Archives mensuelles : avril 2020

DE CHATEAUVALLON… A VOTRE ASSIETTE !

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Si, à Châteauvallon comme partout en France, la culture a ouvert une parenthèse inédite, la cuisine, elle, emprunte des chemins de traverse pour aller jusqu’à vous.
Elle quitte les collines d’Ollioules où elle vous régalait avant et après les spectacles pour devenir nomade… Une manière, savoureuse nous l’espérons, de garder le lien et de faire que le partage et la convivialité soient de mise, même en confinement.
Virginie, responsable du restaurant-bar de Châteauvallon et chef de Tamaams’ a donc imaginé une offre de repas à domicile, colorée, goûteuse, chamarrée et réalisée avec des produits de notre région.
Du frais, du local, du doux, du piquant, du tendre qui fait chanter les légumes et les fruits de saison… Des salades arc-en-ciel, des saveurs provençales ou exotiques faciles à transporter, faciles à réchauffer si nécessaire pour illuminer vos tables et vos papilles !  Entourée d’un réseau de partenaires locaux, Virginie peut également vous approvisionner en fruits et légumes frais !
En attendant de tous se retrouver à Châteauvallon et de lever ensemble notre verre au spectacle vivant… plus que jamais !
Livraison à domicile dans le respect de toutes les précautions sanitaires d’usage.

Comment ça marche ?
1/ Les commandes s’effectuent 48 heures à l’avance par mail à l’adresse suivante :
virginie@tamaams.fr ou par téléphone au 06 99 50 10 03
2/ Les livraisons sont prévues  tous les mercredi et vendredi à partir de 10h sur Toulon, Toulon Ouest et communes avoisinantes. La livraison gratuite à partir de 30€… n’hésitez pas à grouper vos commandes avec vos voisins.
3/ Le règlement se fait à la livraison (espèces / chèque / CB).
Vous recevrez au préalable un mail confirmant votre commande, le jour de livraison ainsi que le montant de votre facture. Le menu se fait au gré des arrivages de produits frais et locaux. Cette offre de services est une prestation directe de Tamaam’s : toute demande d’informations, réservations, réclamations se fait exclusivement auprès du traiteur Tamaam’s, qui assume l’entière responsabilité des services et produits proposés dans le cadre de cette proposition.

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Menu du 27 avril au 10 mai
Entrées-salades : 6,00 € (*+1€)
Salade Thaï → Julienne de légumes crus, vermicelle de riz (crevettes*) avec une sauce gingembre, soja, sésame, citron vert, coriandre.
Buddha Bowl → Salade composée de légumes crus et cuits, céréales, (thon cru mariné *) et herbes fraîches
Taboulé de quinoa →  Duo de quinoa blond et brun, abricots secs, cannelle, orange et fromage blanc aux herbes
Salade de fenouil à l’orange →  sauce aneth, moutarde à l’ancienne, vinaigre de cidre
Plats – 12,00€
Écrase de pomme de terre au Cabillaud →  Inspiré de la Brandade et parfumé d’herbes fraîches, ail et huile d’olive
Rougail saucisse / haricots rouges et riz → Plat traditionnel réunionnais à base de saucisses fraîches, tomates, gingembre, oignons, curcuma (et piment)
Poulet Fafa / légumes du marché →   Spécialité Tahitienne à base de poulet, épinards frais et lait de coco
Ratatouille au pesto de basilic et parmesan / pâtes au citron et safran → les légumes d’été sont de retour et le basilic sent bon…
Desserts : 6,00€
Brownies chocolat fruits secs
Coupe Lemoncurd, fromage blanc aux amandes grillées
Salade de fruits frais suprêmes d’agrumes et fraises
Ces propositions sont susceptibles d’être modifiées selon le marché et la disponibilité des produits frais utilisés. Confinement oblige, certaines denrées sont difficiles à trouver.
Livraison de fruits et légumes possible mais uniquement si commande de plats préparés. Liste des prix disponibles sur la page Facebook de Tamaam’s

LE COLBERT OUVRE SON ÉCOLE DE THÉÂTRE !

