Il a tout juste 21 ans, il est beau, souriant, talentueux et il s’est fait connaître à 17 ans en tenant le rôle principal de la comédie musicale «Un été 44».
Ce jeune marseillais, chanteur, danseur, comédien, auteur, compositeur, est déjà de la graine de star et le revoici, mûri et prêt à tout pour concrétiser en solo ces débuts prometteurs. Après la comédie musicale qui l’a lancé, il n’est pas resté sans rien faire puisqu’il a décidé de continuer le chemin tout seul comme un grand en écrivant et composant ses propres chansons. Des chansons qui, durant le confinement, l’ont fait réfléchir sur le monde et qu’il a voulu partager avec son public :
«Mon premier album, que je produis de façon indépendante, aborde des sujets politiques souvent complexes, avec pour objectif de les vulgariser, de les rendre accessibles grâce
à une musique qui se veut émouvante et populaire. Mon premier single est une présentation de cette démarche artistique. C’est un titre qui donne envie de bouger car je souhaitais qu’il pousse ses auditeurs à se relever et à changer les choses quand ils se sentent en décalage avec le monde qui les entoure».
Ce titre, qu’il a donc écrit et composé, a été arrangé par Dino Sirius, que l’on connait pour avoir longtemps travaillé avec Vianney, Joyce Jonathan et Zaz.
Ce premier single est plutôt énergique et entraînant. Il s’intitule «Broadway», a une rythmique entraînante et mêle Français et Anglais, comme c’est de plus en plus courant chez les chanteurs français.
Il y dénonce les difficultés que ces derniers peuvent rencontrer lorsqu’ils tentent de percer. Un thème d’actualité renforcé par problématique que pose la Covid-19 vis à vis des spectacles vivants.
«J’avais envie d’un single qui défende l’importance des originaux. La première chose que le confinement a pu nous apprendre, c’est que les artistes, en nous permettant de nous divertir, participent à notre survie. Les aides pour les intermittents visant le soutien de leur carrière semblent plus que jamais nécessaires. Face à la crise sanitaire mondiale, mettre en avant l’importance de l’art et la rigueur que sa pratique nécessite, me semble essentiel.»
L’album solo est prévu pour 202 et s’intitule «Le Monde est en cartoon». Il y dénonce sans tabous la violence du monde contemporain : immigration, terrorisme, individualisme, syndrome de Peter Pan, acharnement médical, réseaux sociaux, et perte des cultures locales. Un album résolument engagé, qui entend bien faire parler de lui.
Fort de ses nombreuses expériences, il vient de créer une association, «Broadway Of Life», qui défend la solidarité dans les disciplines du spectacle vivant et il monte aujourd’hui, en partenariat avec cette association, un spectacle qui reviendra sur les comportements que l’industrie du show-business peut engendrer.
Sur YouTube vous pouvez découvrir «Broadway», un clip très joyeux, très coloré, qui donne la couleur de ce que sera ce premier album dont nous vous reparlerons.
Jacques brachet