Archives mensuelles : juillet 2020

C’est ça, être MOF !

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Être MOF… Bof… Qu’est-ce que c’est que ça ?
Ça signifie tout simplement être «Meilleur Ouvrier de France», titre qui a été créé en 1924 pour honorer ouvriers et artisans regroupant des valeurs culturelles, artistiques, artisanales dans plus de 200 métiers, aussi bien dans la cuisine que la mode, les arts plastiques, la gastronomie et les métiers de bouche, l’art floral, le mobilier, l’immobilier…
Je ne vous citerai pas les 200 métiers qui sont répertoriés dans ce concours national qui se concrétise par un diplôme récompensant l’excellence, le talent, la passion, la perfection… en fait, la reconnaissance du travail plus que bien fait, exceptionnel.
Si le titre de ce diplôme est au masculin, bien évidemment les femmes ne sont pas absentes, loin de là et c’est Jocelyne Caprile, une six-fournaise meilleure ouvrière de France dans la section teinturier-apprêteur*, vice-présidente de la Société Nationale des meilleurs ouvriers de France, qui a eu l’idée de mettre ces femmes en valeur et de les réunir dans un magnifique livre bleu-blanc-rouge, chacune racontant à sa manière sa vie de femme, de mère, de professionnelle et son parcours pour en arriver à obtenir cette médaille et ce titre honorifique.
Il est incontestablement vrai qu’il est plus difficile pour une femme que pour un homme de mener de front toutes ces tâches de la vie, surtout lrsque le métier est aussi une passion.
Jocelyne, aidée par Jean-François Girardin, son président, a ainsi réuni 75 témoignages de ces femmes souvent de l’ombre mis en lumière dans ce livre, à qui l’on reconnaît un réel talent qui leur permet de porter haut le col tricolore autour de leur cou.
Ce livre est un album superbe, tout autant que ces femmes qui se confient, témoignent, racontent leur histoire et montrent leurs œuvres. Des histoires aussi diverses que belles, drôles, émouvantes, incroyables aussi car certaines ont dû bifurquer à 180° pour changer leur vie et vivre de leur passion.
Nous en retrouverons d’ailleurs quelques-unes à la rentrée (dates à définir) dans les magasins Charlemagne qui ont décidé de les inviter pour dédicacer ce livre et se faire mieux connaître.
Ces femmes venues de tous les coins de France, qui sont des combattantes de l’art, de l’industrie, de l’artisanat… de tous les métiers manuels où toutes ces femmes excellent ;
C’est ça, être MOF !

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Jacques Brachet
*Jocelyne Caprile a également été faite chevalier de l’Ordre National du Mérite




FÉDÉRATION DES VIGNERONS INDÉPENDANTS
DE PACA – CORSE
Alpes-de-Haute Provence, Alpes-Maritimes, Corse-du-Sud, Haute-Corse et Var

Art et Vin 2020, Fenêtres sur « Fragments de Terroir »
La 22ème édition d’Art et Vin aura bien lieu !

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La vigne continue et l’art persiste. Dans ce contexte particulier, la Fédération des Vignerons Indépendants PACA CORSE a choisi de maintenir la 22ème édition d’Art et Vin.
Évènement oeno-artistique incontournable en Provence, cet éloge de l’art et du terroir a vocation à recevoir un public restreint dans un cadre intime à la rencontre des vignerons. Une façon de soutenir les artistes et les vignerons pour qui les impacts de la crise sanitaire sont loin d’être anodins. De juin à octobre de nombreux évènements viendront animer les Domaines et Châteaux de Provence.
Fragments de terroirs, tel est le thème retenu pour Art et Vin 2020. Il s’inscrit dans la continuité du précédent  Climats et variations», puisque l’analyse géomorphologique révèle l’incidence du climat sur la formation des terroirs.
L’occasion d’un focus resserré sur ce qui fait un terroir viticole :
• La terre, la structure, le tissu du sol reproduisant une sorte de narration du tissu du vignoble. Le terroir, ce sont des sols qui se constituent lentement de matières en mouvement, soumises à des forces vives, qui résistent ou plient, se transforment constamment.
• Le Vivant, les hommes, les femmes, la faune, la flore, constamment en interaction pour recréer sans cesse une nouvelle dynamique du terroir.
• L’évocation d’une histoire liée à beaucoup de domaines traversés de voies anciennes laissant des traces fragmentées : vestiges d’objets ou d’architecture antique.
Une infinité de couleurs en mélange ou en strates, terroirs de contrastes ou de fondus en camaïeux d’ocre, de rouge, de vert, de pourpre, de blanc et de gris. Un caléidoscope de couleurs que renforcera l’œil exercé de l’artiste.
L’artiste pose son regard, sa sensibilité sur ce terroir…
• L’œil de l’artiste observe et voit de près la qualité intrinsèque des matières vivantes, en restitue ce qui l’interpelle, ce qui lui plaît…

