Archives mensuelles : septembre 2019

Xavier LEMAÎTRE & Laetitia MILLOT dans la série «OLIVIA»
Dès jeudi 17 octobre à 21h05 sur TF1 (6×52’)

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Dans cette nouvelle série, spin-off de « La vengeance aux yeux clairs », Xavier Lemaître joue le personnage de Christophe, présent dans tous les épisodes.
Christophe est le père d’un ami de Lou, la fille adolescente d’Olivia interprété par Lætitia Milot. Sympathique et doté d’un humour désinvolte, le séduisant chirurgien de 47 ans parvient à charmer une Olivia débordée par les affaires et peu disponible pour une liaison amoureuse.
Leur relation se construit pourtant, petit à petit, grâce à cet homme compréhensif et rassurant, mais la méfiance d’Olivia se réveille lorsque des messages anonymes contenants d’inquiétantes déclarations d’amour lui sont adressés…Christophe en est-il l’auteur ? En est-il la victime? Quel est le risque pour Olivia ?
Cinq années ont passé pour Olivia Alessandri. Réconciliée avec son passé tourmenté, elle a ouvert un cabinet d’avocat à Nice avec un credo : défendre les causes perdues ! Ce qu’elle a fait pour elle-même quelques années plus tôt, elle le fait maintenant pour les autres.
Flirtant avec les limites, elle est prête à tout pour défendre ces femmes et ces hommes pour qui elle est un dernier recours. Chacune de ses affaires devient alors une véritable partie d’échec qu’elle engage pour rendre justice à ceux que la justice a trahi…
Une série de 6×52’ créée par Franck Ollivier, éalisée par : Thierry Binisti et Octave Raspail – Scénario de Franck Ollivier (Auteur/Directeur de collection)
Avec : Laëtitia Milot, Xavier Lemaître, Cyrielle Debreuil, Philippe Duquesne, Cyril Lecomte, Lola Dubini, Eric Berger, François-David Cardonnel, François-David Cardonnel
Une production JLA Productions en coproduction avec TF1

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Xavier Lemaître
De culture internationale, curieux de l’autre et aimant rire par dessus tout, le chemin de Xavier Lemaître est jalonné des amitiés qui ponctuent années de rugby et voyages lointains. Diplômé de Kedge Business School, il occupe d’abord durant plusieurs années un poste de directeur au sein de la maison Cartier.
Ce n’est qu’en 2005, encouragé par Jean-Claude Brialy, qu’il démarre les cours d’art dramatique avec des professeurs comme Anne Bourgeois, Didier Long ou Vincent Jouan. Raymond Acquaviva le dirige pour la première fois au théâtre en 2006 dans «Le Bourgeois gentilhomme».
Ses débuts devant la caméra s’effectuent en 2008 avec un rôle récurrent sur M6 dans le feuilleton «Pas de secrets entre Nous» et dans la série  Section de Recherche» sur TF1.
Il joue ensuite indifféremment au théâtre, au cinéma et à la télévision. Pratiquant couramment
l’anglais et l’espagnol, Xavier Lemaître participe également à des productions britanniques telles que «Mr Selfridg » (ITV) ou «Rivier(Sky Atlantic).
En février 2018, sa prestation aux côtés d’Isabelle Carré dans la fiction «Un Adultère», de Philippe Harel, tournée pour Arte, lui vaut le Prix de la meilleure interprétation masculine au festival des créations télévisuelles de Luchon.
Dès le 17 octobre 2019, le public pourra le retrouver dans la nouvelle série de TF1 « Olivia » aux côtés de Lætitia Milot, et on pourra prochainement l’apprécier dans une série suédoise tournée à la fois en français et anglais pour Arte, dans laquelle il donne la réplique à Charlotte Rampling.

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Bientôt sur France 3

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Mardi 8 octobre à 21.05
Alexandra Ehle – Ep. 3 «La mort vivante»
Après le succès du dernier épisode, qui s’est hissé en tête des audiences en prime time en décembre dernier, avec 4,5 millions de téléspectateurs pour 17,4 % de PdA, Julie Depardieu enfile à nouveau sa blouse de médecin légiste pour un épisode inédit.
Un corps de femme est retrouvé dans les marais de Bruges, non loin de Bordeaux. La victime a visiblement reçu un coup à la tête, mais rien ne permet de l’identifier. Alex fait rapatrier le corps à l’IML pour commencer son examen au plus vite. Mais, sur la table d’autopsie, la morte ouvre les yeux… Elle est vivante !
Parfois, les victimes d’agression entrent dans des états de tétanie tels que leur température baisse fortement, leur rythme cardiaque ralentit jusqu’à seulement quelques pulsations par minute, leur souffle devient quasi inexistant…
Le choc a complètement fait perdre la mémoire à cette inconnue. Bien décidée à éviter que son assassin vienne l’achever, Alex décide de faire passer cette femme pour morte, et l’héberge chez elle. C’est alors qu’un deuxième cadavre fait son apparition : une autre femme a été tuée à peu près au même moment, à quelques mètres de distance à peine…
Avec notamment : Julie Depardieu (Alexandra Ehle) – Bernard Yerlès (Antoine Doisneau)
Xavier Guelfi (Théo Durrel) – Sara Martins (Diane Dombres) – Sophie Le Tellier (Ludivine Moret) – Emilie Lehuraux (Iggy)…
Créé et écrit par Elsa Marpeau  – Réalisé par Nicolas Guicheteau

