Jean-Christophe RUFIN : Les flammes de pierre (Ed.Gallimard – 354 pages)
Un très beau roman d’amour et de montagne.
De montagne où vit Rémy, guide-alpiniste qui, après un fâcheux accident, doit restreindre ses appétits de cimes mais qui va, toujours aidé de son frère alpiniste lui-aussi, en faire un métier. Domaine qu’il fait découvrir aussi à ses clients qu’ils encadrent chaque week-end vers des sites prestigieux des alentours de Chamonix. C’est alors qu’une jeune parisienne passionnée de nature va le rejoindre pour ces week-ends d’aventures et de découvertes loin de Paris.
A tel point que la passion des roches et des défis posés par ce cadre divin les amènera à se connaitre, se défier, s’aimer, s’éloigner, en proie à une grande passion amoureuse qui va les déchirer, les rapprocher. Mais à quel prix !
Splendide roman de nature et de découverte que l’auteur nous offre avec une fougue, une justesse de sentiments et une passion, tant pour le cadre que pourl’amour des deux héros.
Un grand moment de bonheur pour qui aime la montagne, fabuleux décor de cette aventure humaine.
Belle écriture comme d’habitude, enlevée et pleine de fougue et de passion
Marie VINGTGRAS : Blizzard (Ed de l’Olivier – 183 pages)
Pourquoi s’installer dans ces terres froides d’Alaska ? C’est à n’y rien comprendre décide Bess, qui suppose qu’ils aiment les grands espaces, comme si l’expression en elle-même était une formule magique qui résolvait tout.
En effet, résoudre un problème c’est bien la question que se sont posés Benedict, Freeman, Cole et Bess. Ils se connaissent tous par force, s’entraident parfois, se jalousent aussi, se surveillent, se convoitent. Mais quelle est la véritable raison de leur installation dans ces régions si hostiles et inhospitalières ?
« Je l’ai perdu, j’ai lâché sa main pour refaire mes lacets et je l’ai perdu. » Les premiers mots du roman de Marie Vingtgras plongent immédiatement le lecteur dans une atmosphère angoissante. Cet enfant est perdu dans le blizzard, l’angoisse règne désormais dans la petite communauté, il faut impérativement le retrouver et vite.
En courts chapitres éclairant la personnalité de chacun, l’auteur révèle des caractères remplis de mystères, de secrets qu’ils ont enfoui au plus profond d’eux-mêmes. Benedict se sent responsable de ce petit être, le fils de son frère disparu mystérieusement, lui le célibataire qui repousse tout engagement et que la situation extrême oblige à réagir vite, Bess a trouvé refuge en Alaska pour étouffer sa trop grande souffrance à la mort de sa sœur, Freeman homme noir, ancien militaire survivant de la guerre du Vietnam doit assumer la mort de son fils, un acte qu’il doit expier. Tous fuient la réalité et une vérité trop lourde à porter et c’est ce petit garçon perdu dans l’immensité hostile des lieux, en plein blizzard qui va tous les réunir pour le sauver et se sauver eux-mêmes.
Un premier roman choral qui démonte avec finesse des personnages ayant fui la société, mais qui se relèveront, feront face à leur douleur et l’assumeront
Stanislas GRAZIANI : Le cauchemar de Socrate (Ed Beaurepaire- 270 pages)
Stanislas GRAZIANI, réalisateur et scénariste français, publie son premier roman, mettant en scène Daniel Dravot, maire de Granville en Normandie et son protégé Tom, orphelin par sa faute et artiste raté.
Dravot vient de perdre les élections alors que des soupçons de blanchiement de fraude fiscale et de harcèlement sexuel ont été étalés au grand jour quelques temps avant le vote. Alors que son ami Tom tente de l’empêcher de se suicider en sautant du haut d’un pont, les deux hommes tombent dans le vide. Entrainés dans une faille spatio-temporelle, ils se retrouvent dans la Grèce antique à Athènes. Commencent alors de folles aventures au cours desquelles Dravot mettra en application ses méthodes douteuses de politicien cynique et corrompu du XXIème siècle au sein de la Boulé et parmi les citoyens grecs à l’époque de Socrate, Platon, Diogène et Périclès.