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La saison prochaine, le Colbert ouvre son école de théâtre !
Au programme, un enseignement théâtral de 6 à 99 ans, effectué sur une vraie scène de théâtre.
De l’initiation au perfectionnement, du développement personnel à la performance, tous les niveaux seront acceptés.
L’enseignement sera effectué de septembre à juin, par des professeurs diplômés, comédiens professionnels.
Un spectacle de fin d’année sera proposé, élaboré par les élèves et leurs professeurs !

Cours 6 – 8 ans : 1h00 / semaine (30€ par mois)
Mercredi : 9h00 – 10h00 – 14h00 – 15h00
Cours 9 – 11 ans : 1h30 / semaine (35€ par mois)
Mercredi : 10h15 – 11h45 – 15h15 – 16h45
Cours 12 – 14 ans : 1h30 / semaine (35€ par mois)
Lundi : 17h30 – 19h00 – Mercredi : 17h00 – 18h30
Cours 15 – 17 ans : 1h30 / semaine (35€ par mois)
Jeudi : 18h30 – 20h00
Cours adultes : 2h00 / semaine (40€ par mois)
Lundi : 14h00 – 16h00 – Mardi : 18h00 – 20h00 – Mardi : 20h15 – 22h15
Cours d’improvisation : 2h00 / semaine (40€ par mois)
Lundi : 19h15 – 21h15 – Jeudi : 20h15 – 22h15
Les +
– Un enseignement adapté réalisé par des professeurs diplômés
– La possibilité d’apprendre sur une vraie scène de théâtre
– Une ambiance conviviale et ludique
– Des petits groupes entre 12 et 15 élèves
– Un premier cour d’essai gratuit
– Paiement en 1x, 3x, ou 10x sans frais
– Un spectacle de fin d’année proposé par les élèves et leur professeur

Rendez-vous sur notre site internet, rubrique «L’école de théâtre».
L’équipe du Colbert

 


CHRISTOPHE… Nos paradis perdus

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1964.
J’avais 18 ans et partais pour la première fois en tournée d’été avec Michèle Torr, Christophe, Hervé Vilard… Les trois idoles du moment.
Si Michèle et Hervé sont devenus mes amis au fil des années, ça n’a pas été le cas pour Christophe qui était un loup solitaire, malgré «Aline», son immense succès .
Il est vrai que, je l’ai déjà raconté, la tournée n’était pas tous les jours au beau fixe.
Durant des années nous ne nous somme donc plus croisés. Une fois au festival de Cannes dans une émission où Drucker m’avait invité, où je retrouvais mon amie Nicole Croisille, et où Christophe, beau comme un Dieu dragua honteusement ma femme ! Et une fois à Toulon où je l’interviewais pour RTL Toulon à la sortie d’un disque.
Alors, quel plaisir de renouer avec cet artiste hors norme, qui avait gardé une belle simplicité et qui, loin de caméras et autres objectifs, était un être volubile et passionné.
J’avais sollicité une interview lors de son passage au théâtre Galli de Sanary. Interview qui m’avait tout de suite été accordée. Ça nous changeait des tergiversations de nos «idoles» d’aujourd’hui !
La rencontre se ferait après le spectacle.
Ce fut un bien beau spectacle et le retrouver quelques minutes après dans sa loge, nous fait remonter le temps, l’époque des années «Age Tendre» où l’on s’était connu… Lui qui a l’air si sombre, malgré quelques plaisanteries qui détendent l’atmosphère sur scène, le voilà souriant, volubile et parlant de son spectacle comme si l’on s’était quitté hier…
Et pourtant, 50 ans ont passé !

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Je le retrouvai, donc très disponible derrière ses lunettes bleues et la conversation fut on ne peut plus cordiale. On se souvenait de cette tournée pas banale qui réunissait trois artistes émergents, lui, Michèle Torr et Hervé Vilard et… en coulisses, une certaine Nicole Grisoni qui servait d’habilleuse à Hervé et deviendrait, peu de temps après… Nicoletta !.
Tout démarrait alors pour nous et l’on était tous sur un pied d’égalité. Il n’y avait entre nous ni producteur, ni attaché de presse, ni agent pour jouer les senseurs, nous interdire les photos, «protéger» les artistes des journalistes. Bien au contraire.
On fait une photo ? OK ! tu veux une interview ? Pourquoi pas ?
C’est vrai que c’était Christophe le plus difficile à convaincre, d’autant qu’il vivait une période plutôt bizarre avec Michèle Torr, qui allait rentrer de tournée enceinte de Romain, qu’il ne reconnut pas. Mais c’étaient leurs affaires et à part les journaux à scandales (déjà), nous n’en parlâmes jamais.
Noud n’en avons d’ailleurs pas parlé ce soir là qui fut notre dernière rencontre.
Il m’accordada un long entretien dont voici un extrait.
Ce qui est formidable, Christophe, c’est qu’aujourd’hui, comme Johnny, tu es devenu un «classique» avec qui tout le monde a envie de collaborer !
C’est très touchant mais je ne pense pas avoir changé. Je suis ma route… Je suis toujours en suspension et je ne me pose pas trop de questions. Moi, je vis de musique, elle me nourrit et c’est le principal. Le reste, je m’en fous…

