Toulon – Oméga Live
Magic Buck, le Blues à la française.

A

Le var et sa région sont depuis longtemps Terre de Blues. Certes le Mississippi n’y coule pas, mais la Méditerranée les enchante ; et puis le Blues et universel.
Parmi les bluesmen et women de ce Sud de la France se détache Magic Buck qui a fêté ses 20 ans de carrière par la tournée « 20ième anniversaire » inaugurée à Lyon le 8 mars 2008 pour se terminer en beauté à Toulon à l’Omega Live le 8 décembre 2018, par un concert de 3 heures; Magic Buck rayonnant était entouré de ses potes du blues venus de tous les coins, avec entre autres: Mike Green (drôme) et Lou Brazzi, qui avait reformé leur trio « Medecine Men », Alain Augustyniak (nord), La Môme Emily (Toulon), Michele Biondi (Italie), The Gospel choir, Marc Poveda (Toulon), Tony Zombi (La Seyne sur Mer), Marc « Hanta Yo » Lozzino (Méounes), Poupa Claudio, l’autre grande figure du blues varois et personnage haut en couleurs (Toulon), sans oublier les trois enfants de Magick Buck , Théo, Colin, et Emmylou : l’aventure continuera encore longtemps.
Le concert s’est terminé avec « Shankila Washte », titre Lakota de son premier album il y a 20 ans.

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To the roots-Nord – Hommage à ma fille

La particularité de Magic Buck c’est qu’il écrit et compose ses propres blues, ce qui évidemment lui donne une touche très personnelle qui le détache des bluesmen accros aux thèmes classiques. C’est ainsi que tout en restant ancré dans la tradition il peut chanter l’époque actuelle, et créer en somme un blues à la française avec une sincérité, et une vérité profondes. Quand tant d’autres singent une vague tradition. Il ne s’interdit pas non plus d’aborder des thèmes classiques de temps en temps, pour les interpréter à sa façon.
Il a débuté dans des groupes rock ce qui lui donne son assise rythmique, le background rentre-dedans. Il choisit le plus souvent de se produire seul en accompagnant son chant à la guitare et à l’harmonica, rien d’original, mais en produisant la rythmique avec un instrument de son invention réunissant sur un tabouret un tambourin et une planche dont il joue avec les pieds pour assurer la partie de batterie ; rappelons que les esclaves du Sud des Etats-Unis fabriquaient leurs instruments avec des caisses, des manches à balais, des cordes et des fils de fer.

B

Magic Buck a déjà enregistré 5 albums sous son nom, et ce n’est pas fini. (Bootstompin’ The Blues -1998 ; Thankful – 2008 ; Love & Light – 2011 ; This Magic will Buck you up – 2015 ; Soul confidence – 2017).
Magick Buck ne se repose pas sur ses lauriers. Il reprend la route des concerts dès le 22 février à Marnes-la-Vallée (78) ; le 23 février à Ivoy le pré (18) ; Le 8 mars à Vienne (38) ; le 9 mars à Rompm (07), Le 2 mai à l’Isle d’Abeau (38), le 21 juin à Lyon (69) dans sa ville de résidence.
Long and happy life with the blues, sir Magic Buck.

Serge Baudot