Archives mensuelles : juillet 2020

Sanary sous les étoiles
Avec Yves PUJOL : 30 ans d’Aïoli… et pas rassasiés !

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30 ans… qui pourrait le croire ?
Eh oui, nous allons fêter avec Yves Pujol, les trente ans à la fois du groupe Aïoli et de notre amitié née du premier concert du groupe !
Le temps est passé très vite, nous avons pris trente ans dans la tête mais elle reste jeune, énergique, folle et surtout fidèle à ce qui nous a réunis : l’envie, la passion, l’humour, l’amitié.
Durant ces trois décennies, j’ai suivi le parcours de ce trublion qui est passé de la chanson au one man show en faisant une incursion au théâtre et au cinéma.
Aîoli, s’il a beaucoup tourné, c’est dans le bon sens, se modifiant, se bonifiant et en ajoutant un ingrédient succulents : deux jolies femmes.

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Après un passage in extrémis au théâtre Galli et un concert annulé à la Garde pour cause de Coronavirus (quel vilain mot !) les revoici, les revoilà grâce à Noël Lebrethon, Serge Loigne et toute la bande de Sanary Animations sur le plateau estival de «Sanary sous les étoiles».
Ce sont des retrouvailles chaleureuses, Pujol and Co étant des fidèles du lieu et c’est devant un apéro-pizza qu’on fête le retour de ce groupe à l’accent bien de chez nous connu, comme la Canebière, du monde entier… enfin, de la France… enfin du Var comme le précise Yves, pièce rapportée à la Provence par un heureux hasard car, si ça ne se voit, ni dans son physique surmonté d’un éternel chapeau à la Raimu, ni dans son accent chantant qui n’a rien à voir avec celui de Lille où il est né, le petit ch’ti est devenu «Provençau libre» comme il le chante d’ailleurs.
C’est avec le chant des cigales qu’on a trinqué aux retrouvailles et on en avait bien besoin, après ce confinement forcé.

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«Qu’as-tu fait durant ce temps d’enfermement, Yves ?
J’ai peint, j’ai écrit de nouvelles chansons et comme il fallait bien se protéger j’ai tué le virus avec l’alcool ! Je rigole mais j’ai été inspiré par tout ce qu’ont fait les pompiers, ne serait-ce que d’aller risquer leur vie pour éteindre des feux que des crétins ont allumé, soit exprès, soit en jetant les mégots par la fenêtre de leur voiture. Ca a donné deux chansons : «Toi qui jettes» où je dis que ce petit bout de cigarette n’est pas plus gros que la quéquette de ceux qui le balancent par la fenêtre, en causant des dégâts irréversibles. La seconde s’intitule tout simplement «Pompiers»
Aïoli a drôlement évolué en trente ans !
Heureusement ! Nous étions cinq mecs au départ, nous le sommes toujours mais avec en plus deux filles.
Présente-nous ton équipe…
Il y a… Moi, ce qui est important et je suis entouré de Franck Pantin, Julien Pierre, Sylvestre Etienne, André di Santos, Nadège Salaun et Karine Litessart.
Alors, aujourd’hui que semble tout redémarrer, en espérant qu’il n’y aura pas de retour au confinement, quels sont tes projets ?
Je vais reprendre mon one man show «Best of, le meilleur du mieux». Je serai d’ailleurs au Colbert à Toulon pour le 31 décembre. Puis nous allons reprendre avec Patrick Sébastien la tournée de la pièce «Le secret des cigales» interrompue par le virus et nous serons avec Aïoli le 27 novembre au Zénith de Toulon pour fêter nos trente ans.
Quel effet cela fait-il de jouer devant des gens masqués ?
Nous avons repris le 14 juillet à la Cadière et j’avoue que ça fait un bien fou de retrouver le public car il a autant besoin de nous que nous d’eux, tout en respectant les règles sanitaires. Mais c’est vrai que c’est à la fois rigolo d’avoir devant nous des visages qu’on ne voit pas mais c’est triste à la fois. Il faut le prendre avec humour»

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Et heureusement, l’ami Pujol en a à revendre. Et il nous l’a encore prouvé après avoir trinqué et savouré des pizzas… végétariennes pour lui et du coup, pour nous !
Un spectacle à 200 à l’heure l’orchestre assure un max, les deux jolies femmes l’accompagnent et dansent à ravir et Pujol,, en véritable transformiste, se change presque à vue, devenant pêcheur breton puis Tina Turner, cagole puis pompier, Bee Gees puis marin à l’arsenal, chanteur de charme sans charme puis Maître Gim’s et j’en oublie.
Deux heures d’un show où se mêle le rire, l’humour, le rythme, le charme, la caricature et le joli moment d’émotion de la fin en hommage à nos pompiers
Que dire de plus sinon qu’on s’est régalé et qu’on en redemande !
Longo maï les amis !

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Jacques Brachet


Six-Fours – Six N’Etoiles
Antoine de MAXIMY est-il vraiment mort ?

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Antoine de Maximy est cet animateur-aventurier-journaliste-réalisateur un peu déjanté qui, depuis 2003 s’invite chez les gens du monde entier à dormir chez eux.
«J’irai dormir chez vous» est devenu au fil des temps une émission de plus en plus prisée et pourtant ce ne fut pas sans mal.
Fâché avec l’école, ce fils de noble famille découvre à l’armée la réalisation, qui deviendra sa passion. Il est aventureux, a envie de connaître des pays et se lance ainsi dans l’aventure qui l’amènera à cette émission-culte qui a presque deux décennies avec quelque 80 pays traversés.
Et voilà qu’il décide de passer au cinéma avec une idée en tête : mêler le reportage à la fiction.
Ça donne «J’irai dormir-mourir dans les Carpates» qui sortira le 16 septembre et qu’il est venu nous présenter en avant-première au Six N’Etoiles de Six-Fours.
Surprise, il arrive en béquille suite à un petit problème, mais qui ne lui enlève ni son sourire, ni sa pêche, ni sa volubilité.
Masque obligé, il l’enlèvera pour nous parler de lui et de son film mais, à l’inverse d’autres présentations de films, il discutera avec le public avant qu’on ne voit le film puis disparaîtra, ce qui laissera un public un peu frustré car c’est toujours après la projection que les questions deviennent les plus  intéressantes… Mais il devait avoir autre chose à faire.
Quant au film, il est particulièrement original puisqu’il démarre comme une de ses émissions. Il est dans les Carpates et on le suit dans ses pérégrinations, caméras à l’épaule et à la main puisqu’il s’auto-filme. Jusqu’à ce qu’on assiste à son accident. Sa voiture part dans les décors. Plus d’image et on annonce à la télé qu’il aurait disparu puisqu’on n’a pas retrouvé son corps.
Mort ? Pas mort ? That is the question.
Ses affaires sont ramenées à Paris avec toutes les cassettes tournées avant l’accident. Agnès, sa monteuse (Alice Pol) décide, pour lui rendre hommage, de monter sa dernière émission. Il se trouve qu’il manque deux cassettes et nombre d’indices lui font penser qu’il s’est passé quelque chose de bizarre et qu’il n’est peut-être pas mort. Mais quoi ? C’est ce qu’elle décide de chercher avec l’aide d’un policier (Max Boublil) qui, au départ, n’est pas très chaud mais, séduit par Agnès, va entrer dans l’aventure. Et nous avec.
Ce film, mi-reportage/mi-enquête policière, sort de l’ordinaire. Il est drôle et l’on est pris par l’enquête et la fin qu’elle va avoir. Va-t-on retrouver ou pas l’aventurier…. Vous le saurez en allant voir ce film sympathique où Antoine joue son propre rôle et où nos deux compères sont attendrissants à espérer le retrouver vivant en allant jusque dans les Carpates pour retrouver sa trace.