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Tout de même,  «Les mots bleus», c’est vraiment une chanson inter-générations !
Bien sûr, je ne suis pas un sauvage comme on le croit, la preuve ! Et ça fait toujours plaisir de savoir qu’on t’aime, qu’on apprécie ce que tu fais. Ça permet d’avancer, d’évoluer…
Sais-tu que la musique des «Mots bleus», je l’ai écrite en dix minutes ! J’adore la version de Bashung, celles aussi de Thierry Amiel et Soan… Et je ne compte pas les versions étrangères !
C’est ton plus gros tube ?
Non, bizarrement c’est «Aline» qui a le plus de versions à travers le monde !
Elle est d’ailleurs ressortie en 79, c’est à dire 15 ans après et l’on en a vendu 1 million 500 mille !
Des regrets, Christophe ?
Non, aucun… si ce n’est celui de ne plus avoir 20 ans !»

Il en avait Aujourd’hui 74 et il nous a quitté à, cause de ce sale virus… Il avait 74 ans.
Adieu l’ami

Jacques Brachet
Photos Christian Servandie


FRANCE 3 – MEURTRES EN CORRÈZE

Samedi 2 mai à 21.05
Unitaire — 90 min pour France 3

MEURTRES EN CORRÈZE

Réalisé par Adeline Darraux
Avec Arié Elmaleh – Carole Bianic – Joyce Jonathan  – Jean-Claude Drouot  – Olivier Bénard  – Jennifer Maria
Dans la ville de Tulle, comme chaque année, des processionnaires et pénitents portent la statue de Saint Jean, qui aurait vaincu la grande peste au XIVe siècle. Mais, ce soir-là, en marge de la procession, on retrouve assassiné Manuel Marquis, un artiste local qui s’est fait un nom dans l’art contemporain.

MEURTRES EN CORRÈZE MEURTRES EN CORRÈZE MEURTRES EN CORRÈZE

La capitaine Lena Ribeiro, enfant du pays, est en charge de l’enquête. Seulement, elle est obligée de collaborer avec Axel Zeller un commandant de la SRPJ de Bordeaux, son ancien grand amour, qu’elle n’avait pas revu depuis treize ans. Autant dire que la collaboration entre les deux s’avère difficile pour une enquête qui ne l’est pas moins. En effet, le chiffre 9 gravé sur le front de  la victime laisse penser que son meurtre n’est que le début d’une série macabre…

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Macha MERIL : Vania, Vassia, Sonia… et Macha