Beaucoup d’invraisemblances, des anachronismes, de nombreux jeux de mots, plus ou moins drôles, un style peu soutenu. Cela parait totalement assumé car le but de l’auteur est de faire une comédie un peu grinçante et totalement déjantée pour mettre à mal les dérives de notre propre société et de notre démocratie actuelle.
A lire pour un bon moment de détente.
Elisabeth BARILLE : Sur les pas de Shiva, en Inde dans la lumière d’Arunachala(Ed Desclée de Brouwer-171 p)
Alors que l’ensemble de son œuvre a été couronnée en 2021 par le grand prix de littérature Henri Gal décerné par l’Académie Française, Françoise Barillé vient de publier pour la collection « Rencontrer le sacré », le récit de son dernier voyage en Inde au cours duquel elle a voulu explorer le temple de Tiruvannamalai, ses ashrams et sa colline sacrée Arunachala, à une centaine de kilomètres de Pondichéry.
Fille d’une catholique et d’un orthodoxe, Elizabeth Barillé a été attirée par l’Inde dès son premier séjour alors qu’elle avait 20 ans. Dans une quête de compréhension de qui elle était, elle a fait douze voyages dans ce pays qui est celui du sacré. Il y a trente ans alors qu’elle rencontrait l’exploratrice suisse Elsa Maillart, celle-ci lui parlera de son séjour dans les années 1940 auprès de son maître Bhagavan à Tiruvannamalai. Et voilà qu’elle aussi fait le voyage dans ce lieu et qu’après s’être imprégnée de ce temple dédié à Shiva, elle monte la colline sacrée.
Nous partageons ses interrogations sur la vie, la mort, l’esprit qui habite les lieux mais ses tentatives de réponse intuitives par le biais de l’hindouisme ont du mal à nous convaincre.
Adrien NASELLI : Et tes parents ils font quoi ? (Ed Jean-Claude Lattès – 280 pages)
Enquête sur les transfuges de classe et leurs parents
Très beau travail de recherche et de comparaison que cette étude d’un jeune issu lui-même d’un milieu modeste qu’il ne renie pas et qui se penche sur ses comparses ayant réussi «socialement» et intellectuellement à franchir les étapes qui les ont conduits à des postes prestigieux grâce à leurs études et leur ténacité, aux bonnes rencontres et ce que l’on appelle «transfuges de classes»
Présentés un peu comme un reportage de personnages plus ou moins prestigieux comme : Aurélie Fillipetti, Ali Rébeihi, Thoaî, Rokhaya Dialo, Il les replace dans leurs contextes historiques, sociaux, issus de l’immigration, pauvreté et les évoque un peu comme une chronique «people» pas désagréable du tout à lire, en évoquant les divers parcours qui ont été les leurs.
Un peu gêné au départ par l’écriture inclusive que l’auteur pratique, on se fait assez vite à ce mode de lecture globale qui ne nous est pas étrangère.
Très bonne exposition de ces parcours atypiques étudiés avec sagesse et compétence, la parole recueillie à la source est sensée. Reste un problème que l’auteur n’a pas encore résolu : la difficulté souvent à communiquer avec leurs propre parents, la distance étant tellement énorme qu’elle crée un fossé que les sentiments seuls aident à franchir.
Restent l’attendrissement, le respect, l’amour
Marc DUGAIN : La volonté (Ed Gallimard- 284 pages)
Il faut s’avouer vaincu si l’on veut perdurer» et «Nos parents connaissent la seule postérité qui vaille, qui n’est pas celle de l’œuvre mais celle de l’être perpétué chaque jour dans sa descendance».
