Archives mensuelles : octobre 2022

Notes de musiques

LOÎS LE VAN – VIND 2.0 – Cristal Records – 13 titres.
La découverte de Loïs Le Van au Festival Jazz en Revermont à Cousance en 2017 m’avait fort impressionné. Il était accompagné par un Big Band et faisait déjà preuve d’une maîtrise absolue. A ses début il a remporté le concours de Jazz Vocal « Voicingers » à Zory en Pologne. Le voici avec un nouvel album.
Il est un vocaliste à part parmi les chanteurs de jazz masculins, un peu entre Mark Murphy et David Linx (il a d’ailleurs étudié avec lui) pour les modulations et la technique, et Kurt Kobin pour la puissance de la voix. Il sait se placer, chante avec de longues tenues, modulées en différents voicings. La voix s’est faite plus chaude, plus profonde, même dans l’aigu. Il y a aussi du Chet Baker en lui, pour la densité intérieure, et l’émotion. Il est accompagné par Sandrine Marchetti, fidèle et remarquable pianiste, et Paul Jarret à la guitare, auteur de « Ghost Songs » album très remarqué. Ces deux musiciens sont plus que deux accompagnateurs, les lignes se partagent, s’échangent, se complètent. C’est un véritable trio pour un jazz qui se détache de la production habituelle. Une voix qui n’a pas fini de nous étonner.
CHICO CÉSAR – VESTIDO DE AMOR –  ZAMORA LABEL – 11 Titres.
On présente le nouvel et dixième album, « Vestido de Amor », du brésilien Chico César, en disant qu’il creuse le sujet du panafricanisme du point de vue de la diaspora. C’est assez juste, surtout qu’il s’entoure de musiciens africains : Sekou Kouyaté (kora), Etienne M’Bappé (basse), plus deux invités : Salif Keita et Ray Lema.
Aujourd’hui nombre de musiciens cherchent leur inspiration à travers toutes les musiques, en l’occurrence ici, des rythmes, brésiliens, africains, jamaïquains.
C’est ainsi qu’on a une approche reggae : « Corra Linda » ; fado : « Amorinhia » avec une belle intro du piano et cette saudade dans la voix de Chico César ; samba : « Reboliço » ; ainsi de suite.
Chico César possède une voix dans le médium aigu, bien dans la chaîne des célèbres chanteurs brésiliens, avec quelque chose d’acidulé et beaucoup de charme. Personnalité riche, puisqu’il est aussi écrivain, engagé culturel, social et politique. Il  est l’auteur de « Mama Africa », ode à la femme noire.
Voici un disque qui offre un bel aperçu d’une musique qui, puisant ses racines dans différentes cultures, réussit à être personnelle, neuve et roborative. Tout en restant brésilienne.

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THOMAS KAHN – THIS IS REAL – Musique Sauvage – 12 titres plus bonus.
Pour ce second album le label nous présente Thomas Kahn comme un chanteur gospel ; ce n’est pas faux, mais je trouve qu’il est plus ancré dans le rock-pop et le rhythm and blues des années 70. Sa musique me fait penser à celle de The Band, célèbre groupe des années 70, qui vit défiler le gratin du rock.
On nous dit qu’après un parcours de vie assez perturbé il fait le point et se sert de tout son vécu pour concocter cet album.
Il chante avec une grande sincérité d’une voix dans le médium aigu, très puissante, une voix pleine avec du grain et des brisures. Assez proche de Robbie Robertson qui chantait aussi « Out of the Blue » avec The Band.
Il fait également preuve d’une belle maîtrise dans la masse orchestrale-chœur comme dans « More than Sunshine ».
Les morceaux lents sont gospel, tels « Hope » ou « Brother I Miss You » dans lequel toute la saveur de la voix se dévoile ; intro a cappella tempo lent, puis duo sur quelques accords avec du piano, et ça part avec de grandes envolées, puis retour au duo, au calme.  De ces morceaux très recueillis se dégage une grande émotion.
C’est un chanteur qui arrive à sa pleine maturité (34 ans). Il a su intégrer cette culture américaine, se l’approprier  pour en faire sa musique.
A noter la qualité de l’enregistrement.
Si ce garçon n’est pas Top of the Charts, c’est à désespérer.

Serge Baudot

Le Pradet
Les dinosaures envahissent la mine de Cap Garonne !

