SANARY
Le retour surréaliste de Geneviève CANTO

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Nous avions quitté Geneviève Canto alors qu’elle proposait une master class à l’hôtel la Farandole à Sanary, dans le cadre des rencontres franco-russes organisées par Olesya Sudzhan, directrice de la galerie Kvartzas à Moscou. Ces rencontres ont pour but de faire connaître des artistes russes et de leur faire rencontrer des artistes français lors de leur séjour dans notre région.
Geneviève Canto n’est pas une inconnue puisque, élève de Salvador Dali, dont elle a gardé l’empreinte, ayant fait ses études d’art plastique à l’école de l’IPEDEC (Institut de Peinture Décorative de Paris), elle a professé son art à Aix-en-Provence, avant de venir, voici 8 ans, s’installer à Bandol où, accueillie à bras ouverts, elle ouvre son d’école d’art et aujourd’hui, elle y enseigne à plus de 40 élèves.

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Elle a développé un style qu’elle appelle « Trompe l’œil narratif » et nous le présente à la superbe galerie la St Nazarienne qui présente toute l’année des oeuvres et des artistes de haut niveau.
Geneviève Canto ne pouvait donc qu’y trouver sa place, d’autant que Pierre Chazal, adjoint aux affaires culturelles de Sanary, a eu le coup de foudre pour l’œuvre de cette artiste.
Et cela, grâce à Georges Klimoff, le plus varois de nos russes, qui travaille main dans la main avec Olesya Sudzhan et qui a conseillé à Pierre Chazal d’aller faire un tour du côté de l’école de Geneviève Canto. Ce qu’il fit et la suite, on la découvre dans cette Galerie où l’artiste a accroché ses oeuvres, en y amenant également ses 45 élèves « dont 40 femmes, a ajouté Pierre Chazal… mais il y a de la place pour les hommes »… Qu’on se le dise !

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Donc, jusqu’au 16 août, vous pouvez découvrir cette exposition sur le thèmes « objets détournés » et l’on y découvre tout d’abord l’œuvre de « la prof », une oeuvre pleine de folie, très surréaliste, originale et inattendue où plein de petits personnages y sont disséminés. Le formidable de ses oeuvres, c’est qu’on peut les admirer vingt fois et vingt fois l’on y découvre un nouveau détail.
C’est à la fois drôle et touchant et l’on ne peut qu’admirer avec jubilation.
Ses élèves ne sont pas de reste, qui sont partis avec elle dans la même folie, la même imagination et, toutes oeuvres mêlées, on découvre une chaussure d’où sortent plein de petits personnages, un robinet greffé sur une pomme pour en extraire le jus, un décapsuleur devenu phare, une raquette de tennis qui sert de poêle à frire, une pipe devenue luminaire, une ampoule-vaporisateur… Brève c’est un inventaire aussi surréaliste que celui de Prévert… Il n’y manque qu’un raton-laveur !

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C’est une exposition qui nous fait sourire et rêver à la fois et l’on ne peut qu’admirer l’imagination créative de ces artistes en herbe et de leur maître pour qui la passion de peindre n’a d’égale que celle d’enseigner.
A noter qu’Olesya Sudzhan et son époux, devant venir à Sanary, ont changé les dates de leur venue pour être présents à l’exposition, aux côtés de Georges Klimoff et son épouse, fidèles amis et admirateurs de l’artiste.
Exposition à ne pas rater.

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Geneviève Canto, entourée d’Olesya Sudzhan et son époux   et de Georges Klimoff et son épouse

Jacques Brachet