Deux phrases prises au début et à la fin du roman de Marc Dugain, des phrases qui donnent le ton de ce combat qu’est la vie du père de l’auteur, issu d’une famille de marins bretons, élevé dans la valeur du travail et le respect humain. Ce père atteint par la poliomyélite à l’adolescence subira de nombreuses opérations et ne pourra se déplacer sans béquille. Une force de caractère exceptionnelle le mènera à faire de très belles études scientifiques et à partir dans les lointaines colonies françaises de Nouvelle-Calédonie.
Il épouse une brillante jeune fille dont le père, gueule cassée de la guerre de 14 lui servira de modèle pour l’écriture de La chambre des officiers». Marc Dugain parle de ce père aux idées de gauche très avancées, reconnait la vie facile des expatriés et la difficulté du retour en France, une France qui, grâce à de Gaulle, a le développement de l‘indépendance énergétique avec la création de la force nucléaire. Et toujours cette volonté d’avancer coûte que coûte avec une béquille soit, mais avancer toujours.
Pour le deuxième fils qu’est Marc Dugain, c’est aussi le combat pour exister, se rebeller contre ce père trop imposant, ce couple amoureux trop exclusif marqué par la doctrine marxiste.
Pas besoin de chercher où commence le roman ou la vérité, qu’importe, Marc Dugain fait le portrait très attachant d’un homme atteint physiquement mais que la seule volonté a forgé en être d’exception.
Un bel hommage. En fait un roman d’amour.
Myriam BOYER : Théâtre de ma vie (Ed Seuil – 187 pages)
Myriam Boyer, hormis le fait qu’elle a un fils qui se nomme Clovis Cornillac, est l’une de nos plus grandes comédiennes française, souvent comparée à Simone Signoret… et plus encore en vieillissant.
C’est une actrice à deux faces : celles qui, née dans une famille communiste et pauvre, a orienté sa carrière sur des films non commerciaux mais qui défendaient le cinéma social dans la presqu’ombre des grandes idées populaires, avec des réalisateurs comme Chantal Ackerman Taner, Mocky. Et celle qui a conquis ses galons de grande comédienne avec des films signés, Zidi, Lelouch, Blier, Corneau Sautet, partageant la vedette avec des stars comme Piccoli, Reggiani, Montand …
Sans oublier cet américain original qui fut son mari : John Berry. Situation ambigüe : cette femme du peuple qui ne s’est jamais sentie à sa place au milieu des stars de cinéma, qui est restée une femme simple, a tout à coup mené, durant plus de dix ans, une existence de star avec cet homme qui ne se refusait rien, belle voitures, palaces, voyages au bout du monde… Juste pour lui faire plaisir !
Mais elle est également une femme de théâtre magnifique et là aussi, elle n’a jamais choisi la facilité en jouant avec Koltès, Chéreau, Lavelli, Büchner, Romain Gary duquel elle fut proche et vit dépérir sa femme Jean Seberg.
Cette comédienne toute en élégance, pudeur et sobriété, n’a jamais été dans démonstration : un regard, un silence… tout est dit.
Ses choix ont souvent été à contre-courant d’un cinéma «de mode», même si pour cela beaucoup lui tournaient le dos. Et ce n’est pas pour rien qu’elle devint scénariste, réalisatrice, productrice, quitte à se ruiner.
Marquée par une enfance difficile, c’est pour cela qu’elle s’est rapprochée de comédiens blessés par la vie comme Patrick Dewaere ou Philippe Léotard.
Par contre elle nous parle des relations abominables avec Niels Arestrup dont la réputation sulfureuse est connue. Grand comédien mais homme inhumain, jaloux, violent, après ses accrocs avec Miou Miou ou Isabelle Adjani, qui ont osé en parler, ce qu’il a fait avec Myriam Boyer est innommable. Elle a dû aller jusqu’au procès contre ses malversations… Et elle l’a gagné !
Elle vient de tourner avec son fils «C’est magnifique» dont Clovis nous a parlé lors de sa venue au Six N’Etoile dont une salle porte son nom.
