Fille de l’Est… de la France, habitant Paris, Caroline Faindt, belle dame blonde au regard Méditerranée, aurait pu être comédienne. Mais c’est la communication et la télévision qui l’attirent, avant de découvrir la peinture.
Et là, c’est le déclic : ce seront les arts plastiques.
Et elle l’est devenue avec talent, un talent aujourd’hui reconnu, parcourant le monde et découvrant l’an dernier la Villa Fontaine d’Antibes où elle est invitée en résidence durant trois semaines.
C’est le coup de foudre pour cette région si loin de la sienne, et de ce lieu magique qu’est la Villa Fontaine.
Elle y découvre sa lumière, ses couleurs, ses senteurs, une atmosphère on ne peut plus inspirante et du coup, voilà qu’elle y revient cette année, du 1er au 30 juin
«Je n’ai pas hésité un seul instant quand la ville d’Antibes a réitéré son invitation, c’est une chance incroyable de venir peindre dans ce décor, avec cette lumière, de marcher sur les pas de grands artistes comme Nicolas de Staël. Je suis tombée amoureuse de cette ville, de ses habitants, je me suis très vite sentie comme à la maison, apaisée et très inspirée»
Depuis de nombreuses années, la ville d’Antibes met à disposition cette villa, afin que des artistes peintres, sculpteurs, écrivains viennent y séjourner et créer… Une résidence d’artistes, remplie d’histoire…
L’une des particularités du travail de Caroline Faindt c’est le secret que renferme chacune de ses toiles : une petite clé en métal dissimulée dans la matière ou la couleur, sa signature.
Artiste cotée, elle vend en France, en Belgique, aux Pays-Bas, au Brésil et dans d’autres pays du monde. Elle cherche toujours à surprendre, innover, toucher les gens… Caroline Faindt peint l’âme des choses, avec l’envie qu’elles durent toujours. Elle capture un instant sur la toile, une ville, une foule qui s’unit pour mieux célébrer la vie, et tente de faire ressortir de ce moment ce qu’il a de plus beau et de meilleur, de peindre l’essentiel, de faire ressortir sa nature invisible.
Ses œuvres sont chargées de couleurs, de symboles, explosent à la fois de joie et de mystère.
Je pense que de se promener à travers le monde lui a inspiré ces mappemondes sur lesquelles l’on découvre des villes qu’elle a dû traverser en y tournant autour. C’est à la fois coloré, original, et elle donne des envies de voyages.
Mais pour un mois, ce voyage s’arrête à Antibes où elle va encore sûrement profiter de cette halte dans ce site enchanteur qui l’inspire, pour donner libre cours à sa création pendant que le public retrouvera ses œuvres pour lesquelles on ne peut rester insensible.
Jacques Brachet