Archives mensuelles : janvier 2020

La Seyne-sur-Mer
Art Bop – Jazz au Fort Napoléon

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Art Bop, membre de Jazz sur la Ville, propose pour 2020 un programme digne des meilleurs festivals. Du jazz, rien que du jazz, du style New Orleans le plus pur aux expressions contemporaines.
Michel Le Gat et son équipe de bénévoles dévoués à la cause jazz méritent la médaille d’or pour la persévérance, la durée (24 ans d’âge), l’accueil et la programmation. Qu’on se le dise, haut et fort !
Car les nombreuses tentatives de faire vivre un lieu véritable et permanent de jazz dans la région toulonnaise ont souvent fait long feu. Il est bien que dans ce Fort Napoléon qui accueillit pendant plus de 30 ans l’un des meilleurs festivals de jazz en France, lieu dont les murs résonnent de cette musique, qu’Art Bop donc continue à accueillir d’excellents groupes deux fois par mois.

Serge Baudot

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Programme  2020 :
17 janvier 2020 « Jean Paul Daroux Project – La légende des 7 sages »
Jean Paul Daroux (piano) –   Jean Christophe Gautier (contrebasse) –  Luca Scalambrino (batterie)
07 février 2020 « i love Garner trio »
Lionel Dandine (piano) – Nicolas Kodinger (contrebasse) –  Thierry Larosa (batterie)
06 mars 2020  Hot Jazz Band
Jean Dionisi (trompette, cornet, chant) –  Jean François Bonnel (clarinette, sax) –  Stéphane Matthey (piano) –  Jean Claude Tycock (batterie)
20 mars 2020 « Michel Petrucciani Souvenirs »
Alexis Tcholakian (piano) –  Christophe le Van (contrebasse) – Philippe le Van (batterie)
03 avril 2020 « Ananda »
Rudy Piccinelli (batterie, voix) –  Romain Thivolle (guitare) – Nicolas Grassone (contrebasse) –  Geoffrey Nicolas (claviers)
08 mai 2020 « Christian Brazier Trio Origine »
Christian Brazier (contrebasse) – Gérard Murphy (sax) – Nicolas Aureille (batterie)
29 mai 2020 Fred Pasqua Trio
Frédéric Pasqua (batterie) – Robin Nicaise (sax) – Pierre Fénichel (contrebasse)

 Renseignements : Fort Napoléon, La Seyne sur mer, chemin Marc Sagnier ;
Ouverture des portes : 21h – Concert 21h30 – Pas de réservation.
04 94 09 47 18 – 06 87 71 59 30 – michel.le-gat@orange.fr



Février à la télé

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Mardi 4 février à 21h05 sur France 3
Prière d’enquêter (90’)
Un monde les sépare, le crime les réunit
Ecrit par Marie Deshaires et Catherine Touzet – Réalisé par Laurence Katrian
Auteurs : Sabrina Compeyron & Olivier Gorce
Réalisateur :Xavier Durringer
Avec : Sabrina Ouazani (Elli) – Mathieu Spinosi (Clément) – Jérôme Robart (Franck) – Stéphane Freiss (Abbé Louis) – Guy Marchand (Pierre Maillard) – Christian Rauth (Mathias)
Christine Citti (Hélène) – Xavier Guillebon (Eric Maillard) – Myriam El Ghali-Lang (Bérénice)
À 33 ans, Clément a passé toute sa vie au monastère et s’apprête à prononcer ses vœux définitifs pour devenir moine.
Il ne connaît le monde moderne qu’à travers les livres et les cours par correspondance qu’il a pris à l’université.
Orphelin, il a été adopté par le régisseur du monastère et pris sous son aile par le Frère Benoit.
Quand ce dernier est retrouvé assassiné, Clément va aider Elli Taleb, une capitaine de police totalement athée, à retrouver le meurtrier.
Guidé par cette inspectrice singulière qui élève seule ses trois sœurs, Clément va découvrir le monde à l’extérieur du monastère et les secrets de son passé.