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Noémie Dumas directrice du Six N’Etoiles, reçois Antoine de Maximy… éclopé !

Antoine, comment êtes-vous arrivé à faire ce film ?
Avec autant de difficultés que lorsque j’ai proposé mon émission et que toutes les télés ont refusé le projet. Il n’y a que la chaîne «Voyages» qui a bien voulu prendre des risques… sans que je sois payé pour les premiers épisodes !
Quant au projet du film, il existe depuis… 17 ans ! L’idée m’était venue en me disant : que se passerait-il si je disparaissais durant un tournage ? Mais comment faire une fiction en se greffant sur une émission qui est authentique. Comme pour celle-ci j’ai eu beaucoup de refus, jusqu’à ce que je me décide, le 16 mai 2019, à lancer un financement participatif auprès des gens qui me suivaient depuis des années, et leur expliquer le projet. J’ai parcouru des kilomètres à travers la France pour rencontrer le public, je suis même allé dans des églises. Les réseaux sociaux ont immédiatement fonctionné. En 15 jours j’ai reçu 250.000€ ! Du coup, des producteurs ont commencé à s’intéresser au projet.
Vous, nul à l’école, vous avez un cheminement original…
C’est suite à un accident de poussette !
Plus sérieusement – encore que – j’ai des parents exceptionnels qui sont artistes dans l’âme. Ils n’avaient pas un rond et ma mère peignait sur des cagettes, Comme c’étaient des lattes assemblées, elle mettait une toile derrière et peignait… des gens en prison ! Mon père dessinait dans son style à lui, assez figuratif, jouant avec ombre et lumière et il a ainsi, peu à peu, ajouté des personnages sur une toile jusqu’à faire une pièce de 82 mètres de long !
Quand tu nais dans une famille comme ça, tu ne peux pas être vraiment normal !

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Revenons au film, comment s’est fait le choix des deux comédiens principaux ?
Par élimination ! Je ne connaissais pas ce milieu du cinéma et j’ai essuyé je ne sais combien de refus. Tout le monde trouvait l’idée farfelue et n’osait pas se lancer dans un tel projet avec un tel mec. Et puis Alice Pol et Max Boublil ont dit oui tout de suite. Ce qui ne m’a pas étonné car ce sont deux acteurs de comédies et ceux-là sont plus courageux que les autres. Ils savent et aiment prendre des risques dans des projets qui sortent des sentiers battus.
Vous aussi vous aimez prendre des risques en traversant des pays inconnus, rencontrant des gens de toutes sortes chez qui vous dormez sans savoir qui ils sont…
Oui, mais c’est ça le plaisir de l’aventure, de partir sans savoir où vous allez atterrir, qui vous allez rencontrer. Alors c’est vrai que quelquefois il y a eu des moments où ça aurait pu mal tourner, j’ai eu peur mais la peur fait monter l’adrénaline et c’est ce que j’aime. Et jusqu’ici tout s’est toujours bien terminé… La preuve : je ne suis pas mort !
Aujourd’hui vous avez deux concurrents : Nans et Mout avec leur émission «Nus et culottés»
Ce ne sont pas des concurrents mais des copains. D’ailleurs un jour, on a voulu faire un clin d’œil à nos spectateurs : Chacun de nous a pris une séquence de l’autre et l’a mise dans sa propre émission… C’était à Amsterdam et c’était très drôle.
En dehors de ce film dont vous faites la promotion en ce moments, les prochaines destinée, ce sera quoi ?
La France ! Entre mes béquilles et le virus qui nous interdit plein de pays, il n’y a pas beaucoup de choix !

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Vous attendez beaucoup de ce film ?
J’ai eu tellement de problèmes et mis tellement de temps pour le réaliser, je que j’attends évidemment, c’est qu’il marche, qu’il plaise au public qui me suit depuis des années… et aux autres !
C’est grâce au public que mon émission dure depuis si longtemps.
C’est grâce au public que j’ai pu réaliser ce film.
Alors je compte sur lui pour en parler, s’il l’aime.
Et au public qui est là ce soir à qui je dis : si vous l’avez aimé, parlez-en. Sinon… fermez vos gueules !

Jacques Brachet



Six-Fours : La Collégiale en fête

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L’on a longtemps cru que ce satané virus qui a plombé notre vie durant trois mois, ferait que, comme beaucoup d’autres festival, celui de la Collégiale de Six-Fours ferait partie des festivals annulés.
Eh bien non, Saint-Pierre étant avec nousd, note ami Jean-Chistophe Spinosi et son Ensemble Matheus seront au rendez-vous en cette fin du mois d’aaoût pour trois magnifiques concerts en partenariat avec le Festival de Musique de Toulon.
Connu et offrant des concerts dans le monde entier, Jean-Christophe Spinosi estt aujourd’hui un maillon indispensable de la vie musicale six-fournaise.
Se partageant entre la musique baroque dont il est un spécialiste passionné, entre autres avec Vivaldi qu’il vénère, il s’ouvre également à d’autres musiques, d’autres compositeurs et pour ce festival il a choisi Vivaldi et Mozart, ce qui nous promet de belles soirées dans ce lieu unique qu’est la Collégiale Saint-Pierre.
Bien évidemment, des mesures draconiennes seront prises pour que ces trois soirées se passent dans toutes les précautions requises en ces moments délicats où la bête sommeille au-dessus de nos têtes, les inscriptions sont obligatoires de façon à ce que les concerts se déroulent dans les meilleures conditions, avec masques obligatoires et que vous puissiez bénéficier des navettes gratuites pour monter à la Collégiale.
Ce sera un festival un peu spécial bien sûr mais le principal est qu’il est lieu.
Donc observez toutes les mesures de sécurité.

