette six-fournaise François Viette qui n’est autre que l’élève Ducobu et qui, aujourd’hui, a grandi et est resté dans le monde du cinéma en travaillant au Six N’Etoiles.

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Le champagne a donc coulé sous le soleil avant que le public, venu nombreux, n’assiste à la cérémonie, suivie de la projection du film d’ouverture « Les fantômes d’Ismaël » d’Arnaud Depleschin, avec un beau trio d’acteurs : Mathieu Amalric, Marion Cotillard et Charlotte Gainsbourg.
Cérémonie très classe puisque sa maîtresse n’était autre que la hiératique et sublime Monica Bellucci, qui a fait un joli discours et qui a surpris tout le monde en se lançant dans un tango torride avec Alex Lutz, très drôle, sur la chanson de Luz Cazal « Piensa en mi », tirée du film « Talons aiguilles » en hommage au président du jury très ému, Pedro Almodovar. Auparavant, en ouverture, l’on avait pu découvrir un duo inattendu : Louane et Benjamin Biolay, qui ont interprété « Le cinéma » de Claude Nougaro pendant que la Magnifique danseuse et chorégraphe Bianca Li virevoltait dans une robe-corolle rouge.

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Après la présentation du jury devait démarrer le film de Depeschin, fidèle à lui même, très alambiqué, difficile à suivre par ses come back à répétition, un film dans le film où l’on finissait par se perdre un peu et, comme toujours à Cannes, un film qui n’en finit plus (1h50) et pas rigolo rigolo, malgré la superbe interprétation du trio vedette. Il est vrai qu’à Cannes, les films présentés ne font pas beaucoup travailler les zygomatiques mais plutôt les paupières, surtout lorsqu’en fin de festival, où l’on voit entre quatre et cinq films par jour, on vous propose un film indien ou chinois de deux plombes, évidemment sous-titré et sans beaucoup d’action, action, si tant est qu’il y en ait, pas très réjouissante.
Et j’en sais quelque chose après 40 ans de festival !
Mais bon, c’est parait-il le nec plus ultra du cinéma.
En tout cas, si la seconde partie de la soirée fut quelque peu soporifique, la première partie fut joyeuse et chaleureuse.
Un grand merci à Noémie, Erick, Paul et les autres, de ne nous voir fait participer à leur manière à cet événement.

Jacques Brachet