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Macha Méril est une amie fidèle depuis des décennies.
Belle, raffinée, pétillante d’intelligence, pleine d’humour et d’énergie. Et l’on a plaisir à se retrouver à chaque occasion. En ce moment hélas, les occasions sont rares puisque chacun vit confiné chez soi. Ce qui ne l’a pas empêchée de sortir un nouveau livre. Et ce qui ne m’a pas empêché de le lire  avec un rare plaisir teinté de beaucoup d’émotion.
Il s’intitule «Vania, Vassia et la fille de Vassia» (Ed Liana Levi).
Ce sont trois portraits d’exilés russes et cosaques, qui vivent en communauté avec d’autres cosaques en Corrèze et qui  tout en voulant s’intégrer à la France, vont vouloir le faire, chacun à sa manière Vania, a compris qu’il n’y aurait pas pour lui de retour en Russie. Il va essayer de s’en sortir. Et il s’en sortira. Vassia, son ami, se sent déraciné, veut combattre Staline. Hélas, il prendra le mauvais chemin en choisissant Hitler. Personne alors ne le sait et ne sait où il est. Enfin Sonia, fille de Vassia qui, elle, est d’une intelligence remarquable, brillante dans ses études, dans la musique, dans la chanson, dans l’économie, dans la politique et qui s’épanouira en allant à Paris. Elle y trouvera des alliés et une nouvelle famille en les personnes de Charles de la Barrère et de sa cousine Solange de Hauteville. Vania viendra l’y rejoindre. Et l’on suit le cheminement de ces trois personnages, de 1939 à 2019. Des histoires à travers la Russie d’Antan et la France d’après-guerre que dépeint merveilleusement Macha .Trois personnages, auxquels on s’attache très vite et qu’on suit sur leurs chemins semés d’embûches mais c’est ce qui les rend forts et prêts à vaincre tous les obstacles.
Ce roman est empreint, comme dans l’âme, le théâtre, la musique et les romans russes, de nostalgie, de bonté, de sagesse, de folie, de joie et d’émotion, de tristesse et la fin est absolument bouleversante et originale.
En découvrant Sonia, on ne peut pas ne pas penser à Macha dont elle a beaucoup de correspondances, si tant est qu’on la connaisse un peu.
Bref, c’est un livre remarquablement bien  écrit – mais on connait depuis longtemps les talents d’écriture de Macha – magnifiquement historiquement documenté, tant du côté russe que du côté français.
Je ne peux donc m’empêcher, faute de nous rencontrer, de l’appeler pour en parler.
«Tout d’abord, Macha, comment se passe ce confinement ?
(Elle rit) Comme toute le monde. Je suis restée à Paris car mes deux sœurs y sont aussi. On est à côté même si l’on ne peut pas se voir. Mais bon, elles ne sont pas jeunes mais ne sont pas malades. J’en profite pour trier mes papiers, chose que je n’ai pas le temps de faire, pour ranger mes livres par ordre alphabétique, chose que je dois faire depuis longtemps. J’ai essayé de relire Proust… mais je n’y suis pas arrivée… J’y suis vraiment allergique !
Tu sais que la fin de ton roman m’a tiré les larmes…
Et j’en suis heureuse. C’était l’effet escompté. Je cherchais une fin originale où après toutes ces aventures je ne pouvais pas trouver une fin banale. Ce discours de Sonia c’est beaucoup le mien et je l’ai écrit comme si c’était moi qui devais le prononcer.

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C’est une belle histoire dans laquelle on trouve un peu d’autobiographie…
Tu sais, lorsqu’on écrit une biographie, on n’est jamais tout à fait honnête. On «oublie»  les choses qu’on n’a pas envie de dire. Dans un roman, on peut tout se permettre du drame aux rires ou aux coups de théâtre et l’on peut faire dire des choses aux personnages qu’on n’oserait pas dire soi-même. On peut aller très loin. C’est un choix instinctif. Et puis, j’aime les fins romantiques !
Pourquoi ce livre ?
Depuis que j’écris nombre d’éditeurs me demandent d’écrire sur mon enfance russe. Mais j’ai vécu mon enfance en France où je suis née. J’ai bien sûr lu des livres sur l’émigration russe mais en fait je ne connais les russes que par ce que m’en a raconté ma mère. Je savais les cosaques un peu bruts de décoffrage mais je leur suis reconnaissante d’avoir pu garder et transmettre leurs traditions musicales, culinaires et autres. Ils les ont gardées certainement plus que les russes blancs qui voulaient s’en émanciper. Peut-être que d’être exilé a permis cela. Mes parents nous ont transmis tout ça mais n’ont pas voulu alourdir notre jeunesse. Ils ne voulaient pas qu’on démarre dans la vie avec un handicap de passé russe mais vivre un présent français. On n’a donc gardé que le côté charmant des traditions. Le reste, le goulag, le travail forcé, les exactions, toutes ces vérités ont été passées sous silence, on n’en parlait pas. On sait aujourd’hui que Staline a tué plus de gens qu’Hitler. Mais à l’époque, et même il y a 20/30 ans encore, il y avait des choses qu’on ne pouvait pas dire.
Il a donc fallu que tu te plonges dans les deux histoires, de la Russie et de la France. Ça a dû être un sacré travail !
Il y avait des choses que je savais de la Russie par ma mère et beaucoup de choses que j’ai moi-même vécu en France. Mais j’ai été aidé Par une historienne, Sandrine Pallussière et par un spécialiste de l’histoire du nazisme Christian Ingrao.
Les chapitres sont datés…
Oui, parce qu’ainsi on voit ainsi le temps qi passe. En datant, il fallait que je sois la plus précise possible. Je ne devais pas me tromper car il y aurait toujours eu un historien qui aurait trouvé l’erreur. J’ai beaucoup aimé ce travail.
Pourquoi avoir titré «Vania, Vassia et la fille de Vassia» plutôt que «Vania, Vassia et Sonia» ?
D’abord parce que c’est le titre qui m’est venu dès le départ et puis parce que ça sonne bien, c’est musical. Et mettre les trois prénoms ça faisait un peu conte de fée. J’ai pensé à d’autres titres mais mon éditrice m’a dit : «Ça n’est peut-être pas commercial mais ça pose des questions, c’est un peu mystérieux, c’est bien dans la tradition russe !». Dont acte.