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L’univers de la Mine fascine !
Au sein d’un Au sein d’un massif forestier unique surplombant la Méditerranée, la Mine de Cap Garonne au Pradet est l’un des plus beaux sites minéralogiques au monde. Né de la volonté des trois communes Le Pradet, La Garde, Carqueiranne réunies par le Syndicat intercommunal pour la préservation et l’aménagement des anciennes mines de Cap Garonne en 1984 , le Musée de la Mine compte à ce jour plus  de 600 000 visiteurs depuis son ouverture en 1994. Christian Garnier est le président du Syndicat intercommunal de la Mine de Cap Garonne. La visite de ses anciennes galeries de cuivre est une leçon vivante, une aventure pour petits et grands, une découverte de l’infiniment petit. La diversité, la richesse, l’intérêt scientifique des cristaux recensés y attirent depuis très longtemps des chercheurs venus du monde entier. Régulièrement, la Mine du Cap Garonne organise des expositions éphémères ou encore des rendez-vous musicaux de l’été
Les anciennes mines de cuivre de Cap Garonne
Elles comptent parmi les plus beaux sites minéralogiques du monde. Endroit insolite, et doté d’une superficie de 4000m2, elle propose à l’année un parcours souterrain permettant de découvrir la vie des mineurs du XIX siècle en Provence et les richesses minéralogiques qu’elle renferme. Cette année, le fantastique rencontre le réel avec l’arrivée d’une exposition sur les dinosaures, imaginée et scénographiée par l’équipe de la Mine de Cap Garonne. Ce voyage souterrain à travers le temps plonge les visiteurs à l’ère du jurassique. En bonus, des conférences animées par Sephen Giner, géomorphologue varois, qui viennent compléter l’exposition sur les dinosaures. D’autres conférences thématiques sont prévues comme celle sur la géologie du Var ou sur l’histoire de la terre.

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Les dinosaures envahissent la Mine
T-rex, vélociraptor et autres ptéranodons éteints depuis des millions d’années revivent au cœur de la Mine de Cap Garonne ! En partenariat avec le Muséum d’Histoire Naturelle d’Aix-en-Provence et la commune de Fox Amphoux, la Mine de Cap Garonne propose une exposition unique en son genre avec des dinosaures plus vrais que nature.
La scénographie orchestrée par la mine permet de plonger le visiteurs dans l’environnement dans lequel évoluaient les dinosaures il y a des millions d’années. Un parcours palpitant et fascinant au cœur d’un monde disparu.
Des cycles de conférences sur la paléontologie dans le Var
Si la Mine de Cap Garonne célèbre les enfants avec l’arrivée des prochaines vacances, elle n’en oublie pas pour autant les adultes. L’histoire paléontologique du Var ne s’est pas arrêtée avec la disparition des dinosaures, bien au contraire. Le Var possède une histoire géologique et paléontologique riche qui en fait un département très intéressant à étudier !
Stephen Giner, géomorphologue et paléoenvironnementaliste a écrit des ouvrages à ce sujet. Il propose des conférences sur diverses thématiques à la mine :
– Extinctions et biodiversité : samedi 15 octobre à 14h30
– Le rôle de l’Homme dans la sixième extinction : vendredi 28 octobre à 19h00
– L’histoire géologique du Var : vendredi 25 novembre à 19h00
Réservation des billets : auprès du Musée de la Mine de Cap Garonne sur place ou au 04 94 08 32 46, sur le site (Musée de la mine de Cap Garonne (mine-capgaronne.fr)
L’événement « Hallomine » du 31 octobre est de retour
Pour célébrer Halloween, une animation spéciale est prévue à la Mine sur le thème « Jurassique Mine, quelque chose a survécu  » !

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Musée de la mine de Cap Garonne (mine-capgaronne.fr)

Événement France 2
La Jeune fille et la nuit dès le lundi 17 octobre à 21.10

LA JEUNE FILLE ET LA NUIT

Depuis plus de 10 ans, Guillaume Musso est l’écrivain le plus lu en France. Son roman « La Jeune fille et la nuit » a été vendu à plus de 2 millions d’exemplaires dans la monde et traduit dans 36 langues. Il s’agit de la première adaptation télévisuelle d’une de ses œuvres.

LA JEUNE FILLE ET LA NUIT S01 LA JEUNE FILLE ET LA NUIT S01

Côte d’Azur, hiver 1997.
Un campus prestigieux figé sous la neige. Une jeune fille emportée par la nuit. Trois amis liés par un secret magique.
Printemps 2022.
Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime ne se sont plus jamais parlé depuis la disparition de Vinca cette nuit d’hiver 1997.
Lorsque, 25 ans plus tard, Thomas décide de rompre ce silence en se rendant à une réunion d’anciens élèves du lycée Saint-Exupéry, il va, sans le savoir, mettre en péril la vie de tous ceux qui l’entourent, à commencer par celle de Maxime.
Car cette nuit de décembre 1996, Thomas et Maxime ont commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du lycée qui va être détruit dans les prochains jours.
Comment les deux amis parviendront-ils à affronter la situation ?
Tout semble être lié à la disparition de Vinca. Disparition à laquelle Thomas ne veut toujours pas se résoudre.

