Toulon – Le Liberté : Christiane TAUBIRA,
marraine de la 5ème édition des court-métrages en liberté

CT

Pour la 5ème année consécutive, Le Liberté, scène nationale de Toulon, initie un projet de sensibilisation citoyenne à travers des ateliers de réalisation de films : Les Courts-métrages en Liberté.
Chaque année, une thématique est choisie afin de sensibiliser les jeunes et de les faire réfléchir sur un sujet de citoyenneté. Après le harcèlement à l’école, le respect filles/garçons, le racisme et l’antisémitisme et le rapport à l’argent, les jeunes participants à ce vaste projet s’attèleront cette saison aux questions liées aux sexualités et aux discriminations qui en découlent. Ces actions culturelles s’inscrivent dans la cadre du Théma « Féminin Masculin« , qui questionne aussi bien l’égalité entre les sexes que notre rapport au genre.
Pascale Boeglin Rodier et Charles Berling, directeurs de la scène nationale Châteauvallon-Liberté, ont demandé à celle qui est connue pour son appétence à dialoguer avec la jeunesse, son engagement dans la défense des droits humains et son rôle déterminant dans la loi ouvrant le mariage aux couples homosexuels, de « marrainer » cette édition.
Madame Christiane Taubira leur a fait l’immense honneur d’accepter d’être la Marraine de cette 5e édition des Courts-métrages en Liberté. À ce titre, elle accompagnera, entre autres, . Environ 1400 personnes sont attendues à cette occasion.
Depuis début novembre, les ateliers se succèdent pour sensibiliser les jeunes et démarrer le travail d’écriture, de jeu et d’organisation des tournages. Ces derniers auront lieu au Lycée Dumont d’Urville (Toulon) les 14 et 15 janvier 2019, au Lycée professionnel régional du Parc Saint-Jean (Toulon) les 31 janvier et 1er février, puis à Châteauvallon, avec les jeunes issus de la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse) et du Centre social Toulon Ouest courant février et mars.
90 jeunes sont impliqués dans ce projet, encadrés par 12 enseignants, éducateurs et accompagnateurssans oublier l’équipe des artistes-intervenants, coordonnée par le service des relations avec le public du Liberté. Ce dispositif d’actions innovant bénéficie du soutien financier de la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, de l’Acsé dans le cadre de la Politique de la Ville, de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et de la DILCRAH. Sur le terrain, ces actions peuvent être entreprises grâce au soutien et à l’expertise de l’Éducation Nationale, du Défenseur des Droits et de l’association Les Ouvreurs.

Christiane TAUBIRA
Elle est diplômée d’études supérieures (sciences économiques, sociologie, stratégie et diplomatie). Après 15 ans d’activités professionnelles dans l’enseignement, la direction d’offices en agriculture, la pêche, la coopération et le commerce extérieur, elle est élue députée de Guyane (1993-2012) et eurodéputée (1994-1999). Elle est nommée Garde des Sceaux, ministre de la Justice (2012-2016). Son activité parlementaire est particulièrement marquée par la loi interdisant les mines anti-personnel et la signature par la France de la Convention internationale d’Ottawa ; la loi reconnaissant la traite négrière et l’esclavage comme crime contre l’humanité ; la loi reconnaissant les effets des essais nucléaires français sur les populations civiles et les militaires. Son activité ministérielle est notamment connue à travers la loi ouvrant le mariage aux couples homosexuels, la loi réformant les politiques pénales et carcérales, la modernisation du cadre législatif de lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent et la création du Parquet national financier ainsi que l’actualisation du droit des contrats. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages, dont « Mes météores«  (Flammarion), »Murmures à la jeunesse«  (Ph. Rey), « Nous habitons la Terre«  (Ph. Rey. Prix international de la revue trimestrielle des droits de l’homme, Bruxelles), « Baroque sarabande«  (Ph. Rey). Elle a contribué à des ouvrages collectifs : « La lutte contre la corruption, le blanchiment, la fraude fiscale«  (Presses de Sc. Po ; au profit de Transparency International) ; « Osons la fraternité, en solidarité avec les Migrants«  (Ph. Rey, « Etonnants voyageurs », au profit du GISTI).