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Mercredi 5 février à 21h05 sur France 2
Soirée continue : «Est-on coupable à jamais ? »
A 21.05 La fiction « Un mauvais garçon »
Auteurs : Sabrina Compeyron & Olivier Gorce
Réalisateur : Xavier Durringer
Avec : Richard Anconina (Benoît Delage), Isabelle Renauld (Cecile Delage), Andréa Ferreol (Catherine Fontanelle), Judith Magre (Gisèle Delage), Jean-Claude Dauphin (Yves Fontanelle), Rachid Hafassa (Idriss Doumane), Alexandre Desrousseaux (Théo Delage)
Benoît Delage semble mener une vie sans histoire. Professeur de faculté apprécié de tous, heureux en famille, c’est un homme bien sous tous rapports.
Mais son existence est bouleversée lorsque son fils commet des actes de délinquance. Son propre passé est alors brutalement révélé : dans sa jeunesse, il a fait une longue peine de prison pour avoir tué un policier.
Malgré son parcours exemplaire de réinsertion, le voici confronté à la rumeur, impitoyable et destructrice.
Ce film interroge, en particulier à l’heure d’Internet et des réseaux sociaux : l’auteur d’un crime qui a purgé sa peine a-t-il le droit de recommencer sa vie ?
«Est-ce que je regrette d’avoir tué ? Oui, chaque jour de ma vie. Est-ce que j’oublierai ?  Non, jamais, jamais je ne pourrai oublier»

UN MAUVAIS GARCON UN MAUVAIS GARCON

A 22.30 Le débat : « Est-on coupable à jamais? »
Suite à la diffusion de la fiction « Un mauvais garçon », France 2 propose une nouvelle Soirée continue animée par Julian Bugier.
A-t-on tous le droit à une deuxième chance ? Après une condamnation, après une peine de prison, a-t-on vraiment fini de purger sa peine et de payer sa dette ou demeure-t-on à jamais coupable ? Comment affronter le jugement des proches et de la société ? Peut-on tout recommencer à zéro et retrouver une vie normale, sans être rattrapé par son passé judiciaire ?
Julian Bugier
abordera toutes ces questions avec ses invités, juges, avocats et citoyens qui viendront témoigner de leur vie après la prison
Rencontre avec Richard Anconina
Qu’est-ce qui vous a convaincu d’accepter ce rôle pour la télévision ?
A la lecture du scénario, j’ai été saisi par le sujet : mon personnage est un professeur d’université apprécié, un père attentionné, un époux modèle, un ami généreux et agréable. Il est avenant, aimable, patient, cultivé, drôle… Mais on apprend que plus jeune, il a commis un crime et a été condamné à 25 ans de prison.
Ce qui m’a intéressé,c’est la question de la réinsertion,de savoir comment on fait pour vivre avec ça une fois sorti. Une fois dehors, il faut bien continuer à vivre, on ne peut pas vous laisser seul vous marginaliser. Ce personnage n’est ni un héros, ni un anti-héros classique. Je n’ai pas hésité à accepter ce rôle!
Comment avez-vous travaillé une telle personnalité ?
Le plus simplement possible, avec une approche humaine. Le crime qu’il a commis ne pourra jamais s’effacer.Les années de prison ne pourront jamais s’effacer. Sa soif de vivre, d’apprendre et de comprendre ce qu’il a fait et d’où il vient sont palpables. Le film donne des clés pour comprendre comment il en est arrivé là mais sans jamais tomber dans la facilité et la victimisation de ce personnage, il n’est pas question de s’apitoyer sur lui car rien ne peut excuser l’irréparable. Cet homme a purgé sa peine et surtout a reconstruit sa vie sur des bases solides. Il s’est restructuré grâce à des études, des lectures, un métier, une famille, des amis, un engagement associatif.
Benoit Delage pense à ce crime tous les jours,mais il invoque le droit d’avoir changé, de travailler,de vivre. Sa hantise jour après jour,c’est que sa vie se résume à cet acte criminel. Ce qui est passionnant dans un tel projet, c’est de présenter les différentes facettes d’un même personnage, a priori antagonistes, sans jamais que l’une n’efface l’autre.

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Du fait des questions qu’il pose, ce film a-t-il selon vous une «utilité» ?
Bien sûr !  Il pose la question qui n’est que très rarement traitée, celle de la réinsertion. Comment se passe la vie d’un délinquant ou d’un criminel qui a purgé sa peine ? Surtout s’il n’a pas le profil d’un récidiviste. Attention ,il ne s’agit pas de «réhabilitation» : le crime est un fait que rien n’effacera. Mais la peine a été prononcée, la justice est passée. Comment vit-on ensuite ? Avant le tournage, je me suis beaucoup renseigné sur la situation des prisons en France, la surpopulation carcérale, le fait qu’on soit passé de 30.000 détenus il y a 40 ans à plus de 70 000 aujourd’hui. Beaucoup d’entre eux travaillent activement à leur réinsertion en prison : ils préparent un métier, reprennent leurs études, certains passent le bac et d’autres accèdent même à des études supérieures.Tous ces gens qui sortent de prison chaque année, que deviennent-ils ?
Ce n’est pas seulement leur problème et celui de leur entourage. C’est notre responsabilité commune d regarder cette réalité en face.Tout commence au sein de la structure familiale. Et c’est ensuite à la société et aux pouvoirs publics de mettre en place tous les outils nécessaires pour rendre la réinsertion possible et éviter la récidive.« J’espérais que me vie ne se résume pas définitivement à cet acte. Mais aujourd’hui j’ai comme un doute… »