LA JEUNE FILLE ET LA NUIT S01 LA JEUNE FILLE ET LA NUIT S01

Avec
Ioan Gruffudd (Thomas), Ivanna Sakhno (Vinca/Pauline), Grégory Fitoussi (Maxime), Dervla Kirwan (Annabelle), Vahina Giocante (Fanny), Rupert Graves (Richard), Salóme Gunnarrsdóttir (Madame Deville), Shemss Audat (Manon), Matthias Van Khache (Stéphane Pianelli)
Durée : 6 x 52 min
Adaptation du roman de Guillaume Musso « La Jeune fille et la nuit », publié par Calmann Lévy
Auteurs : Marston Bloom, Guillaume Musso, Sydney Gallonde
Réalisation : Bill Eagles

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Rencontre
Guillaume Musso, Dites-nous de quoi ça parle, La Jeune Fille et la Nuit ?
Trois amis de lycée se retrouvent 25 ans plus tard lors d’une réunion d’anciens élèves. À cette occasion, ils apprennent que l’ancien gymnase de leur lycée va être détruit afin de construire un nouveau bâtiment à la place. Le problème, c’est que 25 ans plus tôt, ils ont emmuré un cadavre dans le mur du gymnase. Ils ont 72 heures pour trouver une solution.
Quel effet ça fait de voir son roman porté à l’écran ?
C’est un immense plaisir, parce que la série respecte l’esprit du roman. Elle en respecte la complexité et le suspense. J’essaie toujours d’écrire mon roman à deux niveaux de lecture : un premier niveau qui est le plaisir de tourner les pages, et un niveau qui est de traiter de thématiques un peu plus complexes. La série est raccord sur ça. On a cette envie d’avancer dans l’histoire, de passer d’un épisode à l’autre. On a des personnages à notre image, qui ont leurs qualités, leurs défauts, leurs lumières, leur noirceur. Donc série réussie, et grand plaisir de visionnage.
Quel était votre rôle dans le processus créatif ? 
J’ai fait un peu de tout, je n’ai pas écrit directement mais j’ai beaucoup participé à la lecture des textes, donné mon avis sur le choix des comédiens, sur le lieu, sur le ton, sur les images…
Nous avons travaillé pendant deux ans avec le producteur et la chaîne, avec cette idée de ping pong créatif. C’était très agréable et enrichissant, surtout que les conditions étaient compliquées à cause du covid. Très heureux qu’on soit arrivés au bout.
La série se déroule sur la Côte d’Azur, là où vous avez grandi…
Vous revenez dans votre région… 
C’était une des conditions, au début, quand on m’a demandé d’adapter ce roman. Je voulais qu’on tourne sur les lieux où j’avais imaginé l’histoire. C’est là où habitent mes parents, où j’ai vécu mon enfance et où je continue à me rendre, donc il y avait de l’émotion à voir le tournage et les comédiens dans les vrais lieux où se passe le roman.
Est-ce que vos lecteurs vont être surpris devant la série ? 
Ils vont être surpris, parce que le récit n’est pas linéaire, ce n’est pas exactement la même histoire. Elle est enrichie. Je pense qu’il faut regarder l’adaptation d’un livre qu’on a aimé avec un esprit ouvert. Se dire que ce n’est pas une simple mise en image, c’est une sorte de relecture. Ici, je la trouve pertinente par rapport à l’œuvre originale. Et même pour ceux qui viennent de lire le roman, il y a quantité de surprises et de bonnes raisons de voir la série.

Notes de lectures

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Mireille CALMEL : D’écume et de sang (Ed XO – 363 pages)
Mireille Calmel revient avec l’histoire de Jeanne de Belleville Dame de Clisson et de Montaigu à qui, contre son habitude, l’auteure donne la parole dans une longue confession bouleversante qui relate ses exploits lors de la guerre de cent ans, la pire ennemie du roi de France sur terre comme sur mer.
Un destin hors du commun que nous traversons avec curiosité. Depuis le coup de foudre entre cette tigresse bretonne de treize ans et Olivier de Clisson l’ennemi de son père, la violence est le fond du roman. Violence du père qui la séquestre, violence de la fille qui va combattre le père qui la marie de force et lui prend ses enfants. C’est dans une Bretagne déchirée que, seule, elle va assouvir sa soif de vengeance et de justice, dans un combat sans  pitié.
Épopée héroïque d’ une pirate de la guerre de cent ans, transcrite de façon flamboyante par l’auteure toujours superbement documentée et tirée d’une histoire véridique pleine de chagrins et de malheurs.
Jeneva ROSE : Le mariage parfait ( ed XO – 371 pages)
Premier roman traduit de l’américain dans une douzaine de langues.
Sarah Morgan est associée dans un cabinet d’avocats et reconnue comme meilleure pénaliste de Washington. Son mari Adam, après un succès littéraire, est en panne d’inspiration et de reconnaissance et souffre du peu de présence et attention de sa femme, très occupée par son activité professionnelle.
Leur résidence secondaire acquise pour permettre à Adam d’écrire sereinement, devient le lieu ou il vit une liaison passionnée avec kelly. Mais cette dernière est retrouvée assassinée dans cette maison et Adam considéré comme coupable.
Sarah son épouse décide de défendre son mari auprès de la juridiction judiciaire.
Chaque  chapitre du roman expose, tour à tour, l’activité et le cheminement mental  et affectif de Sarah et Adam et nous font vivre les éléments progressifs d’une enquête complexe particulièrement invraisemblable en France. Les relations entre les différents personnages sont inhabituelles et surprenantes.
Ce livre à l’écriture simple, aux rebondissements permanents tient en haleine et surprend jusqu’à la fin.
Le titre  « le mariage parfait » est évocateur  du  thème car le  mot « parfait » est barré.