Programme – Les concerts sont à 20h30
Lundi 24 août : Générale de l’Olimpiade de Vivaldi
Mardi 25 août : Création de l’Olimpiade de Vivaldi
Jeudi 27 août : Générale du Magnificat de Vivaldi
Vendredi 28 août : Magnificat de Vivaldi
Samedi 29 août : «Jupiter» de Mozart
Inscription au service communication : 04 94 34 93 50

Ma vie en rose… et en forme !

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Alexandrine & Catherine Jimenez

Elles sont quadra, quinqua, sexa… et plus…
Elles sont célibataires, veuves, divorcées, retraitées… Seules surtout
Elles sont en forme, veulent le rester mais aussi ont envie de rencontres, de communication, de faire quelque chose ensemble… Pour continuer à voir la vie en rose.
Eh bien, c’est tout simple puisque justement, une association au nom éponyme leur propose de s’épanouir, de rester en forme et de sortir de leur solitude.
Voici un an qu’est née cette association collaboratrice, dont la cofondatrice est Alexandrine et la présidente Catherine Jimenez.
«Ma vie en rose» est devenue un lieu de rencontre à travers des tas de sports comme la marche à pied, la marche dans l’eau, le vélo, le paddle, le yoga et bien d’autres sports que les adhérentes choisissent elles-mêmes. Il n’y a pas de prof, pas de coach, pas de chef, juste une poignée de femmes qui décident de faire ensemble le sport de leur choix. Elles s’organisent entre elles et décident de se retrouver en forêt, sur une plage, sur une piste cyclable, qu’elles soient trois, dix ou quinze. Il n’y a pas d’obligation, seulement une suggestion, une proposition et vient qui veut.
Aujourd’hui l’association, qui fête sa première année, réunit une trentaine d’adhérentes venant de Toulon, Six-Fours, Bandol, Saint-Cyr, Sanary et quelques autres communes, pour passer de bons moments ensemble dans le plaisir du sport et des rencontres, quelquefois agrémentés d’un pique-nique ou même d’une visite d’un lieu.
C’est ce qu’elles appellent «Un sport doux et tranquille» où chacune va à sa vitesse, à son rythme, en toute liberté.

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100% féminine et joyeuse, cette association permet aux femmes esseulées pour de multiples raisons, de ne pas rester dans leur coin, de s’ouvrir aux autres et de pratiquer des activités qui leur permet de rester au cœur de la vie en partageant des moments de plaisir, quel que soit leur âge, leurs envies, leurs préférences.
«Ma vie en rose» ? Ça pétille d’énergie, de plaisir, de jeunesse, de sérénité.
Vous pouvez, dès la rentrée, y adhérer pour 20€ l’année…Ce qui n’est pas cher pour voir la vie en rose !

Jacques Brachet
www.mavieenrose.frmavieenrose83@gmail.com – 07 66 77 25 27

Sanary sous les étoiles : Un «Summer Tour» éblouissant

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L’équipe au grand complet

Ils sont quatre, issus de la célébrissime émission «The Voice» : Antoine Délie, Toni, Rita Kassid et Terence, finalistes ou demi-finalistes, heureux de se retrouver sur cette tournée «Summer Tour» qui a fait arrêt pour un soir à Sanary… sous les étoiles, bien sûr !
Heureux de prolonger l’aventure télévisée et de chanter devant un public qui les a suivis tout au long des semaines dans les auditions à l’aveugle puis les battles puis les KO avant, pour certains, de se retrouver en finale. Bien sûr entretemps, il y a eu une longue période de confinement et aujourd’hui, ils se retrouvent sur une scène devant un vrai public.
Dans les coulisses, c’est la franche rigolade entre nos quatre  protagonistes, rejoints par deux chanteuses de l’étape : Ambre, qui devrait être de la prochaine mouture de «The Voice» et Laureen qui fut de la saison précédente, toutes deux varoises.
Belle ambiance que je vais un peu perturber par mes interviewes auxquelles ils se prêtent avec une grande gentillesse.

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Antoine DELIE
Une voix d’ange, un regard lunaire et timide derrière ses lunettes d’intello, Antoine nous vient de Belgique où il avait déjà participé chez lui, il y a cinq ans, avec Chimène Badi. Donc pour lui la page était tournée jusqu’à ce qu’on lui propose l’aventure française. Il a hésité puis s’est dit : «Après tout, pourquoi pas ?». Bien lui en a pris puisqu’il a fait partie des quatre finalistes.
«Comment s’est passée ta sélection, Antoine ?
Je suis arrivé avec la chanson que j’avais choisie «la pluie» (Orelsan/Stromae) en piano voix. La production a tout de suite aimé. C’était le bon choix puisque les quatre coaches se sont retournés.
Tu avais donc le choix. Pourquoi Marc Lavoine ?
Parce que je pensais que nous avions quelques points communs et je ne m’étais pas trompé.
C’est-à-dire ?
Je trouve qu’il a l’insolence d’un enfant, il me semblait qu’il avait vécu plusieurs vies. Il y avait en lui une folie lunaire. Je sentais qu’il y avait chez lui un vécu et une grande profondeur.
Comment ça s’est passé avec lui ?
Il a été d’une grande écoute, d’une grande gentillesse, beaucoup d’attention. Aux réunions, il nous apportait les croissants, on se voyait plusieurs fois par semaine jusqu’au confinement où l’on a dû travailler par skipe.
Ça a été un peu frustrant de ne plus se  voir physiquement. A la fin, il n’y avait plus de public et c’était un peu déroutant. Et le jour de la finale a été un peu frustrant car il était prévu une fête qui devait tous nous réunir et qui, évidemment, n’a pas eu lieu. Nous sommes tous paris de notre côté et c’était triste.
Alors, aujourd’hui ?
Je prépare un album, toujours suivi et conseillé par Marc qui est fidèle. L’album devrait sortir avant la fin de l’année et si ça marche, il y aura une tournée. Mais en attendant, je suis heureux de partager celle-là !»