 

Maria MOLIO, Bohémienne de l’Art

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Maria devant « Tanhauser », inspiré de l’opéra de Wagner

Molio… C’est la fougue, l’exubérance de l’Espagne
Molio… C’est la force, la ténacité de la Bretagne
Molio… C’est la plénitude, la joie de la Provence
Maria Molio a le cœur et l’accent de son Espagne natale, mitigée par quelques années passées en Bretagne puis son installation à Toulon.
Peintre et décoratrice, elle a la bohême en elle, la fantaisie et surtout la passion ce son art qui, d’année en année, a évolué mais, ayant gardé ses fibres bohémiennes, qui lui font sans cesse prendre des chemins de traverse, tant est grande sa curiosité d’autre chose à découvrir.
Car avec une folle énergie, elle continue à chercher, se chercher pour mieux se connaître, à s’engager dans d’autres chemins de traverse.
Belle évolution depuis des années qu’on se connaît et où j’ai pu voir avec étonnement, éclore une originalité sans limites, de la dilettante que j’ai connue à la passionnée qu’elle est devenue, toujours à la recherche du Graal, toujours prête à vivre un nouveau voyage artistique à trouver, une nouvelle route à prendre, ce qui fait qu’on a du mal à la suivre car en éternel changement de cap.

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« Les maîtres chanteurs » – « Lohengrin »

Mais c’est certainement dû à ses trois étapes : Espagne – Bretagne – Provence qui sont imprégnées en elle, qui s’unissent, se contrarient, s’opposent pour mieux se mélanger et nous offrir une œuvre originale susceptible de nous désorienter.
Que de changements entre sa période wagnérienne où les opéras du compositeur lui ont fait nous donner des œuvres fortes, à la fois violentes et romantiques puis de la retrouver au milieu de nymphéas qu’elle  voit de sa fenêtre et lui procurent plus de sérénité, qui la font revenir aux couleurs éclatantes de ses débuts.
Sa peinture peut-être joyeuse et optimiste comme elle l’est elle-même. Mais aussi empreinte de gravité, sentiment que lui procure la musique classique.
Femme du soleil et de la mer,  elle garde en elle cette joie de vivre, cet optimisme, mêlés de simplicité, d’humilité devant son travail qu’elle remet sans cesse en question.
Le soleil de son pays, de sa nouvelle terre promise, mêlé aux brumes de l’océan, ont donné un délicieux cocktail qui font qu’elle est unique en son genre.
Fugueuse, fougueuse, Molio avance et voyage dans son imagination fertile et multiple pour nous offrir une œuvre universelle.

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Les nymphéas

Vous pourrez vous en rendre compte à l’Espace d’Art du Moulin de la Valette, du 21 janvier au 7 février.  De là, elle enchaînera directement avec la galerie Flor Davelia à Toulon. Début Mars on l’attend à Madrid puis, fin mars, ce sera le Portugal suivi de la Grèce, l’Italie, Miami et New-York.
De quoi lui faire découvrir de nouveaux chemins et des inspirations nouvelles.

Jacques Brachet

Photos Monique Scaletta




Toulon – EcoQuartier Chalucet
Naissance du quartier
de la créativité et de la connaissance