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• L’œuvre de l’artiste peut être composite, incluant des fragments de matières, ou évoquer le thème de toutes les manières possibles par la technique, le concept, les supports ou les couleurs utilisées.
• L’émotion de l’artiste, ce sont les vibrations du terroir traversé par les trajectoires du vivant.
Initiée en 1998 par les Vignerons Indépendants du Var, Art & Vin invite chaque année des artistes ou des collectifs d’artistes à installer leurs œuvres ou à réaliser des performances dans des lieux emblématiques comme les caveaux, les chais, ou au milieu des vignes. Avec cette manifestation,
les visiteurs sont conviés à découvrir, sous un angle inédit, une cinquantaine de domaines et châteaux du Var, mais aussi des Bouches-du-Rhône et des Alpes Maritimes. Le thème de cette 22ème édition, Fragments de Terroir, marque l’engagement des artisans du vin en faveur de l’environnement. Les premiers évènements annoncent une édition riche en couleurs et saveurs !
Les dates d’exposition et de vernissage ainsi que l’agenda sont susceptibles d’évoluer en fonction des mesures sanitaires gouvernementales liées au COVID 19.
Des mises à jour régulières sont effectuées sur le site www.art-et-vin.net

NICE CLASSIC LIVE du 30 juillet au 16 août 2020

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A L’OMBRE de MATISSE
Nice vibrera au rythme du festival Nice Classic Live !
Événement majeur de la vie culturelle estivale niçoise, le Nice Classic Live propose des concerts exceptionnels, dans la continuité du festival du Cloître dont il a repris le flambeau en 2018. La programmation, sous l’impulsion de la pianiste Marie-Josèphe Jude, offre au public de larges répertoires classiques ainsi que des créations contemporaines uniques.
Cette troisième édition, qui vient marquer la reprise des spectacles vivants, offrira au public des incursions musicales dans des directions variées – musique classique, contemporaine et jazz -, proposées par des artistes de renommée internationale, mais aussi des jeunes talents.
Au programme : concertos, musique de chambre ou encore récitals de Debussy, Fauré, Saint-Saëns, Ravel, Glass, Fauré, Turina, Gerschwin, Bernstein, Piazzolla et
Beethoven, dont on célèbre les 250 ans de sa naissance. Parmi les artistes à l’honneur : Michel Beroff, Marc Coppey, Bertrand Chamayou, Pierre Génisson,
Marie-Josèphe Jude, Karine Deshayes, Emmanuel Strosser, Patrick Messina, Jean-Francois Heisser, Quatuor Modigliani, l’Orchestre de Cannes et bien d’autres.
Organisé sur trois week-ends et en dix soirées thématiques prévues en plein air, devant le Musée Matisse, le Nice Classic Live est heureux de retrouver son public, convié à profiter en toute sérénité de la beauté de la musique.
Le festival confirme ainsi son ambition de faire aimer et de partager au plus grand nombre la musique dans sa diversité, qu’elle soit classique, contemporaine ou jazz, et d’apporter à chacun ce que l’art peut offrir de plus beau.

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Pierre Bertrand – Julien Beaudiment & Marie-Pierre Langlamet
Karine Desayes & Delphine Haidan – J



Sanary so funny !

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La Ville de Sanary-sur-Mer est heureuse de vous présenter son exposition «SO FUNNY», du samedi 11 juillet au dimanche 23 août, à l’Espace Saint-Nazaire.
Douze artistes sont invités à vous faire découvrir leurs oeuvres autour du mouvement de l’Art Singulier, présent en France depuis plusieurs années. Une occasion de rencontrer de talentueux artistes au regard joyeux.
Leur point commun : donner à travers leurs réalisations une vision gaie, joyeuse, ludique, positive… en un mot : FUNNY !
L’édition 2020 accueille : Foushi Apignat, Valérie Descat, François Disle, Jean-Roger Izorce, Camille Jacobs, Huguette Machado-Rico, Nicole & Aude Madamsteff,  Isabelle Planté, Marie-Hélène Roger, Jean-Louis Salvadori.