Hasard de la tournée, les trois autres concurrents ont eu pour coach Amel Bent, dont ils ne tarissent pas d’éloges.

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TERENCE
Beau grand blond au physique nordique et romantique… Normal, il nous vient d’Ecosse et s’est posé pour un temps à Paris après avoir travaillé aux Etats-Unis, en Angleterre, en Russie, en Angleterre et… en Thaïlande !
Drôle de parcours pour ce finaliste de «The Voice» !
«Au départ – me confie-t-il – je n’avais jamais pensé à me présenter à une telle émission. Je suis producteur, auteur, compositeur, j’ai beaucoup travaillé avec des artistes russes, des  américains, dans un super studio en Thaïlande…
Alors, comment t’es-tu retrouvé là ?
C’est ma fiancée qui, sans me le dire, m’y a inscrit. Elle trouvait que j’avais une belle voix… Là-dessus ma mère s’en est aussi mêlée et je me suis retrouvé là. Moi, j’étais heureux de vivre de ce métier, je ne cherchais pas la gloire et je ne pensais pas un jour chanter.
Et alors ?
Alors, je suis totalement tombé amoureux de la scène et aujourd’hui, je ne pourrais plus m’en passer ! J’avais choisi pour l’audition à l’aveugle, la chanson «Leave a light on» de Tom Walker et je dois dire que c’est le pire et le meilleur moment de ma vie…
Explique !
Entrer sur scène face à un public dans un silence total, voir ces quatre fauteuils retournés et se demander s’ils vont pivoter, crois-moi, c’est stressant, on se sent très seul ! J’ai eu une peur horrible jusqu’à ce que l’orchestre attaque. Et là, j’ai tout oublié, j’ai été tout de suite dans ma chanson et tu connais la suite !
Le choix d’Amel Bent ?
Elle s’est retournée au dernier moment et je n’ai pas eu à le regretter. C’est une personne généreuse qui m’a beaucoup appris : à me relaxer sur scène, à me tenir, à prendre confiance en moi. D’ailleurs elle est toujours présente. C’est une belle rencontre.
Aujourd’hui, la suite ?
Je vais continuer à faire ce que je faisais car j’aime ça mais je prépare un album avec mes propres compositions. Il y aura quatre chansons en français et huit en anglais.
Pourquoi ce choix alors que tu es en France ?
D’abord par ce que je ne suis pas qu’en France, je voyage beaucoup aux Etats-Unis, je vais souvent travailler à Londres et j’aimerais créer une chanson qui puisse s’exporter.
Peu de français y ont réussi…
Je sais mais le handicap, souvent est qu’ils chantent mal en anglais alors que moi, c’est ma langue natale et que je la maîtrise parfaitement. Je travaille avec beaucoup d’anglo-saxons.
Tu écris beaucoup ?
J’ai matière à faire dix albums ! Mais je vais quand même écrire de nouvelles chansons pour ce premier album.
Ton rêve ?
Monter en France un home studio comme celui dans lequel je travaille en Thaïlande. Et travailler avec plein de chanteurs».

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TONI
Cette versaillaise a une tonicité incroyable, une voix non moins incroyable, elle est la gaité et l’humour et, du plus loin qu’elle se souvienne, elle a toujours chanté, d’autant qu’elle vit dans famille très musicale. Mais de là à en faire son métier…
«J’ai toujours fait des tournées avec des orchestres, pour le plaisir, j’ai été choriste mais je poursuivais des études à la Fac sans penser un jour en faire un métier, même si la musique m’a toujours attirée. Ce n’était pas un rêve.
Alors, comment t’es-tu retrouvée à «The Voice» ?
J’ai été repérée sur scène mais je vivais déjà bien de ce métier et ça me suffisait. Je me suis laissée embarquer dans l’aventure et je ne le regrette pas !
Ayant l’habitude de la scène, comment as-tu vécu l’audition à l’aveugle ?
C’était super bizarre car tu rentres sur scène, tu vois ce public immense mais le plus effrayant ce sont ces quatre fauteuils retournés. Tout à coup c’est le silence et ces quelques secondes avant que l’orchestre attaque te semblent une éternité. Même si le public ne parle pas, tu entends tout ce qu’il pense !
Et puis tu te laisses emporter par la musique, l’orchestre qui est magnifique, les lumières qui sont fantastiques et c’est un moment unique… surtout quand les coaches se  retournent !
Pourquoi avoir choisi Amel Bent ?
D’abord, au départ, je ne savais pas que les coaches avaient changé par rapport à l’an dernier. Je l’ai su à la dernière minute. Du coup j’ai d’abord pensé à Lara Fabian que j’aime depuis des années. Puis j’ai pensé à Marc Lavoine : je voulais voir sa réaction face à une fille qui faisait du rap, loin de ce qu’il fait. Si j’ai choisi Amel Bent, c’est par ce qu’elle m’a dit, qui m’a touchée et j’ai senti qu’on avait des atomes crochus. Elle disait des choses que je pensais… Et ça a été elle !
As-tu eu peur ?
Pas vraiment, sauf pour la battle quand j’ai su que j’allais chanter «Toute la musique j’aime» de  Johnny Hallyday. Je l’avais toujours trouvé inaccessible, j’avais toujours eu peur de m’attaquer à son répertoire. Avec lui, on ne pouvait pas faire les choses à moitié… Il fallait être… à 100% !
Ton «après Voice», c’est quoi ?
Une nouvelle aventure puisque je suis en train d’écrire des chansons pour mon album qui devrait sortir en janvier. Je suis bien entourée, j’ai une équipe solide autour de moi, je pense avoir trouvé les bonnes personnes. Je suis confiante».

