ALBERT II de MONACO sur l’île des EMBIEZ

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Lors d’une visite privée, S.A.S. le Prince Albert de Monaco a rencontré les scientifiques de l’Institut océanographique Paul Ricard, dans leur Centre de recherche implanté sur l’île des Embiez (Var). Il était accompagné de Robert Calcagno, directeur de l’Institut océanographique, Fondation Albert Ier, de Monaco.
Cette visite confirme l’intérêt et l’engagement du Prince Albert II de Monaco en matière d’environnement et de développement durable. Rappelons que les axes prioritaires de la Fondation qu’il a créée en 2006 sont la préservation de la biodiversité, la limitation des effets du changement climatique, la gestion des ressources en eau.
« Pour l’Institut océanographique Paul Ricard – souligne sa présidente, Patricia Ricard – cette visite constitue une reconnaissance du travail accompli par ses scientifiques pour connaître et protéger la mer ».
Plus de 100 ans pour Monaco, 50 ans pour l’Institut océanographique Paul Ricard, les efforts de recherche des deux organismes s’inscrivent dans la durée, portés par la passion, au fil des générations.
Robert Calcagno, directeur de l’Institut océanographique, Fondation Albert Ier, de Monaco ajoute : « Acteurs au service de l’environnement, nos deux instituts sont des vigies installées sur la Méditerranée. Elles veillent sur la Mare Nostrum avec dynamisme, complémentarité et bienveillance pour que ce patrimoine commun fragilisé puisse continuer d’offrir toute sa beauté et ses ressources aux générations futures. »

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Plus concrètement, la rencontre a permis aux deux Instituts spécialisés dans la recherche et la protection de la mer, en général, et de la Méditerranée, en particulier, d’échanger sur leurs travaux sous le prisme des compétences et du dynamisme.
Le Centre scientifique de Monaco embrasse plus largement les mers du globe, avec l’étude des récifs coralliens et la biologie polaire. L’Institut océanographique Paul Ricard s’est spécialisé sur la Méditerranée, en particulier sur l’impact des activités humaines et les suivis écologiques. Ce qui ne l’a pas empêché de travailler sur la dégradation naturelle des marées noires, avec une application couronnée de succès en Alaska (après l’échouage du pétrolier Exxon Valdez).
Les deux équipes scientifiques collaborent déjà, depuis plusieurs années dans la réalisation d’observations et d’inventaires de certaines espèces de la Réserve sous-marine du Larvotto. C’est le cas du mérou, tous les trois ans depuis 2006 au travers du Groupe d’Etudes du Mérou (GEM), et de la grande nacre de Méditerranée
Le Professeur Nardo Vicente, responsable scientifique de l’Institut océanographique Paul Ricard, membre de l’Association Monégasque pour la Protection de la Nature (AMPN) depuis l’origine, intervient dans la Réserve marine de Monaco, notamment pour des opérations d’introduction et de suivis de la Grande Nacre.
Il souligne que « La Principauté de Monaco avec son Centre scientifique, l’AMPN et sa Réserve marine fédère depuis 40 ans des recherches avec les principaux laboratoires de la région et en particulier avec l’Institut océanographique Paul Ricard. C’est un phare de la Méditerranée qui fait le lien entre les deux bassins depuis les travaux dupionnier qu’était Albert Ier, Prince océanographe.
Des liens confortés aux Embiez puisque le Prince Albert de Monaco a rejoint le Comité d’Honneur de l’Institut océanographique Paul Ricard.