Après quatre journées de pluie et de vent, nous sommes sortis hier, profitant du retour du soleil.
Il y a un mistral bien frais en bord de mer mais, nettement atténué par le relief où nous retrouvons le départ de la piste W 460 des pompiers qui mène au sommet.
Nous laissons là notre voiture avant la barrière qui en ferme l’accès seulement réservé aux promeneurs et randonneurs.
Un peu plus haut nous quittons la piste pour un raccourci dans les rochers, afin de rejoindre un tracé plus sauvage.
Ce qui va nous mener après une longue montée dans la caillasse à un sentier fréquenté par des sangliers qui, fouillant le sol pour se nourrir, y ont laissées de profondes traces.
Sur les bords poussent quelques fleurs, de la Valériane rouge.
Après une courte descente nous finissons dans le vallon de la farigoulette où l’on va se livrer à une cueillette destinée à embaumer la cuisine.
Sans oublier quelques rondins de bois de cade qui va entrer dans le sac à dos pour une flambée odoriférante ce soir dans notre Godin Colonial à feu ouvert. Ce n’est pas trop lourd, j’ai pris l’habitude.
Nous revenons par la piste où la limpidité de l’air due au mistral nous fait découvrir Toulon.
On est quand même mieux ici qu’en bas !
Gérard Loridon