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Il aura fallu sept ans pour que sorte de l’ancien hôpital de la Charité, un nouveau quartier en cœur de ville : l’EcoQuartier Chalucet.
Datant de 1678, avec, dans son prolongement, le jardin botanique qui lui, date de 1852 cet hôpital désaffecté depuis des décennies est devenu ce centre culturel de connaissance et de créativité qui s’ouvrira le vendredi 17 janvier et comprendra une médiathèque, l’école des Beaux-Arts qui déménagera à la prochaine rentrée scolaire, une Maison de la Créativité, un somptueux immeuble de logements avec vue sur la mer et sur le Faron, le Conseil Départemental du Var (Site Lazare Carnot et site Vincent Allègre), la Kedge Business School (école de management), des espaces partagés, le Cnam (Conservatoire des arts et Métiers) et le jardin Alexandre 1er, plus communément nomme le jardin de la ville, revu et corrigé, jardin botanique qui qui possède entre autre un cyprès planté en 1797.
Réunion ce jeudi  à l’Hôtel Métropole où tous les acteurs de ce complexe culturel qui a nécessité des travaux pharaoniques (pas moins de cinq chantiers donc une coordination complexe, beaucoup de contraintes) étaient réunis pour en parler… Enfin, surtout pour entendre en parler par le maire de Toulon, Hubert Falco, qui est intarissable sur ce nouvel édifice culturel qui voit enfin le jour dans sa ville.

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«C’était un défi d’envergure – nous dit-il – mais un défi collectif car les collaborations et les aides ont été nombreuses, du département à la région, de la municipalité à l’Etat, de tous les métiers qui ont reconstruit ce lieu qui fut un lieu de souffrance et de soins. Entre autre l’architecte Corinne Vezzani, femme de la mer et du soleil, femme de cœur, qui a su garder le patrimoine et l’histoire de ce lieu avec la modernité d’aujourd’hui.
Je lui avais simplement demandé : «Dessinez-moi Chalucet», ce qu’elle a fait avec talent, laissant entrer partout la lumière. Elle nous en parlera le 18 janvier à 17 heures lors d’une rencontre avec le public. Ce projet a coûté 120 millions d’Euros et sera ouvert à tous dès le 17 janvier, avec trois jours de portes ouvertes».

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A noter, nous a précisé Rémi Kertinian, directeur des affaires culturelles, que la médiathèque, qui possède 70.000 ouvrages, sera ouverte  même le dimanche, avec de nombreuses animations pour toutes les tranches d’âges, dont la 4ème Nuit de la Lecture, manifestation nationale, qui se déroulera le 18 janvier, avec des lectures publiques, des tournois de jeux vidéo, des conférences, des rencontres, une bourse aux livres, des jeux de société.
Avec l’aide du Musée d’Art, sera proposée dans la chapelle une exposition des grands peintres de la Provence de 1800 à 1950, qui ont porté haut les couleurs de notre région, et on fait la renommée de notre ville.
Une précision : cet espace est totalement sécurisé.

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A noter encore que durant les trois jours portes ouvertes, un petit train gratuit vous emmènera sur les lieux,  d’est en ouest jusqu’à destination.
L’ EcoQuartier a obtenu le label national et, après le Théâtre Liberté, l’Hôtel des Arts, le Musée d’Art rénové, ajoute un magnifique fleuron culturel à la ville de Toulon.

Jacques Brachet



La rentrée à l’Opéra de Toulon

vendredi 24 janvier – 20h – dimanche 26 janvier – 14h30 – Mardi 28 janvier – 20h
Le Comte Ory, opéra de Rossini
Opéra-comique en deux actes de Gioacchino Rossini (1792-1868)