Gaëlle BONA, David KAMMENOS

Gaëlle BONA, David KAMMENOS

Samedi 12 octobre à 21h05
Les murs du souvenir
Après «Les Brumes du souvenir», situé à Verdun, ce second film met à l’honneur l’identité de l’Alsace-Lorraine.
Au cœur d’une intrigue policière contemporaine, la grande Histoire est abordée à travers des histoires personnelles, qu’elles soient intimes et familiales.
Alors qu’elle est en pleine procédure de divorce au Palais de justice, Clara Merisi est prévenue, qu’à l’occasion d’une rénovation, une momie en uniforme SS , a été découverte emmurée dans un vieil immeuble de Colmar.
Avec son adjoint Guillaume Barot, elle contacte aussitôt François Gilbert, historien et anthropologue judiciaire, pour l’accompagner dans son enquête.
Celui-ci est formel : l’homme a été assassiné il y a plus de 70 ans ! Mais comment un officier SS a-t-il pu se retrouver dans les murs de cet immeuble de Colmar ?
Avec notamment : Gaëlle Bona (Clara Merisi) – David Kammenos (François Gilbert) – Mhamed Areski (Guillaume Barot) – Maëlia Gentil (Viviane Fisher) – Olivier Cantreau (Victor Baumann) – Clément Aubert (Joseph) avec la participation de Bulle Ogier(Lucie Fisher)

Tournage CAÏN saison 8 sur France 2
Jusqu’au 08 novembre 2019 – Marseille et sa région

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Nous retrouvons Caïn, Legrand et Lucie en plein vaudeville. Stunia et Borel se demandent vraiment comment notre famille SRPJ va pouvoir en sortir victorieux, l’ambiance est plus que tendue sur les enquêtes. Cerise sur le gâteau, la première investigation se fait au sein de l’armée de  terre..  Caïn va très vite suspecter la Colonelle  qui a été la mentor de Lucie quand elle était plus jeune.
Cette histoire révélera que Caïn et Legrand ne peuvent passer au-delà de la rivalité amoureuse et qu’il est temps pour Lucie de reprendre son destin en main. C’est avec beaucoup de tendresse et d’émotion qu’elle finira par annoncer sa volonté de quitter la police et de se reconstruire ailleurs. Pour Caïn et Legrand, c’est un peu le coup de massue !
Pour Caïn, c’est un peu le grand saut dans l’inconnu. Lucie était son repère, et il va devoir naviguer en eaux troubles dans les enquêtes sans boussole. Livré à lui-même, il n’a plus vraiment de limites quand il fait du « Caïn », pour le meilleur et pour le pire.
Mais surprise !  Camille (sa fille)  a décroché un stage au sein du SRPJ. Lui qui se croyait débarrassé de la tutelle de Lucie va se retrouver à gérer sa propre fille qui n’a pas l’intention de faire de la figuration, surtout depuis qu’elle a eu les félicitations de sa prof en psycho-criminologie…
La détermination de Camille ne se limite pas à s’immiscer entre son père et les suspects. Non, elle a un grand projet pour son papa, un grand dessein… Son obsession de la famille recomposée va la pousser à comploter pour que Ben son demi-frère, qu’elle ne connait pas, revienne à la maison. Pas sûr que ça ne finisse pas par faire exploser la vie de Caïn !
Bref le seul îlot de stabilité dans l’univers de notre flic à roulette, ça reste encore le concret bien trivial des crimes commis dans la cité phocéenne. Rien de tel pour se ressourcer et retrouver un peu de sérénité, que des duels avec des criminels hors normes, pétris d’humanité et d’inhumanité, histoire de ne pas perdre le goût du jeu et de l’essentiel.
Avec : Julien Baumgartner (Caïn), Julie Delarme (Lucie), David Baïot (Legrand), Mourad Boudaoud (Borel), Smadi Wolfman (Dr Stunia), Natacha Krief (Camille)
Et parmi les guests pour cette nouvelle saison : Thomas Jouannet, Isabelle Renauld, Pierre Cassignard, Armelle Deutsch, Romane Lucas, Elsa Lunghini, Gregory Guestel, Sandra Valentin, Renaud Leymans
Réalisée par Thierry Petit (épisodes 63 et 64) – Bertrand Arthuys (épisodes 65 à 68)
Scénarios Philippe Lyon – Jean-Marie Chavent – Luc Chaumar – Bertrand Arthuys – Patrick Benedek – Mathieu Leblanc – Dominique Golfier Akima Seghir
Une série créée par Bertrand Arthuys & Alexis Le Sec