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Tu sais que c’est très cinématographique ?
On me l’a déjà dit mais ça risque d’être compliqué car il faut un réalisateur russe qui comprenne la France, un français qui comprenne la Russie, ou quelqu’un qui comprenne les deux, ce qui n’est déjà pas si simple mais en plus, un film historique avec des scènes de guerre, des décors et des costumes, ça risque d’être lourd à monter.
Le château de la Barrière existe-t-il ?
No. Je me suis inspiré d’une grande maison où vivait une riche veuve qui faisait la charité à ma mère. Elle ne lui a jamais donné un sou alors qu’elle en avait tant besoin mais elle avait pitié de «la pauvre princesse»* et prenait ses enfants en vacances.
D’ailleurs, à partir des années 50, ce sont des souvenirs personnels que je raconte. J’ai rencontré tous les gens dont je parle. Etant comédienne j’avais la chance de pouvoir entrer dans tous les milieux, que ce soient les arts, la politique…
Dans ce livre il y a beaucoup de nostalgie… Vient-elle de ta mère ?
Je ne crois pas être nostalgique d’un temps et d’un pays que je n’ai connu qu’à travers ma mère qui, elle, était nostalgique. Mais elle gardait le souvenir d’un monde un peu rêvé que j’ai vécu à travers elle. C’était en fait une Russie pas réelle et je suis imprégnée de ça. Par contre, je n’ai aucune envie de la Russie d’aujourd’hui, que je connais pour y être allée. C’est un pays difficile à vivre, déjà par son climat mais aussi par son retard sur tout. La génération de ma mère a gardé dans la tête une Russie imaginaire alors que la génération d’aujourd’hui est beaucoup plus russophobe.
On retrouve beaucoup de toi en Sonia.
Bien sûr, surtout dans la seconde partie à partir du moment où elle commence à vivre en France. J’ai vécu beaucoup de choses que je lui fais vivre et son histoire d’amour est celle que j’ai vécue avec Michel Legrand que j’ai retrouvé des décennies après notre première histoire d’amour. C’et Michel, malgré notre âge, qui a voulu qu’on se marie, qu’on fasse une grande fête, qui a voulu qu’on partage tout ensemble. Comme le fait Sonia. Ce château qu’il a trouvé, il voulait que ce soit tout à la fois un lieu de musique, de recherche, de résidence pour les musiciens, d’école de musique, un lieu de festival… C’était son objectif. Et je le réaliserai.
Ce livre lui est dédié car c’est lui qui m’a poussé à l’écrire en me disant que ce serait mon œuvre. Il n’a eu le temps que d’en lire quelques chapitres mais je suis heureuse qu’il ait pu le faire avant de me quitter.

Propos recueillis par Jacques Brachet
Photos Christian Servandier
* Macha se nomme en fait Maria-Magdalena Gagarine, fille du prince Gagarine.