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04 94 32 97 37
communication@sanarysurmer.com
www.sanarysurmer.com

Hyères – «Les arts dans les Salins 2020»
du 1er juillet au 30 août

Communique Presse Base

La Métropole Toulon Provence Méditerranée vous invite à découvrir les Salins d’Hyères à travers quatre expositions de photographes professionnels et amateurs à l’Espace Nature aux Vieux salins. Les expositions seront en accès libre et gratuit jusqu’au 30 août 2020.

La beauté est partout dans la Nature…
Passionné par le monde du vivant depuis toujours, la photographie me permet de capter les moments éphémères où la nature nous partage un peu de ses secrets. J’essaie ainsi de saisir ces instants au moment propice, afin de les éterniser et les faire partager.
Travaillant à la LPO PACA, j’ai la chance d’évoluer dans des espaces naturels d’exception, et d’y observer des espèces devenues rares ou simplement farouches. J’ai choisi ici, quelques images d’espèces que l’on rencontre sur les Salins d’Hyères. C’est un pâle reflet de ce que l’on peut y apercevoir, mais j’espère ainsi donner envie à chacun de découvrir ce site unique.

Du 15 juillet au 2 août : Michel Photos
« Ces photos sont des instants. Des instants prolongés en post-production où je suis allé chercher, découvrir, jouer avec les couleurs, les contours, du jour et de la nuit.
Parfois en cohérence avec la réalité, parfois en dehors de son chemin, toujours en me rapprochant de la sérénité ressentie dans cet espace-temps poétique que sont les Salins.
Du trait accentué au flou suggestif, chaque photographie est un moment singulier du voyage qui m’a été offert dans ce lieu préservé »

Communique Presse Base

Du 4 au 16 août : Christine Attard
«Je fais de la photo depuis l’âge de 14 ans, avec le temps j’ai pu peaufiner mes techniques, apprendre à transcrire une vision poétique, magique de lieux sauvages, d’instants, de monuments.
Mais je suis avant tout une photographe de paysages. La photographie de paysages est très exigeante, ce sont des km parcourus avec du matériel très lourd, à la recherche de belles lumières, des heures d’attentes au froid, au chaud et quelques fois pour rien…
Je parcours les pays du nord, Écosse, Islande, Norvège, aux paysages grandioses et tout près de chez moi…j’ai un véritable coup de cœur, pour les Salins d’Hyères.
Ces photos, faites à diverses heures du jour, jusqu’au coucher du soleil tentent d’en révéler, toute la splendeur. J’ai souhaité transcrire cette émotion, à chaque photo, un message écologique, pour ce site exceptionnel proche de la dangerosité urbaine qu’il faut absolument protéger et préserver.»

Du 19 au 30 août : Isabelle Campos
«Habituellement tournée vers la photographie des êtres dans la spontanéité de leurs expressions, j’ai cherché ici à saisir la beauté poétique et sauvage des Salins. Ayant eu la chance d’être choisie pour cette expérience, et désireuse de partager toujours plus d’émotions j’y ai invité Christian Marcel « Faux-tographe » spécialisé en photo-montage, pour quelques clichés où rêve et réalité ne font qu’un… Merci à TPM pour ces exquis moments d’intimité avec la nature.»

Espace Nature des Salins d’Hyères  – 237, rue de Saint Nicolas – Village des Salins d’Hyères
Ouvert en accès libre du mercredi au dimanche, 9h-12h et 16h-20h
Renseignements au 04 94 01 09 77  – www.metropoleTPM.fr




1944… LIERAC… Un été en beauté

A B

Le pur mat rouge à lèvres
Alice, Audrey, Amélie, Colette… et les autres
De jolis prénoms pour une sublime gamme de rouges à lèvre pur mat (ne pas confondre avec pur malt !).
Ces rouges à lèvres à la texture fluide, douce sont présentés dans des tubes longilignes noirs, d’une grande classe, chaque nuance portant un prénom féminin. Tout un camaïeu de roses et rouges à la couleur mate, comme leur nom l’indique, que l’on passe sur les lèvres mais aussi parfaits pour le contour des lèvres.
Parmi les ingrédients qui composent cette gamme, l’on y trouve de l’huile de Marula, riche en vitamines E et C et en antioxydants et de l’huile de camomille qui protègent et hydratent les lèvres tout en gardant une grande tenu en un seul passage.
La gamme est belle et chaque tube est présenté dans une boîte noire et or très élégante.