OPERA de TOULON

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Andrea Chenier

Vendredi 11 octobre – 20h – dimanche 13 octobre – 14h30 – Mardi 15 octobre – 20h
ANDRE CHENIER, Opéra en quatre actes d’Umberto Giordano (1867-1948)
Livret de Luigi Illica (1857-1919) – Création : Milan, La Scala, 28 mars 1896
Mise en scène :  Nicola Berloffa
Avec Cellia Costea – Aurore Ugolin – Doris Lamprecht – Gustavo Porta – Devid Cecconi – Wojtek Smilek – Carl Ghazarossian – Geoffrey Salvas – Cyril Rovery – Nicolas Certenais
Orchestre et Chœur de l’Opéra de Toulon – Direction musicale : Jurjen Hempel


Samedi 16 novembre – 20h
LE SINGE D’UNE NUIT D’ETE, Opérette en un acte de Gaston Serpette (1846-1904)
POMME D’API, opérette de Jacques Offenbach (1819-1880)
Orchestration réalisée par les étudiants du Conservatoire TPM
Responsable Laurent Melin – Direction musicale Chloé Dufresne Mise en scène Yves Coudray
Avec : Atala Clara Leloup / Amélie Tatti – Babylas Mathieu Justine / Pierre Emmanuel Roubet
Orchestre de l’Opéra de Toulon
Une initiative de la Région Sud – Coproduction Régie culturelle régionale, Opéra de Toulon, Opéra de – Nice Côte d’Azur, Opéra Grand Avignon, Opéra de Marseille

Toulon – Saison culturelle 2019-2020 du Conservatoire TPM

Saison conservatoire TPM (c)Marc ABEL Ville de Toulon

L’action culturelle du Conservatoire TPM est l’outil qui participe au lien de l’établissement avec son environnement. Il favorise le rayonnement artistique et pédagogique de la structure et enrichit l’offre régulière des enseignements d’apports extérieurs ponctuels (artistes, pédagogues, conférenciers). Le dispositif permet de mettre en valeur les élèves et les artistes enseignants à travers une saison riche sur le territoire de la métropole, voire au-delà, tout au long de chaque année scolaire.
Quelques chiffres
Près de 150 actions sont portées chaque année par l’action culturelle, pour une fréquentation de 12 000 spectateurs environ :
20 concerts/ spectacles – 60 masters classes – 15 conférences – 50 productions d’élèves.
Le Conservatoire TPM est un établissement d’enseignement artistique qui a pour vocation l’apprentissage des pratiques de la musique, de la danse, du théâtre et du cirque.
Son objectif est de permettre à chaque élève de s’ouvrir aux différentes disciplines en développant et en perfectionnant ses dispositions artistiques. Il propose plusieurs cursus, de l’initiation à la formation pré-professionnalisante, que l’élève envisage de pratiquer en amateur ou de s’orienter vers un métier artistique.
L’établissement propose 75 disciplines. Il accueille 3600 élèves encadrés par près de 200 enseignants.
Il est composé de 3 pôles comprenant aujourd’hui 11 sites répartis sur le territoire de la métropole:
Pôle Est : Carqueiranne, Hyères, La Garde et Le Pradet,
Pôle Centre : La Valette-du-Var, Le Revest-les-Eaux et Toulon,
Pôle Ouest : La Seyne-sur-Mer, Ollioules, Six-Fours-les-Plages et Saint-Mandrier-sur-Mer.
Le Conservatoire TPM est aussi un lieu d’échange et de diffusion.
Une médiathèque est dédiée au service des élèves, qui peuvent par ailleurs accéder à de nombreuses manifestations culturelles, stages ou encore master classes.
Le Conservatoire TPM a passé un partenariat avec l’école de musique de la ville de La Crau.

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Novembre-décembre : 6ème Festival d’automne
Pour sa 6ème édition, le Festival participe à l’exposition « Picasso Méditerranée ». À cette occasion, un programme sur l’ensemble du territoire de la Métropole TPM mettra en lumière les liens qui existent entre l’artiste, son œuvre et le paysage. Le Conservatoire TPM a le plaisir d’intégrer cet évènement de grande envergure en l’enrichissant de propositions autour de ses quatre grandes spécialités : musique, danse, théâtre et cirque. Pablo Picasso joue un rôle déterminant dans la vie – notamment – musicale au début du XXème siècle. Ses rencontres avec des compositeurs, son travail de scénographe et de costumier pour la danse, ses liens privilégiés avec les arts et traditions populaires, sans oublier les collusions entre son univers et celui du jazz ou de la chanson, sont autant de liens qui seront évoqués dans les différents programmes du Festival d’Automne. Huit concerts et spectacles gratuits seront donnés du 15 novembre au 7 décembre à La Valette-du-Var, Le Pradet, Ollioules, Saint Mandrier-sur-Mer, La Garde, La Seyne-sur-Mer et Hyères.
Janvier-mars : Transmission – Jean-François Zygel
Depuis maintenant trois saisons, le Conservatoire TPM s’associe pour tout un trimestre à un invité d’honneur extérieur à l’établissement. Ce temps singulier, intitulé Transmission, favorise notamment la mise en place de propositions atypiques d’envergure, le plus souvent en partenariat avec d’autres structures culturelles ou d’enseignement artistique. Après Barre Phillips, André Gabriel et Rhys Chatham, Jean-François Zygel est l’hôte exceptionnel du Conservatoire TPM pour l’ensemble de la période janvier – mars 2020. Pianiste improvisateur, compositeur et professeur d’improvisation au piano au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, il est par ailleurs reconnu pour son travail d’initiation à la musique classique à la télévision et à la radio. Dans le cadre de sa venue, Jean-François Zygel proposera au Liberté un concert en solo.
Avril-juin : Production d’élèves
Les enseignements trouveront leur concrétisation à l’occasion de concerts, spectacles et projets où les talents des élèves musiciens, danseurs, comédiens et circassiens seront dévoilés au public.