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Fred VARGAS : Quelle chaleur allons-nous connaître ? Quelles solutions pour nous nourrir ? L’humanité en péril – 2 (Ed. Flammarion – 345 pages)
La Fred Vargas que nous côtoyons ici n’est pas l’auteur de polars que nous connaissons bien mais la vraie Fred Vargas, scientifique de base, la savante qui se préoccupe de l’humanité en péril.
Suite à un premier tome intitulé » L’humanité en péril » elle revient, bien d’accord pour ne pas nous laisser en paix avec ce deuxième tome. en savante qui se préoccupe du réchauffement climatique et  de la raréfaction des énergies fossiles et examine avec minutie l’impact réel sur l’humanité. Bienvenu après cet été torride nous comprenons que mieux les phénomènes récents et la gravité de la situation qu’elle nous démontre avec forces connaissances et passion .
Cette passionnée de fouilles archéologiques et, connaissant l’avenir de la terre, elle nous présente ici avec fougue et compétence l’état réel de la planète et son devenir avec tous les drames qui en découleront si  chacun n’en prend pas conscience et consente à réagir vraiment.
Travail de scientifique expérimentée, extrêmement documenté, présenté avec forces références et annotations, c’est à une véritable divulgation de notre état sanitaire que nous assistons et qui fait froid dans le dos. Moins pour nous certes mais  pour celui de nos progénitures.
Glaçant.
Cléa FAVRE : Ce sera pour la prochaine fois – journal d’une survie post-fausses couches
(Ed Favre – 128 pages). Avec les illustrations de Kalina ANGUELOVA
Cléa Favre, journaliste installée en Suisse, avec Kalina Anguelova, journaliste qui dit aimer dessiner, aborde le douloureux sujet des fausses couches. Elle raconte son expérience personnelle de ce drame qui touche de nombreuses femmes. A la fin de chaque chapitre un obstétricien, une sociologue, une thérapeute du deuil périnatal, donnent des explications scientifiques et médicales. Ce roman graphique cherche à exprimer par des couleurs plus ou moins douces ou violentes, par des typographies de formes variées, tous les sentiments et les états par lesquels est passée cette jeune femme : la colère, la douleur, le désespoir, l’incompréhension, la solitude et la culpabilité.
On est bouleversé par ce témoignage et on comprend qu’il faut bannir les conseils et jugements et que seule l’écoute de la douleur et de l’espoir est à adopter face aux « estropiés de la parentalité ».

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Martine-Marie MULLER : Les Filles de la section Caméléon
(Ed Terres de France – 507 pages)
Basé sur un fait historique, Martine-Marie Muller nous raconte avec passion la formation de ce qu’elle appelle » la section Caméléon » à Amiens en 1914.
Pourquoi camélén ? tout simplement parce que des femmes ont réalisé sous les ordres de militaires et d’artistes les camouflages de plus en plus perfectionnés pour défier l’aviation et les soldats allemands. Ces femmes souvent seules ou avec enfants en bas âge créent une communauté ayant un but mutuel; elles se soutiennent, apprennent à manier le pinceau, à couper les toiles immenses que leur procure l’armée. C’est un roman, donc il est naturel que l’auteur invente une belle histoire d’amour, qu’elle y introduise l’arrivée de ce chien merveilleux qui gagnera une notoriété internationale dans les studios de cinéma américains sous le nom de Rintintin.
Avec  malgré tout des longueurs, l’auteur retrace le travail très physique et épuisant de ces femmes sans instruction mais heureuses de participer à l’effort de guerre. Le lecteur suivra  l’évolution du camouflage de plus en plus perfectionné, ainsi que la participation des artistes au bien-être des armées.
L’auteur a entièrement raison d’ajouter en dernières pages une clarification entre les faits réels et les faits romancés.
Valentin MUSSO : L’homme du grand hôtel (Ed du Seuil – 365 pages)
Commencé pendant le confinement, ce roman joue habilement sur le vrai et le faux et met le lecteur dans une situation complexe en le plongeant dans une perplexité permanente.
Trois personnages, dont les liens ne se révèlent que petit à petit dans un dénouement inimaginable.
Pourquoi Randall Hamilton, écrivain mondialement connu, se réveille t-il totalement amnésique dans un hôtel luxueux à Cape Cod ?
Comment Andy Marzano, jeune écrivain sans succès, va-t-il séduire la jeune comédienne, Abigaël et s’inspirer de sa vie pour alimenter sa création littéraire ?
Leurs destins les feront ils se croiser ?
Un livre qui satisfaira les lecteurs amateurs de polars.
Mark MILLER : Sur la route de Key West (Ed XO – 377 pages)
Traduit de l’américain par Bruno Blum)
Key West, point touristique de la Floride, à 90 miles de Cuba, peut être soit un lieu de vacances merveilleux, de pêche à l’espadon, de découverte d’une nature étonnante dans la mangrove où grouillent des animaux plus ou moins sympathiques, mais aussi un lieu de haut banditisme dû au trafic de drogue, à sa particularité géographique.
Dans ce nouveau roman de Mark Miller, le bon côtoie le mauvais, on peut même dire le très très mauvais. Un homme reçoit sur sa boîte mail un message lui disant que son fils adoré, mort dans un accident de voiture trois ans plus tôt est bien vivant. Sorti définitivement d’une addiction à l’alcool, cet homme, Tom Baldwin, auteur à succès va voir sa vie bouleversée.
Un couple étrange loue son bungalow, une femme magnifique, un homme violent et menaçant. Il faudra au lecteur suivre les méandres des keys, les mangroves lieux magnifiquement décrits par l’auteur, le milieu mafieux mexicain qui ne laisse aucune chance à celui qui entrave son chemin.
Un roman qui se laisse lire très facilement, où vous trouverez amour, argent, trafic, bandits, policiers, un mélange qui ravira le lecteur friand de ce genre d’aventure.
A noter les musiques précédant chaque chapitre, un atout supplémentaire à ce roman.
(Pas de photos de l’auteur qui désire rester incognito)

