Déjà…
Que de souvenirs pour des gens comme moi qui ont vu naître Chateauvallon. Que de soirées passées à la belle étoile, les fesses endolories par les pierres encore chaude, mais heureux de voir le nec plus ultra du jazz, du théâtre, de la danse… 2025 sera donc la soixantième année de sa création.
Et voilà que nous est annoncée la programmation de cet été. C’est donc Chateauvallon qui tire le premier avec un magnifique programme qui démarrera le 29 juin et ce jusqu’au 23 juillet.
Il y en aura pour tous les goûts, de la danse à l’opéra, de spectacles musicaux au cirque…
En cette belle soirée, nombre de personnalités de la culture étaient présentes ainsi que les équipes des deux théâtres Chateauvallon-Liberté réunis autour d’une affiche originale signée de Jesus Cisneros en fond d’écran et de Stéphane de Belleval, directeur des relations avec le public.
Le seul absent : Charles Berling, le grand patron de la scène nationale Liberté-Chateauvalln, car il était auprès de la famille Badinter. On se souvient qu’il avait incarné à l’écran Robert Badinter et avait tissé de liens avec lui.
Et c’est par de l’opéra que démarrera la saison, les 29, 30 juin et 2 juillet. On le sait, l’Opéra est fermé pour travaux et les spectacles ont été disséminés un peu partout. Jérôme Brunetière, son directeur nous a annoncé deux ouvrages très méditerranéens puisqu’il s’agit de « Cavalleria Rusticana » de Pietro Mascagni et « Pagliacci » de Ruggero Leoncavallo, œuvres courtes souvent données ensemble. C’est l’Italienne Silvia Paoli qui en assurera la mise en scène et Valerio Gall qui dirigera l’orchestre et le chœur de l’Opéra de Toulon.
Encore de la danse, du 18 au 20 juillet avec un immense hommage à Maurice Béjart que nous avions eu la chance rencontrer à Chateauvallon avec George Dunn. Le Béjart Ballet Lausanne s’installera donc quatre jours pour nous redonner le merveilleux « Boléro » de Ravel. Béjart en avait fait deux versions : masculine et féminine. On ne sait pas encore quelle sera la version proposée. Au même programme « L’oiseau de feu » de Stravinski et un hommage à Patrick Dupont proposé par Gil Roman « Alors on danse… ! »
Du cirque pour terminer, le 23 juillet avec la compagnie circassienne Cicus Baobab qui nous proposera « Yé ! (L’eau) » autour de treize virtuoses venus de Conakry passant du corps à corps à la pyramide humaine sur fond de musiques africaines.
Que voilà un programme alléchant ! Les réservations sont ouvertes, la billetterie dématérialisée également.
A noter que le réseau Mistral proposera des navettes gratuites Toulon-Chateauvallon durant tout le festival.
Que la fête commence pour fêter 60 ans d’un lieu magique né d’un génie nommé Henri Komatis.
Jacques Brachet
Je voudrais en profiter pour rendre hommage à un grand photographe et ami : Elian Bacchini qui nous a quittés voici quelques mois et qui a photographie tous les immenses danseurs et chorégraphes qui sont passés durant décennies à Chateauvallon. Grâce à lui tous les articles que j’ai pu écrire étaient illustrés de sublimes photos.
Merci à lui.