Toulon – Espace Comédia
«La chienne de ma vie» de Claude Duneton

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Vendredi 4 octobre 20h45 & dimanche 6 octobre 16h

«Un texte bouleversant et terrible dans la banalité d’un univers rural pendant l’occupation ..»

 Rita c’est la chienne d’enfance de Claude Duneton, celle avec laquelle il a grandi dans la ferme de ses parents. C’est l’histoire de l’attachement d’un jeune garçon au seul être vivant qui peut combler le manque d’amour familial dans un milieu où la dureté du quotidien ne laisse aucune place à toute manifestation des sentiments. Le comédien Aladin Reibel, qui a été l’ami de l’auteur, prend en charge ce texte bouleversant et terrible dans la banalité d’un univers rural pendant l’occupation. Il l’a adapté à la scène sous l’œil complice d’Elodie Chanut et d’Abbes Zahmani. Il est accompagné à l’accordéon par Michel Glasko.
«La chienne de ma vie» a reçu le Prix 30 millions d’amis 2007 et le prix Terre de France.

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Alain Reibel

Claude Duneton, romancier, historien du langage, chroniqueur et comédien, est un passionné de la langue populaire, que ce soit de l’occitan de son enfance en Corrèze ou du français qui puise sa source dans le peuple citadin. Parmi ses nombreux ouvrages il publie « Parler croquant », « La mort du français », « Le bouquet des expressions imagées », Prix Roland de Jouvenel 1991 décerné par l’Académie Française. Et aussi  » Une Histoire de la chanson française « .
Texte : Claude Duneton – Adaptation théâtrale et jeu : Aladin Reibel – Collaboration artistique : Elodie Chanut – Accordéon : Michel Glasko
Aladin Reibel à joué dans plus de 45 pièces, dans plus de 40 films  notamment dans Ici-bas, Amitiés sincères, La Ch’tite Famille, Monsieur je-sais-tout et dans plus de 120 téléfilms comme Le Sang de la vigne, Une femme d’honneur, Père et maire, La Part du soupçon…

Pauline RABEAU-BEROUD : De laine et de soie

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Si elle n’a pas le regard révolver, elle a un regard bleu acier qui vous regarde bien en face et perçoit votre âme.
Pauline Rabeau-Béroud est allemande, a beaucoup bourlingué dans sa vie, resta longtemps du côté de la Rochelle avant de de découvrir l’Ardèche grâce à un ami et elle a eu le coup de foudre pour cette région où elle s’est installée, dans un petit village où j’ai la chance de la rencontrer, lors de vacances dans ma maison d’Ardèche car le varois que je suis est resté ardéchois avant tout !
C’est à St Andéol de Vals, commune ente Vals les Bains et Antraigues, le village de Jean Ferrat, qu’elle a exposé jusqu’au 28 septembre dans cette ancienne mairie devenue une belle galerie d’art et que je la rencontre grâce à mon ami David Marijon, adjoint au maire.
Née d’une famille de créateurs, les chats ne faisant pas des chiens, elle découvre ses dons à l’école des Beaux-Arts de Berlin. Elle pense alors s’adonner à la peinture mais sa rencontre avec un berger va la faire changer de direction et inventer un art : l’art de la fibre. De laine et de soie s’entend !

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A côté de ce berger, un tas de laine, un dévidoir, ce petit instrument qui va lui faire découvrir cet écheveau de laine qui s’y  enroule. Fascinée, elle découvre aussi le rouet, les teintures végétales et elle se prend de passion, non pour tricoter mais inventer un art nouveau : celui de la fibre. Et comme le hasard fait souvent bien les choses, déposant ses valises en Ardèche, elle découvre le vers à soie, son cocon, le dévidoir et le fil magique qu’on en tire.
Et la voilà qui triture, teint, tisse, mêle et entremêle fils de laine et fils de soie pour inventer une technique personnelle qu’elle pose sur une toile, de la fibre la plus fine à ces nuages d’une légèreté et d’une délicatesse extrêmes. Le tout devient un tableau impressionniste d’où naissent des fleurs, des paysages, des visages, des silhouettes d’une grande finesse et pleins de poésie et de symboles, allant des plus doux camaïeux aux couleurs les plus violentes, les plus lumineuses. De loin on peut croire à des pastels mais de près on en descelle l’extrême méticulosité des assemblages créés avec patience, inspiration, talent, les fibres se mêlant avec bonheur et légèreté
Pauline est une artiste exceptionnelle, ses œuvres sont éthérées, chargées de symboles, aériennes… à tel point qu’elle a été surnommée «la peintre des fibres» et qu’on ne compte plus les prix, coupes et récompenses obtenues pour cet art à la fois ancestral et original car c’est elle qui a créé cette technique avec toute la sensibilité qu’elle en dégage.

