Vendredi 13 mars 2015 – 20h30
Par l’Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon, dirigé par Graeme Jenkins.
Piano : Michel Dalberto
La diffusion en direct du concert conclura une journée spéciale consacrée à l’Opéra de Toulon sur Radio Classique
Graeme Jenkins : direction musicale
Graeme Jenkins a étudié la direction d’orchestre au Royal College of Music de Londres, après avoir commencé sa formation musicale à l’Université de Cambridge. Il a travaillé avec des maîtres comme Sir David Willcocks, Norman Del Mar… Il a été l’assistant de Sir Simon Rattle, Bernard Haitink et Sir Adrian Boult.
Il a dirigé de nombreuses productions d’opéra dans des maisons telles que : Covent Garden, Glyndebourne Festival Opera, English National Opera, Scottish Opera, Opera North, Opéra de Vienne, Opéra de Paris, Deutsche Oper de Berlin, Royal Danish Opera, Opéra Royal de Suède, Australian Opera… Son répertoire très vaste s’étend du baroque à la musique contemporaine.
Graeme Jenkins a été directeur musical du Glyndebourne Touring Opera (1986-1991) et premier chef invité à l’Opéra de Cologne (1997-2002). En 1994, il est nommé directeur musical de l’Opéra de Dallas, où il dirige notamment Le Ring, Wozzeck, Jenufa, Ariodante, Lohengrin, Boris Godounov, La Dame de Pique, Tristan et Isolde, Lucia di Lammermoor, La Flûte Enchantée, Aïda et The Aspern Papers de Dominick Argento… En 2005, Il fait ses débuts à l’Opéra de Vienne avec la célèbre production de Willy Decker de Billy Budd de Britten, avec Simon Keenlyside dans le rôle-titre. Puis, il a été invité pour Jenufa, Der Fliegende Holländer, Cavalleria Rusticana, I Pagliacci… En 2013, il est de retour à Vienne pour Peter Grimes et fait ses débuts au Welsh National Opera avec Maria Stuarda.
Parmi ses engagements avec d’autres maisons européennes, citons : Le Mariage de Figaro au Theater an der Wien et Hansel und Gretel pour ses débuts avec le Bayerische Staatsoper de Munich. Il dirige régulièrement dans les pays scandinaves : La Clemenza di Tito, Don Carlos, Le Mariage de Figaro au Royal Danish Opera ainsi que La Cenerentola et Le Barbier de Séville avec l’Opéra Royal de Suède.
Plus récemment, il a travaillé avec les orchestres du Minnesota, de Dallas, de Houston, d’Utah, de Melbourne et de Perth. En Europe, il a dirigé l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, le Finnish Radio Symphony, le Danish National Symphony, le Danish Opera Orchestra, l’Orchestre Gulbenkian, l’Orchestre National de Porto…
Michel Dalberto : piano
Michel Dalberto commence le piano à trois ans… Sa passion pour l’instrument se confirme et le mène au CNSM de Paris où il étudie avec Vlado Perlemuter et Jean Hubeau. Il accumule les récompenses : 1er Prix du CNSM en 1972, lauréat du concours Clara Haskil en 1975, puis du concours International de Piano de Leeds en 1978, et enfin, lauréat du premier concours Mozart de Salzbourg. Sa carrière le mène devant les plus grands orchestres sous la direction notamment de Wolfgang Sawallisch, Charles Dutoit, Kurt Masur et Daniele Gatti. Il est régulièrement invité par les festivals de Lucerne, Aix-en-Provence, Vienne, et la Roque d’Anthéron. Il accompagne, en récital, Barbara Hendricks, Jessye Norman, Stephen Genz, et s’associe, dans le répertoire de musique de chambre, avec Henryk Szeryng, les frères Capuçon, Vadim Repin, Alexandre Tharaud, et Henri Demarquette.
Michel Dalberto mène aussi une carrière de directeur artistique : codirecteur artistique de l’Académie-Festival des Arcs, directeur du Festival de piano de Crans-Montana. Il préside aussi le jury du concours Clara Haskil. En 2006, il entame une carrière de chef d’orchestre en France, en Chine, au Japon et en Hongrie. Il donne des master classes en Italie, en Angleterre, au Canada, en Corée et en Chine. Depuis 2005, il vient régulièrement à Imola, en Italie, donner des cours à l’Accademia Pianistica. En outre, il est professeur de piano au CNSM de Paris depuis 2011.
Son répertoire tourne autour de Mozart, Schubert, Schumann, Liszt, Debussy et Ravel. Son intégrale de l’oeuvre pour piano de Schubert fait date dans l’histoire de la discographie.