C D

Crème intense & gommage mains & pieds
C’est un soin complet présenté dans des tubes blanc et noir, subtilement parfumés au thé vert ou à la fleur de tiaré, qui hydratent la peau, adoucissent et protègent pieds et mains, assouplissent les cuticules  et renforcent les ongles. Et de plus les effluves sont à la fois discrets, agréables et tenaces
La crème intense est composée  de beurre de karité, d’huile de graines de macadamia, d’acide hyaluronique   et d’huile de graines de camélia.
Le gommage, lui, contient des cristaux de sucre et de l’huile de pépins de raisin
A appliquer sur des mains et des pieds humides et masser doucement.

EF

Mésolift C15
C’est, nous dit-on, une technique «piquée» aux dermatos par les laboratoires Liérac.
L’aspect est apetissant et attirant car d’un orange explosif qui donne aussitôt un goût d’été. C’est un revitalisant antifatigue qui agit sur le burn out, que peuvent utiliser aussi bien les femmes que les hommes pour redonner du pep à la peau fatiguée, qui l’illumine, la stimule et prévient la formation de toxines.
Elle contient 15% de vitamine C des oligo-éléments qui renouvellent les cellules, des acides aminés qui redonnent de l’élasticité à la peau, de l’acide hyaluronique qui l’hydrate et la repulpe.
Bref, le coup de fouet nécessaire en ce début d’été !
Proposé en  crème ou en sérum, ce revitalisant  s’applique sur l’ensemble du visage matin et soir durant un mois. A utiliser avant 15 jours.

Monique Scaletta

Ile de Porquerolles – Fondation Carmignac

Prix Carmignac du photojournalisme – 10 ans de reportages
4 juillet – 1er Novembre 2020

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À la suite du report de l’exposition La Mer Imaginaire au printemps 2021, la Fondation Carmignac est heureuse de présenter l’exposition Prix Carmignac du photojournalisme : 10 ans de reportages du 4 juillet au 1er novembre 2020 à la Villa Carmignac sur l’Île de Porquerolles.
Cet accrochage exceptionnel, de plus de 100 photographies, rend compte de dix années de photoreportages sur les droits humains, dans le monde, et les enjeux écologiques qui y sont liés.
Cette rétrospective est aussi un hommage au courage et à l’indépendance des photojournalistes qui ont témoigné, chacun avec un regard singulier, des bouleversements irréversibles que subit la planète.
Les huit premiers reportages réunis au rez-de-jardin se présentent comme un voyage thématique à travers les régions explorées par le Prix.
De la normalisation des « zones de conflit » avec Lashkars (Pachtounistan) de Massimo Berruti et Gaza : the Book of destruction de Kai Wiedenhöfer, à l’esclavage moderne avec Le piège : Esclavage et Traite des Femmes au Népal de Lizzie Sadin et Libye : plaque tournante du trafic humain de Narciso Contreras, en passant par les régions oubliées de la République avec Guyane : Colonie de Christophe Gin, par l’Iran de Newsha Tavakolian (Blank pages of an Iranian photo album), et les atteintes fondamentales à la liberté d’expression avec Spasibo de Davide Monteleone (Tchétchénie) et Zimbabwe : Your wounds will be named silence de Robin Hammond, l’exposition invite à interroger les crises humanitaires et bouleversements environnementaux qui touchent un grand nombre de pays aujourd’hui.
A l’étage sera présenté un focus sur le dérèglement climatique et ses conséquences humaines avec deux reportages sur les « nouveaux Far West » : Arctique : Nouvelle Frontière de Yuri Kozyrev et de Kadir van Lohuizen (2018) et Amazônia de Tommaso Protti (2019)