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Livret de Eugène Scribe (1791-1861) & Charles-Gaspard Delestre-Poirson (1790-1859)
Création : Paris, Opéra Le Peletier, 20 août 1828
Mise en scène Denis PodalydèsChorégraphie Cécile Bon
Avec : Marie-Ève Munger, Ève-Maud Hubeaux, Sophie Pondjiclis, Khatouna Gadelia, Francisco Brito, Armando Noguera, Thomas Dear, Laurent Podalydès & Léo Reynaud
Orchestre et Chœur de l’Opéra de Toulon
Direction musicale Jurjen Hempel
Denis Podalydès
Entré en 1997 à la Comédie-Française, Denis Podalydès en devient sociétaire en 2000. Il joue entre autres dans Le Revizor (Molière de la révélation théâtrale), La Forêt, La Grande Magie, L’Avare, Hamlet, et cette année Les Damnés.
Il joue dans de nombreux films au cinéma, notamment avec son frère Bruno, Emmanuel Bourdieu, Arnaud Desplechin, Bertrand Tavernier, François Dupeyron, Yves Angelo…
Il a notamment mis en scène Cyrano de Bergerac (Molière de la mise en scène), Fantasio, Lucrèce Borgia et plus récemment Les Fourberies de Scapin. À l’opéra, il a signé les mises en scène de Fortunio, Don Pasquale, La Clémence de Titus. Il a publié plusieurs livres dont Voix off (prix Femina Essai 2008) et récemment l’album Pléiade Shakespeare. Il est officier dans l’ordre des Arts et Lettres.
Francisco Brito Le Comte Ory
Né en Argentine Francisco Brito y commence ses études musicales. En 2004, en Italie , il approfondit le répertoire Rossinien avec William Matteuzzi à l’Académie d’Art Lirica d’Osimo, puis à Scuola dell’Opera Italiana (Bologne). Il fait ses débuts en 2006 à Pesaro sous la direction d’Alberto Zedda. De Rossini, il chante notamment Lindoro, Belfiore, Eacide, Bruschino Jr… Il chante Ernesto/Don Pasquale (Darmstadt, Trento, Francfort), Fenton/Falstaff à Francfort, Don Ramiro/ La Cenerentola (Dresden Semperoper), Almaviva/Il Barbiere di Siviglia (Wiesbaden, Erl, Venise), Dorvil/La Scala di Seta (Mannheim, La Fenice, Circuit Lombardo), Conte Alberto/L’Occasion de il Ladro (Trieste), Il Signor Bruschino et La Cambiale di Matrimonio (Venise), L’Italiana à Alger (Trevise), Ariodante (Dublin), Donna del lago (Pesaro), Giannetto/La Gazza Ladra (Francfort, Bari, Milan), Otello (Naples), I Puritani (Stuttgart), Così fan tutte (Dubaï), Il Barbiere di Siviglia (Erl, Venise), L’Italiana in Algeri (Trieste), Don Pasquale (Moscou), Il Barbiere di Siviglia et Il Signor Bruschino (Venise), Il Viaggio a Reims (Mascate), Il Castello di Kenilworth et Pietro il Grande de Donizetti (Bergame).
Prochainement, il chantera dans L’Italiana à Alger au Filarmonico de Vérone et Il Barbiere di Siviglia à Nancy.

samedi 1er février 2020 – 20h
En partenariat avec le Festival de Musique de Toulon et sa Région
«Passion Galliano»

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Richard Galliano accordéon
Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon dirigé par Marzena Diakun
Richard Galliano
Richard Galliano étudie le piano et l’accordéon avec son père Lucien Galliano, accordéoniste et professeur.
Particulièrement doué et investi, il entre au Conservatoire de Nice et suit les cours d’harmonie, de contrepoint et de trombone à coulisse. Il obtient un 1er Prix en 1969 pour cet instrument. Il arrive à Paris en 1975 et rencontre Claude Nougaro dont il deviendra l’ami, l’accordéoniste et le chef d’orchestre, et ce jusqu’en 1983. De cette étroite collaboration naîtront bon nombre de chansons qui font partie du patrimoine de la chanson française.
La deuxième rencontre déterminante aura lieu en 1980, avec le compositeur et bandonéoniste argentin Astor Piazzolla qui l’encourage à créer le «New Musette» français, comme il a lui-même inventé auparavant le «New Tango» argentin.
Au cours de sa longue et prolixe carrière, Richard Galliano enregistre plus de 50 albums sous son nom. Il collabore en parallèle avec un nombre impressionnant d’artistes et de musiciens prestigieux : Chet Baker, Eddy Louiss, Ron Carter, Wynton Marsalis, Charlie Haden,Gary Burton, Michel Portal, Toots Thielemans, Kurt Elling, pour le jazz; Serge Reggiani, Claude Nougaro, Barbara, Juliette Greco, Dick Annegarn, Georges Moustaki, Allain Leprest, Charles Aznavour, Serge Gainsbourg, pour la chanson française; Nigel Kennedy pour le répertoire classique et un grand nombre d’orchestres. Au cours de ses tournées dans le monde, il se produit dans les théâtres les plus prestigieux.
En 1997, il est récompensé par une Victoire de la Musique Jazz pour son album New York Tango. Il l’est à nouveau en 1998 pour l’album Blow Up, enregistré en duo avec Michel Portal. En 2009, il est nommé Officier dans l’Ordre des Arts et des Lettres. Il enregistre un album Bach en 2010.
Il est nommé Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2011. Il obtient la Victoire de la Musique Classique en 2014 et reçoit également le Prix du Meilleur Compositeur de l’année.
Il enregistre en 2016 un nouvel album dédié à Mozart et un second en quartet New Jazz Musette.
En 2016, il est promu Officier de l’Ordre National du Mérite par le Président de la République François Hollande.