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«Mon père – me confie-t-elle – était un inventeur, mon grand-père était clown musicien, j’ai pris un peu des deux et je suis très fière qu’un compositeur m’ait dit un jour que mes œuvres étaient une symphonie intérieure.
Je suis persuadée qu’être artiste n’est pas dans la tête mais dans le cœur et l’âme avant tout. C’est après que la tête sert pour créer».
Et on peut la croire en découvrant dans ses œuvres des choses qu’elle n’y a pas intentionnellement mises, qu’elle découvre après coup ou que lui font découvrir des gens : des cœurs, un visage, un corps, un enfant…
« Mes travaux – me dit-elle encore – sont le miroir de mon âme, de ma vie, des événements  que j’ai vécus et que je vis. J’ai aussi été inspirée par les tisseuses que j’ai vues travailler en Inde et je suis sûre que ce n’est pas le hasard qui m’a amenée en Ardèche, dans le pays de la soie».
Une belle rencontre avec une artiste unique, un art original où l’on entre de plain-pied dans son univers de laine et de soie, un univers magique dont elle est la fée, qui nous apporte beauté et sérénité

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Pauline entourée d’Alain et de David

Une jolie histoire
Un jour elle crée ce visage de Christ blond et qui ressemble à s’y méprendre au visage qui apparaît sur le fameux saint suaire qui a tant fait couler d’encre… et qu’elle ne connaît pas ! Un peu plus tard, elle crée cet homme brun et barbu, pendant du Christ pour incarner la lumière et l’ombre. Il se trouve que, quelque temps plus tard, elle rencontre celui qui deviendra son mari, Alain, qui alors ressemble à s’y méprendre à ce visage de fibre. Qui peut alors croire au hasard ?

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Jacques Brachet

Châteauvallon, scène nationale : «Vivre sa vie»

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Châteauvallon, scène nationale, accueillait en cette fin septembre la nouvelle mise en scène de Charles Berling « Vivre sa vie », adaptation libre du film éponyme de Jean Luc Godard de 1963. Certes avant toute chose il faut oublier le film et regarder la pièce telle qu’en elle-même. L’héroïne, Nana, fait bien sûr penser aussi à la Nana de Zola, prostituée elle aussi. D’autant que dès le générique on voit subrepticement deux portraits de Nana par Toulouse Lautrec.
On se rappelle le thème du film : une jeune femme, Nana, rêve de faire du théâtre et du cinéma. Mais pour vivre elle est obligée de se prostituer. Elle essaie en vain de s’extirper de cette condition dégradante, et finit par mourir par hasard d’une balle perdue.
D’entrée on est subjugué par l’espace scénique occupé de façon symétrique. Côtés cour et jardin une porte, un miroir auréolé d’ampoules façon loge de théâtre. Au fond, de part et d’autre, un escalier qui mène à une porte en hauteur. En fond de scène un immense écran miroir, qui va servir à tour de rôle, de miroir dans lequel se reflètent les images de la scène, d’écran sur lequel on projette des images, ou de miroir sans tain derrière lequel on voit se dérouler une scène, soit en trois dimensions, soit en ombres chinoises. En dessous une sorte de comptoir sur lequel sont disposés des livres, des verres et autres objets. Un espace, puis un long banc rouge. Au centre de la scène un carré doré. Le tout dans une atmosphère quelque peu années 20/30. La scénographie de Christian Fenouillat va prendre vie avec l’apparition des acteurs :
Hélène Alexandridis, Pauline Cheviller, Sébastien Depommier et Grégoire Léauté (également guitariste). Parfaits tous les quatre.
Deux hommes, deux femmes, chacun, chacune pouvant se travestir en l’autre sexe, sauf Nana – Pauline Cheviller – qui reste femme et tient le rôle principal. Et quel personnage. Elle joue toutes les facettes de la condition de la femme et de la féminité. Elle caracole, virevolte, saute, danse avec une légèreté de plume au vent, devient grave, et chante (elle a écrit la chanson ; elle est aussi à l’origine du projet). Elle tient la scène de bout en bout avec une énergie, une élégance et un art de la comédie qui laissent pantois.