Toulon – le Colbert
Anthony JOUBERT…Larmes de rires et d’émotion

Antohony Joubert

S’il est un artiste qu’on ne se lasse pas de rencontrer c’est bien Anthony Joubert, regard rieur, accent bien de chez nous, en perpétuel mouvement, ne restant pas en place trois seconde, volubile car il a toujours quelque chose à raconter ou une vanne à envoyer. C’est un régal !
Notre dernière rencontre s’était faite au bord d’une piscine dans laquelle il plongeait, revenait pour continuer l’interview, rigoler avec son équipe.
En ce vendredi, nous nous retrouvons au Colbert à Toulon et… il n’a pas changé, comme le dirait Iglésias. Il parle, bouge, sort fumer une cigarette, revient, lâche une blague et se rassoit pour essayer de parler sérieusement… Ce qui n’est pas gagné !
En plus, il est un peu déconnecté car la veille, il était… à Orlando !

Antohony Joubert Antohony Joubert Antohony Joubert

Tu es allé faire « Antho l’américano » ??
(Il rigole) Figure-toi que je suis fada des parcs d’attraction… Et je suis parti là-bas pour en faire le plus possible… J’ai fait le parc Universal, les 4 parcs Disney, le Bush Garden… Quand l’ouragan est arrivé !
Je suis un poissard, je prends rarement des vacances et voilà qu’il y a un seul ouragan dans le monde et il est là où je suis ! Du coup, les parcs ont dû fermer… Et je suis rentré sans les avoir tous faits !
Ça vient de quoi cette passion ?
De tout petit, j’ai toujours aimé l’immersion dans ces attractions qui font monter l’adrénaline.
Et je suis prêt à tout pour découvrir ces sensations. Je suis allé dans les plus grandes attractions à Los Angeles, à Vegas, à Dubaï qui a les attractions les plus rapides du monde.
Et tu ne leur a pas fait un sketch, aux américains ?
Figure-toi que j’ai été invité par un copain à un Comedy Club… et que j’ai joué cinq minutes d’impro… en anglais et en français ! Ils n’ont pas compris grand-chose à mon anglais marseillais mais ils ont ri ! Je me suis quand même dit que jouer là-bas, ce n’était pas pour demain ! J’ai des progrès à faire en anglais.
Je regrette qu’en France on n’apprenne pas plus d’anglais à l’école car la barrière de la langue est handicapante. Et puis, l’humour des américains est plus subtil que le nôtre. Il se rapproche plus de l’humour anglais.
L’Amérique, en dehors des parcs, ça t’a plu ?
J’avoue qu’en dehors des parcs je n’ai pas vu grand-chose… à part des gens qui sont très gros et Dieu sait s’il y en a et même des jeunes de 7, 8 ans. Ils bouffent très salé, très sucré et on y mange très mal. Qu’est-ce qu’on mange bien en France !
Bon, à part ce voyage, quel sont tes projets ?
Tu as le temps ? Bon, je commence. D’abord, je suis en train d’écrire un livre qui s’intitulera « Le pantalon de mon père et les cheveux de ma mère ». Je raconte comment j’en suis arrivé là. Ce qu’on retrouve un peu dans mon spectacle. Puis je monte « Un dîner de cons », que je jouerai au théâtre d’Alès les 14, 20 et 27 octobre puis les 10, 11 et 12 novembre. 8 dates et c’est déjà complet !
Je jouerai avec une troupe de jeunes talentueux car j’aime aider les jeunes talents et pouvoir redonner ce qu’on m’a donné. Jouer une pièce, c’est nouveau pour moi et ça m’excite et m’angoisse à la fois.