Elle nous raconte d’ailleurs sa gêne au mariage de celui-ci, mariage très «people», très brillant où tout le gratin artistique était présent. Elle s’y sentit mal à l’aise, alors qu’elle est la mère du marié, entourée d’artistes qu’elle connaissait mais où elle ne se sentait pas à sa place, même avec des artistes comme Jean Dujardin, Nicolas Bedos ou Kad Mead, avec qui elle a tourné.
Ce sont les séquelles d’une jeunesse rude, malmenée pour laquelle elle n’a pas su tourner la page.
Un livre à la fois magnifique et émouvant qui retrace la vie d’une petite fille qui, en grandissant, n’a toujours pas sa place dans un milieu fait de faux semblants.
Françoise BOURDON : Les héritières de la salamandre
(Ed Les Presses de la Cité – 552 pages)
En regardant un reportage télévisé, Esther Leavers, pianiste connue, vivant en Angleterre, découvre le témoignage d’une santonnière, Alexandra Mayer qui vit à la Roque sur Pernes, en Provence. Ce qui l’intéresse surtout, c’est qu’elle reconnait dans ce nom, celui de jeune fille de sa mère, originaire, elle aussi, d’une région d’Europe qui n’est plus : le Banat.
Esther est divorcée, elle n’a plus que son frère Nathan et ses souvenirs familiaux pleins d’ombres. Elle veut la connaître et part en Provence. … Au fil de leurs souvenirs, renaît une incroyable odyssée, menée par les femmes de la Salamandre, nom donné au futur domaine, d’où le titre.
Le roman est composé de trois parties, chacune d’elle aurait pu faire un roman, dans chacune des parties, les chapitres s’entrecroisent, les uns se passent en 1965, les autres commencent en 1767 et nous racontent tout ce que va vivre cette famille qui quitte sa Lorraine natale car elle n’est assez fertile pour les faire vivre. Ils partent avec des voisins et rencontreront d’autres personnes sur la route. Le Banat est leur destination, c’est un territoire au sud de l’Autriche. Marie Thérèse d’Autriche, l’Impératrice avait proposé ces terres, de l’argent et du matériel agricole à qui voulait venir faire fructifier ce pays. Ils ont été des migrants heureux avec toutes ces promesses. Le voyage, assez difficile, est raconté, il s’effectue en carrioles, tirées par des chevaux, et compte plusieurs milliers de kilomètres. Les gens font connaissance entre eux ; des liaisons se créent. On finit par arriver, ils s’installent et travaillent dur, aussi bien les femmes que les hommes, il y des mariages et des naissances, un arbre généalogique se trouve au début du livre, on doit s’y reporter parfois pour arriver à suivre, surtout si on abandonne le livre quelques jours !
Les années se succèdent jusqu’à aujourd’hui. Et l’histoire va continuer avec « ces nouveaux » cousins qui viennent de se retrouver. C’est une immense saga, une grande fresque où on apprend beaucoup de choses, psychologiques, géographiques et historiques.
On ne s’ennuie jamais malgré la longueur du livre et le résumer s’avère très difficile, donc prenez le temps de le lire !
Kaoutar HARCHI : Comme nous existons (Ed Actes Sud – 140 pages)
C’est un témoignage émouvant d’une « fille à ses parents »
Kaoutar Harchi retrace avec émotion l’amour de ses parents Hania et Mohamed, ils se sont vus et se sont aimés, mariés, ont mené une vie honnête de travail, de respect pour les anciens et pour leur pays d’origine le Maroc. Un père et une mère qui ont bravé les traditions et inscrit leur fille dans une école catholique, une école où elle connaitra la petitesse, le racisme à son encontre mais aussi l’éveil vers ce qui sera sa vie plus tard, la sociologie.
Kaoutar Harchi se livre et reconnait la difficulté d’appartenir à un groupe sans le trahir, un groupe qui établit une hiérarchie, l’existence d’un monde inférieur et d’un monde supérieur, un monde qu’elle a réussi à apprivoiser non sans souffrance. Elle parle sans équivoque du racisme qui accompagne les peuples colonisés, une guerre intérieure qui est livrée «à toutes les filles musulmanes, enfants de mères et de pères musulmans, sœurs de frères musulmans, de culture, de corps, d’âme et de sang musulman».