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Les hommes deviennent femmes, plus femmes que des vraies, et la femme homme plus masculin qu’un vrai. Travestissements érotiques et troublants. Miracles du théâtre et des acteurs.
La pièce est divisée en tableaux annoncés par des affiches sur l’écran, clin d’œil à Godard et au cinéma muet dans une subtile mise en abyme. On verra d’ailleurs des scènes de la Jeanne d’Arc de C.T. Dryer de 1928.
On n’a pas affaire à une construction linéaire mais à une suite de tableaux traversés par les différents personnages qui disent des textes pris chez Virginie Despentes, Marguerite Duras, Henrik Ibsen, Bernard-Marie Koltès, Grisélidis Réal, Sophocle, Frank Wedekind, Simone Weil.
Le thème de la pièce repose essentiellement sur la condition de la femme, le sexe, l’amour, la tendresse, l’exploitation par le travail et par la marchandisation du corps de la femme et du travailleur, les rapports humains selon les conditions sociales, la solitude, la place du langage par exemple quand Nana parle de plus en plus vite jusqu’a l’explosion du sens, ou encore cette tirade qui fait la démonstration que la logorrhée tue la pensée.
Certes, comme dans les films de Godard il y a des passages un peu abscons. Mais qui font réfléchir. C’est aussi un des rôles du théâtre.
Charles Berling fait preuve d’une magistrale direction d’acteurs, et d’une maîtrise absolue de tous ces éléments dans un montage époustouflant dans lequel on retrouve des ambiances du Cabaret de Bob Fosse, ou de Jérôme Savary. Il faut aussi noter la dramaturgie due à Irène Bonnaud, la lumière de Marco Giusti, sans oublier le maquillage, les costumes, la vidéo et la musique.
Le cinéma a tant emprunté au théâtre qu’il est un juste retour des choses que le théâtre emprunte au cinéma.

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Serge Baudot

BARNABY was in la Rochelle !

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21 ans d’existence dont 18 années sur France 3 en France, 118 enquêtes, quelque 350 meurtres, l’Inspecteur Barnaby alias le dernier en date Neil Dudgeon a débarqué au festival de la Rochelle avec ses deux femmes, la première, Jane Wymark, la dernière Flora Dolman et son équipier, lui aussi le dernier venu, Nick Hendrix plus connu sous le nom du sergent Winter.
D’une grande simplicité, plein d’humour, Neil Dudgeon a été assailli au festival de la Rochelle par un grand nombre de fans, en majorité des femmes, qui se sont jetées sur lui pour avoir autographes et selfies et lui posant plein de questions auxquelles, débonnaire, il a répondu avec gentillesse et cet humour qu’on ne trouve que chez les anglais.
Bien sûr nous étions là nous aussi pour rencontrer cet inspecteur oh combien populaire.

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« Depuis tout ce temps, nous avons créé une vraie famille, même si quelques comédiens sont partis, ont été remplacés. A chaque fois que l’un d’eux disparaît, on dit qu’il est parti à Brighton !
Ce qui ne nous empêche pas de nous revoir.
Votre, ou plutôt, vos femmes sont très importantes aussi bien dans votre vie que dans vos enquêtes !
En fait, ce sont souvent elles qui nous aident à résoudre les énigmes car elles sont plus intelligentes, plus intuitives que nous ! Elles sont aussi plus douces… A mon avis, elles doivent avoir des intérêts dans la production !
Jane Wymark : C’est un peu normal car si lui est sur le terrain pour trouver des preuves, des indices, nous, nous sommes au cœur du village et de la population, nous sommes dans des associations. Moi j’étais dans la chorale et ainsi nous connaissons tout le monde et donc beaucoup de secrets.
Neil Dudgeon : A mon avis, elles font en sorte de commettre ou de commanditer les meurtres. C’est pour cela qu’elles sont mieux au courant que moi. C’est en fait un complot contre moi !
A quoi attribuez-vous cette longévité, ce succès de la série ?
Neil Dudgeon : Certainement au chien et à la musique de la série ! Chaque fois que je rencontre quelqu’un, il me la chante !
Jane Wymark : Il y a la qualité de la scénographie qui est toujours très précise, qui est assez linéaire pour que chacun puisse la suivre sans problème. Et il y a aussi la formidable entente entre les comédiens et je crois que ça se ressent.
Flora Dolman : D’abord, il y a de beaux paysages, de belles images et puis, à la différence des films tirés de romans comme ceux d’Agatha Christie, il y a toujours beaucoup d’humour.
Nick Hendrix : Les enquêtes sont tirées de romans de Caroline Graham et c’est donc en grande partie grâce à sa façon d’écrire que l’histoire est toujours intéressante. C’est vrai aussi que les paysages de la campagne anglaise sont un atout de cette série. De plus, ce n’est pas une série intellectuelle, elle s’adresse à tout le monde, chacun peut s’y reconnaître.