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Le Prix Carmignac du photojournalisme
En 2009, face à une crise des médias et du photojournalisme sans précédent, Édouard Carmignac a créé le Prix Carmignac du photojournalisme afin de soutenir les photographes sur le terrain. Dirigé par Emeric Glayse, le Prix Carmignac du photojournalisme soutient, chaque année, la production d’un reportage photographique et journalistique d’investigation sur les violations des droits humains dans le monde et les enjeux géostratégiques qui y sont liés. Sélectionné·e par un jury international, le·la lauréat·e reçoit une bourse de 50 000 € lui permettant de réaliser un reportage de terrain de 6 mois avec le soutien de la Fondation Carmignac qui finance, à son retour, une exposition itinérante et l’édition d’un livre monographique.
La Fondation Carmignac
Créée en 2000, la Fondation d’entreprise Carmignac Gestion s’articule autour de deux axes : une collection qui comprend plus de 300 oeuvres et le Prix Carmignac du photojournalisme remis annuellement depuis 2009 afin de produire un reportage d’investigation.
Depuis le 2 juin 2018, la Fondation, dirigée par Charles Carmignac, franchit une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la création en donnant rendez-vous au public à la Villa Carmignac sur l’île de Porquerolles. Au milieu d’un Parc national protégé, le visiteur peut y découvrir des expositions temporaires, un jardin habité par des oeuvres inspirées du lieu ainsi qu’un programme d’actions culturelles.
Ouvert du 4 juillet au 1er novembre, du mardi au dimanche 10h/18h
Nocturnes les mardis de juillet & août jusqu’à 21h
Nuits de pleine lune de Soundwalk Collective, du 1et au 5 août – du 31 août au 4 septembre – du 29 septembre au 3 octobre de 21h à 23h
Villa Carmignac – piste de la Courtade – Île de Oirquerolles – 83400 – Hyères
33 4 65 65 25 50




« Mon été à Nice »

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Dégustez votre petit-déjeuner sur la scène de l’Opéra Nice Côte d’Azur !
Samedi 4, dimanche 5, samedi 11 & dimanche 12 juillet à partir de 10 heures

Savourer la première collation de la journée dans un établissement lyrique tout en se délectant de musique et de chants, c’est ce que la Ville de Nice et l’Opéra Nice Côte d’Azur vous proposent de vivre les 4, 5, 11 et 12 juillet prochains avec l’opération «Petits déjeuners sur scène».
A partir de 10 heures et durant 1h15, le public, attablé sur la scène de l’Opéra (tables distanciées), pourra apprécier la musique de l’Orchestre Philharmonique de Nice et les chants du Chœur de l’Opéra, respectivement installés dans les loges et fauteuils de la salle. Les spectateurs se trouveront ainsi au cœur d’un spectacle exceptionnel, avec la salle de l’Opéra comme seul décor, éclairée comme jamais auparavant.
Au programme : des extraits d’œuvres du répertoire classique (le Chœur de l’Opéra sera réuni au grand complet pour chanter de grands morceaux de bravoure comme, par exemple, le Chœur des esclaves de Nabucco) mais aussi des « hits » fameux du jazz et de la variété.
Un spectacle aux différentes facettes réalisé dans des conditions d’installation inédites : cette fois, les spectateurs seront sur scène pour applaudir… la salle !

Tarif : 30 euros
Opéra de Nice – 4 – 6, rue Saint-François-de-Paule – Nice
Renseignements et réservations : 04 92 17 40 79
Ou par internet : www.opera-nice.org


Les Arcs sur Argens
Arik LEVY expose au Château Sainte Roseline

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Exposition « MineralNature » par l’artiste Arik Lévy  à l’honneur de la 20ème édition de sculptures monumentales du 6 juillet au 2 octobre 2020
Le Château Sainte Roseline, cru classé de l’AOP Côtes-de-Provence, entretient un lien spécial et fort avec l’art contemporain. Pour la 20ème édition de ses rendez-vous artistiques estivaux, le Château Sainte Roseline recevra l’exposition « MineralNature » de l’artiste Arik Levy du 6 juillet au 2 octobre 2020.
Pour fêter le 20ème anniversaire de ses rendez-vous artistiques de l’été, le Château Sainte Roseline est fier d’accueillir l’artiste Arik Levy et son exposition « MineralNature » du 6 juillet au 2 octobre 2020.
«Le Château Sainte Roseline a toujours été proche du monde de l’Art, déclare Aurélie Bertin, propriétaire du Château Sainte Roseline. Cette année encore j’ai souhaité perpétuer cette tradition en exposant des sculptures monumentales dans les espaces extérieurs afin de sublimer les lieux et offrir aux visiteurs une autre vision de notre domaine viticole.
Je suis ravie d’accueillir Arik Levy cet été, cet artiste dont j’affectionne tout particulièrement le travail et dont je collectionne depuis plusieurs années les œuvres. C’est une belle opportunité de le faire découvrir à un grand nombre de nos visiteurs et de mettre en avant les valeurs que nous partageons : respect de l’environnement, rigueur et esthétisme.
L’exposition de cet été, avec ses œuvres monumentales disposées sur tout le site, met en exergue la palette large du travail d’Arik tant au niveau des matériaux utilisés, des formes que des couleurs»