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Rita KASSID
C’est la plus jeune de la bande. Belle, lumineuse, pleine d’énergie, c’est un feu follet qui ne tient pas en place. Ella 19 ans, nous vient du Maroc, elle a fait une école de musique à Paris où on lui a proposé de faire un casting pour participer à «The Voice»
«Au départ, je ne voulais pas le faire car je ne voyais pas l’importance que ça pouvait avoir. Mais j’ai tellement été pressée par ma famille que j’ai fini par y aller.
Mais il y avait une étoile au-dessus de moi : j’ai passé le casting le jour de mon anniversaire, j’ai fait l’audition à l’aveugle le jour de l’anniversaire de mon frère et la première diffusion a eu lieu le jour de l’anniversaire de ma mère !
Première scène, première impression ?
Un stress terrible d’autant qu’au jour de l’audition à l’aveugle, j’avais perdu ma voix et je n’étais pas loin d’abandonner. D’autant que je devais chanter «Non, je ne regrette rien»  d’Edith Piaf. J’étais donc prête à craquer mais j’étais trop près du but pour arrêter. Et le miracle a eu lieu : J’ai foncé dans ce silence impressionnant, j’ai tout oublié et je me suis lancée. Et ça a marché !
Pourquoi, alors que tu es toute jeune, chanter du Piaf ?
Parce qu’elle a bercé toute mon enfance. Ma mère l’écoutait sans cesse. C’est une chanteuse que j’ai appris à aimer, je l’admirais et l’admire toujours. En quelque sorte, commencer par elle était un hommage que je lui dédiais.
Malheureusement, tu as été éliminée de la compétions avant le confinement.
Oui, je n’ai donc pas connu ce que les autres ont connu. J’ai été très triste, j’ai beaucoup pleuré et, là encore, miracle, le lendemain un producteur m’a appelée. Il voulait me voir.
Qu’est-ce que ça a donné ?
Il a tout de suite voulu travailler avec moi et aujourd’hui je prépare un single.
Que t’a apporté «The Voice» ?
D’abord une aventure exceptionnelle, une grande confiance en moi, une histoire que je n’attendais pas, cette tournée avec les copains que je retrouve avec un vrai plaisir, un single qui devrait déboucher sur un album… Que demander de plus ?»

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Etrange soirée où nos artistes ont joué devant 700 personnes masquées et éloignées les unes des autres… sans compter tous ceux qui n’ont pu rentrer… et qui se sont agglutinés à l’extérieur faisant malgré tout un chahut monstre à  chaque entrée et sortie de nos six chanteurs qui ont chanté seuls ou en duo sans une minute d’interruption accompagnés de quatre musiciens aussi chauds qu’eux, Rémi aux claviers (musicien des Frangines), Mathieu le bassiste, Dorian, le batteur fou et grimaçant qui vaut un spectacle à lui tout seul et Antoine le guitariste et arrangeur.
Un show de deux heures fait de joie, d’émotion, d’énergie, de couleurs qui promet de leurs succès futurs tous étant des graines de stars en puissance.
Ce fut une belle soirée sous les étoiles.

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Jacques Brachet


Guy BEART… Il y a un après…

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Brassens, Ferrat, Brel, Gainsbourg, Ferré, Bécaud, Aznavour… Ils sont partis, ils sont tous là-bas.
Et en 2015, l’un de nos derniers grands poètes les a rejoints : Guy Béart.
A la fois rebelle et discret, il n’a peut-être pas eu les honneurs que l’on a rendus à d’autres. Et pourtant, il laisse un grand nombre de succès comme «L’eau vive», « «Le grand chambardement», «Il n’y a plus d’après», «Qu’on est bien», «Les grands principes», «Les couleurs du temps», «L’espérance folle», «La vérité» et tellement d’autres.
Et si nombre d’artistes ont repris ses chansons, ou s’il a écrit pour eux, c’est en fait… pour elles car peu ou prou d’hommes l’ont chanté.
On se souvient de Dalida avec «Allo, tu m’entends ?» ou «Si la France…», de Gréco et «Il n’y a plus d’après»… qu’un homme (l’xception confirme la règle) avait repris : Anthony Perkins !
Et puis encore «Bal chez Temporel» par Patachou, «Qu’on est bien» par Zizi Jeanmaire et «Mon cher Frantz» chanté en duo avec Marie Laforêt…
Né en 1930 au Caire, le métier de son père le fera voyager au Mexique, au Liban, à Beyrouth avant de poser les valises à Paris. Il a alors 17 ans et s’il fait des études d’ingénieur à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, il n’en n’aime pas moins la musique et dès 1954 il va se faire entendre dans tous les cabarets rive gauche.
Son premier succès en 58, «Bal chez Temporel» lui permet de se faire connaître d’autant qu’il remporte le prix de l’Académie Charles Cros. Très vite c’est «L’eau vive » qui le propulse, chanson générique du film éponyme de François Villiers, avec Pascale Audret, sœur d’Hugues Aufray ce dernier reprenant la chanson en 97 en hommage à celle-ci.
Si Béart est devenu un auteur, compositeur et chanteur connu et apprécié, en 66 il décide de devenir producteur-animateur d’une émission de télévision : «Bienvenue», où il recevra la crème des artistes, tous voulant y passer.
Côté télé, on n’a pas oublié cette rencontre sulfureuse avec Gainsbourg qui tentait de lui expliquer que la chanson était «un art mineur» ! Ce que Guy contestait et ce qui ne l’a pas empêché d’enregistrer «La chanson de Prévert» du même Gainsbourg !
Il obtiendra la médaille de la chanson française que lui remet l’Académie Française.

cover album Remise de decorations par Aurelie Filippetti a Emmanuelle Beart et a Ang Lee au Ministere de la Culture a Paris

En 63 nait sa seconde fille qui deviendra célèbre grâce à «Manon des Sources» Emmanuelle Béart.
A cette époque, elle vivait avec sa mère à Ramatuelle et elle supportait mal qu’on lui rappelle qu’elle était «la fille de…», tout en ne le reniant pas et en aimant et admirant son père qu’elle rejoignit d’ailleurs sur la scène de l’Olympia en 2015. Elle ne savait pas alors qu’il disparaitrait quelques mois après.
Avec sa sœur, Eve, née d’un premier mariage, Emmanuelle mit du temps à ouvrir le coffre aux trésors où toutes les œuvres de l’artiste dormaient depuis son décès. Et ce fut la découverte de la caverne d’Ali Baba qui leur donna l’idée de lui rendre hommage en demandant à nombre d’artistes de choisir parmi ces centaines de chansons, celle qu’ils aimeraient reprendre.
C’est donc sur un double album paru chez Polydor, que ce CD est sorti et qu’on y découvre des petits bijoux, connus, moins connus, quelquefois pas connus, chantés par de beaux artistes d’aujourd’hui, nous montrant, s’il en était besoin, que «longtemps après que les poètes  ont disparu», comme le chantait Trenet, les chansons courent toujours dans les rues et défient le temps.
Le choix a dû être difficile pour chaque artiste car il a fallu puiser dans un répertoire énorme nombre de chansons qui sont toutes des petites pépites qui prouvent que, loin d’être un art mineur, les chansons peuvent être des œuvres véritables qui font partie du patrimoine de la chanson française.
Ainsi trouve-t-on un charmant duo Thomas Dutronc-Emmanuelle Béart reprenant, revu et corrigé «Qu’on est bien». Emmanuelle qui est le fil rouge du CD et qu’on retrouve avec Julien Clerc pour la reprise de « Frantz», avec tout l’humour et la férocité que Béart y avait mis avec Maris Laforêt, puis avec Yaël Naïm, la chanson qui fit la gloire de son père «L’eau vive». Carla Bruni a trouvé un véritable petit bijou en interprétant «C’est après que ça se passe», chanson passée alors inaperçue et pourtant d’une tendresse et d’une légèreté que la voix aérienne de la chanteuse renforce.
Vincent Delerm fait de «Bal chez Temporel» un moment de douce nostalgie. «Qui sommes-nous ?» devient un rap que chante Akhenaton, prouvant que ce texte est tout à fait adaptable aux sonorités d’aujourd’hui.