Antohony Joubert

Ça t’a pris comment ?
Je voulais un peu sortir de mon personnage d’amuseur. Je voulais prouver au public et à moi-même, que je peux faire autre chose. Bien entendu, je serai François Pignon !
A part ça, je suis en train d’écrire mon troisième one man show qui s’intitulera : « Quand est-ce que ça a merdé ? »
Tout un programme ! Ca parlera de quoi ?
De ma vie, de choses qui me sont arrivées, mêlées à des événements d’actualité. On y retrouvera des moments de ma vie que je raconte dans le livre mais ce sera plus percutant et en rapport avec ce qu’on vit aujourd’hui. Et avec ce que je vis aussi.
Du travail sur la planche donc…
Mais ce n’est pas tout ! Je suis aujourd’hui le directeur artistique de l’Espace de la Penne sur Huveaune !
Mais tu arrives à tout faire ?
Oui, je suis un boulimique mais je suis très organisé. Et puis, travailler, c’est ma passion. J’ai été très malheureux de tout arrêter durant la Covid. Du coup je créais des sketches, des chansons sur les réseaux sociaux, ça a marché au-delà de mes espérances. Et ça m’a permis de pouvoir remplir des salles.
Mais je ne sais pas m’arrêter, être sur scène c’est ma vie, le public c’est ma drogue, je suis un bourreau de travail, j’adore les challenges. D’ailleurs je vais refaire des sketches sur Internet et j’écris deux pièces dont une avec Éric Collado grâce à qui j’ai débuté et grâce à qui j’ai fait « La France a un incroyable talent »
Pour un ex timide, c’est pas mal !
C’est vrai, petit, j’étais d’une timidité maladive. Je passais mon temps à observer les autres, surtout les humoristes dont j’enviais l’aisance et que je m’amusais à imiter. Je me suis rendu compte que ça faisait rire les gens, que je devenais intéressant. Du coup, je n’ai pas eu besoin de thérapie, je l’ai trouvée et maintenant, je n’ai plus peur de rien !
Bon, ça y est ? On a fait le tour ?
Oh… j’ai encore d’autres projets mais je les garde pour notre prochaine rencontre !

Antohony JoubertAntohony Joubert

De toutes façon, on aurait pu continuer mais l’heure du spectacle arrive et il est temps de rejoindre nos places pour découvrir un spectacle à cent à l’heure avec l’humour à tous les étages, accompagné de David son complice, tour à tour magicien qui rate tous ses tours, chanteurs ringard, mais aussi excellent chanteur lorsqu’il le veut, imitateur, reprenant ses chroniques radio, s’adressant au public du premier rang qui n’a pas regretté sa place… Bref, c’est une pile de bonne humeur, de rires et pourtant, à un moment, il nous parle de son père et là, l’émotion s’installe.
Car son père s’est beaucoup inquiété lorsqu’il lui a annoncé qu’il « montait à Paris faire l’artiste »
Il me l’avait dit durant notre rencontre et qu’il raconte au public
« Mais moi je savais que c’était ce que je voulais faire et pas entrer dans les postes ou dans une mairie. J’ai résisté. Aujourd’hui, j’ai d’abord perdu ma mère puis mon père est allé la rejoindre et je crois qu’ils sont fiers de ce qui m’arrive. Quand je les rejoindrai, je dirai à mon père : « Tu vois que j’ai eu raison d’insister. Et même si je ne suis qu’un micro-artiste, je vis de ma passion, je vis dans ta maison que j’ai rachetée et je suis heureux… »

Antohony Joubert

Jacques Brachet
Photos Alain Lafon

Six-Fours voit la vie en rose

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Six-fours voit la vie en rose durant ce mois « d’Octobre Rose » dédié aux femmes, celles qui vivent un cancer, celles qui s’en sont sorties et toutes celles qui peuvent être atteintes de ce fléau.

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Un mois pour informer, pour apporter des soutiens, donner des solutions mais aussi un mois pour apporter apaisement et bonheur à celles qui en sont atteintes ou en rémission.
Après le colloque qui a frappé les 3 coups le 1er octobre, des événements et animations non-stop vont émailler ce mois automnal sous le soleil et même une chaleur estivale !
Le 3 octobre avait lieu l’inauguration sur le parvis de la mairie qui se parait pour l’occasion d’un magnifique ruban lumineux… rose évidemment et, suite aux discours de bienvenue de Jean-Sébastien Vialatte, maire de Six-Fours et du docteur Stéphanie Guillaume, adjointe à la santé, nous eûmes droit à un vin d’honneur animé par l’école de danse Stop’n go hip-hop school où de tout petit danseurs en herbe nous ont fait une démonstration sympathique et touchante.