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Neil Dudgeon : Sauf les cadavres ! Mais c’est vrai qu’on tourne dans des villages typiques de la campagne anglaise, du comté de Midsomer, qui sont pleins de charme. Chaque épisode est basé sur une formule simple et les sujets sont très divers et très différents d’un épisode à l’autre et à chaque fois il y a de nouveaux acteurs.
Avez-vous compté le nombre de cadavres qu’il y a eu depuis le début de la série ?
Il y en a à peu près deux par épisodes, parfois trois, on doit arriver aux alentours de 350. Ce qui serait amusant, c’est qu’on les réunisse tous autour d’une grande fête !
Le village de Midsomer existe-t-il  vraiment ?
C’est en fait le comté de Midsomer qui se trouve au cœur de l’Angleterre, qui réunit un certain nombre de villages. Et à chaque épisode, on tourne dans un village différent, ce qui en fait aussi l’intérêt. D’ailleurs, depuis le succès de la série, il y a des visites organisées autour de ces villages.
Combien d’épisodes tournez-vous par an ?
La cadence a beaucoup diminué. Nous en sommes aujourd’hui à quatre par ans mais à une époque nous en avons tourné jusqu’à dix.
Finalement, vous arrivez à résoudre tous les meurtres !
A chaque fois oui, sinon on laisserait le spectateur dans l’embarras. Mais il nous est arrivé à deux reprises de ne pas résoudre l’enquête… pour la bonne raison qu’en fait il n’y avait pas eu de meurtre !
Avez-vous chacun un épisode que vous avez préféré ?
Nick Hendrix :
Celui, particulièrement réussi, où l’on a découvert le cadavre agrafé dans la pelouse !
Flora Dolman : Celui où l’on retrouve le cadavre noyé dans du chocolat !
Neil Dudgeon : Celui où le cadavre enduit d’huile de truffe, a été mangé par un sanglier !
Jane Wymark : Celui où le meurtrier est un robot.

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Etes-vous déjà sorti d’Angleterre pour tourner un ou des épisodes ?
Ça ne nous est arrivé qu’une fois où nous sommes allés tourner à Copenhague. Mais j’avoue que j’aimerais bien venir tourner en France car j’adore votre pays. Ce serait bien d’y venir tourner la centième !
A Paris ?
Pourquoi pas ? Et pourquoi pas à la Rochelle ? C’est une très belle ville.
A quand la nouvelle saison ?
Chez vous, ce sera au mois de mars sur France 3

En cadeau, nous avons eu droit à un épisode de la prochaine saison : «Midsomer murders», épisode 1 de la 21ème saison. Cela se passe dans un très beau lieu où se déroule un concours de danse de salon, le Paramount Dance Extravaganza, où bien sûr, un meurtre va être commis. Il est question de jalousie et de passion à travers la danse et les paillettes. Et nous avons eu la chance d’entendre les vraies voix de nos comédiens !

Barnaby - Copie

Jacques Brachet

La Foire de Marseille fait son cinéma

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C’est sous une pluie discontinue que s’est ouvert la 95ème Foire de Marseille et ce n’était pas du cinéma !
Désolation pour tous les stands qui se trouvaient à l’extérieur et qui voyaient «passer les passants» sans s’arrêter pour aller s’abriter dans les halls, bien à l’abri mais dans le brouhaha d’une foule compacte.
C’est donc très humides que nous avons découvert, pour la 95ème fois (pour les plus, plus âges !) cette foire internationale connue du monde entier, monde entier que nous y avons également découvert, nombre de pays, 47 y étant représentés parmi ces 1200 exposants  puisque 180 y étaient étrangers.
Le thème de cette année était le cinéma.

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Un cinéma qui avait tout à fait sa place, le Berceau du cinéma étant la Ciotat et son fameux Eden, première salle de cinéma au monde grâce aux frères Lumière. Bien entendu, Pagnol, Fernandel, Raimu, ont fait la gloire de la saga cinématographique française, tous issus d’Aubagne, Marseille, Toulon. Et puis, ont pris la suite Robert Guédiguian et son épouse Ariane Ascaride, toute auréolée du prix d’interprétation féminine au festival de Venise grâce à un film de son réalisateur de mari «Gloria Mundi». On peut également citer le ciotadin Olivier Dahan à qui nous devons «La môme» avec Marion Cotillard, film césarisé et oscarisé. Sans parler du nombre de films tournées dans nos paysages provençaux.
Donc le cinéma avait toute sa place dans cette nouvelle édition de la foire de Marseille dont le parrain n’était autre de Pierre-François Laval dit PEF, qui est venu présenter trois de ses films «Les profs», «Gaston Lagaffe», «Essaye-moi» et dont le prochain film ne va pas tarder à sortir : «Fahim»  qu’il est venu présenter il y a peu au Six N’Etoiles de Six-Fours (Voir rubrique cinéma)
Belle cohue lors de sa venue avec l’équipe des Robin des Bois : Elise Larnicol, Maurice Barthelemy, Pascal Vincent et Isabelle Nanty où chacun voulait dédicaces et selfies.
Pas loin de là, on pouvait rencontrer toute l’équipe de l’Eden, que des femmes entourant Michel Cornille, son président et qui, depuis la réouverture toute neuve et confortable de ce lieu mythique, n’arrêtent pas de nous proposer de films… évidemment mais aussi des rencontres, des expos… Un cinéma qui bouge. Les Lumières de l’Eden ne sont pas près de s’éteindre. A côté de l’Eden, le vidéaste Jean-Pierre Sénelier nous offre à sa manière la mythique entrée en gare de la Ciotat, ce fameux train qui apeura un public découvrant le cinématographe.  A sa manière car il a reconstitué la gare, le train, les voyageurs en stratirama, une technique qui permet de réaliser des images en 3D et c’est bluffant car on y voit le fameux train entrant en gare et les passager y montant et descendant.
Tout à côté je retrouve mon amie journaliste, Catherine Merveilleux avec qui l’on a partagé nombre de manifestations dont le festival de Cannes qui lui a inspiré un roman «Cannes for ever», roman qui se déroule en 2016 au festival dans une ambiance particulière, celle des attentats de janvier et novembre, ambiance un peu tendue malgré les grandes fêtes de l’Eden Roc, du Martinez, du Carton, de la fameuse montée des marches journalière qu’elle nous fait revivre à travers ce roman.