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«Il fait toujours beau quelque part» va comme un gant à la voix sirupeuse de Laurent Voulzy. Catherine Ringer a choisi «Les souliers» qu’elle interprète dans une ambiance slave… Il faudrait citer toutes ce 20 chansons pleines de nostalgie, de délicatesse, de simplicité et on ferme l’album avec Christophe qui a eu le temps d’enregistrer «Vous», moment émouvant qu’il interprète avec sa voix feutrée et haut perchée dans des sonorités très personnelles.
Un grand moment de musique, de poésie, prouvant que toutes ces chansons tiennent la route, sont indémodables, après quelques décennies et que tous ces chanteurs distillent avec talent, respect et admiration.
A noter encore Maxime le Forestier, Alain Souchon, Brigitte, Raphaël, Clara Luciani, Vianney… et quelques autres. A écouter avec attention et émotion.

Jacques Brachet
Photos 1 et 5 Serge Assier



La Haute Provence en Montgolfière…
On est les maîtres du monde !

B

5h45…
C’est l’heure convenue pour notre rendez-vous à Forcalquier… Ce qui veut dire réveil à 3h et deux heures de route dans la nuit et un brouillard à couper au couteau.
A l’heure dite, nous rejoignons l’équipe de France Montgolfières car nous partons survoler le Lubéron, le plateau de Valensole et le Mt Ventoux en ballon !
Un tel voyage de presse, ça ne se refuse pas même si l’on doit se lever bien avant l’aube.
Et nous voici dans un grand champ où deux grandes chenilles de soie sont allongées. D’immenses ventilateurs vont en quelques minutes leur faire avaler entre 8 et 10.000 mètres cubes d’air froid avant que de grandes flammes viennent les réchauffer.
Et peu à peu, ces chenilles inertes se gonflent et se relèvent jusqu’à ce que le ballon enfin debout, l’on doive se précipiter dans la nacelle d’osier afin qu’elle ne parte pas sans nous. La nacelle est haute, pas de porte ni d’escabeau, il faut une certaine souplesse pour y grimper ! Mais, tirés par devant, poussés par derrière, nous voilà prêts à nous élever en même temps que le lever du soleil.

C D E

La brume s’est peu à peu dissipée, la fraîcheur du matin a fait place à un chaud soleil, sans compter les flammes à jet alternatif qui maintient la montgolfière en l’air, nous ne souffrons pas du froid !
Peu à peu, après avoir rasé les champs de blé et quelques cimes de pins, ce qui est déjà assez spectaculaire, notre beau ballon multicolore s’élève sans bruit à la vitesse de 15 nœuds. Vitesse de croisière : 3 kilomètres/heure et élévation jusqu’à 2000 mètres.
Et l’on découvre ainsi cette superbe région de Haute Provence, faites d’un patchwork de somptueuses couleurs : le blond des blés, l’ocre de la terre, le jaune du colza, les mauves et violets des lavandins et lavandes, des verts de toutes nuances et les montagnes s’épousant dans un camaïeux de bleus, balayées par des nuages vaporeux du plus bel effet.
Si l’on n’était pas 12 serrés quelque peu dans la nacelle, on se prendrait pour les maîtres du monde !

F G

Pas un bruit, sinon le souffle d’un doux zéphyr (avec quelquefois quelques retours de flammes obligatoires) et plus tard, survolant les pinèdes, la stridulation des cigales qui s’en donnent à cœur joie.
Et la nature, somptueuse, à perte de vue, parsemée de maisons, de villages perchés, d’étangs et de mares… C’est superbe, féerique.
Ainsi durant plus d’une heure, baladons-nous avec notre pilote « chauffeur » dans tout le sens du terme, et découvrons-nous ces paysages familiers avec un œil neuf et émerveillé. Le temps est suspendu – comme nous ! – et personne ne dit mot… (Sauf quelquefois un portable malvenu), tant on a le souffle coupé par tant de beauté.
Retour sur le plancher des chèvres, que l’on a vues minuscules d’en haut, et où notre équipe fort sympathique nous remettra un certificat en bonne et due forme, arrosé d’un petit frison de muscat de Forcalquier bien apprécié !
Ce fut un moment magique et inoubliable que je conseille à tous de faire une fois. Et si ce n’est pas possible, vous pourrez rêver en parcourant un très beau livre « La Haute Provence en ballon », avec de splendides photos de JF Mutzig et des textes de l’ami écrivain René Frégni, qui est de la région. (Ed le Sablier).
Mais rien n’est comparable à cet instant de magie que nous avons vécu.
Ça valait la peine de se lever tôt !!!

