Six-Fours – Six N’Etoiles : LACHEAU a encore frappé !

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Tournée marathon pour quatre mousquetaires qui, depuis quelques années, sévissent dans les salles obscures : Philippe Lacheau, Tarek Boudali, Elodie Fontan et Julien Arruti.
Complices et ami dans la vie, inséparables à l’écran, il viennent encore de frapper fort !
Après 2 «Baby setting», «Alibi.com», «Nicky Larson» réalisés par Philippe Lacheau et «Epouse-moi mon pote» réalisé par Tarek Boudali, voilà qu’ils déboulent avec «Super héros malgré lui» signé Lacheau.

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Aujourd’hui, Lacheau-Boudali, ce sont nos nouveaux Laurel et Hardy qui font mouche à tous les coups et ce nouveau film, qui sort le 9 février, est aussi frappadingue que les autres, avec un gag à la minute dans une énergie incroyable. On n’a pas fini de rire d’un gag qu’un autre arrive encore plus fou que l’autre, à la hauteur de leur folie, de leur génie, de leur inventivité, ils osent tout, n’ont peur de rien et font rire des salles entières.
C’est ce qui s’est passé une fois encore au Six N’Etoiles où à chacun de leur passage, ils remplissent deux salles et deux salles qui vont exploser de rire.
L’histoire est, une fois de plus, «abracadabrantesque» comme disait Chirac.
Cédric (Philippe Lacheau) est un raté qui veut devenir star de cinéma. Les circonstances font faire que suite de nombreux problèmes, la productrice (Chantal Ladesou) va lui proposer le rôle du super-héros Badman.

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Le tournage commence jusqu’au moment où, tombant sur la tête, Eric perd la mémoire. Au réveil il est dans le costume de Badman avec un sac de billets de banque. Croyant alors qu’il est Badman «in person», que sa femme et son fils sont enlevés (ce qui se passe dans le film) il décide de les retrouver avec ses moyens qu’il croit surpuissants mais qui vont générer catastrophes sur catastrophes, au grand dam de ses amis Adam (Tarek Boudali), et Adam (Julien Arruti), de sa sœur Eléonor (Elodie Fontan) et surtout de son père (Jean-Hugues anglade) commissaire de police qui doit prendre sa retraite mais pas avant de retrouver un schizophrène qui va croiser la route de son fils.
Courses poursuites, coups de théâtre, gags à gogo, tout s’enchaîne à une vitesse grand V pour cet hurluberlu qui ne sourit jamais, qui prend sa mission très à cœur.
C’est un film joyeux, délirant, plein de trouvailles, d’humour, sans que ce soit jamais vulgaire et c’est le genre de film dont on a vraiment besoin en ce moment avec tout ce qui se passe dans la vraie vie et même au ciné et à la télé où les drames et mélodrames ne se comptent plus.
Une grande bouffée d’air frais qui nous redonne la pêche et qui nous fait penser aux plus beaux jours du cinéma muet avec Chaplin, Keaton, Sennett, Lloyd… C’est de la même veine, en couleur et en parlant !

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La pêche, Philippe l’a un peu en berne car il débarque de Saint Domingue :
«J’étais pénard sur la plage au soleil, sous 30° et, après 4 heures d’avion et cinq heures de décalage, je descends à Paris où il fait 0° ! J’ai un peu de mal à m’en remettre !» nous dit-il, couvert d’un gros pull et d’un bonnet… prêt à affronter la neige !
Mais de neige, il n’y en a pas à Six-Fours, pas plus qu’à la Ciotat d’où ils arrivent pour mieux repartit sur la Valette.
Juste le temps pour nos quatz’amis de se sustenter un peu, de faire quelques photos, de passer d’une salle à l’autre pour saluer le public et repartir comme ils étaient venus !
Cette fois, pas de longue interview mais juste un moment d’intimité à la brasserie où nous accueillent Cyril, le maître des lieux et Noémie, directrice du Six N’Etoiles, autour de quelques charcuteries et d’un camembert sorti du four… De quoi bien respirer sous le masque !!!
Pas de débat après le film puisqu’ils ont déjà rejoint le Pathé de la Valette, ultime étape d’une cavalcade bien remplie !

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Jacques Brachet