Maria MOLIO, Bohémienne de l’Art

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Maria devant « Tanhauser », inspiré de l’opéra de Wagner

Molio… C’est la fougue, l’exubérance de l’Espagne
Molio… C’est la force, la ténacité de la Bretagne
Molio… C’est la plénitude, la joie de la Provence
Maria Molio a le cœur et l’accent de son Espagne natale, mitigée par quelques années passées en Bretagne puis son installation à Toulon.
Peintre et décoratrice, elle a la bohême en elle, la fantaisie et surtout la passion ce son art qui, d’année en année, a évolué mais, ayant gardé ses fibres bohémiennes, qui lui font sans cesse prendre des chemins de traverse, tant est grande sa curiosité d’autre chose à découvrir.
Car avec une folle énergie, elle continue à chercher, se chercher pour mieux se connaître, à s’engager dans d’autres chemins de traverse.
Belle évolution depuis des années qu’on se connaît et où j’ai pu voir avec étonnement, éclore une originalité sans limites, de la dilettante que j’ai connue à la passionnée qu’elle est devenue, toujours à la recherche du Graal, toujours prête à vivre un nouveau voyage artistique à trouver, une nouvelle route à prendre, ce qui fait qu’on a du mal à la suivre car en éternel changement de cap.

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« Les maîtres chanteurs » – « Lohengrin »

Mais c’est certainement dû à ses trois étapes : Espagne – Bretagne – Provence qui sont imprégnées en elle, qui s’unissent, se contrarient, s’opposent pour mieux se mélanger et nous offrir une œuvre originale susceptible de nous désorienter.
Que de changements entre sa période wagnérienne où les opéras du compositeur lui ont fait nous donner des œuvres fortes, à la fois violentes et romantiques puis de la retrouver au milieu de nymphéas qu’elle  voit de sa fenêtre et lui procurent plus de sérénité, qui la font revenir aux couleurs éclatantes de ses débuts.
Sa peinture peut-être joyeuse et optimiste comme elle l’est elle-même. Mais aussi empreinte de gravité, sentiment que lui procure la musique classique.
Femme du soleil et de la mer,  elle garde en elle cette joie de vivre, cet optimisme, mêlés de simplicité, d’humilité devant son travail qu’elle remet sans cesse en question.
Le soleil de son pays, de sa nouvelle terre promise, mêlé aux brumes de l’océan, ont donné un délicieux cocktail qui font qu’elle est unique en son genre.
Fugueuse, fougueuse, Molio avance et voyage dans son imagination fertile et multiple pour nous offrir une œuvre universelle.

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Les nymphéas

Vous pourrez vous en rendre compte à l’Espace d’Art du Moulin de la Valette, du 21 janvier au 7 février.  De là, elle enchaînera directement avec la galerie Flor Davelia à Toulon. Début Mars on l’attend à Madrid puis, fin mars, ce sera le Portugal suivi de la Grèce, l’Italie, Miami et New-York.
De quoi lui faire découvrir de nouveaux chemins et des inspirations nouvelles.

Jacques Brachet

Photos Monique Scaletta