Fance 3 dès le mardi 21 21.05 : TANDEM – Saison 4

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La série où l’enquête menée est toujours une affaire de fmille fait son retour.
Avec notamment : Astrid Veillon (Léa Soler), Stéphane Blancafort (Paul Marchal)
Piérick Tournier (Erwan Lebellec), Baya Rehaz (Inès Zaidi), Tatiana Gousseff (Sabine Mauriac), Sarah Cheyenne (Alice) Titouan Laporte (Thomas)
Forte d’une saison 3 qui a rassemblé l’année dernière en moyenne 3,6 millions de téléspectateurs pour 16,1 % de PdA, la saison 4 réserve de nouvelles surprises… et de nouveaux personnages avec l’arrivée d’une collègue au commissariat (Tatiana Gousseff) mais aussi… du père de Léa (Patrick Descamps).
Au programme de ces nouveaux épisodes
Après une fin de saison 3 qui a vu Léa s’opposer au colonel et risquer de perdre son poste, devoir quitter Montpellier, où vivent ses enfants et son ex, Paul, nous la retrouvons finalement toujours commandant. Arrive pourtant à la brigade un nouveau colonel qui, à la surprise générale, n’est autre que Pierre Soler, le père de Léa. Si elle se réjouit de retrouver son père qu’elle admire tant, comment cohabiter avec cette figure de la gendarmerie que tout le monde admire ?
Côté personnel, Léa considère qu’il est temps pour elle d’ouvrir un nouveau chapitre de sa vie, elle se sent prête à s’engager en couple avec Grégory, son professeur de yoga, avec qui tout semble bien aller.
Le coup est dur pour Paul, c’est la première fois depuis qu’ils sont séparés qu’il voit Léa en couple.
Il se pose des questions, se demande s’il ne devrait pas progresser en devenant commandant dans une autre brigade, ce qui signifierait quitter Montpellier (et donc ses enfants… et Léa ?).
De son côté, Alice, la fille de Léa et de Paul, découvre qu’elle est enceinte… une nouvelle qui va bouleverser la famille.

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Épisode 38 : « Dernière danse »
Scénaristes : Denis Alamercery et Eloise Tibet-Zanini
Réalisateur : Lione lChatton
Alexander Williams, chorégraphe à la réputation mondiale, est retrouvé mort sur la scène de l’Agora.
L’une de ses danseuses, Nathalie Parisot, est retrouvée couverte du sang de la victime et en état de choc. Mais elle ne se souvient de rien : elle est atteinte d’un syndrome précoce d’Alzheimer.
En creusant pour trouver des preuves contre elle, Soler et Marchal vont se rendre compte que le meurtre n’est peut-être pas aussi simple qu’il n’y paraît… Alexander Williams semblait cacher plusieurs secrets. L’a-t-on tué par jalousie ? Et si Nathalie n’était pas coupable mais avait assisté au meurtre ?

Épisode 39 :  « Fouilles mortelles »
Scénaristes : Alexandra Julhiet et Laurent Vignon
Réalisateur : Denis Thybaud
Sur un chantier de fouilles archéologiques, le corps de Marion Duval, une étudiante, est retrouvée dans une chambre funéraire hermétiquement scellée.
Un véritable mystère de chambre close que doivent résoudre nos enquêteurs !

TANDEM TANDEM

Épisode 40 : « Les mots de Judith »
Scénaristes : Jean-Marc Dobel et Denis Alamercery
Réalisateur : Denis Thybaud
Judith Collet, artificière, est retrouvée tuée par une fusée du feu d’artifice qu’elle tirait. Depuis quelques mois, Judith cachait un secret. Où se rendait-elle deux soirs par semaine ? Avait-elle un amant, et son mari l’aurait-il découvert ? Est-ce que cela avait un rapport avec la promotion qu’elle avait refusée ? Ou bien est-ce une collègue jalouse du succès de Judith qui l’aurait tuée ?
Épisode 41 : « Peaux Rouges »
Scénariste : Alexandre de Seguins
Réalisateur : Jason Roffe
Le corps de Patricia Raynaud, tuée par balle, est retrouvé à proximité d’une carrière de bauxite, un minerai rouge qui donne au lieu des allures de décors de western. La victime travaillait pour l’entreprise qui exploite la carrière, carrière dont la particularité est d’avoir pour seuls actionnaires l’ensemble de ses salariés. La jeune femme avait été élue directrice trois mois plus tôt.
Paul passe du temps à la carrière, convaincu que la rivalité entre l’ancien directeur et la victime pourrait avoir un lien avec le crime. Pendant ce temps, Léa apprend que la victime venait de découvrir que son père, disparu depuis des années, n’avait probablement jamais quitté la région ! Leurs pistes finiront par converger et lever le voile sur un mensonge vieux de dix ans…

… A suivre…