I

Jacques Brachet
Photos Monique Scaletta

France Montgolfières
Il y a 35 ans, naissait en Bourgogne, à Vermenton, entre Auxerre et Avallon, une structure inédite : France Montgolfières, société agréée par l’Aviation Civile pour le transport public de passagers. L’expérience, le professionnalisme et la passion des trois associés qui gèrent cette entreprise ont fait de France Montgolfières la première société de ballons au rang national.
France Montgolfières transporte plus de 7000 personnes chaque année à bord de ses ballons, ballons  qui constituent une des flottes les plus modernes d’Europe. Les pilotes et les équipiers au sol suivent tous une formation maison, vous garantissant une sécurité et un service irréprochables.
En plus des vols passagers, France Montgolfières forme de nouveaux pilotes, conçoit et vend de nouveaux ballons et est impliquée dans de nombreux projets aérostatiques en Europe.
Tel : 04.92.74.38.20 – 02.54.32.20.48 – www.france-montgolfiere.com

H



La Ciotat : Musique en vacances

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Durant de nombreux mois notre équipe de bénévoles a travaillé à l’assemblage de talents remarquables avec pour objectif : bâtir ce XXVème Festival, édifice imaginaire et éphémère, univers de découvertes.
Malgré notre optimisme, notre volonté, notre confiance et notre envie de maintenir notre rendez-vous pour la XXVème édition du Festival « Musique en Vacances » du 17 au 26 juillet 2020, nous nous sommes rendus à l’amère évidence, selon les directives gouvernementales liées à la pandémie du COVID-19, qu’il ne nous serait pas possible de réaliser notre manifestation dans sa forme habituelle.
Mais ne pouvant nous satisfaire de cette situation, motivés par des perspectives d’un avenir meilleur, et en accord avec la Ville de La Ciotat, nous avons voulu malgré tout,  offrir quelques rendez-vous pour que l’été ciotaden soit bercé de musique.
Un programme de 4 concerts tous différents, pour permettre au plus grand nombre de participer à l’événement :
Une soirée classique.
Une soirée en hommage au cinéma avec des musiques de films.
Une soirée plus actuelle avec la légende du Blues & du Rock’n’Roll.
Un soirée Jazz.
Pour des raisons de sécurité, et pour limiter les contacts nous avons décidé de proposer ces 4 rendez-vous des «Mercredis Musique en Vacances 2020», gratuits sur réservation avec une libre participation aux frais.
Programme – Théâtre de Verdure – Parc Domaine de la tour – 21h

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Mercredi 5 Août,
Sweet Papa John «La légende du Blues & du Rock’n’Roll»
Tonio Vocal – Franck Guitar – Fraidd Guitar – Jipé Bass – Hub Drums
Sweet Papa John
nous invite à une « Ballade au pays du Blues et du Rock and Roll »…Cette ballade est conçue autour d’une idée forte : L’évocation «live» des plus grands compositeurs du Blues et du Rock’n’Roll, créateurs de ces musiques intemporelles.
Le Rock’n’Roll se nourrit directement du Blues en y ajoutant une énergie communicative qui va tout dévaster….. Et joue ainsi un rôle déterminant et définitif sur la culture de la société.Des anecdotes historiques illustrent le concert.
Passion et Partage sont les motivations de Sweet Papa John !

2

Mercredi 12 Août 2020
«La Bande à Bruzzo» Orchestre de Jazz New Orleans
Près de 50 ans plus tard, on a peine à imaginer la nouveauté que représente pour les amateurs de Sidney Bechet la musique de «La Bande à Bruzzo».
Le répertoire oscille entre les standards de jazz bien connus et les compositions de Sidney Bechet, chaleur, spontanéité, joie de jouer ensemble sont les maîtres mots de ce cocktail que vous propose «La Bande à Bruzzo» qui, à coup sûr séduira les amateurs de jazz mais également les «profanes».
Pierre Bruzzo : sax soprano – Philippe Bruzzo : trombone – Philippe Coromp : piano  Bernard Abeille : basse – Alain Manouk : batterie.

3

Mercredi 22 juillet 2020
«Violinissimo» Ensemble Kammerensemble (
Allemagne)
L’orchestre de chambre des jeunes «Violinissimo» fut fondé en 2004 pour permettre aux jeunes musiciens de présenter leurs morceaux solo avec l’accompagnement d’orchestre. Jouer dans l’ensemble musical permet aux jeunes musiciens de développer leurs capacités et d’acquérir une formation professionnelle. «Violinissimo» se produit sans chef d’orchestre, les jeunes solistes le dirigent eux-mêmes. Grâce à ce concept spécial, développé par l’artiste réalisatrice Ulli Buesel, les jeunes musiciens sont guidés vers la réalisation de la musique de façon autonome et indépendante ; ils participent régulièrement aux concours nationaux ainsi qu’à l’étranger et ils ont remporté de nombreuses compétitions.

4

Mercredi 29 juillet 2020
«Light Motiv», hommage au Cinéma avec les plus grandes musiques de films
Vassily Cornille au piano – Pierrick Testut à la guitare – Simon Granier à la batterie , Gaëlle Perezà la flûte traversière
La musique de film est plus que jamais un espace d’évolution qui reste encore largement à définir, mais qui peut échapper à ce conseil de Michel Legrand : «Il faut aimer un film pour faire sa musique», «Light Motiv» vous présente un parcours cinématographique plein de rythme et de fantaisie à travers des musiques de films célèbres. « L’action est musique » disait Charlie Chaplin, alors action !

Renseignements, réservations : Association Méditerranéenne d’Echanges Internationaux
04 42 83 08 08 – 07 67 20 29 99
amei-festival-laciotat.co – amei@orange.fr


Sanary sous les étoiles

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Cette année, le festival «Sanary sous les étoiles» n’aura peut-être pas l’éclat des années précédentes, mesures sanitaires obligent, mais il illuminera malgré tout, nous soirées estivales.
En effet, l’organisation d’événements est étroitement liée aux directives gouvernementales et préfectorales et la tâche n’a pas été facile pour trouver la bonne configuration. Les concerts auront lieu cette année exclusivement sur le site de l’Esplanade où un protocole strict sera appliqué (obligation de port du masque, chaises mises à distance, entrée et sortie dédiées…).
Vous retrouverez une programmation variée durant deux mois, avec de beaux  tributes» comme celles de Michel Fugain, des années 70, de l’humour avec le groupe Aïoli et Yves Pujol ou Erick Baert. Jazz et musique classique de qualité seront également au rendez-vous, sans oublier la soirée spéciale «The Voice» avec la présence de 4 talentueux artistes de cette saison. « Sanary en musique » avec le collectif Fractale sous la direction de Françoise Gneri proposera fin août une série de soirées classiques aux sons sublimes des violoncelles, accordéons, harpes, tubas et voix. En septembre, à l’occasion des concerts prévus au Temple, fêtons le 50ème anniversaire de l’Orgue traditionnel !
Des créateurs, artistes et écrivains vous donnent également rendez-vous sur le marché artisanal nocturne, au Carré des Artistes et Carré Littéraire. Tout l’été, prenez plaisir à flâner le long du port, sous le charme des traditionnels pointus, en profitant de la douceur de vivre de notre belle cité. Sanary véritable destination Shopping en plein air vous invite également à découvrir plus de 500 commerces diversifiés dans un centre-ville piéton sécurisé. Soyons responsables, respectueux des gestes barrières et passons ensemble un bel été à Sanary !

