Barnaby existe… Je l’ai rencontré !
Il revient sur France 3

INSPECTEUR BARNABY

J’ai eu la chance de rencontrer l’inspecteur Barnaby, alias Neil Dudgeon, au festival de la fiction TV de la Rochelle, accompagné de son fidèle sergent Jamie Winter, alias Nick Hendrix.
Typiquement anglais par son flegme, son sourire, sa simplicité, il n’est pas passé inaperçu au festival et nous a accordé un moment d’entretien.
Nous avons découvert en France cette série en 2001, elle existe depuis 1997. Heureux du succès ?
«Depuis tout ce temps, nous avons créé une vraie famille, même si quelques comédiens sont partis, ont été remplacés. A chaque fois que l’un d’eux disparaît, on dit qu’il est parti à Brighton !
Ce qui ne nous empêche pas de nous revoir.
Votre, ou plutôt, vos femmes sont très importantes aussi bien dans votre vie que dans vos enquêtes !
En fait, ce sont souvent elles qui nous aident à résoudre les énigmes car elles sont plus intelligentes, plus intuitives que nous ! Elles sont aussi plus douces… A mon avis, elles doivent avoir des intérêts dans la production, elles font en sorte de commettre ou de commanditer les meurtres. C’est pour cela qu’elles sont mieux au courant que moi. C’est en fait un complot contre moi !
A quoi attribuez-vous cette longévité, ce succès de la série ?
Neil Dudgeon : Certainement au chien et à la musique de la série ! Chaque fois que je rencontre quelqu’un, il me la chante !
Nick Hendrix : Les enquêtes sont tirées de romans de Caroline Graham et c’est donc en grande partie grâce à sa façon d’écrire que l’histoire est toujours intéressante. C’est vrai aussi que les paysages de la campagne anglaise sont un atout de cette série. De plus, ce n’est pas une série intellectuelle, elle s’adresse à tout le monde, chacun peut s’y reconnaître.
Neil Dudgeon : Sauf les cadavres ! Mais c’est vrai qu’on tourne dans des villages typiques de la campagne anglaise, du comté de Midsomer, qui sont pleins de charme. Chaque épisode est basé sur une formule simple et les sujets sont très divers et très différents d’un épisode à l’autre et à chaque fois il y a de nouveaux acteurs.

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Le village de Midsomer existe-t-il  vraiment ?
C’est en fait le comté de Midsomer qui se trouve au cœur de l’Angleterre, qui réunit un certain nombre de villages. Et à chaque épisode, on tourne dans un village différent, ce qui en fait aussi l’intérêt. D’ailleurs, depuis le succès de la série, il y a des visites organisées autour de ces villages.
Combien d’épisodes tournez-vous par an ?
La cadence a beaucoup diminué. Nous en sommes aujourd’hui à quatre par ans mais à une époque nous en avons tourné jusqu’à dix.
Finalement, vous arrivez à résoudre tous les meurtres !
A chaque fois oui, sinon on laisserait le spectateur dans l’embarras. Mais il nous est arrivé à deux reprises de ne pas résoudre l’enquête… pour la bonne raison qu’en fait il n’y avait pas eu de meurtre !
Etes-vous déjà sorti d’Angleterre pour tourner un ou des épisodes ?
Ça ne nous est arrivé qu’une fois où nous sommes allés tourner à Copenhague. Mais j’avoue que j’aimerais bien venir tourner en France car j’adore votre pays. Ce serait bien d’y venir tourner la centième !
A Paris ?
Pourquoi pas ? Et pourquoi pas à la Rochelle ? C’est une très belle ville.
A quand la nouvelle saison ?
Chez vous, ce sera au mois de mars sur France 3 »

INSPECTEUR BARNABY

En cadeau, nous avons eu droit à un épisode de la prochaine saison : «Midsomer murders», épisode 1 de la 21ème saison. Cela se passe dans un très beau lieu où se déroule un concours de danse de salon, le Paramount Dance Extravaganza, où bien sûr, un meurtre va être commis. Il est question de jalousie et de passion à travers la danse et les paillettes. Et nous avons eu la chance d’entendre les vraies voix de nos comédiens !
Épisode 1 – Le Point d’équilibre
D’après les romans de Caroline Graham
Scénariste : Nick Hicks-Beach – Réalisatrice : Audrey Cooke
Avec notamment : Neil Dudgeon (Inspecteur Barnaby) – Nick Hendrix (Sergent Jamie Winter) – Annette Badland (Dr Fleur Perkins) – Fiona Dolman (Sarah Barnaby)
L’inspecteur Barnaby enquête sur la mort de Rosa Corrigan, une journaliste freelance championne de danse. Elle devait participer à un concours organisé par l’Institut de biorobotique médicale fondé par Andrew Wilder, magnat du commerce souffrant d’une maladie neurodégénérative. Rosa préparait un article sur  la famille Wilder et ses fractures internes
Vous découvrirez cet épisode le dimanche 8 mars à 21h05

Jacques Brachet