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Arik Lévy
Originaire d’Israël et arrivé en Europe après sa première participation à une exposition collective de sculptures  à Tel-Aviv en 1986, Arik Levy a installé son studio à Paris en 1992.
Artiste, technicien, photographe, designer, vidéaste, les compétences d’Arik Levy sont pluridisciplinaires, et ses œuvres sont exposées dans le monde entier. Connu du grand public pour ses sculptures (notamment Rock, sa pièce emblématique), ses installations, ses éditions limitées et son travail sur le design, Arik Levy estime néanmoins que « le monde est fait de personnes et non d’objets ».
L’exposition «MineralNature» au Château Sainte Roseline est la plus importante exposition de l’artiste en Provence cet été. Treize pièces inédites d’Arik Levy sont installées au cœur de la propriété et invitent à poser un regard nouveau sur ses murs séculaires.

Château Sainte-Roseline – 1854, route de Ste Roseline – 83460 – Les Arcs sur Argens
contact@sainte-roseline.com – T. +33 (0)4 94 99 50 30

Châteauvallon : GIONO ouvre les festivités

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Quel plaisir de se retrouver dans ce lieu magique qui nous a tant manqué !
Nous revoilà dans cette pinède, entourés de ces bâtiments de pierre imaginés par le génial Henri Komatis , que j’ai vu sortir de terre, sous un ciel magnifiquement bleu, dans la douce chaleur estivale, avec pour seul bruit la stridulation des cigales et les papotages des habitués qui ont repris avec joie le chemin du théâtre national et qui se retrouvent avec grand plaisir.
Et pour ouvrir en beauté, c’est Jean Giono qui était à l’honneur pour une belle soirée où Jacques Meny, auteur, réalisateur, président de l’association des amis de Jean Giono, vint parler du rapport qu’entretenait celui-ci avec la Provence et la Méditerranée, sous le regard de Sylvie Giono, fille du grand maître. Puis ce fut autour de Claire Chazal, présidente de Châteauvallon-Liberté et de l’ami Charles Berling, de venir nous offrir des textes choisis. Enfin, pour terminer cette soirée en beauté, Jaccques Meny nous proposa un film réalisé par Giono «Crésus».
C’est donc celui-ci qui démarra cet hommage sur les hauteurs du site, dans la pinède où sa voix se mêla à ces cigales qui font partie intégrante du lieu et… de notre «pays».
En octobre de cette année, on commémorera le cinquantième anniversaire de la disparition de ce bel auteur et depuis le début de l’année, il est chanté un peu partout. Et puis il y a eu ce satané virus qui a tout arrêté. Mais Jacques et Sylvie sont repartis de pied ferme en redémarrant à Châteauvallon.