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JUILLET
Samedi 11 juillet – 21h30 – Site de l’esplanade, Concert du groupe «The Blues Kickers»
Mardi 14 juillet – 21h30 – Site de l’esplanade, Tribute Rock’n’Roll «Crazy Night» par le «Middle Jazz Orchestra  et Askraba Marco
Jeudi 16 juillet – 21h30 – Site de l’esplanade, Tribute «Génération Woodstock»
Samedi 18 juillet – 21h30 – Site de l’esplanade, Tribute «Soul Beat»
Mardi 21 juillet – 21h30 – Site de l’esplanade, Concert de musique celtique par le groupe «Celt and Pepper»
Jeudi 23 juillet – 21h30 – Site de l’esplanade, SummerTour2020 – Plateau quatre talents de «The Voice» avec Antoine Delie, Toni, Rita Kassid et Terence
Samedi 25 juillet – 21h30 – Site de l’esplanade, Tribute «Vibes Fever»
Mardi 28 juillet – 21h30 – Site de l’esplanade, Concert du groupe «Aioli» et Yves Pujol
Jeudi 30 juillet – 21h30 – Site de l’esplanade, Concert découverte avec «The Rotophonics» et le groupe «Jazz Vocal» de l’école de musique de Sanary

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AOÛT
Samedi 1er août – 21h30 – Site de l’esplanade, Tribute Michel Fugain
Mardi 4 août – 21h30 – Site de l’esplanade, Concert Quartet Mia Forman et Andy Thus
Jeudi 6 août – 21h30 – Site de l’esplanade, Tribute «Années 70»
Vendredi 7 août – 21h30 – Site de l’esplanade, Concert du groupe «Los Gringos Paname»
Samedi 8 août – 21h30 – Site de l’esplanade, Concert de Jeanette Berger
Mardi 11 août – 21h30 – Site de l’esplanade, Concert du groupe «The Shoes Shinners»
Jeudi 13 août – 21h30 – Site de l’esplanade, Spectacle d’Eric Baert
Samedi 15 août – 21h30 – Site de l’esplanade,Tournée Route 83 Amaury Vassili
Lundi 17 août – 21h30 – Site de l’esplanade, Concert lyrique piano et voix «Une soirée à l’Opéra»
Mardi 18 août – 21h30 – Eglise et parvis de l’église, Voiles de Marie Madeleine
Dimanche 23 août – 21h30 – Site de l’esplanade, Concert de la Libération par le «Middle Jazz Orchestra» et Serge Dupire
Mercredi 26 août – 21h30 – Site de l’esplanade, Concert du Jazz Band Orchestre «Dixie Devils» par le Jazz Club Sanary
Samedi 29 août – 21h30 – Site de l’esplanade, Concert du Jazz Band Orchestre «Old Dreamers» par le Jazz Club Sanary

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SANARY EN MUSIQUE par le Collectif Fractales
AOÛT
Mercredi 19 août – 21h30 – Site de l’esplanade, Concert de dAdA oPérA, tuba et 2 voix lyriques
Jeudi 20 août – 21h30 – Site de l’esplanade, Emmanuelle Bertrand violoncelle et Pascal Amoyel, piano
Vendredi 21 août – 21h30 – Site de l’esplanade, Rencontre avec Emmanuelle Bertrand
Samedi 22 août – 21h30 – Site de l’esplanade, Les frères Bouclier, violon et accordéon
Lundi 24 août – 21h30 – Site de l’esplanade, «De la Musique avant toute chose», concert lecture
Samedi 25 août – 21h30 – Site de l’esplanade, «Irrisations» air d’opéra, harpe et voix
SEPTEMBRE
2 septembre – 20h30 – Temple protestant, Jazz be-bop et soul, Suzanne Wognin, Jazz quintette
9 septembre – 20h30 – Temple protestant, Flûtes à bec, Quintet Brouillamini
16 septembre – 20h30 – Temple protestant, Quatuor à cordes, Quatuor Yako
23 septembre – 20h30 – Temple protestant, 50ème anniversaire de l’orgue, avec chœur Ensemble l’ALbizzia et Pascal Marsault, organiste
30 septembre – 20h30 – Temple protestant, Flûte et piano, Marie Laforge et Alexandre Lory


France 2 – J’ai 10 ans – Mercredi 29 juillet à 21h05

Préquel de la série « Faites des gosses »
Retrouvez les trois familles aussi différentes qu’attachantes de la série « Faites des gosses » dans cette comédie familiale inédite qui retrace la rencontre de Jean Paul, Anouk et Brune, 10 ans, la naissance de leur amitié indéfectible et de leur famille.

FAITES DES GOSSES S01

Jean-Paul est un petit garçon chinois de dix ans qui vient d’arriver en France avec ses parents. Ils ont été obligés de quitter la Chine en urgence à cause des prises de positions politiques de son père, professeur de littérature française à Pékin.
Sectorisé à l’école du quartier, Jean-Paul ne tarde pas à devenir le premier de sa classe mais surtout à se faire deux amies : Anouk et Brune, deux filles aux tempéraments a priori totalement incompatibles.
Pourtant lorsque Brune et Anouk découvrent le talent insoupçonné de Jean-Paul pour la chanson et sa passion immodérée pour Céline Dion, elles décident de s’allier pour lui faire prendre conscience de son talent et le persuadent qu’il doit absolument passer un casting télé.
Tandis que Jean-Paul s’embarque dans le rêve fou de devenir aussi célèbre que Céline Dion – son idole – ses parents, eux, traversent l’aventure de l’intégration.

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Réalisation  : Philippe Lefebvre  – Scénario : Diane Clavier et Samantha Mazeras
Avec : Fred TESTOT (Serge), Amelle CHAHBI (Anissa), Cassiopée MAYANCE (Anouk), R.Jonathan LAMBERT (Clément), Constance DOLLE (Odile), Philippe LEFEBVRE (Alexandre), Eléna PLONKA (Brune), Eva DARLAN (Claudine), Linh-Dan PHAM (Meï), Maurice CHENG (Chang), Alexis BAUDRY (Jean-Paul), Achille POTIER (Armand), Luna LOU (Violette)

FAITES DES GOSSES S01