Sanary sous les étoiles
Avec Yves PUJOL : 30 ans d’Aïoli… et pas rassasiés !

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30 ans… qui pourrait le croire ?
Eh oui, nous allons fêter avec Yves Pujol, les trente ans à la fois du groupe Aïoli et de notre amitié née du premier concert du groupe !
Le temps est passé très vite, nous avons pris trente ans dans la tête mais elle reste jeune, énergique, folle et surtout fidèle à ce qui nous a réunis : l’envie, la passion, l’humour, l’amitié.
Durant ces trois décennies, j’ai suivi le parcours de ce trublion qui est passé de la chanson au one man show en faisant une incursion au théâtre et au cinéma.
Aîoli, s’il a beaucoup tourné, c’est dans le bon sens, se modifiant, se bonifiant et en ajoutant un ingrédient succulents : deux jolies femmes.

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Après un passage in extrémis au théâtre Galli et un concert annulé à la Garde pour cause de Coronavirus (quel vilain mot !) les revoici, les revoilà grâce à Noël Lebrethon, Serge Loigne et toute la bande de Sanary Animations sur le plateau estival de «Sanary sous les étoiles».
Ce sont des retrouvailles chaleureuses, Pujol and Co étant des fidèles du lieu et c’est devant un apéro-pizza qu’on fête le retour de ce groupe à l’accent bien de chez nous connu, comme la Canebière, du monde entier… enfin, de la France… enfin du Var comme le précise Yves, pièce rapportée à la Provence par un heureux hasard car, si ça ne se voit, ni dans son physique surmonté d’un éternel chapeau à la Raimu, ni dans son accent chantant qui n’a rien à voir avec celui de Lille où il est né, le petit ch’ti est devenu «Provençau libre» comme il le chante d’ailleurs.
C’est avec le chant des cigales qu’on a trinqué aux retrouvailles et on en avait bien besoin, après ce confinement forcé.

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«Qu’as-tu fait durant ce temps d’enfermement, Yves ?
J’ai peint, j’ai écrit de nouvelles chansons et comme il fallait bien se protéger j’ai tué le virus avec l’alcool ! Je rigole mais j’ai été inspiré par tout ce qu’ont fait les pompiers, ne serait-ce que d’aller risquer leur vie pour éteindre des feux que des crétins ont allumé, soit exprès, soit en jetant les mégots par la fenêtre de leur voiture. Ca a donné deux chansons : «Toi qui jettes» où je dis que ce petit bout de cigarette n’est pas plus gros que la quéquette de ceux qui le balancent par la fenêtre, en causant des dégâts irréversibles. La seconde s’intitule tout simplement «Pompiers»
Aïoli a drôlement évolué en trente ans !
Heureusement ! Nous étions cinq mecs au départ, nous le sommes toujours mais avec en plus deux filles.
Présente-nous ton équipe…
Il y a… Moi, ce qui est important et je suis entouré de Franck Pantin, Julien Pierre, Sylvestre Etienne, André di Santos, Nadège Salaun et Karine Litessart.
Alors, aujourd’hui que semble tout redémarrer, en espérant qu’il n’y aura pas de retour au confinement, quels sont tes projets ?
Je vais reprendre mon one man show «Best of, le meilleur du mieux». Je serai d’ailleurs au Colbert à Toulon pour le 31 décembre. Puis nous allons reprendre avec Patrick Sébastien la tournée de la pièce «Le secret des cigales» interrompue par le virus et nous serons avec Aïoli le 27 novembre au Zénith de Toulon pour fêter nos trente ans.
Quel effet cela fait-il de jouer devant des gens masqués ?
Nous avons repris le 14 juillet à la Cadière et j’avoue que ça fait un bien fou de retrouver le public car il a autant besoin de nous que nous d’eux, tout en respectant les règles sanitaires. Mais c’est vrai que c’est à la fois rigolo d’avoir devant nous des visages qu’on ne voit pas mais c’est triste à la fois. Il faut le prendre avec humour»

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Et heureusement, l’ami Pujol en a à revendre. Et il nous l’a encore prouvé après avoir trinqué et savouré des pizzas… végétariennes pour lui et du coup, pour nous !
Un spectacle à 200 à l’heure l’orchestre assure un max, les deux jolies femmes l’accompagnent et dansent à ravir et Pujol,, en véritable transformiste, se change presque à vue, devenant pêcheur breton puis Tina Turner, cagole puis pompier, Bee Gees puis marin à l’arsenal, chanteur de charme sans charme puis Maître Gim’s et j’en oublie.
Deux heures d’un show où se mêle le rire, l’humour, le rythme, le charme, la caricature et le joli moment d’émotion de la fin en hommage à nos pompiers
Que dire de plus sinon qu’on s’est régalé et qu’on en redemande !
Longo maï les amis !

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Jacques Brachet