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Quittons donc le cinéma où, durant toute la foire, des événements, des animations, des projections, des expositions et même des castings auront lieu chaque jour.
Pour rester à l’abri de cette pluie incessante, nous voilà donc dans le hall international où nous allons faire un tour du monde en 80 minutes, avec plus de 40 pays des cinq continants représentés. Nous visitons tous les pays d’Afrique du Burkina Fasso à l’Egypte, du Maroc au Niger, de la Tunisie au Sénégal…
Avec l’Amérique c’est l’Argentine, la Colombie, le Canada, le Brésil, l’Equateur et bien sûr les Etats-Unis.
L’Asie n’est pas de reste avec l’Inde, l’Indonésie, le Vietnam, la Thaïlande. Visits des îles avec le Cap Vert, Cuba, la Guadeloupe, Tahiti, la Réunion….
Enfin l’Europe bien sûr où autour de la France gravitent l’Angleterre, l’Espagne, l’Autriche, la Pologne. Quant à l’Italie, elle a un halle qui lui est totalement consacré. Et là, vous y découvrez des multitudes de pâtes diverses, une huile d’olive comme on n’en fait nulle part ailleurs, des fromages dont on ne peut imaginer la variété, de la charcuterie à en avoir une montée de cholestérol, car à chaque stand, un goûte, on hume… et on achète ! Plus on avance plus on a de sacs… et de kilos… A ne pas se peser en rentrant. On a fait une découverte : la pinsa romaine, à ne pas confondre avec la pizza. C’est une pâte réalisée avec du blé (du vrai, du bio !) du soja et du riz. Cela donne une pâte croustillante, délicieuse qui peut servir pour la pizza mais que l’on peut croquer avec délice.
La gastronomie est partout, dans les stands comme dans les multiples restaurants et food trucks qui vous offrent leurs spécialités. Là encore, entre charcuterie, fromages et spécialités montagnardes, on a découvert la racletterie, un restaurant toulonnais situé rue Lamalgue qui, outre des bonnes choses à manger, vous propose des bières de toutes sortes. Je vous recommande la bière au genépi qui est une tuerie !
Car «par-dessus tout ça», comme le chante Bécaud, il ne faut pas oublier biscuits, gâteaux, bonbons, chocolats, glaces dont les parfums et la couleurs vous attirent  comment des aimants.
Bien entendu, ne sont pas oubliés le village du terroir où l’on retrouve macarons, calissons, pour la première fois des eaux minérales provençales issues de la région d’Aix-en-Provence, des confitures artisanales, les gâteaux à la châtaigne, des huiles d’olives de la plaine de la Crau, des vins de tous nos domaines, et bien d’autres choses à boire, à manger… et à vous faire craquer !
Mobiliers divers, équipements ménagers, spas, maisons à construire, matériaux nouveaux, carrelages, tissus…. Tout vous est proposé dans le hall de l’habitat et de la déco, le marché de la mode consacré aux vêtements vintage très marrants à redécouvrir et l’on reste surtout pensif en nous remémorant qu’on a pu être ainsi vêtu et que tout ça revient à la mode !…

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Malheureusement, en une journée et un jour de pluie, difficile de faire le tour de cette immense foire qui reste la seconde après celle de Paris, et le quatrième événement national après le salon de l’auto, qui reçoit quelque 300.000 visiteurs chaque année sur 17 hectares…
Le parc Chanot sous la pluie, ce n’est pas vraiment la joie mais vous avez encore jusqu’au 30 septembre pour la découvrir sous des cieux plus cléments.
Attention à certains parkings qui, pour la circonstance, en profitent pour multiplier leurs taris : 20€ la journée c’est quelque peu se foutre du monde !
Mais bon, il y a toujours des profiteurs et en cherchant bien on trouve des places si l’on aime un peu marcher… Comme vous le ferez durant toute la visite !

Jacques Brachet