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Le 5 octobre, 35 femmes se retrouvaient sur la quai de la Prudhommie pour embarquer toutes affaires cessantes dans ces superbes pointus de l’association « Lou Capian » présidée par Didier Sophin ainsi que l’association « Les Rameurs du Brusc » présidée par M Vimfles.
En effet, ces deux équipes équipe tenaient à apporter leur soutien à nos deux chevilles ouvrières, le Dr Stéphanie Guillaume et Béatrice Métayer,qui étaient  entourées du Réseau Capsein et de l’association « La P’tite Parenthèse » Et c’est ainsi que toutes ont embarqué dans ces pointus multicolores baptisés pour la circonstance « Pointus roses » pour faire un tour sous une chaleur incroyable, un soleil magnifique et une mer d’huile.
Et puis, celles qui le désiraient, pouvaient empoigner ces rames de sept kilos pour prendre les commandes !
A Six-Fours, la vie est belle mais de temps en temps… faut ramer ! Et le docteur Guillaume  et Béatrice n’étaient pas les dernières…

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Prochain rendez-vous le 11 octobre à 20h au Mont Salva pour une conférence-débat suivie d’un repas et d’une soirée musicale. Les dons seront reversés aux associations caritatives. Par contre, n’oubliez pas de réserver (06 28 46 18 41)
Le 20 octobre 20h30, c’est au Six N’Etoiles » que nous avons rendez-vous pour un ciné-débat autour du film de Catherine Hardwicke « Ma meilleure amie », avec Toni Collette et Drew Barrymore.
Enfin les 28, 29, 30 octobre c’est aux Embiez que se terminera cet Octobre Rose avec un raid féminin et solidaire « Défi d’elles » où toutes les femmes peuvent participer en s’inscrivant (@protimingfrance)
Un octobre chargé mais qui, s’il informe, donne aussi de la joie, de l’espoir, du soutien à toutes ces femmes blessées par la maladie et à qui la manifestation permet de vivre des instants… on ne peut plus roses !

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Jacques Brachet
Photos Monique Scaletta

Beaulieu sur Mer – La Rotonde Circé
Emmanuelle RYBOJAD fait briller la Art’Night

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ART’ Night, est un rendez-vous culturel sur l’art et le design afin de promouvoir le travail des artistes et designers auprès des architectes de la région PACA. La 5ème édition se déroulera à nouveau dans La Rotonde Circé à Beaulieu-sur-Mer le mercredi 11 octobre. Une soirée qui rassemblera plus de 250 architectes, décorateurs et acteurs locaux. Une représentation artistique où seront exposés de grands artistes régionaux, tel que Stéphane Cipre, Marcos Marin, Erik Salin, Anis Dargaa, Frédéric Fortuné, Nelson Fabiano, Yves Masaya, Jean-François Bollié, Acide Art, Richard Mas, Gianfranco Meggiato, Djiango, Flo Muliardo, LNG, et JOY. Une exposition de sculptures monumentales et peintures de ces artistes, le tout animé par des performances artistiques.
Parmi eux, Emmanuelle Rybojad, largement exposée dans la région ne cesse d’interpeller avec ses jeux de miroirs et de lumières qui plaisent à un large public, collectionneurs ou amateurs d’art. Après ses œuvres « Love », « Bla Bla Bla » ou encore ses « infinity hearts » c’est désormais « I see you », « Rose », » Angels » et « Unicorn » qui sont véritablement les quatre dernières œuvres iconiques de l’artiste plébiscité aujourd’hui dans le monde entier.
Jeune artiste plasticienne de trente ans, Emmanuelle Rybojad débute sa carrière dans son atelier à Paris en 2015, ayant pour formation son audace et sa détermination à apprendre. Autodidacte, elle s’imprègne de l’art dès son plus jeune âge aux côtés d’un beau-père collectionneur qui l’initie aux grands mouvements artistiques. Elle découvre la lumière par les enseignements d’un électricien et adopte les techniques de travail du plexiglas auprès d’un plasticien. Elle travaille des supports variés tels que des miroirs, des néons et des LED.  Héritière du mouvement cinétique, elle interprète les supports et les met en scène pour dépasser leur simple utilisation; des objets éclairés par des néons de différentes couleurs, des formes géométriques mises en perspective par des jeux de lumières et un assemblage de miroirs. Ses œuvres ont été accueillies dans des galeries de renoms à Genève Londres, Miami, New-York, Paris, Saint Tropez ou encore Singapour.

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«Avant de devenir artiste, je ne savais pas ce qu’était une passion. Tant qu’on n’y a pas goûté, on ne peut pas comprendre».
À la voir, le mythe de l’artiste mélancolique seul dans son atelier est balayé. En plein emménagement, il grouille de monde. Emmanuelle Rybojad, elle, court partout. Cette boule d’énergie a trouvé dans ses œuvres un moyen de dépenser ce surplus. «Je suis une originale, fofolle mais pas folle», plaisante-elle. La jeune femme avoue être devenue artiste par accident. Pourtant elle n’est pas étrangère à ce milieu. Petite, elle se promène de vernissage en vernissage rue Mazarine avec son beau-père, fin connaisseur qui lui transmet «l’amour de l’art», confie Emmanuelle Rybojad, dont le frère est par ailleurs réalisateur et dont le père œuvre dans la photo.