Kaoutar Harchi écrit, c’est l’essence même de son existence, elle écrit ce qui s’est imprimé très tôt dans sa mémoire, elle écrit car l’écriture acte et fixe sur papier ce qui d’ordinaire était refusé, tu, ignoré, dominé. Un acte qu’elle doit à Hania et Mohamed, deux parents qui acceptent avec humilité de voir leur fille poursuivre des études, accéder à un monde différent du leur mais où elle évoluera et s’accomplira.
Ce récit est bouleversant de sincérité et devrait être lu et diffusé car il prouve la richesse des cultures, des cultures qui ne doivent pas se dresser les unes contre les autres, mais bien au contraire se reconnaitre et se respecter.
Janine BOISSARD : «Ne pleure plus, Marie» (Ed Fayard – 114 pages)
Avec Janinine Boissard, c’est toujours une surprise qui nous attend au coin d’un nouveau livre.
Surprise agréable car elle sait, mieux que personne, parler des choses de la vie, de la famille et nous emporter dans son histoire dès les premières pages.
Ici encore, c’est une surprise puisque ce n’est pas un roman classique mais un échange épistolaire.
Lors d’une conférence qu’anime Marie, institutrice, sur l’adolescence à Poleymieux-au-Mont-d’Or, un certain Jean est séduit par ses propos pleins d’émotion et décide de lui écrire.
Non pas par un mail perdu au milieu d’autres, mais «à l’ancienne», une lettre écrite à la main, sur du beau papier, comme ça ne se fait plus beaucoup de nos jours, hélas.
Curieuse d’abord, elle décide de la lire, la trouve touchante et décide de lui répondre.
Ainsi va débuter une aventure épistolaire entre eux, passant de propos autour de sa conférence, des enfants, pour aller, de lettre en lettre, dans une plus grande intimité, jusqu’à ce tutoiement qui vient s’installer tout naturellement.
Mais elle lui impose un pacte : ne pas se rencontrer, de ne pas s’envoyer de photos même si, au fur et à mesure, les choses prennent une tournure plus qu’amicale, chacun racontant sa vie à l’autre de plus en plus intimement.
Jusqu’au jour où elle lui avoue avoir un lourd secret qu’elle a promis de ne jamais divulguer à sa mère, femme hautaine, qui la méprise, l’humilie et l’a obligée à se marier alors qu’elle était , à 16 ans, éperdument amoureuse d’un étudiant de 18 ans. Malgré ses 40 ans, elle reste sous son emprise tout comme son père sous sa coupe également mais qui, lâche et soumis, n’a rien fait pour arranger les choses.
C’est alors que sa fille Aude, qui a découvert cet échange de courrier, se met à son tour à écrire au fils de Jean, Lucas, pour essayer de dénouer les fils d’une histoire qui tourne à l’amour mais dont Marie ne veut pas franchir le pas.
A force de pousser ses parents dans les derniers retranchements, elle découvrira ce secret de famille en menaçant ses grands-parents de ne plus les voir. C’est son grand-père qui finira par tout divulguer.
Par ailleurs, vient s’immiscer l’histoire d’un enfant ignoré par sa mère, ce qui ne peut que toucher Marie, son histoire ayant beaucoup de points communs avec la sienne. Elle fera tout pour sauver cet enfant mal aimé.
On se prend à très vite aller de lettre en lettre afin de découvrir, tout comme dans un thriller, le fin mot de l’histoire.
Une histoire qui, comme tous les romans de Janine Boissard, est fait d’humour, de tendresse, d’émotion. On s’attache, dès les premières lettres à ce duo romantique.
L’écriture est belle, l’histoire à la fois émouvante et surprenante lorsque, à la fin, tout s’imbrique dans une belle histoire mal commencée mais qui, certainement, finira bien.
On vous laisse la découvrir !