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Alors, les rapports de cet auteur avec cette Haute Provence où il est né, sont très ambigus.
En effet, nous explique Jacques, Giono a d’abord toujours dit qu’il était né à Manosque «par hasard», d’un père italien et d’une mère normande et qu’il est allé jusqu’à nier cette Provence «au ciel tragique à force d’azur», lui qui  n’aspirait qu’à des tempêtes, des orages, des brouillards, de la pluie (ce qu’on retrouve dans tous ses romans) et qui rêvait de l’Ecosse.
Pour lui, le soleil c’est l’ennemi, «le tragique solaire».
Il a toujours clamé que son œuvre reposait sur un malentendu et il rageait lorsqu’on le définissait comme un écrivain provençal, régional. Il détestait d’ailleurs les auteurs dits provençaux, comme Daudet, Pagnol, Aicard et pour lui, la Provence la mieux décrite, on la trouve chez … Shakespeare !
«Ma Provence est une Provence inventée, je n’aime pas la mer, je suis allergique à la Côte d’Azur, je méprise «les terres du bas» disait-il encore.
Loin du soleil et des cigales, il était fasciné par la Provence tragique, désertique, silencieuse, inquiétante comme celle qu’il a filmée dans «Crésus» le film qu’il a réalisé.
Il s’est formé à la littérature gréco-latine : Eschyle, Homère, Sophocle, Euripide et aux sources arabes des «Mille et une nuits». C’était son héritage littéraire.
Et pourtant… pourtant il a écrit les plus belles pages de son œuvre dans cette haute Provence qu’il n’a jamais vraiment quittée. Mais, disait-il encore, ses romans auraient pu se passer aussi bien au Mexique qu’en Ecosse ou en Amérique.
Quoiqu’il en soi, il est un écrivain majeur qui reste, même aujourd’hui, l’un des auteurs les plus lus en langue française et qu’on apprend à l’école.
Le temps lui étant imparti étant terminé et même si on l’eut encore écouté avec plaisir, Jacques Meny dut laisser sa place à Claire Chazal qui vint nous lire un long et admirable extrait du roman «Le hussard sur le toit», œuvre majeure de Giono qui fit l’objet d’un film et qui reste une œuvre de grande actualité puisque elle parle du choléra qui dévasta la région comme le fit (et hélas le fait encore)  le Covid 19. Elle nous lut la rencontre d’Angelo avec Pauline, atteinte du choléra et qu’il soigna durant toute une nuit. On reconnait entre toutes, la voix de Claire Chazal qui, durant tant d’années, nous annonçait les nouvelles du jour. Cette voix claire ( !), profonde, grave avec laquelle elle nous distilla les mots de Giono. Ce fut un grand moment de charme et de beauté.

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Avec plus de fougue et de passion – comme toujours pourrait-on dire ! – Charles Berling prit le relais pour nous assener un vrai grand moment de lucidité de l’écrivain dans «Les vraies richesses», un essai sur le monde qu’il vivait et qui n’a pas beaucoup changé, où il dénonce la vanité, l’égoïsme des hommes, cet amour de l’argent, de la gloire, qui passe au-dessus de l’amour de l’autre, nous priant d’écouter notre cœur et ce qui est le plus beau en nous…
Un texte d’une grande puissance, d’une grande émotion qui reste tellement actuel.
Après tous ces beaux mots entendus, un petit pique-nique fort sympathique nous attendait, où chacun put se mêler aux autres, (toujours  dans une stricte distance voilée !) et échanger avec nos quatre personnalités dans une atmosphère de détente et de simplicité.
Puis Jacques Meny nous proposa de revoir ce film que Giono tourna à 65 ans : «Crésus».
Il y avait fort longtemps qu’il voulait réaliser un film mais il avait peur de l’ombre de Pagnol et que l’on dise qu’il faisait «du Pagnol».
Au générique Fernandel omniprésent sur l’écran, entouré des tas de comédiens, de seconds rôles «que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître» et qu’on redécouvre avec plaisir : Rellys (1er Ugolin de Manon des sources) ; Paul et Jacques Préboist, Marcelle Rançon-Hervé, le fameux bégayeur Pierre Repp, Olivier Hussenot, la grand Sylvie (La vieille dame indigne de René Allio) …
Et par-dessus tout ça, la musique de Joseph Kosma, musicien prodigieux qui signa des dizaines de musiques de films et de chansons dont les fameuses «Feuilles mortes» sur des paroles de Prévert .
Le film remastérisé par les soins de Jacques, a un peu vieilli mais les images en noir et blanc sont superbes, montrant ces fameux paysages lunaires qu’appréciait tant Giono, Fernandel étant tout simplement magnifique et les dialogues ciselés.
Et pourtant, nous explique Jacques, le film fut massacré par la critique à sa sortie en 1960 même si, quelques années plus tard Tavernier avouait que c’était un des meilleurs films qu’il ait vu, Roger Hubert, directeur photographe le comparant aux «Enfants du Paradis», ce film étant aujourd’hui considéré comme un classique.
A noter qu’on retrouve au générique Claude Pinoteau comme conseiller technique et Costa-Gavras comme assistant réalisateur.
C’est avec cette pensée que «l’argent ne fait pas le bonheur», que se terminait cette fraîche soirée et qu’on quittait nos chaises-longues les étoiles pleins les yeux et le ciel.
L’ombre de Giono a plané sur nous.

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Jacques Brachet