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«Un jour, avec mon beau-père, on craque sur un tableau après une exposition. Le frein pour l’acheter n’était pas le prix, ni la taille, mais tout simplement la place : les murs manquaient.» Emmanuelle Rybojad, à tout juste 19 ans, décide de plancher sur une solution. Premier essai avec une sculpture de Bernar Venet, issue de sa collection personnelle.
«Je me suis dit que ça serait vachement plus cool de la mettre à l’intérieur d’une table en verre avec des miroirs en dessous pour la mettre en perspective.»
Adepte du détournement, elle aime tromper le regard. Autant dans son art que dans la vie de tous les jours. Il n’est pas toujours facile de se faire respecter en affaires, qui plus est quand on est une femme de 27 ans.
«J’aime déstabiliser. Parfois je m’habille super jeune, super girly, du coup, aucun ne s’attend à mes conditions. Le business, c’est comme un jeu et j’aime les défis.» Comme ce jour où une cliente lui demande de créer une LED d’une couleur qui n’existe pas. Au lieu de refuser, elle se lance tête baissée dans ce projet audacieux, qu’elle finit par relever.

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En déplacement à New York pour la préparation d’une exposition, l’artiste plasticienne reçoit un appel de Guerlain. La maison lui annonce le lancement en mars du rouge à lèvres Rouge G. Malgré des deadlines très serrées, il est impensable pour l’artiste de décliner la collaboration. Néons de bouches, cœurs à l’infini, couleurs flashy, les œuvres sont exposées à la boutique Guerlain des Champs-Élysées et ce, jusqu’en novembre. Autre première, dès septembre, la plasticienne sera présente à l’Opéra Gallery de Paris. Pas blasée pour un sou, Emmanuelle Rybojad avoue être toujours autant impressionnée par le lieu lorsqu’elle y retourne.

Six-Fours : « Octobre rose a frappé les trois coups »

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Comme déjà l’an dernier, Six-Fours, comme nombre de villes de France, célèbre « Octobre rose », un mois dédié au cancer du sein, Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme : il représente selon l’Institut national du cancer 33 % des cas de cancers féminins. Mais s’il est pris à temps, nombre de femmes peuvent s’en sortir. Et on a pu voir, tout au long de cette première année, les résultats magnifiques qui ont permis à de nombreuses femmes de revivre une vie normale.
C’est pourquoi, durant tout ce mois, la ville de Six-Fours deviendra « la ville rose », organisée par Stéphanie Guillaume, médecin et adjointe à la santé et Béatrice Métayer, chargée de mission, les deux chevilles ouvrières d’un programme qui a été lancé en ce samedi 1er octobre à la Maison du Cygne.
Comme l’an dernier,le docteur Stéphanie Guillaume a présenté les nouveaux venus, tous médecins et spécialistes qui s’installent dans notre commune.

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A force d’un travail prodigieux, nos deux femmes, appuyées par Jean-Sébastien Vialatte, maire de Six-Fours, sont arrivées à « repeupler » de médecins une ville qui en manquait cruellement.
« On peut se rendre compte – devait préciser le maire – que lorsque les médecins quittent une ville pour diverses raisons, une partie de la population a envie de se rapprocher de lieux où il y en a encore. Nous avons donc tout fait pour leur donner envie de venir s’installer à Six-Fours. Nous avons racheté des locaux afin de les transformer en cabinets où chacun peut s’installer seul ou à plusieurs… C’est un investissement municipal qui, aujourd’hui, commence à payer car nous avons trouvé des solutions et en avons convaincu plus d’un que Six-Fours était un bon choix ! »

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Et effectivement, suite au travail de Stéphanie Guillaume et Béatrice Métayer, et avec l’appui du maire, nombre de médecins et spécialistes viennent peu à peu s’installer dans la commune.
« Nous avons tout fait – précise Stéphanie – pour que chaque arrivant travaille dans de bonnes conditions et trouve sa clientèle, tout en pensant aussi à toute la population qui, quelquefois, a du mal à se déplacer et à trouver un médecin ».
Aidés par le MSP (Maisons de santé pluri professionnelles », représenté par Jacques Boyaval  et le CPTS (Communauté professionnelle Territoire de Santé » représenté par Nicolas Durand, toute une équipe œuvre pour réunir les acteurs de santé six-fournais afin qu’ils apprennent à se connaître, à échanger, à travailler ensemble et créer une dynamique autour du patient.
Ce samedi, ils avaient tous été conviés à une rencontre et à un colloque qui frappaient les trois coups afin aussi de présenter le programme du mois riche en événements, comme vous pouvez le constater, et que nous suivrons.
Et… que vous suivrez, je pense, car la santé est indispensable à la vie de tous!

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